•     - Mon cher ami, les gens vraiment superficiels sont ceux qui aiment une seule fois dans leur vie. Ce qu'ils appellent leur loyauté, leur fidélité, je l'appelle, moi, léthargie, routine ou manque d'imagination. La fidélité est dans la vie sentimentale ce qu'est la fixité des idées dans la vie intellectuelle : un pur aveu de faillite. La fidélité ! Il faudra pourtant que je l'analyse un jour. L'amour de la propriété y entre pour une part. Que de choses nous mettrions au rebut, si nous ne craignions pas de les voir ramassées par autrui.

    Oscar Wilde, Le Portrait de Dorian Gray, p.72
    Stock, Le Livre de Poche, Paris, 1983


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  •     Ce qui perd l'homme, je l'ai bien vu en ce temps-là, c'est de se sentir, en fabrique, dans un milieu factice, où l'individu isolé n'est qu'un rouage. C'est d'avoir l'impression que sa vie d'ouvrier est séparée, distincte de sa vie de chef de famille, de mari, de père. C'est de mener ainsi une existence double. Mais quand on peut démolir les cloisons et forcer l'homme à revenir à l'unité, à choisir aux yeux des siens entre ces deux attitudes, on le sauve presque toujours.

    Maxence van der Meersch, Car ils ne savent ce qu'ils font... (p.159)
    Editions Rencontre, Albin Michel, Paris, 1933


        Le Père, dans sa Révélation, compare souvent l'homme à un bon père de famille... L'ouvrier Louis Antoine a-t-il aussi souffert de ce sentiment de double vie ?


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  •     Dieu Tout-Puissant. Nous aussi nous sommes des dieux à certaines heures, mais le rôle est trop lourd pour nos épaules sans doute, ou bien tu te plais à nous faire retomber sur la terre. Maudit sois-tu ! Dieu Tout-Puissant, nous sommes face à face. J’aime ma poitrine sur laquelle coule la nuit, mes bras qui se tendent vers toi, mon front que ta lumière inonde. Tout mon corps, où la vie coule harmonieusement malgré les années, s’élève vers toi. Je t’aime, mais je te hais aussi parce que tu es l’avenir, parce que tu es l’inconnu, la mort qui ferme les yeux. Où te caches-tu, toi qui es tout et qui n’es rien encore ? Dieu Tout-Puissant, je suis en ce moment tout ce qui existe sur la terre. Tout ce qui est autour de moi vit par moi, et je me suis installé en roi dans ton royaume. Comme toi je suis seul et je goûte à ton image, avec volupté, la profondeur du silence et de la solitude absolue.

    Max Deauville, Tamerlan, 1938
    source : http://www.maxdeauville.be/ex.php


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  •     [Comment lui viennent les décisions concernant le culte, notamment la commémoration à faire à l'église Saint-Paul, rue Saint-Antoine à Paris :]
        Bientôt mon esprit sanctionna cet usage, auquel j'ai déjà dû d'heureuses inspirations, en me disposant à mieux sentir les relations normales entre le catholicisme et le positivisme.

    André Thérive, Clotilde de Vaux, ou la déesse morte,
    Chap. XXIII Où s'en va toute chair, p.272
    Albin Michel, Paris, 1957


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  • Société spirite Les Vignerons du Seigneur - Le Devoir (1900 ou avant)

    Titre :     Le Devoir. Extraits du Recueil de prières spirites et de l'Evangile d'Allan Kardec
    Auteur :    Société spirite Les Vignerons du Seigneur
    Editions :     Imprimerie à vapeur, Jos. Massillon, Jemeppe, 1904, 48 pages
    Original provenant de : Bibliothèque municipale de Lyon (Bibliothèque jésuite des Fontaines)
    source : https://books.google.de/books/about/Le_devoir.html?id=YY7tRJ9qFTkC&redir_esc=y

        Dans cet exemplaire, il manque la dernière page. Il s'agit de la fin du Règlement des Vignerons du Seigneur que l'on peut lire dans Le Messager du 15 novembre 1902.

        En haut à droite, porte l'inscription : Vers Dieu par la Science et la Charité (voir l'article de Léon Souguenet dans la Revue Spirite), devise spirite utilisée par de nombreux groupes comme celui de Poulseur.
        E, bas à droite, on lit : Naître, mourir, renaître et progresser sans cesse, telle est la loi (qui est la devise spirite que l'on retrouve sur la sépulture d'Allan Kardec ou d'autres tombes spirites, comme celle de la famille Gaye-Dor à Jemeppe).


        "L'exemplaire que j'ai consulté portait comme date 1904, mais la première édition de cette brochure est antérieure de plusieurs années : le 17 décembre 1900, le Parquet en avait déjà saisi un spécimen chez Antoine."
    Pierre Debouxhtay, Antoine le Guérisseur et l'Antoinisme, p.108


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  •     Pour bien comprendre ce phénomène (de la guérison par les animaux), qui a perduré jusqu'à notre époque, il faut savoir que la médecine traditionnelle, celle qui nous vient du Moyen Age et même de l'Antiquité : "(...) attribuait une vertu curative aux multiples produits des trois règnes de la nature" (Jean Haust, Médicinaire liégeois du XIIIe siècle et médicinaire namurois du XVe). En outre, l'esprit et la méthode scientifiques, même s'ils ont fait leurs premiers pas dès la fin de la Renaissance, n'ont conquis que très lentement les esprits pour n'atteindre ceux des campagnes qu'au début du XXe siècle. C'est donc la pensée magique qui s'impose aux consciences et justifie la médecine populaire. Dans ce contexte de croyances, la maladie est une entité maléfique qu'il faut vaincre ou éloigner en lui opposant une puissance supérieure, qui peut être un animal bien spécifique.

         La pensée magique, fondement véritable de l'ancienne thérapeutique, a pour règle de rendre la santé à un être affaibli par l'accaparement de la force d'autres êtres en pleine santé. Aussi cherchera-t-on un animal qui offre un signe, "une signature", en rapport direct avec la maladie. Par exemple, puisque le lièvre est muni comme le lapin de dents en perpétuelle croissance, les gencives de l'enfant seront donc frottées avec la cervelle du rongeur afin de hâter la venue de la dentition.

        Si tant de remèdes apparemment absurdes sont parvenus jusqu'à nous, ce n'est pas seulement à cause de l'ignorance et de la naïveté du peuple, mais aussi souvent à cause du manque d'efficacité de la médecine officielle ou de son coût, prohibitif pour les petites gens des campagnes. Ceux-ci n'avaient parfois d'autre choix que de s'en remettre à des guérisseurs, souvent plus désintéressés que les "docteurs".

        Il est légitime de penser que l'emploi de drogues issues du règne animal n'était en somme rien d'autre qu'un effort désespéré, face aux médiocres possibilités thérapeutiques des siècles passés, d'enrichir malgré tout l'arsenal thérapeutique de substances pouvant contribuer à calmer la douleur et à vaincre la maladie. Jeter de nos jours un regard moqueur sur ces tentatives de nos ancêtres pour atténuer les maux d'ici-bas sans restituer celles-ci dans leur contexte social et économique, témoigne de bien peu de compréhension des faits historiques.

