• Auteur :     Jean-Marie Defrance
    Titre :     L'Apôtre de Jemeppe et sa Révélation
    Editions :     Editions de l'Onde, 1932 (53 pages)


         Le livre dont il est question a été publié en 1932 par les Editions de l'ONDE. Il n'est plus trouvable qu'en bibliothèque ou chez les bouquinistes (actuellement, il est en vente par un particulier sur e-bay).
         Vous verrez ci-dessus la présentation de la couverture. On remarque que l'auteur a repris, en gros, l'emblème du Culte.
         Du point de vue du style, on peut regretter l'usage d'une certaine grandiloquence, souvent inutile.
         Toutefois, l'auteur fait malgré tout montre d'une recherche personnelle et manifeste un effort certain pour faire comprendre les notions philosophiques de base de l'Antoinisme.
         Nous reviendrons, dans les jours qui viennent sur diverses démonstrations portant sur l'intelligence, la vue du mal, la résistance au mal, le désintéressement, la solidarité.

         Je donnerai simplement quelques exemples du style :
        "Le culte était sorti du cœur pour se développer dans l'esprit, l'intelligence avait dominé la conscience et les âmes matérialisées ne connaissaient plus les joies du pur invisible.
        ''Un simple !'' s'écria le plus âgé des compagnons. ''
    Un simple pourra seul nous sauver; il viendra éteindre notre orgueil et notre  avidité!''"
         On aura facilement compris, plus loin, que ce "simple" est sûrement le Père ANTOINE, bien que cela ne soit nullement dit nulle part dans le texte.
          Plus loin : "J'étais au sommet du rocher lorsque j'ai cru entendre: '' Elève-toi tant que tu voudras, tu ne trouveras pas le Divin dans la solitude''. Alors je suis descendu vers le pays des Eburons pour aller chercher le Graal dans le cœur de mes frères."
         Le "pays des Eburons", c'est bien entendu la région liégeoise, le pays berceau du Père ANTOINE.
    source : http://antoinisme-documentation.skynetblogs.be/

        L'auteur a également édité sous le pseudonyme de Galamus Un message de liberté - l'Évangile de Jemeppe-sur-Meuse en 1949, ou encore Galamus. Introduction à la vie sensible. Guérir, la même année ( Carcassonne, les Éditions de l'Onde (impr. de Gabelle), 84 pages).


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  • Histoire universelle des sectes et des societés secrètes, tome 2 : Les temps anciens (1968)
    (ISBN: 2905262761 / 2-905262-76-1 )
    Jean-Charles Pichon


    Description :
    - Sionisme, Kabbale, Témoins du Christ ou de Jéhovah, Antoinistes, Francs-Maçons, les sociétés secrètes groupent aujourd'hui des milliers de fidèles. Il n'en est pas une qui n'ait vu décupler le nombre de ses adhérents depuis 1940. Qui sont-elles? Que veulent-elles? D'où viennent-elles? Le caractère occulte de ces associations rend d'autant plus précieuses les réponses qu'on peut donner à ces interrogations. Fouillant l'ombre du passé et du présent, Jean-Charles Pichon remonte jusqu'aux sources, suit les courants à travers les sociétés où, depuis des siècles, des hommes se sont groupés pour se dépasser, sublimer ou faire progresser leur condition dans de grands rêves d'utopie. La naissance des sectes, leurs idéologies, leurs croyances, leurs rites sont enfin rassemblés ici dans une vaste synthèse.


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  •     La critique doctrinale du christianisme se déploie enfin sur le plan politique. Il ne s'agit pas ici, à ce niveau d'analyse, d'attaquer l'Eglise. C'est le dogme même du Christ qui est visé, ce qui permet d'atteindre ceux qui voudraient distinguer entre le Christ et l'Eglise. Si Dieu est objet d'une foi simple, il est cru à la manière d'un fait : il en est de même du Christ comme incarnation de Dieu et donc comme se plaçant au-dessus des hommes. C'est pourquoi, pour Jaurès, Dieu ainsi cru est nécessairement une "puissance dominatrice et tyrannique", la croyance en la personne du Christ entraînant tout aussi "nécessairement le despotisme théocratique".

