•  Le chat de Schröedinger est une expérience de pensée présentée par E. Schröedinger pour mettre en évidence ce qu’il pensait être un paradoxe de la mécanique quantique.

    Schröedinger imagine un chat enfermé dans une boite fermée ; dans cette boite, une ampoule de cyanure peut être brisée par un dispositif déclenché par un élément radiocatif ayant 50% de chance de se désintégré durant l’expérience. L’expérimentateur ne peut pas observer dans la boite (où se trouve le chat). A la fin de l’expérience, le chat a donc 50% de chance d’être mort (ou pas)... Mais il est impossible de déterminer exactement si le chat est mort ou vivant sans ouvrir la boite.

    En général, on dit que le chat est mort et vivant tant que l’observation n’a pas été faite ; c’est le paradoxe que Schrodinger a soulevé : un chat ne peut être à la fois vivant et mort. Ce paradoxe a été initialement présenté par Schrodinger pour montrer que la mécanique quantique devait encore être complétée, mais depuis il est repris comme un exemple classique des résultats étonnants que peut donner la mécanique quantique.

    source : http://www.paris-philo.com/article-3785132.html


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  • graphique : Proportion de temple par rapport à la superficie du pays.

     

        Selon le sociologue Rodney Stark, la Science chrétienne atteint son apogée en 1936 avec 2 048 adhérents par million d’Américains d’après ses estimations. Ensuite, le nombre d’adeptes de la Science chrétienne ne cesse de baisser aux États-Unis pour atteindre, toujours selon lui, 427 adhérents par million d’Américains en 1990. Pour le sociologue, il faut y voir la conséquence « d’une fertilité inadéquate, d’une socialisation sans effet (...), d’un déclin de l’efficacité relative de son effet placebo [par rapport aux progrès de la médecine moderne] et des opportunités bien plus grandes d’occupation pour les femmes [dans la société d’aujourd’hui] ».

        Ce qui est vrai pour la Science Chrétienne, peut aussi l'être dans l'antoinisme. Je passe sur la "fertilité inadéquate et la socialisation sans effet" qui sont des notions incompréhensibles pour qui n'a pas le livre du sociologue en main. J'en comprends que la population ne peut en général pas comprendre et continuer l’œuvre de Baker-Eddy, et que sa doctrine n'est pas assez puissante pour faire front pour s'intégrer dans le paysage de la société, face aux autres églises. Mais il faudrait lire Rodney Stark pour comprendre plus loin.
        Comme le dit Anne-Cécile Bégot "La science chrétienne et l’antoinisme ont, à leur création, fait de la guérison une pratique centrale de leur culte. Or, en dépit de la place importante accordée à la santé dans les sociétés contemporaines, ces groupes, qui font toujours partie du paysage religieux français, sont actuellement sur le déclin. Leur histoire interne, examinée sous l’angle du prophétisme, et leurs rapport à la société globale constituent les principaux éléments permettant de comprendre ce phénomène." (source : http://www.gilles-arnaud-sphere.com/?p=2070)
        Par contre, le fait que la médecine est plus efficace peut faire penser que beaucoup d'antoinistes voulait d'abords soulager leur douleur, et quand cela réussissait, adhéraient au mouvement. La pratique d'un culte baisse de jours en jours, "la démarche est aujourd’hui davantage personnalisée, basée sur les relations. L’investissement est souvent plus humain qu’à proprement parler religieux" (source : http://www.uclouvain.be/10038.html).
        Quant aux "opportunités bien plus grandes d’occupation pour les femmes", cela peut expliquer aussi la baisse du nombre de personne.

        J'ajouterai également que le fait d'avoir cataloguée l'antoinisme comme secte (ce que l'on retrouve toujours dans une liste copié et recopié sur le web) a fait beaucoup perdre de nouvelle personne qui préfèrent se tourner vers autres choses, et perdre ainsi l'occasion de vivre un "mode de vie autre" comme le disait la desservante de Jemeppe interrogeaient pour la nouvelle édition de Délivrez-nous du Mal, de Robert Vivier. Ce "mode de vie autre" étant en total inadéquation avec la société de consommation que l'on prône à longueur de publicité partout où nous nous trouvons a d'autant plus de mal à se faire une place, que la spiritualité autre que catholique est combattue de façon virulente.