    Marc Lamboray, L'animal guérisseur, p.242 §3, p.234 et p.242 §7
    Georges Theves, Les animaux utilisés en médecine et en chirurgie, jadis et aujourd'hui, p.223
    in Guérisseurs d'hier et d'aujourd'hui, Musée en Piconrue, Bastogne


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  • Animisme.
    La doctrine de l'animisme a eu pour fondateur Georges-Ernest Stahl (1660-1734), professeur à Halle, l'un des plus grands chimistes de son époque. Elle prit naissance comme une réaction contre les applications exagérées des sciences physiques, mais à son tour dépassa le but. Stahl fut frappé tout d'abord de la différence qui sépare les organismes ou la matière vivante des corps bruts; il admira ce consensus, cette harmonie de toutes les fonctions, se coordonnant vers un même but, et à côté des facteurs physico-chimiques qui interviennent chercha le facteur d'ordre supérieur qui régit les fonctions et pensa le trouver dans l'âme chez l'humain et également dans un principe immatériel chez les animaux. Mais comment l'âme peut-elle présider à des phénomènes plastiques et à des mouvements dont elle n'a pas conscience? C'est que l'âme, selon Stahl, possède à la fois des facultés supérieures, avec conscience et raisonnement (logismos) et des facultés inférieures, où il y a intuition sourde, instinct, sagesse sans raisonnement (logos). Ainsi, c'est par sa force végétative que l'âme préside aux fonctions nutritives; c'est là en réalité de l'animo-vitalisme. Stahl flotte plus ou moins entre l'animisme et l'animo-vitalisme : l'âme agirait parfois avec réflexion dans les actes vitaux; mais le plus souvent, pour lui, son activité n'est là qu'une sagesse instinctive. En somme, pour Stahl, l'âme raisonnable est en même temps le principe de la vie; ainsi formulée, la doctrine de Stahl devient l'animisme pur, tel qu'il a été professé au XIXe siècle par Tissot, Bouillies, Franck, Ravaisson, de Rémusat, etc. Mais on peut dire que le vitalisme émane également de Stahl, nous verrons plus loin pourquoi. La doctrine médicale de Stahl peut se résumer en quelques lignes. L'âme veille sur l'organisme dont elle a la charge, lui envoie des armes telles que la fièvre, les hémorragies spontanées, etc., pour combattre la maladie; c'est l'équivalent de la nature médicatrice des Anciens, d'où une thérapeutique exclusivement expectante; cependant son expectation est active; le médecin suit la marche de la nature, l'aide, la redresse, etc. L'ouvrage fondamental de Stahl est son Theoria medica vera..., publié pour la première fois en 1707.

    L'influence de Stahl sur le développement des théories médicales modernes fut considérable, mais elle ne se fit pas sentir immédiatement; l'action de Boerhaave et de Hoffmann était alors prédominante. Parmi les partisans les plus connus de Stahl, mentionnons : J.-S. Carl, d'Oehringen (1675-1757), et J. Juncker (1679-1759), professeur à Halle, puis J.-A. Unzer, de Halle (1727-1799), qui cependant entama le stahlianisme par sa théorie des « mouvements réflexes »; E. Platner (1744-1818), professeur à Leipzig, un adversaire de Kant, et qui supposait l'âme liée à un « esprit nerveux » répandu dans le corps tout entier; Abraham Kaauw-Boerhaave réintroduit entre l'âme et le corps le médiateur que Stahl excluait et l'assimile à l'enormon d'Hippocrate; ce qui fait le principal mérite de ce médecin, c'est qu'il admet déjà des nerfs de la sensibilité et du mouvement. L'adepte le plus franc de Stahl fut François Boissier de Sauvages (1706-1767), professeur à Montpellier, l'auteur de la fameuse Nosologia methodica, publiée en 1760, dans laquelle il mit à exécution les idées de classification de Sydenham, en prenant pour type la classification artificielle des plantes de Linné. Les ennemis les plus déterminés de l'animisme furent Leibniz et Fr. Hoffmann.

    source : http://www.cosmovisions.com/medecine18Chrono.htm


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  • Karel van de Woestijne - Sekten (Antoinisten)(1925)Sekten
    Brussel, 6 Augustus.

    Dezer dagen hebben in het hart van het land, - meer bepaald: te Schaerbeek, Brusselsche voorstad en naar uitgebreidheid en bevolking de vijfde gemeente van België - de zoogenaamde Antoinisten hun hoofdtempel ingehuldigd. Heeren, waarvan de meesten Waalsche mijnwerkers zijn, doch waaronder men ook geestelijk-ontwikkelden kan tellen, en die niet allen Belgen zijn, want de Leer heeft ook in het buitenland aanhangers, - heeren in de lange jas met opstaande kraag der Angel-Saksische clergymen en den hoogen hoed met platte randen van den Zuid-Franschen wijnkoopman van vóór een kwarteeuw, vergezelden dames die er uitzagen als nogal kokette kloosterzusters, ik bedoel nonnen die niet al te strikt het opgelegde habijt eerbiedigen, maar nochtans schuw lijken voor te losse wereldschheid. Zij samen kwamen, in België's hoofdstad, of even daarbuiten, gewapend met een valies en eerbiedwekkende vroomheid, hun geloof bevestigen in den levensregel, die hun door wijlen Antoine-den-Genezer was opgelegd. Enkele jaren geleden hebben zij den Belgischen staat om erkenning gevraagd van wat zij hun godsdient noemen. Gij weet dat die staat drie officieele godsdiensten heeft aangenomen, het wil zeggen, dat hij de bedienaars ervan bezoldigt: het zijn de katholieke, de protestantsche en de Israëlietische. De Antoinisten houden het ervoor, dat zij evenveel recht hebben op het geld van den Belgische staatsburger. Ik weet niet goed of de toenmalige Belgische regeering op hunne wenschen en bevestigingen is ingegaan. Maar
       
    [p. 642]

    ik weet dat de Antoinisten dezer dagen te Schaerbeek een tempel hebben ingewijd, dien ze vermoedelijk met eigen centen hebben opgetrokken. Hetgeen bewijst dat zij eene macht uitmaken, misschien meer geestelijk nog dan geldelijk, want de meeste adepten zijn geen rijke lieden, en het is hun getal meer dan hunne persoonlijke pecuniaire draagkracht die het feit mogelijk heeft gemaakt. Hun getal te Brussel was dan ook niet gering: zij waren een tamelijk-vreemde versiering van het ledig-geloopen vacantie-Brussel.

    Ik kan u in gemoede verzekeren dat ik, met al mijn eerbied voor welke geestelijke overtuiging ook, geen Antoinist ben. Verwacht dan ook van mij geene inwijding in de gezindte dezer sekte. Ik weet dan ook, en dan nog slechts ongeveer, dat zij werd gesticht door een zeer eenvoudig man, die beweerde de macht te bezitten, de kranken te genezen bij eenvoudige oplegging der handen en zelfs alleen bij kracht van het gebed. Deze ‘Antoine le Guérisseur’, zooals men hem in Wallonië noemde, moet in aller daad wonderen hebben verricht, het is te zeggen dat hij eene wonderwekkende overtuigingskracht bezat, die natuurlijk uitging van een heilig geloof in zichzelf. Zijne actie was veelvuldig en verwekte buitengewone belangstelling, die in mystieke geestdrift ontaardde. De geestdrift leidde tot dogma, waar deze Antoine zich toe leende. Zijn thaumaturgie werd een godsdienst, eene liturgie, misschien minder door hem-zelf dan door zijne volgelingen vastgelegd. En toen hij, een vijftiental jaar geleden, stierf, liet hij eene kerk na, met vaste leerstelsels, een stevigen levensregel, en eene oude echtgenoote die na hem als opperpriesteres ging fungeeren. Deze kerk
       
    [p. 643]

    heeft hare tempels, ook in het buitenland, naar het heet. De laatste daarvan is komen te staan in Schaerbeek, eene voorstad die voorloopig alleen om hare krieken bekend stond, en om de koppigheid van hare inwoners die men daarom, cum reverentia, ezels pleegt te noemen.

    Feitelijk is het Antoinisme minder een godsdienstig dan een psychologisch verschijnsel. Gij weet dat de bevolking van België in hare meerderheid onwrikbaar-Roomsch is, zij het dan misschien ook minder in de praktijk dan uit overlevering. Het socialisme heeft echter, sedert de jaren tachtig reeds, aan die voorvaderlijkheid duchtig geknaagd, vooral onder de werklieden van het industriëele Walenland. Nochtans blijkt het wel, dat de behoefte aan een godsdienstig leven er warm is gebleven, warmer zelfs dan in het traditioneel-godvruchtig Vlaanderen van landbouwers. Herinnert u hoe Vincent van Gogh inzag, dat evangelisatie in de kolenstreek van het Borinage vruchtdragend kon worden. Zoo de menschen er de katholieke kerk verlaten, dan is het meermaals om aan spiritisme en occultisme te gaan doen. Geen wonder dan ook dat een Antoine le Guérisseur er gemakkelijk adepten vond, en in grooten getale. Waaruit zou kunnen blijken dat de Walen naar den aard nog meer godsdienstig zijn aangelegd dan de Vlamingen, denwelken men in deze zoo dikwijls hunne stompzinnigheid heeft verweten, omdat zij, met heel wat vrijheid trouwens, en zelfs met zeldzame bandeloosheid, der moederkerk getrouw bleven.