    Vincent Peillon, Jean Jaurès et la religion du socialisme, p.207-08
    L'echec du christianisme : un monde sans religion
    Grasset, Le Collège de Philosophie, Paris, 2000


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  •     Le phénomène social du prophétisme n'est pas propre à Israël. Sans sortir du Proche-Orient antique, d'autres cultures, sémitiques notamment, et en particulier la Mésopotamie, ont connu de ces "voyant" qui se présentaient au nom d'une divinité avec laquelle on les croyait, ou ils se déclaraient, en communication personnelle, et dont ils transmettaient, en un langage véhément et autoritaire, accompagné souvent de manifestations plus ou moins extatiques, les ordres ou les avertissements. Les Babyloniens, rationalisés par leur atavisme sumérien, et dont la vision religieuse était plus cosmique qu'historique, ne semblent pas avoir fait grand cas de ces vaticinateurs. Mais les Israélites croyaient en un Dieu qui intervient couramment dans l'Histoire ; et, d'un autre côté, marqués par leur passé encore récent de nomades et demurés plus spécifiquement sémites, ils gardaient un caractère imaginatif, fougeux et violent parfaitement appropprié à la farouche intransigeance des Prophètes, au singulier et à l'inattendu de leur comportement et à la force de leurs paroles.
        Surtout à partir de la royauté, on les voit donc jouer, et en particulier par leur action sur les grands de ce monde, un rôle social et politique de plus en plus notable.

    Jean Bottéro, Naissance de Dieu, La Bible et l'historien
    Le message universel de la Bible,
    Les premiers ébranlements et les premiers prophètes, p.88
    Gallimard, Folio / histoire, Paris, 1986 et 1992 pour la nouvelle édition


        En cela, Louis Antoine n'est pas un prophète tel qu'on les rencontre dans la Bible (Nathan, Elie...). Mais on est frappé par la similitude avec Joseph Weissenberg, Joseph Smith, ou Huỳnh Phú Sổ...


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  • Titre :     Sacrée médecine, histoire et devenir d'un sanctuaire de la Raison
    Auteurs :    Jean Baubérot, Raphaël Liogier
    Editions :    Entrelacs, Paris, 2010, 196 pages

    Résumé :
        Pour expliquer la crise que traverse aujourd'hui la médecine, J. Baubérot et R. Liogier évoquent les mouvements religieux qui pratiquent la guérison des âmes et des corps, le pouvoir quasi sacerdotal du médecin aux XIXe et au XXe siècle, le rapport à la mort au fil des siècles, les espoirs religieux que cachent la technicité et les incantations biomédicales.

    Description :
        La médecine est-elle en danger ? L'hôpital est-il une institution en perdition ? Nous vivons en France une crise de la médecine, plus ambivalente que celle de l'école, mais tout aussi profonde.
        Aux XIXe et XXe siècles, un transfert d'espérance s'est opéré de la religion vers la médecine, devenue un véritable sanctuaire de la Raison. Mais la médecine a progressivement perdu son statut sacré. La distance qui existait naguère entre le médecin et son patient s'est considérablement réduite. On n'hésite plus à demander des comptes au « docteur » qui n'est plus le détenteur intouchable d'une science sacrée, grand prêtre d'un sanctuaire inviolable. On souhaite pouvoir « mourir dans la dignité » : rester jusqu'au bout un sujet autonome et responsable. On demande à l'hôpital et à ses personnels une perfection impossible : soigner, guérir, consoler, apaiser, à tout moment et à moindre coût.
        L'institution hospitalière serait-elle plus qu'un service public ? Elle est en tout cas le reflet du prix que nous accordons à la santé. Aucune réforme de l'hôpital, aucune politique médicale ne peut réussir sans tenir compte des bouleversements des valeurs, des croyances et des modes de vie qui ont secoué nos sociétés depuis la deuxième moitié du XXe siècle.
        Plaidoyer pour une voie républicaine originale qui, sans renier l'aspiration à l'universel, se dégage d'un absolutisme scientiste séculaire, cet ouvrage remarquable tente de décrypter l'histoire, et de penser le devenir d'une médecine au service de l'homme. L'effritement des murs du temple offre peut-être l'opportunité de bâtir une nouvelle médecine à la fois plus scientifique et plus humaine, moins mystérieuse et arrogante, moins froide aussi, et pourtant tout aussi, sinon plus efficace.
    source : http://www.librairiedialogues.fr/livre/1739190-sacree-medecine-histoire-et-devenir-d-un-sanct--jean-bauberot-raphael-liogier-entrelacs