        Le fait que les temples belges soient "vides" comparé à ceux de France est du au nombre de temple par rapport à la superficie du pays.


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  •     La rancune est remontée lentement, très lentement ; inexorable ; un degré après l'autre à chaque peine, à chaque échec ; je ne savais pas encore qu'il y a pas de coupable et qu'il faut être d'eux pour réussir un crime.

    Frédéric Mitterrand, La mauvaise vie, p.87-88
    Robert Laffont, Paris, 2005

    ---------------

    It Takes Two To Tango ( when two people have a conflict, both people are at fault ... )

    Pearl Bailey chante...

    Takes two to tango two to tango
    Two to really get the feeling of romance
    Let's do the tango do the tango do the dance of love

    You can sail on a ship by yourself
    Take a nap or nip by yourself
    You can get into debt on your own
    There are lots of things that you can do alone

    But it takes two to tango two to tango
    Two to really get the feeling of romance
    Let's do the tango do the tango do the dance of love


    I mean to tell takes two to tango two to tango
    Two to really get the feeling of romance
    Let's do the tango do the tango do the dance of love

    You can croon to the moon by yourself
    Well you can laugh like a loon by yourself
    Spend a lot go to pot on your own
    There are a lot of things that you can do alone

    But takes two to tango two to tango
    Two to really get the feeling of romance
    Let's do the tango do the tango do the dance of love

    One more times
    It takes two to tango two to tango
    Two to really get the feeling of romance
    Let's do the tango do the tango do the dance of love
    It takes two takes two
    Darling it always takes two
    When I'm with you


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  • source : LIFE


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  • A chacun son totem


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  •    L'état de santé est un état de non-sensation, voire de non-réalité. Dès qu'on cesse de souffrir, on cesse d'exister.

            E.M. Cioran, Ebauches de vertige
            Folio - 2E, p.59


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  • R. P. J. GUILLERMIN. – Consolatrices. Scènes actuelles. Paris, Lethielleux, 1917. In-12. Prix 2 fr. 25.

        Mme Solange Landey, professeur brevetée ès sciences, libre penseuse, engouée de théosophie et de spiritisme, écrit ses Cahiers de Vacances : 1913, 1914, 1915. C'est la confession de ses déboires progressifs. Au fur et à mesure de la marche des événements, qui vont à rebours de ses pronostics humanitaires et pacifistes, elle se rend compte, son orgueil de plus en plus dépité, que les consolations appuyées sur la seule raison ne donnent aucun repos aux esprits. L'âme de son élève, Jeanne, comtesse de Vertavonne, moulée à son image, ne trouve pas une compensation à la perte de son mari, disparu à la guerre, dans le rêve des métempsychoses et des réincarnations. Petit à petit, au contraire, la prière et le spectacle de la foi sincère attirent son cœur à une doctrine faite de promesses de revoir dans l'au-delà, à la doctrine chrétienne.
        Ce roman, où le sens de la nature est vif et charmant, a des richesses d'analyse psychologique qui lui donnent une valeur d'art très appréciable. Il vaut encore par l'opportunité de la thèse, beaucoup d'esprits distingués se réfugiant volontiers dans l' « amusette » spirite, par besoin d'une croyance, mais pour échapper aussi aux obligations du dogme et de la morale évangéliques. (Henry COURBE.)


    -------------------------------------------

    En nos jours d'angoisse et de deuil, combien d'âmes et de mains se firent consolatrices! Consolations de formes diverses, de diverses valeurs aussi. Elles se rencontrent mêlées, et néanmoins discernables, en ces pages d'angoisse intime et presque de confession, mais qu'on a voulu livrer telles qu'elles sortirent des âmes et des choses, dans l'espoir que d'autres âmes peut-être en seraient aidées et consolées.

    [...]