    Die getrouwheid is overigens betrekkelijk, en eene mededeeling op het historisch en archeologisch Congres dat op dit oogenblik te Brugge plaats heeft, komt het doorslaand bevestigen. Niet alleen hebben wij in Vlaanderen, niet ver van Oudenaerde, te Maria-Hoorebeke name-
       
    [p. 644]

    lijk, een dorp dat in zijn geheel, of nagenoeg, Evangelisch-protestantsch is en blijft (een misschien-eenig verschijnsel in België), maar in de Roomsch-katholieke kerk-zelve zou eene sekte bestaan die, zonder eigenlijk heterodoxe te zijn, nochtans, afgescheiden leeft: de sekte namelijk die zich noemt deze der Stevenisten.

    De leerstelling is eigenlijk uit Frankrijk over ons heen gekomen. En hij is tevens eene zoo goed als onbegrijpelijk anachronisme.

    Toen, in 1806, tusschen de paus Pius den Zevende en den eersten Consul Bonaparte het Concordaat gesloten werd, weigerden een aantal Fransche priesters aan de inschikkelijkheid van den Heiligen Vader toe te geven. Acht en dertig bisschoppen, die trouwens de wijk naar Engeland hadden genomen, kwamen tegen de nieuwe regeling op. Men noemde ze de ‘Anticoncordataires’. Hunne houding werd door sommigen in België gevolgd, dat anders over het algemeen vrij onverschillig bleef. Zekere Cornelius Stevens, waarschijnlijk in hoofdzaak gedreven door zijn haat tegen Napoleon en dezes godsdienstige politiek, wilde van het Concordaat niet hooren. Deze priester wist een groot aantal aanhangers te winnen, vooral in het Zuiden van Brabant. Zijne stelling werd tot in het aartsbisdom Mechelen aangenomen; zij verbreidde zich gemakkelijk in West-Brabant uit. Pastoors als Janssens, die te Pepinghen stond, en Winnepenninckx, te Leerbeek, waren zijne vurige aanhangers. En aldus werd eene echte sekte gevormd.

    De laatste Stevinistische priester stierf in 1842. Maar met hem stierf de sekte geenszins uit. Bij gebrek aan bedienaars verzaakten de aanhangers alle sakramenten. Zij kozen zich voortaan wereldlijke pastoors, en onder
       
    [p. 645]

    die pastoors zijn er zelfs vrouwen geweest.

    Het Stevinisme is niet uitgestorven. Talrijke, meestal welgestelde landbouwers uit Zuid-Brabant meer bepaald uit de omstreken van Halle, beroemde bedevaartplaats, blijven, in hunne stevinistische orthodoxie, van de andere geloovigen afgezonderd. Zij trouwen onder elkander, en staan elkander bij. Zij zijn eene kleine kerk in de groote, maar eene zeer geslotene, en die zich meestal afzijdig houdt. Zij heeft trouwens te Leerbeek haar afzonderlijken tempel.

    Ook in West-Vlaanderen vindt men Stevenisten. In 1819 werd Napoleon in den ban der kerk gezet: sommige West-Vlaamsche priesters vonden er het voorwendsel in, om te weigeren na de mis zijn naam in het openbaar gebed te noemen. Het bracht van lieverlede meê, dat tusschen de malcontenten van Brabant en West-Vlaanderen toenadering kwam, al gingen zij van een verschillend standpunt uit.

    En het bracht meê, dat er huwelijken werden gesloten ook tusschen Brabantsche en West-Vlaamsche Stevenisten.

    Wat wellicht van heel de geschiedenis de zuiverste uitslag is.

     
    N.R.C., 8 Augustus 1925.
    Nieuwe Rotterdamse Courant

    bron: Karel van de Woestijne, Verzameld journalistiek werk. Deel 13. Nieuwe Rotterdamsche Courant juli 1924 - augustus 1925 (ed. Ada Deprez). Cultureel Documentatiecentrum, Gent 1994

    source : http://www.dbnl.org/tekst/woes002verz24_01/woes002verz24_01_0080.php

     

    Traduction disponible dans un autre billet


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  • Die Geistchristliche Kirche e. V. ist eine deutsche christliche spiritistische Kirche. Die meisten Gemeinden der Kirche sind in Nordrhein – Westfalen, im Saarland und in Hessen.

    Der offizielle Name der Kirche lautet „Geistchristliche Kirche e. V.“. Weitere Bezeichnungen sind „Kirche der Liebe“ und Greber – Christen, Spirituelle Christen. Die Geistchristliche Kirche publiziert ein Kirchenblatt „Der geistchristliche Sendbote“. Mit der Geistchristlichen Kirche verbunden ist der Pflegedienst „Die Schwestern“, der „Celsior Buchversand“ und der „Verlag Leuchterhand“. „Geistchristen“ ist die Bezeichnung für Anhänger der Lehre, die nicht unbedingt mit der Geistchristlichen Kirche verbunden sein müssen.

    Die Geistchristliche Kirche hat als Grundlagen ihrer Lehre das Neue Testament, übersetzt von Johannes Greber und dessen Buch „Der Verkehr mit der Geisterwelt Gottes“. Sie lehnt die Trinitätslehre ab und glaubt an einen „allmächtigen, anbetungswürdigen Gott“.

    Jesus Christus gilt als Erlöser, König, „einzig aus Gott geborener Sohn“ und geistiger Führer der Kirche. Zur Lehre der Geistchristlichen Kirche gehören Reinkarnation und Spiritismus. Aus einem entsprechenden Mediumismus können biblische Prophetie oder Heilkraft empfangen werden. Zum Heilsweg gehören Selbstverbesserungsbemühungen hin zur Tugendhaftigkeit und Tatchristsein über gute Werke. Die Geistchristliche Kirche vertritt die Allaussöhnung. Liberalismus bezüglich christlicher Grundwerte wird ebenso abgelehnt wie Atheismus.

    Die Geistchristliche Kirche ist keiner überkonfessionellen Organisation angeschlossen. Dem Ökumenischen Rat der Kirchen steht sie skeptisch gegenüber. Nichtchristliche Religionen gelten nicht als Heilswege, da die Anerkennung der messianischen Tat Jesu Christi unerläßlich ist.

    In der Regel feiern Geistchristen ein- bis zweimal wöchentlich Gottesdienste, Andachten genannt. Sie werden vom Gemeindeleiter geleitet. Dazu gehören gemeinsame Gebete, Austausch über eine Bibelstelle und Anbetungslieder. In die Andachten sind Medienausbildungen eingebettet. Geistchristen der Geistchristlichen Kirche e. V. feiern den Samstag als Sabbat („Tag des Herrn“) und begehen ihn, soweit es humanitäre Dienste erlauben, als Ruhetag. Von Gemeindegliedern wird erwartet, daß sie sich mit all ihren Sorgen und Anliegen an den Gemeindeleiter wenden. Die Geistchristliche Kirche praktiziert die Erwachsenentaufe durch Untertauchen. Kindern wird mit der Kindesweihe eine Art gemeindlicher Patenschaft zugesprochen.

    Kinder erhalten privaten Religionsunterricht, der sich mit geistchristlicher Sicht auf praktische Lebensfragen beschäftigt und dadurch eher unkonventioneller Art ist. Das Abendmahl, genannt „Heiliges Liebesmahl“, betont als Gedächtnismahl die Symbolbedeutung von Brot und Wein. Humanitäre Dienste spielen eine wichtige Rolle auch für den Erlösungsweg des einzelnen.

    Geistchristliche Gemeinden sind kongregationalistisch organisiert unter dem Dach und Förderung der Geistchristlichen Kirche e. B. (einem gemeinnützigen Verein) mit Sitz in Kindenheim (Pfalz). Die Geistchristliche Kirche ist organisatorisch und finanziell unabhängig von anderen Kirchen. Die bewußt kleinen und übersichtlichen Gemeinden unterstehen einem Gemeindeleiter, dem „Ältesten“, der sich im priesterlichen Dienst weiß. Auslandsgemeinden können im Aufbau auch von einem beauftragten Gemeindediener, der unter apostolischer Leitung steht, geführt werden. Frauen können nicht Gemeindeleiter werden, sind aber sonst gleichberechtigt. Die Geistchristliche Kirche wird durch Spenden finanziert.