    Recension :
        Dans cet essai original, Jean Baubérot et Raphaël Liogier analysent les processus de sacralisation puis de désacralisation de la médecine. Cette dernière, devenue du XIXe siècle à la fin des années 1960 un "sanctuaire de la raison", fut un des symboles sacrés et laïcs du progrès triomphant. Pendant plus d'un siècle, les médecins ont goûté cette "sécularisation enchantée" avant d'être confrontés à l'émergence de contestations de plus en plus marquées. Petit à petit, les patients se font plus critiques, les exigences en termes de médecines dites alternatives s'amplifient et les certitudes scientifiques s'effritent. Les deux auteurs décryptent habilement cette évolution et ses conséquences en prenant pour objet l'hôpital public, analysé comme un miroir de la société.
        Au-delà de la perspective historique, c'est dans l'analyse des valeurs sur lesquelles se fonde l'institution hospitalière et l'explicitation des risques de voir ressurgir un hôpital pour les pauvres, à la manière de ceux du Moyen Age, que réside l'un des principaux intérêts de cet ouvrage. Dans un contexte d'accroissement des inégalités de santé et de délitement du service public hospitalier, les deux auteurs proposent une lecture riche des évolutions et des enjeux de la médecine moderne.
    David Belliard - Alternatives Economiques n° 299 - février 2011
    source : http://www.alternatives-economiques.fr/sacree-medecine--histoire-et-devenir-d-un-sanctuaire-de-la-raison_fr_art_1073_53151.html

    Sommaire :
    Introduction
        Critique de la Raison médicale
        La médecine, un « sanctuaire républicain »
        La « sécularisation médicale »
        L'hôpital, sanctuaire de la médecine
        L'hôpital, un « service vital »
    Partie 1 : Sacralisation et désacralisation de la médecine, éléments socio-historiques
    1. La sacralisation de la médecine, face cachée de la laïcisation en France
        L'importance politique de la médecine
        Confiance et croyances en la médecine et en l'école
        1803 : la création de l'institution médicale
        ...dans le cadre d'un premier seuil de laïcisation
        ...et de la visée de la médicalisation (1804)
        Rupture anthropologique et conflits des deux France
        Transfert et conflits entre médecine et religion
    2. Médecine triomphante et laïcité établie : ces extraordinaires « hommes en blanc »
        La « mensonge consolateur » du médecin
        Allongement de la vie contre soulagement de la douleur
        Le passage du premier au second seuil de laïcisation
        Pasteur, non-médecin et agent du triomphe de la médecine
        La sécularisation enchantée
        Laïcisation et médecine
        La médecine entre deux forme de pouvoir
        Renouveau de l'influence catholique, mais suprématie médicale
        L'utopie d'une médicalisation globale
    3. 'Le' médecin et 'la' femme Cléricalisme médical ?
        La femme, bénéficiaire de la pratique médicale
        Religieuses et soignantes
        L'action des religieuses : une autre médicalisation
        Religieuses et laïcisation de l'hôpital
        Religieuses soignantes et infirmières
        Les enjeux de l'invocation de la pudeur
        Une femme est-elle capable d'être médecin ?
        Fonction cléricale, phallus paternel
        Les changements des années 1960 et 1970
    4. Du clerc triomphant au clerc incertain
        Balint : une vision théologique de la médecine
        Un cléricalisme médical assumé
        De l'antimédecine
        ...à la demande de séparation de la médecine et de l'Etat
        Les patients entre cléricalisme et anticléricalisme médical
        Pluralisation médicale et nouvelles formes de contestations
        Le tournant de la bioéthique
        Le renouveau de la question anthropologique
        Mourir dans la dignité : nouveau combat pour la liberté de conscience