        Bonne leçon en somme pour moi d'abord j'ai appris, non sans quelque amertume, combien peu l'on doit se fier à une femme, fût-elle élevée sur mes genoux, comme Jeanne, ou, comme l'autre, dans le ruisseau. Leçon aussi pour Jeanne. Dès que son esprit aura retrouvé l'équilibre, je ne doute plus qu'aux jets de fiel dont cette femme l'éclaboussait, elle ne tire quelque profit. En les filtrant un peu, elle y verra un filet de vérité. Ah! la couleuvre a du venin contre le bon Dieu, et cela va de soi!
        Si Dieu existe, il est bon, puisque infini, c'est-à-dire infiniment parfait. Mais tout de suite on voit, par tant de misères injustifiées, tolérées par ce Dieu, qu'il manquerait précisément de bonté pour nous. Donc il n'existe que dans une incohérente idée, dans l'idée d'une couleuvre, joli rêve parfois, mais fantaisie d'imagination. Le bon Dieu ! ces deux mots se tiennent, cette femme faisait bien de ne point les séparer s'il existe, il est nécessairement bon. Ah! je comprends la haine furieuse de ce reptile, assez rampant pour croire à l'existence de ce Dieu, comme d'une personne distincte de la Nature, et s'occupant d'une porteuse de pain, un Dieu infini penché sur cette couleuvre, voyez-vous ça?
        Non, la haute religion de la Science n'est point pour ces êtres grossiers. Esprits à peine évolués, ils ne sauraient aspirer à la pure et reposante clarté qui nous baigne. L'altruisme fait bien de s'occuper d'eux, mais sans espoir ni effort pour les élever au-dessus des vieilles religions, et je comprendrais presque le chapelet de Jeanne, dans un moment d'oubli, trop altruiste néanmoins. Notre dignité ne permet pas tous les abaissements. Récemment, on fit
    effort pour éclairer ce bas peuple : l'Antoinisme, une vulgarisation de notre sublime doctrine, incohérente sans doute, mal étayée par cet Antoine qui se dit guérisseur, qui fut catholique, spirite et n'importe quiste, je pense, avant de tomber, ébloui, dans nos bras. Il a fait un bon travail cependant, par son effort à débarrasser le populaire des vieilleries chrétiennes, en l'initiant aux dogmes des réincarnations. Il y va carrément, ce guérisseur-là, il ne ménage point comme nous les susceptibilités, les langages catholiques; l'Antoinisme, à coups de boutoir assez adroits, démolit prières, charités, croyances, morales, tout l'échafaudage des curés et des sacristains. La haute théosophie suit avec intérêt ce progrès de la lumière parmi les humbles, et la consolatrice clarté va grandissant, surtout auprès de nos villes d'eaux Royat, Aix-les-Bains; Monte-Carlo. Peut-être, au contact de la haute société et de la grande vie, les âmes frustes s'éveillent-elles mieux; je préfère cette explication à celle qui prétend constater, autour de nos villes d'eaux et de jeux, une floraison particulière de pratiques superstitieuses.
        Cette femme que Jeanne visitait en son taudis n'est assurément point touchée encore de cette lumière; elle imagine un Dieu personnel! Alors la méchanceté de ce Dieu est incompréhensible. Problème si clair aujourd'hui : naître, c'est renaître, commencer sa vie, c'est la continuer. Mon âme existe et circule depuis les toujours éternels en route, elle a fait des chutes, elle doit donc se relever, sinon l'équilibre final serait violé; grande loi de la conservation de l'énergie! Aussi bien, les tout petits enfants souffrent déjà, ils ont des tendances, des vices, des qualités aussi, du génie parfois. On s'en étonne, mais que l'on regarde donc au-dessus et au delà des berceaux; cet enfant vient d'ailleurs, ce génie est le fruit de lentes et magnifiques évolutions, je ne sais où, je ne sais quand, mais je sais... ou bientôt l'on saura... comment. Travail des incarnations successives. Cette malechance acharnée sur celui-ci, est-ce donc un Dieu jaloux, une malveillante providence ? Ces mots jurent. Tout simplement ses propres fautes, ses faiblesses d'une vie antérieure et qui fatalement se doivent réparer. O splendeur de l'immanente justice !