    Dieser Text ist der Internetenzyklopädie Wikipedia entnommen.

    Von dieser Kirche kenne ich persönlich nur den „Geistchristlichen Sendboten“. Ich bekomme ihn regelmäßig per Post zugeschickt. Für mich ist der Sendbote einer jener unauffälligen Kirchenblättchen, das dilettantisch aufgemacht ist und geistige Nahrung bieten möchte.

    Eine Gemeinde der Geistchristlichen Kirche habe ich bislang noch nicht kennenlernen können. Ich wüßte auch nicht, ob die Kirche irgendwo im Ruhrgebiet vertreten ist und daher für mich erreichbar wäre. Daher kann ich die Kirche an dieser Stelle auch nicht näher vorstellen. Wichtig ist mir aber die Aussage: Es gibt die Kirche. Wer sich mit ihr beschäftigen möchte, ist dazu eingeladen, Kontakt zu ihr aufzunehmen.

    source : http://www.derwesten.de/community/AndreasRuedig/stories/386740/


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  •     "C'est la destinée de l'homme que de se faire des dieux toujours plus croyables auxquels il croira de moins en moins."
    (Jean Rostand / 1894-1977 / Pensées d'un biologiste)

    source : http://atheisme.free.fr/Citations/Homme_crea_dieu.htm


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  •     La patience, c'est vertu et paix qui suppriment les choses mauvaises.
        Nhẫn đức bình an tiêu vạn sự.

    Les Huit Patiences (Bát Nhẫn)

    in Francis Magnaud (Huệ Pháp), Un bouddhisme social et persécuté
    Le Phật Giáo Hòa Hảo, p.74
    Lucien Souny, Paris, 2009


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  •     Voici donc ce que sera l'Alliance qu'après ce temps-ci Je conclurai avec Israël, déclare Yahvé : Je placerai Ma Loi à l'intérieur d'eux-mêmes et c'est au fond de leur coeur que Je l'inscrirai. Voilà comment Je serai un Dieu pour eux et qu'ils seront pour Moi un peuple. Ils n'auront plus à s'exhorter l'un l'autre, chacun disant à son proche : "Comprends qui est Yavhé" ; mais tous Me connaîtront, des plus petits aux plus grands, déclare Yavhé !" (Jérémie, XXXI, 31-34).

    Jean Bottéro, Naissance de Dieu, La Bible et l'historien
    Le message universel de la Bible,
    L'approche de la catastrophe et Jérémie, p.126-27
    Gallimard, Folio / histoire, Paris, 1986 et 1992 pour la nouvelle édition


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  • Le poids du charisme chez Max Weber
    Ne cherchant pas à donner une définition de la religion qui prétende désigner son essence, Max Weber (1864-1920) étudie des pratiques et des visions du monde considérées comme religieuses par le groupe concerné. Il se contente, en effet, de présenter l'activité religieuse (qu'il différencie de la magie) en précisant que sa fonction consiste à régler les rapports des hommes avec des puissances surnaturelles. Le processus de rationalisation dans le monde occidental, qui constitue le thème conducteur de la sociologie wébérienne, est analysé à l'aide des notions (telles que charisme, routinisation, désenchantement) qui sont devenues des classiques de la sociologie. 

    Le charisme, notion associée directement à la rationalisation, est défini par Weber comme la «qualité extraordinaire d'un personnage qui est, pour ainsi dire, doué de forces ou de caractères surnaturels ou surhumains ou tout au moins extérieurs à la vie quotidienne, inaccessibles au commun des mortels; ou encore qui est considéré comme envoyé par Dieu, ou comme un exemple, et en conséquence considéré comme un chef». La notion de charisme peut paraître proche du sacré durkheimien, car Weber insiste sur la nature suprarationnelle et supra-utilitaire de l'attachement des adeptes à un leader au sein de «communautés émotionnelles». Mais le sociologue allemand s'intéresse surtout à la façon dont le charisme s'intègre aux structures de la société. Plutôt que d'exalter avec nostalgie la plénitude d'une expérience religieuse primitive, il étudie la dimension «extraordinaire» du charisme en corrélation avec son impact social. En fait, souligne-t-il, c'est sa «routinisation» qui permet au charisme d'être reconnu comme tel dans la société: il ne peut se développer qu'en s'inscrivant dans l'ordre quotidien et dans la durée (et non dans l'intemporel), c'est-à-dire en acceptant d'être institutionnalisé. 

    Analysant l'évolution religieuse de l'humanité, Weber reproduit la même conception de la dynamique entre expérience émotionnelle et institutionnalisation. Sans effet sur la vie quotidienne, les premières expériences religieuses - comme l'extase ou l'orgie - sont pauvres et précaires, motivées par l'alcool, la musique et les narcotiques. Bientôt, elles vont s'insérer dans une entreprise régulée par un processus de systématisation et de rationalisation des pratiques religieuses. 

    La rationalisation de la société occidentale se traduit par la montée de la science, l'apparition de la bureaucratie, le développement de l'individualisme, ainsi que par la légitimation du pouvoir non pas par une autorité traditionnelle mais selon des règles normatives. En définitive, ce processus conduit au retrait des valeurs ultimes et à ce que Weber a nommé le «désenchantement du monde». Par conséquent, l'activité religieuse est également concernée par cette évolution tendant à la rationalisation, qui passe par des phases successives: elle va de la manipulation magique des forces naturelles à la symbolisation de plus en plus riche des rapports entre les hommes et le surnaturel et jusqu'à la religion éthique, liée au développement de l'idée de péché et de culpabilisation dans le monothéisme chrétien. En même temps se forme un corps de spécialistes ou de fonctionnaires religieux: les prêtres, qui monopolisent le savoir religieux et planifient l'exercice du culte et les voies de salut qui lui sont corollaires. 

    Ce processus de rationalisation progressive des conceptions religieuses, qui conduit à l'élimination des représentations magiques et à la «désémotionnalisation» de l'univers religieux, au désenchantement du monde, atteint son point final. Mais cette évolution n'est pas tout à fait linéaire: la bureaucratisation rationnelle de la religion n'exclut pas le surgissement de «prophètes» qui se prévalent d'une révélation personnelle. Profitant de leur impact charismatique, ils revalorisent la dimension émotionnelle de l'expérience religieuse, mais en même temps ils s'exposent au risque de s'engager dans un processus de routinisation. 

    La conception protestante du monde constitue, selon Weber, une étape clé du chemin parcouru par l'humanité dans le domaine religieux (l'Ethique protestante et l'Esprit du capitalisme). Pour le sociologue allemand, le capitalisme se caractérise par une organisation rationnelle du travail, qui fonctionne sur la base de l'accumulation du profit mais qui procède aussi et surtout du principe de non-jouissance, nécessaire au développement des moyens de production. Weber cherche à établir le lien entre le développement d'un tel mode d'activité économique et la vision protestante de la réalité. Constatant qu'en Allemagne les positions économiques avancées appartiennent surtout aux protestants, il montre une affinité spirituelle entre le protestantisme (en particulier sa version calviniste) et le capitalisme. Dans la conception protestante, et notammant calviniste, Dieu a créé le monde pour sa gloire et a prédestiné l'homme, à son insu, au salut ou à la damnation. Weber montre comment cette vision du monde incite les protestants à rechercher des signes de leur excellence dans le succès temporel. En définitive, la réussite sociale fonctionne comme une sorte d'antidote au doute spirituel sur la certitude de la grâce. Ainsi, pour Weber, l'affinité entre l'interprétation du protestantisme et l'attitude économique permet de comprendre comment une mentalité peut orienter, sans en être toutefois la cause exclusive, une activité sociale.  