    Partie 2 : La crise de la raison médicale
    5. La médecine, reflet de la société et de ses contradictions
        La « crise » de l'hôpital comme « crise » sociale
        Les contradictions théoriques et pratiques de l'hôpital moderne
        Le continuum représentations-valeurs-décisions-actions
    6. Santé industrielle, santé postindustrielle
        L'expression matérielle d'une nouvelle économie symbolique de la santé
        Les quatre définitions idéaltypiques de la santé au sein de l'hôpital
        Représentations de l'hôpital et nouvelles valeurs sanitaires de bien-être et d'autonomie
        La logique de l'individuo-globalisme sanitaire
        Superpositions et conjonctions de trois types de valeurs au centre de la crise hospitalière
    7. La médecine, l'hôpital : théâtre d'illusions
        L'industrialisation de l'hôpital
        « Docteur » : un statut à part
        L'illusion industrielle du progrès médical face à la réalité sociale
        Renversement technologique et réisitance symbolique du médecin comme détenteur du « savoir-pouvoir »
        Le risque de régression de l'hôpital industriel pour tous à l'hospice néo-féodal pour pauvres
        La mise aux normes « postindustrielles » de l'hôpital : évolution et résistances
    8. Pour une médecine désillusionnée mais néanmoins républicaine
        L'impact des représentations sur les coalitions de l'organisation hospitalière
        Le fonctionnement idéologique de la « nouvelle gouvernance hospitalière »
        La « nouvelle gouvernance hospitalière » comme champ de luttes symboliques
        Dominants et dominés de la nouvelle religion sanitaire « individuo-globaliste »
        L'individuo-globalisme sanitaire comme ressource de la « politique du sujet »
        Désacraliser la médecine mais sauver l'hôpital

    Conclusion : Vers une médecine de moins en moins sacrée et pourtant de plus en plus vitale

    Bibliographie


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  • ANTOINISME : Secte spirite et théosophique fondée par le mineur belge Antoine. Excellent médium, trés bon spirite, guérisseur, Antoine se réclamait à la fois d'Allan Kardec (dont le Livre des Esprits l'avait mis sur la voie) et des idées théosophiques. La prière, le culte et l'imposition des mains restent à la base des pratiques antoinistes. Encouragés par d'innombrables disciples, Antoine et sa femme, le "Père" et la "Mère", ne tardèrent pas à fonder une religion qui essaima dans toute l'Europe du Nord, notamment en Belgique, en Allemagne, en Pologe et dans les départements du Nord de la France. Antoine est mort en 1912, mais l'Antoinisme existe encore.

    Hervé Masson, Dictionnaire initiatique et ésotérique,
    Trajectoire, Paris, 2003
    source : amazon.fr


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  •     Je demande l'adresse du frère Léopold. Dix voix me répondent : « Frère, par ici... Frère, je vais vous accompagner... » Et me voilà déjà de la Famille.
        Le frère Léopold, habile mécanicien, a connu l'Apôtre, a vécu longtemps près de lui, a été « sauvé » par les bonnes pensées, et il me servira de conseiller sage et éclairé, me fera mieux comprendre la grande oeuvre en me retraçant à grands traits la vie du Sage.
        La famille de cet aimable compagnon m'accueille comme un vieil ami de toujours : les enfants sautent sur mes genoux... « C'est un frère ! »
        Et alors je me souviens des paroles des paroles d'un magistrat parisien : « Je ne comprends pas totalité de cette philosophie, je n'admets pas certains principes, je trouve le paysage désolant, et cependant aucune cure ne m'est plus salutaire qu'un séjour à Jemeppe sur Meuse... »

    Jean-Marie Defrance, Réveil - L'Apôtre de Jemeppe et sa Révélation (1932), p.23-24


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  • L'évhémérisme est une théorie selon laquelle les dieux sont des personnages réels qui furent divinisés après leur mort. Elle tire son nom du mythographe grec Évhémère.
    Ce courant de pensée postule donc que les personnages mythologiques étaient des êtres humains, divinisés par la crainte ou l'admiration de la population. Une telle théorie tomba à point nommé pour satisfaire les esprits cultivés de l'Antiquité qui ne pouvaient plus prendre les mythes pour argent comptant. Bien que l'évhémérisme fût employé, aux débuts de l'ère chrétienne, comme une arme contre le paganisme et le polythéisme, le Moyen Âge se servit de ces théories pour finalement préserver les mythes païens — dans le cadre de l'étude.
    L'évhémérisme s'inscrit donc dans la tradition médiévale d'interprétation des textes antiques qui considérait que les mythes, contenus dans la poésie (Ovide et Virgile notamment) comprenaient des sens cachés, et que l'on pouvait y découvrir des préceptes chrétiens. Ce vaste projet de rationalisation des mythes a, entre autres, permis la conservation d'importants textes antiques, qui sans cela auraient certainement disparu (les Pères de l'Eglise accordant une supériorité morale aux textes sacrés et condamnant très tôt la lecture des poètes de l'ère païenne).