    Études / publiées par des Pères de la Compagnie de Jésus
    Avril 1916
    source : gallica


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  • Les antoinistes célèbrent pour la première fois à Paris l'anniversaire de la mort du ''Père''

    LES ANTOINISTES CELEBRENT
    POUR LA PREMIÈRE FOIS A PARIS
    L'ANNIVERSAIRE DE LA MORT DU "PERE"

     

        Le 20 Juin 1912, la Père Antoine se désincarnait : entendez qu'il exhalait son âme simple et généreuse. Mais une religion nouvelle était née. A vrai dire, le culte antoiniste, spiritualisme nouveau, basé sur la foi pure, avait déjà de six ans. Son fondateurs alors âgé de soixante ans l'avait institué en 1906 à Jemeppe-sur-Meuse, qui est restée la Rome de cette Eglise. Depuis le 25 juin 1913, les anniversaires de la « désincarnation » ont toujours été célébrés, à Jemeppe, par des foules comparables à celle – 30 ou 40.000 personnes – qui avait suivi le cercueil du Père. Hier, pour la première fois, cette commémoration solennelle avait lieu à Paris.
        La chapelle Antoiniste se trouve en fond du treizième arrondissement, à l'angle de la rue Vergniaud et de Ia rue Wurz. Elle a les dimensions d'une église de village et les voisins dominent nettement du balcon de leur cinquième, le coq embroché au paratonnerre du clocher. Un petit jardin précède le porche, où est peinte cette légende : « Le Père Antoine, le grand guérisseur de l'humanité, pour celui qui a la foi. »
        Tous les jours, matin et soir, la desservante, Mme Vitard, à qui, certes, on refuserait les soixante-dix ans qu'elle avoue, récite les dix principes révélés par le Père. Avant, pendant et après cette lecture, l'assistance médite profondément, les yeux fermes et les mains jointes, les quatre doigts de la main droite fortement étreints entre le pouce et l'index de la main gauche, et les poings à la hauteur des yeux.
        Hier matin, la foule des croyants débordait sur la rue et encombrait le carrefour.
        Le Frère Musin était venu de Jemeppe, avec la sœur Deregnaucourt, grâce aux libéralités de laquelle trente temples antoinistes ont déjà pu être élevés en Belgique.
        Aucun costume n'est impose aux adeptes mais les « frères » et les « sœurs » portent la robe « révélée ». Pour les hommes, c'est une soutane étroitement boutonnée et tombant aux genoux ; la coiffure est un « tromblon » assez bas, comme en portait il y a trois quarts de siècle. Pour les femmes, la jupe noire se complète d’un corsage à manches pagode ; un ruban noir noué sous le menton, retient une capote bordée de tulle plissé et agrémentée d’un long voile retombant dans le dos.
        C'est le Frère Mersin qui présidait : pendant qu’il dardait sur la foule muette son regard magnétique, des mains jointes se mirent à trembler et beaucoup de regards se mouillèrent.
        – C'est que voyez-vous, me dit un « frère », nous sommes tous des gens renoncé par la science (sic).
        Il voulait dire que presque tous malades, abandonnés par les médecins, les fidèles du culte antoiniste ne mettaient plus que dans la foi leur dernière espérance : la leur soulèverait des montagnes.
       Il y eut, après la méditation, une procession derrière l'emblème de la religion antoiniste : un arbre d'argent avec cette inscription : « L'arbre de Ia science de la vue du mal. »
        L'année prochaine, on inaugurera un nouveau temple, à le porte Pouchet ; cette année, en septembre, un autre doit s'ouvrir à Aix-les-Bains, puis un encore Orange…
       Sommes-nous à une ère de scepticisme ? – R. N.

    Le Petit Parisien du 26 juin 1924 (Numéro 17285)
    source : Gallica


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  •     Si l'espace existe, certaines facultés donnent de le franchir avec une telle vitesse que leurs effets équivalent à son abolition. De ton lit aux frontières du monde, il n'y a que deux pas : LA VOLONTÉ - LA FOI !

    Honoré de Balzac, Louis Lambert


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  • Рысь пестра сверху, а человек лукав изнутри.

    Le lynx montre ses taches, la malice de l'homme se cache.


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  • Le Christianisme a créé le monde intérieur.