    source : http://www.memo.fr/article.asp?ID=THE_REL_002


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  •     Au début du XIXe siècle, après la Révolution française, quelques chrétiens de différentes dénominations britanniques relisent la Bible et se réunissent pour des réunions de prière en demandant une effusion du Saint-Esprit et le retour du Christ. À partir de 1826, les membres se réunissent tous autour du banquier londonien Henry Drummond (1786-1860) lors d'une retraite annuelle de prière pour le renouvellement des dons du Saint-Esprit, dans la propriété du banquier à Albury Park. Vers 1830, divers dons, notamment les dons de prophétie, du parler en langues et de guérison, se manifestent en Angleterre et en Écosse.
        Vers le même temps, Edward Irving (1792-1834), ancien professeur et pasteur presbytérien de la paroisse écossaise de Londres, fait parler de lui. Il publie en 1826 un ouvrage intitulé "Babylone et l'incrédulité devant les prophéties de Dieu". Il prêche régulièrement sur le retour du Christ, en demandant les dons de l'esprit comme dans le livre des Actes des Apôtres. Bientôt ces dons se manifestent parmi ses fidèles. Parce qu'Irving autorise la pratique libre de ces dons, il est exclu de son église écossaise le 2 mai 1832, se voyant obligé de louer une salle dans la Newman Street à Londres afin de pouvoir continuer ses réunions.
        Cette prédication, et les phénomènes charismatiques l'accompagnant, rencontre l'accord d'Henry Drummond (1786-1860) et de son entourage, qui portent grand intérêt à tous les signes révélateurs d'une prochaine fin des temps. C'est par la suite dans le cadre des rencontres qu'il organise, que le premier des douze nouveaux Apôtres, John Cardale, est désigné par "révélation prophétique" le 31 octobre 1832, suivi de onze compagnons dans les trois années suivantes. Cardale consacre Irving l'année suivante comme ange (=évêque) de leur paroisse centrale de Londres. Plusieurs révélations prophétiques suivent et le 17 juillet 1834, le Collège des Apôtres est à nouveau au complet. Ils divisent la terre en plusieurs parties à évangéliser et les nomment selon les douze tribus d'Israël. Il se réunissent encore à Albury Park pour étudier la Bible et envoient des messages, nommé "Testimonium" à tous les chefs d'Église et à de nombreux chefs d'État en 1838.
        Pendant les années suivantes les disciples vivent dans leurs zones et y fondent plusieurs paroisses notamment en Angleterre et en Allemagne mais aussi dans des autres pays européens. Beaucoup de fidèles sont appelés aux ordonnances restaurées, comme prophètes, évangélistes ou pasteurs, et pour les cultes comme anges ou évêques, prêtres ou diacres. La dîme est établie comme expression de la volonté de Dieu. De même l'imposition des mains par les apôtres reconnue comme Saint-Scellé, l'onction des malades et l'eau bénite à l'entrée du lieu de culte comme symbole de la grâce du Baptême.
        Ce mouvement est rejeté par les Églises d'Occident, car son activisme paraît en dehors des normes religieuses. Ils sont obligés de fonder leur propres paroisses et se nomment l'Église catholique apostolique.
        Le 8 décembre 1834, Irving décède et à partir de 1855, les premiers disciples commencent à mourir sans avoir vu le retour du Seigneur. En 1860, seulement six apôtres sont encore en vie. En 1879, tous sont morts, à l'exception du dernier, Francis Valentine Woodhouse, qui décède le 3 février 1901, à l'âge de 96 ans. Étant donné que seul le Seigneur peut désigner des apôtres et que seuls ces apôtres peuvent ordonner des ministres du culte, l'Église catholique apostolique n'a plus ni apôtres ni ministres ordonnés. Depuis ce temps là, on se croit dans "le temps du silence".
    source : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_catholique_apostolique

        Dès 1830, Thomas Carlyle (1803-1855), un avocat, entre en contact avec le révérend Edward Irving, et est nommé apôtre de l'Eglise catholique apostolique, le 1er mai 1835. Il se charge de mission dans l'Allemagne du Nord, Berlin et Dresde notamment. Son premier service a lieu à Francfort en 1847. Il fonde en 1848 la première communauté allemande à Marburg an der Lahn en Hesse, puis part pour Berlin, où il fonde de nombreuses communautés à partir de la capitale. Heinrich Geyer est ordoné prophète (prêtre) en 1850, puis Ange en 1852. Carlyle meurt en 1855, et l'apôtre Francis Valentine Woodhouse prend la suite en Allemagne du Nord.
        Une dissidence se manifeste déjà en 1863 avec le prophète allemand Heinrich Geyer qui révélait un nouveau apôtre à Königsberg. Naturellement il n'est pas reconnu par les apôtres anglais et Geyer et ses fidèles sont exclus de l'Église. Ils fondent la Mission Générale Apostolique Chrétienne. Vers 1878 l'évêque F. W. Schwartz de la paroisse d'Hambourg s'oppose à Geyer et commence un nouveau mouvement qui mène à la fondation de Église néo-apostolique. Le groupe de Geyer disparait peu après la mort de celui-ci.
        Carl Wilhelm Louis Preuß est nommé apôtre pour l'Allemagne du Nord, alors que Friedrich Wilhlem Menkhoff (1826-1895) est nommé par Schwarz pour fonder un communauté apostolique à Bielefeld en 1867. Il devient apôtre pour la branche 'Isaschar' (Westphalie et la Rhénanie) en 1872. Son plus proche collaborateur est Hermann Niehaus. L'Allgemeine christlich-apostolische Mission (AcaM ou Mission Générale Apostolique Chrétienne) continue son évolution de son côté avec l'apôtre Güldner en 1878 à Hambourg et jusque dans les années 1950.
    source : http://en.wikipedia.org/wiki/Thomas_Carlyle_%28Scottish_lawyer%29
    Die Entstehung der apostolischen Gemeinschaften in Deutschland (me1542.de)
    Die neuen apostolischen Gemeinden zwischen 1863 und 1878 (me1542.de)
    http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_catholique_apostolique

        Après la mort de Schwartz (en 1895), le chef de gare Fritz Krebs (1832-1905) est considéré comme apôtre-patriarche par les autres apôtres et met en place la structure actuelle de l'Église. La structure se développe en Allemagne et aux Pays-Bas, puis s'implante en Suisse à partir de 1894. Le nombre de douze apôtres est à nouveau réunis en 1900.
        Hermann Niehaus (1848-1932) devient le second apôtre-patriarche en 1905. En 1906 l'assemblée prend le nom de Communauté néo-apostolique, puis plus tard d'Église néo-apostolique.
    source : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_n%C3%A9o-apostolique

       Krebs était aussi connu parmi ses disciples pour ses guérisons miraculeuses. Ainsi, on lit dans l'organe apostolique Der Herold en 1895, lors d'une visite de l'apôtre-patriarche à Greiz, où il a rendu visite à plusieurs malades, pour prier avec eux et imposer les mains sur eux, et ainsi leur rendre la santé : "et le Seigneur fait des signes et des miracles pour ceux qui ont les yeux ouverts".
    Ulrich Linse, Geisterseher und Wunderwirker, p.46
    Fischer, Fankfurt am Main, 1996

        La fondation de l'église apostolique en Rhénanie du Nord-Westphalie est due à l'évangéliste Friedrich Wilhelm Menkhoff. A Steinhagen, près de Bielefeld, a lieu le premier service durant l'été 1867. En 1872, Menkhoff reçoit l'apostolat et la Rhénanie du Nord-Westphalie devient un district indépendant. Un an plus tard, en 1873, s'établit la première église de la Rhénanie à Duisburg-Ruhrort, sur l'initiative de Wilhelm Cordruwisch.
        Ruhrort est devenue le noyau pour le travail de la mission apostolique en Rhénanie et dans la région Ruhr. Les services se tenaient dans une pièce d'une maison de Ruhrort. L'église actuelle a été inaugurée le 21 août 1930.
    source : http://de.wikipedia.org/wiki/Neuapostolische_Kirche_Nordrhein-Westfalen
    http://www.nak-duisburg.de/site/startseite/gemeinden/ruhrort/
    http://www.nak-nrw.de/gebietskirche/kurzchronik/
    http://www.apostolischekritiek.nl

        Louis Antoine est lui à Ruhrort  de 1871 à 1876, donc en plein pendant l'activité évangélique de la communauté apostolique, qui recrutait essentiellement parmi les populations de classe basse.
     