        Postérité
    Salomon Reinach a qualifié "La vie de Jésus" d'Ernest Renan d'"évhémérisme naïf".
    Le sociologue français Jean-Bruno Renard a créé le terme « néo-évhémérisme » pour qualifier la Théorie des Anciens Astronautes.

    source : http://fr.wikipedia.org/wiki/évhémérisme


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  •     J'admire les réformations qu'on a faites sur les catholiques : cela valait bien la peine de s'en écarter. Voyez les pratiques ridicules et minutieuses de toutes ces petites sectes bâtardes et orgueilleuses, et leurs raisons pour croire à une chose plutôt qu'à une autre. J'aimerais mieux quelqu'un qui me niât tout, que celui qui médirait : J'entends la Création, mais je n'entends pas la Trinité ; j'entends la Trinité, mais je n'entends pas l'Immaculée Conception. Tout cela n'étant pas plus clair l'un que l'autre, qu'on croie sans discuter. Disputer, examiner, critiquer, s'ennuyer à cela dans ce monde-ci, pour ensuite se damner dans l'autre !

    Charles-Joseph de Ligne, Mes Ecarts, p.15
    Editions Labor - Espace Nord, Bruxelles, 1990


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  • Antonisti (Le nuove sette religiose)Antonisti
        Per gli Antonisti, movimento diffuso in Belgio e in Francia, il male viene della mancanza di fede e dall'eccessiva fiducia nella scienza. Bisogna ritornare alla fede che dà il potere di guarire, tralasciando la scienza naturalistica. Sia nel loro giornale, l'Unità, sia negli opuscoli, si avverte che il «Culto no va sul terreno della scienza, ed in particolare non compie diagnosi, non consiglia né sconsiglia medicine e operazioni chirurgiche, non fa imposizioni di mani né predizioni del futuro».
        Il fondatore, Antonio, fu condannato nel 1901 per esercizio illegale della professione. Più cautamente i suoi discepoli di oggi non parlano di vera e propria cura anché se la cerimonia del culto ("operazione") si svolge, nel tempio, quattro volte la settimana, e si compone di tre momenti: guarigione collettiva, letture, guarigione individuale dietro un paravento, dove l'operatore riversa ancora fluido sul malato. Gli Antonisti parlano di guarigione spiritica, non per nulla la setta sorse nel periodo di grande diffusione dello spiritismo. Le idee religiose orientali si diffusero in Occidente proprio con la dottrina dello spiritismo che il Karnac e la Blavatski avevano appreso dai Disincarnati. Gli Spiritisti avevano e hanno questi princìpi base: esistenza di Dio, somma sapienza e bontà; immortalità dell'anima; gli spiriti hanno gradi diversi di evoluzione, sono ignoranti, ma perfettibili; anche se le bestie hanno un'anima che arriverà a reincarnarsi in un uomo, tutti gli spiriti seguono questa legge di reincarnazione; l'incarnazione è una prova per lo spirito, non il suo stato naturale; si possono vivere molte vite, che si dimenticano, ma ritornano alla memoria quando si è in stato spiritico; raggiunta la perfezione cessa la reincarnazione.
        Legge suprema è quella del Karma per la quale ci si reincarna secondo le opere compiute. Tutti i corpi celesti sono abitati da spiriti, in diverso stato di evoluzione. Oltre l'anima (lo "spirito", appunto) c'è il "doppio". Esso è un involucro fluidico che assomiglia al corpo e lo accompagna sempre (Pappalardo). V'è dunque un legame tra corpo, "doppio" e anima che rende possibile l'intervento taumaturgico dello spirito sul corpo. Nella stessa logica, i guaritori della Scienza Cristiana intervengono accanto al malato per aiutarlo a lottare contro «il magnetismo animale dannoso, cioè pensieri cattivi e falsi» che sono la vera causa della malattia. Poi si entra nel campo dei guaritori, numerosissimi, che non si riallacciano a sette religiose, che spesso sono persone dotate - almeno così affermano - di poteri parapsicologici scarsamente controllabili.

    Michele C. Del Re, Le nuove sette religiose, p.47-48
    Gremese Editore, 1997 - 256 pages
    source : GoogleBooks


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  • Algunos movimientos analogos
        Antes de nada, hay que referirse a los numerosos movimientos centrados en la curación espiritual de los enfermos. Es el caso del antonismo fundado por el obrero belga Antoine Louis, llamado Antoine el Curandero, y por su mujer: el «Padre» y la «Madre». Desde el punto de vista doctrinal, es una especie de síntesis e espiritismo y teosofía.
        Actualmente el antonismo cuenta con unos ciento cincuenta mil miembros, la mayor parte en Bélgica y en el norte de Francia.
        Asimismo podríamos mencionar, aunque también es una Iglesia independiente de cualquier antecedente teosofista, a la Ciencia Cristiana, fundada por la americana Mary Baler Eddy tras su descubrimiento en 1866 de lo que elle creía que era el método de curación evangélica. Después de la publicación en 1875 de su obra fundamental Ciencia y salud con la clave de las Escrituras, Mary Eddy fundó en 1879 la primera Iglesia de la ciencia cristiana a la que prontp siguieron otras muchas.
       