    André Suares


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  •     Nous venons d'apprendre que le temple de Liège, un des plus fréquentés, grouperait seulement 200 fervents et 1000 adeptes sensu lato; d'autres temples, par exemple ceux de Spa(1) et de Stembert(2) ne comptent qu'une poignée d'adeptes.

    (1) Le 13 août 1933, Mère s'est rendue à Spa pour y porter ses encourageents au culte qui ne prospère guère. (Déclaration que m'a fait une adepte de Verviers).
    (2) Un dimanche après-midi, je suis allé à l'office au temple de Stembert : il y avait une demi-douzaine d'assistants.

    in Pierre Debouxhtay, Antoine le Guérisseur et l'Antoinisme, p.290


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  • Cantique antoiniste - La Paix au tombeau

    Le chansonnier liégeois (numeriques.be)

    Chanson antoiniste : "LA PAIX AU TOMBEAU"

    A l'origine, peu après la désincarnation du Père ANTOINE, les Antoinistes prirent l'habitude de faire, en pèlerinage, le trajet entre JEMEPPE et NANDRIN (dernière sortie du Père) en passant par la source dite "du Père ANTOINE"). Là, on chantait cette chanson. Ce pèlerinage ne fut jamais officiellement reconnu par le CULTE ANTOINISTE mais qui laissait faire. Cela allait même en contradiction avec les principes du Culte qui prône la simplicité. Je vous laisse juges :

    LA PAIX DU TOMBEAU

     

    CoupletCantique antoiniste - La Paix au tombeau

    Fils de ce peuple où chacun peine,

    Sans espérer quelque idéal,

    Un pauvre enfant, l’âme sereine,

    Se crut né pour guérir le mal,

    De son berceau naquit l’idée,

    D’unir les hommes d’un grand amour

    Par qui la terre régénérée

    Vivrait d’bonheur sans plus d’retour

     

     

    Refrain

    La paix du tombeau

    Repose ton âme

    Oh bon Père ANTOINE

    A qui nous d’vons tant

    De ceux dont la barque

    Eurent besoin de ta rame

    Reçois les regrets

    Comme du pur encens.

     

    Couplet

    Aussi le Temple ou à tout l’monde

    Le Père ouvrait large son cœur

    Devint la source toujours féconde

    De la santé et du bonheur

    Il sut guérir la maladie

    Ramener la paix dans les foyers

    Son seul salaire était qu’on prie

    Qu’on fît le bien, la charité.

     

    Couplet

    Partout son culte a comme un lierre

    Jeté des bras, fait des heureux

    Qui le connaît et le vénère

    S’attache à lui comme à son dieu

    Le sillon qui dans la pensée

    Il sut creuser pacifiquement

    Reste profond comme l’idée

    Dont il poursuit l’avènement.

     

    source : http://antoinisme.20six.fr/antoinisme/art/66123/

     

    Pierre Debouxhtay précise les deux airs possibles : Le Premier amour ou Le Petit Ballon rouge (composition de Henri Mailfait qui daterait de 1912)

     

    Cantique antoiniste - La Paix au tombeau

    Cantique antoiniste - La Paix au tombeau

     

       (archive.org & library.si.edu)

        À écouter en cliquant sur ce lien et sur FaceBook (Temple Antoiniste de Retinne : Philosophie Spiritualiste). 
        Un autre chant antoiniste est en hommage à Mère Antoine.
        Le chant est évoqué dans un article du magazine A-Z Hebdomadaire illustré.


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  •     "Nous colportons tous avec le plus grand zèle, écrit un adepte verviétois (L'UNITIF, II, 3, p.5-6), la revue contenant les Enseignements que le Père révélait et pendant les trois années que se fit ce travail le nombre des malades qui se rendirent à Jemeppe de Verviers et des environs ne cessa de grandir. Ceux qui par leur foi y trouvaient la guérison de l'âme plutôt que du corps venaient grossir nos rangs et quand le Père se retirant du Temple en 1909 eut désigné un adepte pour y faire le lecture de la nouvelle Révélation et nous eut appelés à établir partout des lectures à l'exemple de ce qui se faisait à Jemeppe, il se forma tout de suite en notre ville un groupe très important bientôt suivi de deux autres qui prospérèrent également."