    Voici comment Eugène Gascoin décrit le culte en 1928 :
        Bien qu'ils aient toujours la prétention d'apporter au monde une révélation personnelle, les fondateurs de religions de qui la culture philosophique est trop souvent indigente, subissent plus que quiconque les influences extérieures. La vérité qu'ils proclament n'est, le plus souvent, qu'un synthèse grossière des idées et des sentiments en vogue dans le pays et à l'époque où ils se sont manifestés.
        L'Eglise catholique apostolique, dont une des filiales agonise doucement rue François-Bonvin, à dix mètres de la populeuse rue Lecourbe, illustre cette loi d'une façon frappante.
        Les illuminés qui la fondèrent vers 1835, sous l'nispiration médiate du Saint-Esprit et immédiate d'Edouard Irving, pasteur presbytérien, prétendent, en effet, ramener leurs fièdles à la stricte pratique de la Bible, notamment de l'Ancien Testament. Ils eussent dû, en bonne logique, aboutir à un puritanisme judaïsant plus austère encore que celui de leur animateur, or, en fait, ils onts non seulement subi docilement l'influence de l'église établie d'Angleterre, mais encore celle du mouvement le plus opposé au leur, de cette école d'Oxford qui, dans le même temps, ramenait tant d'Anglicans, sinon au catholicisme comme les Manning et les Newman, du moins à ses pratiques extérieures. Et ainsi ces millénaristes, - car ils le sont eux aussi, nous le verrons tout à l'heure, - attendent placidement la fin du monde, en pratiquant un culte qui apparaît comme une contrefaçon de cette Haute Eglise anglaise qui est, elle-même, une contrefaçon du catholicisme proprement dit.
        Nous écrivons catholicisme proprement dit parce que, contrairement aux autres sectes protestantes, l'anglicanisme, comme aussi l'église apostolique qui nous occupe, s'intitule catholique, c'est-à-dire universelle, prétention singulière du moins pour le groupement religieux dont le chef est le roi de la Grande-Bretagne. C'est, dans l'ordre spirituel, une des manifestations les plus typiques de cet impérialisme anglo-saxon que nous trouvons aussi souvent embusqué derrière une bible que derrière un comptoir.
        Pour en revenir à la congrégation de la rue François-Bonvin, constatons tout d'abord que les cérémonies auxquelles il partisicte ne laissent pas que d'avoir quelque grandeur.
        Le culte des saints et de la Vierge n'existant pas dans cette religion, en quoi elle se rapproche de l'anglicanisme orthodoxe et s'éloigne [du mouvement] d'Oxford, le temple est d'une nudité toute protestante. Pas un tableau sur ces parois blanches que glace encore une lumière froide, versée par des vitraux décolorés, enfin, à la place du choeur un mur droit, lisse comme un fronton basque, arrête l'élan architectural de cette chapelle où tout est volontairement sans éclat, où brille seule la petite lampe du sanctuaire devant un autel minuscule et, lui aussi, net de tout ornement.
        Le vide de ce temple, le petit nombre de ses assistants, donnent de l'immensité à cet édifice, où drapé dans la chasuble archaïque, un veillard déjà courbé, barbe et cheveux blancs, officie avec la lenteur de son âge. Aux prières qu'il psalmodie en français d'une voix chevrotante, l'assistance répond en un choeur unanime, aigu de voix féminines, et que termine sur une note plus haute, l'amen hébraïque qu'a conservé aussi la liturgie catholique.
        Tous ces hymnes sont empruntés à la Bible, et cela vaut évidemment mieux que ces affligeantes rapsodies par quoi beaucoup d'églises qui ne sont pas toutes réformées insultent la prosodie sous prétexte de louer le Seigneur. Ces grandes formules imprégnées de poésie orientale, sont émouvantes, même quand, ainsi que nous l'avons entendu, elles supplient patriotiquement Dieu le père de diriger M. Doumergue (Gaston) dans les voies de la justice et de la vérité.
        Pas d'enfants de choeur évoluant autour de l'officiant en des évolutions que scande la claquette du maître de cérémonies. Le prêtre lui-même ne bouge pas. Pas de génuflexions, pas même de signe de la croix ! Tout au plus, à la fin de l'office, le pasteur chenu de cette minuscule église se retourne-t-il pour, la droite tendue, bénir son petit troupeau, en murmurant d'une voix qui tremble, un dernier appel au Tout-Puissant. Pas d'orgue non plus pour soutenir les voix et intercaler entre les psaumes des fioritures souvent un peu profanes.
        A mi-chemin des pompes catholiques si émouvantes et de la sécheresse protestante, c'est un culte assez noble et pourtant simple, que réchauffe l'ardeur glacée d'une assistance clairsemée mais où vit l'âme ardente et orgueilleuse des petites congrégations.
        Aux vêpres, car il y a des vêpres, le fait de les appeler petit office ne change rien à la chose, le célébrant n'a que le surplis et l'étole sur la soutane qu'il ne quitte jamais, même à la ville, semblable en cela aux prêtres du clergé romain.
                         *
                      *    *
        Ceci dit, nous passerons rapidement sur le rituel de cette église. Ses adeptes affirment qu'il est comme sa liturgie, emprunté au christianisme primitif, en réalité, lui aussi, autant et plus que la liturgie, a subi surtout l'influence de la Haute Eglise et des infiltrations catholiques qu'on y constate. Comme les anglicans de droite sinon de l'extrême-droite, les apostoliques admettent le célibat des prêtres, la liturgie en langue vulgaire, les sept sacrements : le baptême, la pénitence ou confession, auriculaire dans les cas graves, l'absolution pour les fautes légères étant donnée au cours de la messe, l'eucharistie avec communion sous les deux espèces, pain et vin, la confirmation ou sceau par quoi le chrétien est définitivement scellé à l'église, le mariage, l'extrême onction qui n'est point donnée aux mourants mais aux simples malades et dans le but de guérir le corps plus que l'âme, l'ordination enfin, qui d'ailleurs ne se pratique plus, les derniers apôtres s'étant depuis peu endormis dans la paix du Seigneur. Depuis peu ! Il y a eu en effet, d'après les Irvingiens, deux promotions d'apôtres : la première est assez connue, la seconde remonte au temps où Louis-Philippe, avec son parapluie pour sceptre, commençait de régner pacifiquement sur les Français.
        A en croire en effet les adeptes de cette secte, le Saint-Esprit, après 1.800 ans de silence, ce qui est beaucoup pour nous mais bien peu en regard de l'éternité, le Saint-Esprit se serait manifesté de nouveau en 1830, à Port-Glasgow (Ecosse), insufflant sa grâce à deux nouveaux apôtres à qui il donna de surcroît, comme il le fit déjà à la première Pentecôte, le don des langues ou glossolalie. Ce don, à en croire les témoins impartiaux, se traduisait d'ailleurs, dans ce dernier cas, par des grognements ou onomatopées dénuées de tout sens et telles qu'en poussent certains névropathes au moment de leurs crises.
        Ces deux apôtres consacrèrent les nouveaux évêques ou anges, dont le plus connu est Edouard Irving, ancien acteur, ancien maître d'école, prédicateur presbytérien renommé qui avait précisément prédit, quelque temps avant, cette manifestation du Paraclet et publié : "La venue du Messie en toute gloire, par Jean-Joseph Ben Ezro, juif converti."
        En même temps que des apôtres, le Saint-Esprit fit participer à ses dons des évangélistes, sorte de propagandistes sacrés chargés de faire connaître la doctrine, des ministres préposés à la direction plus intime des âmes, enfin des prophètes qui, explorant dans leurs extases les régions célestes, en rapportaient des renseignements touchant l'avenir. Cette énumération est d'ailleurs conforme à ce qu'enseignent, après saint Paul dans sa première épîtres aux Corinthiens, saint Thomas et, avec lui, bon nombre de théologiens.
        Ces prophètes découvrirent notamment que la fin du monde se produirait exactement le 14 juillet 1835. Le 15 juillet, le monde tournait encore et les adeptes de la nouvelle église continuaient de croire en leurs prophètes qui eux-mêmes continuaient de croire en eux, le contraire seul nous eût surpris. Environ ce temps, Irving mourut et peu après sa mort, le Saint-Esprit compléta le nombre des apôtres en se manifestant à dix nouveaux illuminés. Ceux-ci se hâtèrent de constituer un clergé, car ils affirmaient qu'eux seuls et leurs lointains prédécesseurs avaient ou avaient eu ce droit. Selon eux, c'est arbitrairement que les évêques, après la mort du dernier des disciples immédiats du Christ, s'étaient reconnus ce pouvoir, s'étaient, pour emprunter la formule catholique, déclarés héritiers de la tradition apostolique. Ils consacrèrent donc des évêques ou anges, ordonnèrent des prêtres, des anciens, enfin des diacres chargés de veiller à l'existence matérielle du culte.
       Le dernier des apôtres est mort, donc il ne saurait plus y avoir de consécration et d'ordination. Le dernier des évangélistes disparaîtra bientôt, donc personne n'est plus qualifié pour faire de la propagande. Et voilà pourquoi cette église n'est plus "qu'une voix qui meurt et une ardeur qui s'éteint." Elle compte encore quelque 5.000 membres dans les pays protestants, mais dans les nations catholiques, elle n'est même plus un souvenir. Seule la France compte deux troupeaux. L'un à Paris, rue François-Bonvin et qui fut fondé en 1852, l'autre un peu plus récent dans le nord et dont l'église, qui se déplaça plusieurs fois, est à Montigny, village de 800 habitants. Toutes deux dépendent du diocèse de Londres, dont Mgr de Caux, à qui aussi nul ne succédera, comme nul ne succédera à ses prêtres, est l'angélique directeur.
        Cette situation, d'ailleurs, n'inquiète ni les pasteurs, ni les fidèles. C'est qu'en effet, la fin du monde qui devait avoir lieu le 14 juillet 1835, n'est qu'une remise. Instruits par l'expérience du passé plus que par leur vision de l'avenir; les prophètes, tels leurs confrères adventistes, n'en indiquent plus la date, mais ils affirments que la descente du Saint-Esprit sur les apôtres a eu pour but de préparer la venue de l'Antéchrist, accompagné du cortège de catastrophes que nous a annoncé l'Apocalypse.
        Après lui paraîtra le Christ, sous sa forme humaine mais dans une gloire que verront seuls ceux qui ont reçu le sceau dispensé par les anges dans le sacrement de confirmation.
        Il y aura alors une première résurrection des morts qui, pour le présent, dorment dans le repos, mais celle-ci sera limitée aux saints, c'est-à-dire à tous ceux qui ont été baptisés, quelle que soit d'ailleurs la secte chrétienne à laquelle ils appartiennent et à condition qu'ils suivent les enseignements que le Christ a disposés à la terre. Seront également sauvés les Israélites, restés fidèles à la loi mosaïque. Ceux-ci auront antérieurement - admirons cette anticipation sur le sionisme - repeuplé la Palestine.
        Après mille ans, le Christ ayant enfin purifié la terre de tous péchés, remettra celle-ci à Dieu le Père qui y régnera éternellement. La seconde résurrection aura lieu alors. Elle sera générale : les chrétiens et les juifs qui ont obéi chacun à leurs lois respectives, jouiront du bonheur éternel, tous les autres iront dans un enfer également éternel expier leurs fautes et notamment le crime d'être nés à un degré de latitude sud sui les a obligés à ne connaître que les lois prêchées par Mahomet ou Çakya-Mouni [ou Shākyamuni, le Bouddha]. Ainsi le veut la justice divine, comme on la comprend, 27, rue François-Bonvin.
                         *
                      *    *
        Telle est cette étrange église qui joint aux folles imaginations millénaristes, une inspiration par moments presque catholique qui a tout imité en s'affirmant particulièrement originale, qui enfin, alors qu'elle se prétend universelle, se défend d'appeler à elle de nouveaus élus. Déjà on n'y fait plus le catéchisme et alors qu'il devrait y avoir, à la tête de chaque troupeau, un ange assisté de prêtres et de diacres, c'est à peine si un vieillard y peut encore monter à l'autel d'un pas chancelant. Bientôt donc, faute de clergé pour entretenir la piété des anciens fidèles et pour baptiser les nouveaux, cette secte aura vécu et c'est pourquoi il nous a paru intéressant de signaler avant qu'il ne disparaisse ce mouvement où l'on aperçoit plus clairement que nulle part ailleurs, l'illogisme et les aberrations, à quoi peut aboutir notre pauvre humanité quand elle ne se résigne pas à suivre les disciplines consacrées par les siècles ou si la foi est refusée à son orgueil à imiter le poète taciturne et à répondre par un froid silence
                 Au silence éternel de la divinité.