    Las religiones constituidas en Occidente y sus contracorrientes, Volume 2, p.389
    Siglo XXI de España Editores, 1981 - 516 pages
    source : GoogleBooks


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  • Antoinisme (Le Protestant Liégeois-février 2011)Le Protestant Liégeois
    Périodique de la paroisse et du Foyer Lambert-le-Bègue
    Mensuel février 2011

    Sectes d'hier et d'aujourd'hui (13)

    Le culte Antoiniste
    Introduction
    Je dois avouer que je me suis senti un peu mal à l’aise en commençant cet article par le fait que, bien que classé par les assemblées parlementaires belge et française dans la catégorie des sectes, voire même, pour la France, dans celle des sectes guérisseuses nuisibles, le culte Antoiniste s’apparente, à mes yeux, plutôt à un mouvement d’ordre philosophico-religieux axé principalement vers la guérison des malades. L’Antoinisme représente un des très rares mouvements religieux purement belges. Il ne partage cette particularité qu’avec la secte des « Trois Saints Coeurs » qui a surtout fait parler d’elle pour de sombres affaires d’escroqueries.

    Le Fondateur.
    La période spirite.
    L’Antoinisme.
    Après le Père.
    Doctrine.
    La symbolique.
    La diffusion de l’Antoinisme.

    source : www.lambert-le-begue.be/attachments/File/PLf__vrier2011_finalis__.pdf


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  • Albert Samuel - Para comprender las religiones de nuestro tiempo (1989)

        El Antonismo, o culto antonista, es sin duda la única secta de origen belga cuya notoriedad y éxito ha desbordado ampliamente nuestras fronteras, especialmente en Francia.
        Su fundador es Antoine Louis (1846-1912), obrero metalúrgico de Lieja, que abandono el catolicismo a los 42 años para interesarse por las asociaciones
    espiritistas, entonces florecientes. Habiendo descubierto sus dotes de curandero, que exploto sin exigir paga alguna, transformo su casa en despacho de consulta donde recibía cada día 50 o 60 personas en 1900 y de 500 a 1200 en 1910. Los medios utilizados eran ante todo la oración, la imposición de manos, el licor Koene, el papel y la tela magnetizados, etc
        Tras un proceso por ejercicio ilegal de la medicina, abandono sus practicas para conservar solo la oración y la imposición de manos.
        El culto se instituyo oficialmente en 1910 con la consagración del primer templo en Jemeppe-sur-Meuse. Al «desencarnar-se» el Padre, el culto fue dirigido por la Madre, su esposa, hasta que murio en 1940. Esta fecha marca el ocaso del Antonismo, acentuado por una guerra de sucesión entre el sobrino de Antoine, el padre Dor, y su oponente.
        El Antonismo tuvo un gran éxito a comienzos de siglo unos 150 000 adeptos, entre ellos 50 000 en Francia, según Woodrow. Se implanto especialmente en los ambientes obreros de Lieja y en algunas aldeas francesas. Hoy habría 31 templos en Bélgica, 28 en Francia y unas 150 salas de lectura (a menudo casas particulares) donde se procede solo a la lectura de la Enseñanza» (La
    Belgique et ses dieux, 360-361).

    Albert Samuel, Para comprender las religiones de nuestro tiempo
    source : scribd.com


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  • ANTOINISM SPREADS

    Religions Cult Teaching illness and Matter Unreal Has Over 100 Churches.

        PARIS, July 5. – (AP) – Antoinism, a religious cult that deals with mental and bodily ills, is to have a second church in Paris.
        The announcement caused Parisians to learn that this sect, only a generation old, has a hundred churches throughout the world ruled from the the town of Jemeppe-sur-Meuse, in Belgium, where "The Mother," widow of Antoine, founder and "The Father," still presides over the services.
        It is a tenet of the cult that illness and matter are unreal.

     

    The Niagara Falls Gazette, Thursday, July 5, 1928
    source : fultonhistory.com


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