    in Pierre Debouxhtay, Antoine le Guérisseur et l'Antoinisme, pp.258-59


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  •     C'est en 1914 que se fit la première fois le voyage à Quatre-Bras (Nandrin). "Pendant un jour de la semaine sainte Mère, dont la santé avait été éprouvée précédemment, reçut l'inspiration de sortir en voiture et Elle se rendit à Quatre-Bras, par le chemin qu'avait suivi le Père" (L'UNITIF, II, II, p.3-4). On fit aussi la lecture de l'Enseignement le jeudi et le vendredi et le dimanche 28 juin eut lieu la lecture générale et la visite des appartements du Père. L'après-midi on organisa le cortège. Comme on le voit, il y a quelques différences entre la célébration de 1914 et celle d'aujourd'hui. Actuellement, opération générale, cortège, pèlerinage aux Quatre-Bras se font le même jour, le 25 juin, tandis qu'avant la guerre ces cérémonies avaient lieu à des jours différents de la "semaine sainte". Le pèlerinage à Quatre-Bras, nous venons de le voir, fut inauguré officiellement par Mère en 1914 et s'est maintenu jusqu'à nos jours. C'est ainsi qu'en 1930, des auto-cars, remplis d'adeptes partirent par le chemin du Père, dans l'après-midi. A la fontaine où Antoine s'était arrêté, un lecteur de temple fit pour chaque groupe de pèlerins la lecture des dix principes. Au temple de Quatre-Bras, à 3 heures, Mère fit le recueillement, suivi de la lecture des dernières paroles du Père, puis la foule défila dans le temple. Au retour, à l'orée du bois, nouvelle lecture des dix principes. En cours de route des adeptes chantaient le cantique du Père.
        Or, détail typique, ce pèlerinage annoncé officiellement ad valvas, dans le Temple de Jemeppe, avait été condamné en 1913 ; en effet, des adeptes l'ayant fait, l'UNITIF (nov. 1913, p.10-11) publia l'article suivant : "L'Antoinisme est encore à son aurore et déjà l'intelligence est en mouvement pour déformer la réalité. Dernièrement, on me fit part d'un pèlerinage antoiniste au lieu dit : Quatre-Bras, endroit où le Père affaibli s'est rendu en voiture un peu avant sa désincarnation afin de respirer un peu d'air pur; là, deux adeptes soutenaient le vénérable vieillard pour L'aider à marcher, Mère suivait en silence, résignée dans cette grande épreuve et combien recueillie ! Ah ! ne faisons pas de ce lieu de souffrance un lieu de réunion, si nous voulons faire revivre des instants d'épreuves, partons seuls ou en communion, silencieux et respectueux ! Certains ont découvert que le Père s'est rendu dans ces bois quatorze fois, qu'Il y a fait quatorze stations ! Je suis allé aux informations et quelle ne fut pas ma surprise d'apprendre par les personnes qui ont accompagné le Père dans ses pénibles promenades, que le Père avait été à cet endroit une ou deux fois. Voilà comment débutent les pèlerinages, ils sortent en entier de l'imagination du peuple, voilà comment naissent les légendes, nous avons pour devoir de les extirper à leur naissance afin d'éviter pour l'avenir le mensonge et l'erreur".
        Les pèlerinages, manifestation naturelle de l'esprit religieux, se retrouvent dans tous les cultes ; malgré sa répugnance pour les formes extérieures, la hiérarchie antoiniste n'a pu tenir tête au sentiment populaire.

    in Pierre Debouxhtay, Antoine le Guérisseur et l'Antoinisme, pp.224-25


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  •     La région de Verviers est une de celles où l'Antoinisme s'est implanté assez profondément. C'est dans un village limitrophe de Verviers que fut inauguré, en 1911, le premier temple après celui de Jemeppe. L'adepte qui vient de nous faire connaître les débuts de l'Antoinisme à Verviers nous rapporte les conditions dans lesquelles fut construit et inauguré ce temple de Stembert :