    Eugène Gascoin, Les Religions inconnues, p.126-34
    Gallimard, Les documents bleus N°41, Paris, 1928

        L'église de la rue François-Bonvin est occupée maintenant par l'Eglise gallicane.
        L'église de Montigny, construite vers 1900, par Simon Danquigny, dans la rue Voltaire est dirigée par Henri Jacquemin, évêque de cette communauté jusqu'en 1918. Son fils lui a succédé. La pratique du culte périclité et après 1950 la chapelle irvingienne fut fermée. Le bâtiment a été vendu en 1996 à la commune et elle est maintenant utilisée pour des manifestations culturelles.
        A Strasbourg, le Pasteur Gérard Dagon donnait l'adresse : 9, rue de Niederbronn (Petites églises et grandes sectes, p.105, 1961). Le Père Chéry disait : A Strasbourg : une chapelle où se réunissent une vingtaine de gens simples de la campagne ; un ou deux propagandistes en ville ; culte dominical ; propagande faible et discrète ; la secte y existe depuis trente ans et est en train de mourir (L'offensive des sectes, p.76). L'église est maintenant occupé par l'Eglise Evangéliste Charismatique Agape.

        Le dernière apôtre, Francis Valentine Woodhouse, décède le 3 février 1901, à l'âge de 96 ans. Étant donné que seul le Seigneur peut désigner des apôtres et que seuls ces apôtres peuvent ordonner des ministres du culte, l'Église catholique apostolique n'a plus ni apôtres ni ministres ordonnés. Depuis ce temps là, on se croit dans "le temps du silence".
        L'évangélisation externe, commune depuis le début en 1835, a cessé, et tous les services ont été réduits à une forme plus courte, même dans les paroisses où le ministère à part entière été fait.
        L'évangélisation externe, commune depuis le début en 1835, a cessé dans le même temps, et tous les services ont été réduits à une forme plus courte, même dans les paroisses où le ministère à part entière a été exploitation.
        Les effectifs estimés au début du 20e siècle a été 200.000, dans près de 1000 congrégations à travers le monde, répartis comme suit : Angleterre: 315, Écosse 28, Irlande: 6, Allemagne: 348, Pays-Bas: 17, Autriche / Hongrie: 8, Suisse: 41, Norvège: 10, Suède: 15, Danemark: 59, Russie, Finlande, Pologne et Pays baltes: 18, France: 7, Belgique: 3, Italie: 2, Etats-Unis: 29 ans, Canada: 13, Australie: 15, Nouvelle-Zélande: 5, Afrique du Sud: 1.
        Le dernier Ange est mort en 1960 à Siegen, en Allemagne, le dernier prêtre en 1971 à Londres, Angleterre, le dernier diacre en 1972 à Melbourne, Australie.
    source : http://en.wikipedia.org/wiki/Catholic_Apostolic_Church

        Ses membres se réunissent donc pour la prière, invoquent Dieu pour l'avènement du Seigneur et pour l'unité de l'Église. Généralement, les fidèles fréquentent les cultes protestants, là du moins où ils n'ont pas de ministres propres. Ils se caractérisent par une vie discrète, mais fervente et faite de prière. Le centre de leur Église est à Londres. Ils sont environ 85 000 membres, dont 95 en France. Deux sous-diacres s'occupent de la paroisse de Paris. Ne pouvant administrer les sacrements, ils se réunissent pour prier et écouter la Parole de Dieu. Le sous-diacre, vêtu d'une soutane noire et d'un surplis blanc, lit des textes bibliques ; puis on chante des psaumes et écoute une homélie.
    source : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_catholique_apostolique