        "En 1911, un adepte eut la pensée de construire à côté de sa demeure à Stembert, village situé sur une des hauteurs de notre ville, un modeste temple sur le modèle de celui de Jemeppe, et en quelques mois, malgré la modicité des ressources il fut achevé. Nous priâmes le Père de venir le consacrer et c'est le 10 septembre de la même année qu'eut lieu cette cérémonie. Jamais nous n'oublierons cette date solennelle où nous fûmes témoins d'un grand événement. La campagne de Bronde où s'élève le Temple est vaste et solitaire. Ce jour-là elle fut animée d'un mouvement extraordinaire, non seulement une partie de la population verviétoise qui connaît et respecte le Père avait fait cortège à la voiture qui L'amenait avec Mère, mais des antoinistes du monde entier, pour la plupart revêtus de la robe, avaient tenu à prendre part à cette cérémonie. Une foule innombrable entourait le sanctuaire et le recueillement était général. Tous ressentaient plus ou moins inconsciemment l'influence du fluide éthéré. Le Père avait fait annoncer que pour la cérémonie Il recevrait tous les malades réunis dans le Temple à dix heures comme Il le faisait à Jemeppe. Leur nombre fut si grand qu'Il dut renouveler cinq fois de suite l'opération. Après, le Père nous fit remercier alors que nous Lui devions tout. Quel bonheur inexprimable nous est donc réservé lorsque par le travail moral nous aurons mérité de jouir de ce fluide céleste dont nous avons tous ressenti un avant-goût à cette cérémonie. Depuis ce jour le feu sacré nous a animés davantage encore. Toutes les instructions qui nous viennent de Jemeppe, nous les mettons aussitôt en pratique, s'il faut voyager avec des brochures ou avec L'UNITIF, c'est le même élan chez tous. nous comptons quatre guérisseurs qui ont consacré toute leur vie à soigner les malades et à répandre l'Enseignement."

    L'UNITIF, novembre 1912, p.6-7. Nous avons aussi sur cette cérémonie quelques lignes d'un journal verviétois, LE JOUR, 25 juin 1912.

    in Pierre Debouxhtay, Antoine le Guérisseur et l'Antoinisme, pp.259-60


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  • DECRYPTER L'UNIVERS (Hidabroot)

    L'une des énigmes les plus fascinantes peut-être même la plus fascinante est l'énigme posée par l'univers et sa complexité. Rav Zamir Cohen

    L'univers expliqué au moyen de la Torah.


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  •   Antoinistes et Juifs parisiens pendant la guerreIllustration : Suzanne Davy, née Marseille, une fille de Paulette                          Suzanne Davy, née Marseille
    et Paulette Bartel, née Tzesselsky, en France en 1979
    (documents de Yossi Bartel, qu'il soit ici remercié)

    Antoinistes et Juste parmi les Nations    

    Angèle Marseille
    Dossier Yad Vashem : 525
    Remise de la médaille de Juste : 29/04/1969
    Sauvetage : Paris 75000 - Paris
    Qualité: Membre de l'église antoiniste
    Religion : Catholique
    Nom d'épouse: Marseille
    Date de décès: 26/01/1999

    Suzanne Marseille Davy
    Dossier Yad Vashem : 525
    Remise de la médaille de Juste : 29/04/1969
    Sauvetage : Paris 75000 - Paris
    Qualité: Membre de l'église antoiniste
    Religion : Catholique
    Nom de naissance: Marseille
    Nom d'épouse: Davy
    Date de naissance: 1911
    Date de décès: 26/01/1999