        Les néo-apostoliques enseignent qu'il doit y avoir trois sacrements correspondant aux trois personnes de la Trinité. Chacune a institué le sien. Le Baptême, qui n'est pas conçu comme un moyen de grâce, aurait été institué par Dieu le Père lors de la vocation de Jean-Baptiste. La Sainte Cène fut instituée par le Christ, et le saint-scellé par le Saint-Esprit ("Je crois que les croyants baptisés doivent être scellés du Saint-Esprit par l'imposition des mains d'un apôtre vivant, et uniquement par lui, pour obtenir l'état de prémices, et que les dons reçus deviennent vivants par le sceau du saint scellé" (Article 8 de la confession de foi). Celui-ci est le sacrement suprême. C'est par lui que le Saint-Esprit vient habiter dans le coeur d'un homme et fait de lui un citoyen du Royaume des cieux. Ceux qui l'ont reçu représentent les 144.000 élus d'Apocalypse 7. Seuls les membres de l'Eglise néo-apostolique ayant reçu ce sceau constituent donc la fiancée de l'Agneau. Même les morts peuvent le recevoir. Un vivant se substitue à un défunt et le reçoit en son nom, rendant ainsi son salut possible.
    source : http://www.egliselutherienne.org/bibliotheque/doctrine/symbolique/Symb_12.htm

        Le culte des morts occupe une place importante dans cette Église. Trois fois par an, au cours de cultes spéciaux, les sacrements de l'Église sont offerts aux âmes défuntes désireuses de salut. Chaque dimanche, la cène est offerte aux morts par l'apôtre. Il implore l'Éternel en faveur des défunts.
    source : http://www.college-matzenheim.fr/divers/eleves/graine_journalisme/sectes/sectes.htm


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  •     De son côté, le maître doit se montrer digne de la confiance que lui accorde son élève et, non seulement le diriger avec sagesse, mais percevoir toutes les inquiétudes qui l'assaillent et presque se sentir uni à lui par des liens physiques : « Tout seykh qui ne sait combien de fois son murîd se retourne la nuit sur sa couche — son murîd fût-il à l'extrême Est ou à l'extrême Ouest de la terre —, celui-là n'est pas un seykh ».

    Kitâb el Manâqib, cité par Frank, op. cit., p. 63.
    in Roger Lescot, Enquête sur les Yezidis de Syrie et du Djebel Sindjar (1938), p.30
    source : archive.org


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  •     A côté de l'activité directrice se trouvait, à l'origine, l'activité ecclésiastique, à laquelle tous les membres de la communauté prenaient une part égale : c'était l'exercice réglé des charismes. Tout homme baptisé était appelé à recevoir le Saint-Esprit que les apôtres lui communiquaient par l'imposition des mains. Le Saint-Esprit qui, personnellement, demeurait dans la communauté, se manifestait tantôt chez l'un, tantôt chez l'autre. La glossolalie et la prophétie étaient le langage qu'il employait. Dans la glossolalie, c'est à Dieu que parle le Saint-Esprit, afin d'édifier les hommes ses instruments (1 Cor. XIV, 2.4) ; il fallait une interprétation pour communiquer à tous ce qu'annonçait l'Esprit. Dans la prophétie, c'est aux hommes que parle le Saint-Esprit ; car le prophète ne s'exprimait pas dans une langue étrangère ; toute la communauté pouvait le comprendre ; il n'était pas un instrument, une machine employée par le Saint-Esprit ; mais un membre du Christ, rempli de l'Esprit saint qui demeurait dans la communauté, et c'est pour parler à cette dernière que l'Esprit saint se servait du corps et de l'âme de ce membre. Il lui suggérait les pensées et les paroles qu'il avait à énoncer, il le poussait d'une manière sensible et même visible à l'extérieur ; de sorte que la communauté reconnaissait que c'était l'Esprit et non l'homme lui-même qui lui parlait. Par le fait qu'un membre de la communauté possédait un tel don de l'Esprit, il pouvait contribuer à l'édification de ses frères, et cette action commune à tous empêchait l'individu d'exercer une activité de son choix. C'est cette activité commune qui allait au-devant de tout schisme, qui maintenait les fidèles, et les directeurs et ceux qui n'avaient aucune charge dans l'amour et dans l'humilité.
        En outre, les premiers chrétiens étaient détachés de ce monde et libre des chaînes dont il entoure ceux qui se livrent à lui. Le Saint-Esprit avait répandu dans leurs coeurs l'amour de Christ ; il n'éveillait en leur âme qu'un seul désir, et ne nourrissait en eux qu'un seul espoir, celui de la parousie prochaine de Christ, et par suite l'espoir d'être bientôt délivrés complètement de toutes les entraves terrestres ; ils se réjouissaient d'avance en songeant qu'ils auraient des corps glorifiées et qu'ils seraient pour toujours dans une communion intime avec leur Sauveur. L'Eglise, en effet, ne pouvait pas être destinée à séjourner là où régnait la mort. Non, ce n'était là ni son accomplissement, ni sa récompense future, ni sa gloire promise. Dieu avait tout fait pour elle ; Il lui avait tout donné pour que dans ce monde déchu, revêtue de chair périssable, elle fût préparée à la transformation subite du corps, et qu'elle put se réunir à son chef glorifié et participer avec lui au gouvernement futur du monde.

    Frédéric Auguste Ihme, Essai sur les doctrines et le culte des Irvingiens (1858), p.50

    source : archive.org


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  • Henri Desmettre - Un Chrétien devant l'Antoinisme (1949)

    Auteur :     Abbé Henri Desmettre
    Titre :     Un chrétien devant l'Antoinisme
    Editeurs :    Nos Quartiers, Lille, 1949

        Maurice Colinon nous dit que "l'abbé Henri Desmettre, qui a eu le rare mérite d'analyser la « foi » antoiniste dans une feuille à très large diffusion résume le phénomène en uns formule parfaitement juste : « L'Antoinisme croit au Père Antoine parce que le Père Antoine guérit. Mais le Père Antoine guérit parce qu'on croit en lui... » Et, poursuivant son raisonnement, il conclut : « Antoine a fait Dieu à son image. Voilà pourquoi le dieu des antoinistes, c'est le Père Antoine. » Syllogisme ? Rapprochement ironique ? Certes, non. C'est le raisonnement même des antoinistes qui prend ce haut relief, dès qu'on le résume à l'usage courant" (Faux prophètes et sectes d'aujourd'hui, p.116).
        Maurice Colinon rapporte encore que "l'abbé Desmettre note avec raison que « puisqu'il célèbrent, conformément à leur doctrine, la désincarnation du Père Antoine au lieu de célébrer l'Incarnation et la Résurrection du Christ, les antoinistes ne peuvent pas avoir de sacrements » (p.119-120).

        Le Père H.-Ch. Chéry s'est servi de ce tract pour écrire son Offensive des sectes en 1954. L'abbé Henri Desmettre est également l'auteur dans le même journal Nos Quartiers, de Lille (1949), de Un Chrétien devant les Témoins de Jéhovah et d'une volumineuse thèse de doctorat (non imprimée) sur Towianski et le messianisme polonais (Facultés Catholiques de Lille, 1947).

    Henri Desmettre - Un Chrétien devant l'Antoinisme (1949)

     


    Auteur :    P.H. Desmettre
    Titre :     L'Antoinisme
    Editeurs :    Chronique Sociale de France Cahiers 5 et 6, n°60, Novembre-Décembre 1952, pp.522-524

        Cette deuxième référence, du même auteur, est citée en bibliographie par A.G. Vicente. Il m'est impossible de dire si c'est le même texte qui a été réédité quelques années plus tard sous un autre titre.


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  •     L'Epreuve de l'Acte du Mal n'a pas besoin d'être décrite ici, c'est l'idée du péché chrétien et de l'Enfer, sauf que pour les Réincarnationniste, l'Enfer c'est sur terre, en quelque sorte : imperfection, souffrance, maladie... tout cela causé par l'incarnation et l'imagination de la matière.
        L'Epreuve de l'Acte du Bien est par contre quelque chose à décripter : en effet, comment en commétant le bien pourrait-on subir l'épreuve ?
       Imaginons un ami qui perd un membre de sa famille : c'est une épreuve pour cet ami. Mais pour nous qui nous sentons de le soutenir dans ce moment difficile, par sympathie (étymologie du mot signifie "souffrire avec"), nous ressentons également l'épreuve. Mais c'est là une épreuve de l'Acte du Bien. Bien sûr, un désintéressement total devrait nous éviter cette épreuve, mais la matière et l'intelligence ont bien trop prise sur nous sur terre pour cela.


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