    Notice
        Angèle Marseille et sa fille Suzanne, habitent à Paris dans un appartement. Dans le même immeuble habite la famille juive Tzesselsky.
        Lors de la grande rafle du Vel d'Hiv, le 17 juillet 1942, les quatre membres de la famille Tzesselsky, le père, la mère, Paulette, 14 ans, et son frère, 9 ans, sont arrêtés et internés au camp de Pithiviers.
        Ils seront remis en liberté grâce à l'intervention de l'ORT, école juive où travaille M. Tzesselsky.
        De retour chez eux, il ne se trouva que deux personnes, sur les 30 familles habitant l'immeuble pour leur donner un peu de réconfort et de nourriture : Angèle Marseille et sa fille Suzanne.
        Le 19 mars 1943, avertit par un employé de l'ORT d'une arrestation imminente. Ils s'en ouvrent à Suzanne qui demande à sa mère de les accueillir pour la nuit.
        Après quelques hésitations, la famille arrive dans le petit logement des Marseille à minuit. Ils éviteront ainsi la police qui se présentera à leur domicile deux heures plus tard.
        La concierge qui ignoraient où ils étaient cachés, déclara qu'ils étaient partis sans laisser d'adresse.
        Il devint clair que les Tzesselsky ne pouvaient retourner chez eux.
        Le lendemain, Suzanne partit pour Vincennes où elle loua à son nom un appartement pour les Tzesselsky sous une fausse identité. Mais il s'avéra dangereux de faire déménager les Tzesselsky et ils est décidé qu'ils resteraient alors chez Suzanne et Angèle. Les parents Tzesselsky resteront 18 mois, sans que personne dans l'immeuble ne s'en rende compte.
        Suzanne contacta une organisation juive clandestine pour placer les deux enfants. Présentés comme des orphelins et munis de faux papiers, ils sont envoyés dans un village isolé près de Dormans dans la Marne.
    Suzanne leur rend visite régulièrement même si le voyage en train prend 3 heures et que le village est situé à 7 ou 8 kilomètres de la gare.
        Suzanne Marseille, présentée comme une parente, leur amène des cadeaux.
        Toute la famille de Paulette Tzesselsky sera sauve.
        Après la guerre, les Tzesselsky voulurent remercier leurs sauveteuses, qui malgré leur situation financière précaire, refusèrent toute compensation.
        La famille Tzesselsky partit s'installer en Israël, mais resta en contact avec ses amies Angèle et Suzanne.

    Lien vers le Comité français pour Yad Vashem
    Réseau de sauvetage
    Suzanne Marseille Davy
             
    Familles hébergées, cachées, aidées ou sauvées par Angèle Marseille
    Paulette Tzesselsky

    sources :
    https://www.ajpn.org/juste-Angele-Marseille-1834.html
    https://www.ajpn.org/juste-Suzanne-Marseille-Davy-785.html
    https://www.ajpn.org/personne-Paulette-Tzesselsky-1867.html

     

        Similarly for Angèle Marseille and her daughter Suzanne lived in a Paris apartement building where they met the four members of the Tzesselsky family who where Jewish. On March 19, 1943, Suzanne learned that the Tzesselskys were about to be arrested. She insisted that they all spend the night in her morther's apartment. thus they eluded the police who came to fetch them late that evening. It was clear that the Tzesselskys could not remain in their apartement; they remained hidden whith Suzanne and her mother for eighteen months unbeknownst to all the other tenants. The two children were sheltered with anither family: they were later moved to another place under assumed identities. Suzanne visited the children regularly; these visits involved long trips by train and a seven- or eight-hour walk to a lone village where she introduced herself as a relative of the "orphaned" children. The Tzesselsky family was reunited at the end of the war. The Marseilles, members of the Antoiniste Church, a theosophical religion which emphasizes the divine-spiritual attributes of the individual, refused any monetary compensation for their charitable deed. "Without them, we should not have been citizens of Israel but perhaps a bit of ash on Mount Zion [where ashes of the victims who were burnt in the crematoria are preserved]," Paulette Tzesselsky states in her deposition.

    The Path of the Righteous: Gentile Rescuers of Jews During the Holocaust
    Mordecai Paldiel
    KTAV Publishing House, Inc., 1993
    GoogleBooks

        Dans ce livre, on apprend l'appartenance d'Angèle Marseille aux Antoinsites : "Les Marseille, membres de l'Église Antoiniste, une religion théosophique qui met l'accent sur les attributs divins-spirituels de l'individu, ont refusé toute compensation monétaire pour leur acte de charité. "Sans eux, nous n'aurions pas été citoyens d'Israël mais seulement peut-être un peu de cendre sur le Mont Sion [où sont conservées les cendres des victimes brûlées dans les fours crématoires]", déclare Paulette Tzesselsky dans sa déposition."


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