• Fragments de la Révélation par le Père

     Fragments de la Révélation par le Père

        Premier fragment d'une série de dix, imprimé encore en Belgique et donc différent des fragments édités par l'Union des Associations Cultuelles Antoinistes Françaises. Il semble dater des années 30-40, puisqu'ils contiennent les listes des temples qui s'arrête à celui de Tournai (de 1938) pour la Belgique et à celui de Tourcoing (de 1937) pour la France.

        Comme les Unitifs, il contient un "avis important" : Le présent numéro contient un supplément que nous vous prions de passer à l'une ou l'autre personne de votre entourage, de cette manière vous pourriez contribuer à la bonne propagation de l'Enseignement du Père.

        Ce supplément est généralement un feuillet simple comportant les dix principes, la notice de la révélation, le chapitre La croyance et la foi


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  • Pierre Debouxhtay - L'Antoinisme (1945)-bibliographie 

    Ouvrages belges nouveaux
    Andrée Scufflaire
    Revue belge de Philologie et d'Histoire Année 1946,
    Bibliographie, p. 305

    source : https://www.persee.fr/doc/rbph_0035-0818_1946_num_25_1_1745


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  • M. P. DEBOUXHTAY, conservateur de la Bibliothèque Centrale de la Ville de Liège, satisfera bien des curiosités par la publication de son livre sur Antoine le guérisseur et l'Antoinisme (Liège, Fernand Gothier, 1934, un vol. in-12 de 332 pages, avec 8 gravures). C'est une biographie, la plus complète qui ait jamais été publiée, fondée sur une solide documentation, faite en bonne partie de sources inédites, notamment les archives judiciaires et administratives ; c'est une mise en œuvre absolument objective de tout ce qui a été imprimé sur l'Antoinisme, qui fait apparaître celui-ci sous son vrai jour et dont les données ne laisseront pas d'étonner plus d'un lecteur. Le travail consciencieux de M. Debouxhtay a été composé avec le seul souci de la vérité. Il mérite d'être lu avec tout l'intérêt que comporte un sujet qui ne peut laisser personne indifférent. Exposé narratif et biographique, il sera suivi d'un tome II où l'auteur se propose « d'analyser avec détail l'enseignement » d'Antoine, d'en retracer l'évolution et d'en rechercher les sources. »

    Chronique archéologique du pays de Liége, 25e année, 1934 - À lire, p.39

    source : http://www.ialg.be/ebibliotheque/chroniques/capl025.pdf#page=53


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  • Enseignement d'Antoine le Guérisseur

        Dans quelques éditions du Couronnement de la Révélation, on peut lire en fin un Remercîment aux adeptes :

        " Mes chers adeptes, c'est d'un cœur grandement ému que je vous remercie de la confiance que vous m'avez témoignée pendant toute la durée de mes enseignements et du dévoûment avec lequel vous m'avez aidé à les propager. Peut-être aurai-je encore des choses à vous dires ? Nous allons composer un livre de ce qui a été révélé, je pourrai un peu le restreindre, car j'ai beaucoup insisté sur les effets pour mieux vous préparer à apprécier la cause. J'ai dû me servir de fluides qui faisaient le bonheur des assistants, — je dis le bonheur — mais il n'y a rien de comparable à celui qu'ils éprouvent actuellement, parce qu'ils ont compris ce qu'ils ignoraient au début. — Vous devez savoir maintenant pourquoi j'ai dû en commençant, me rallier à d'autres croyances et même revendiquer des choses que j'ai démolies par la suite pour les remplacer par des connaissances plus rationnelles. Voyez seulement à qui nous sommes arrivés. Merci. "

        Voici un exemplaire de ses premières éditions de l'Enseignement, datant d'avant la publication des Unitifs à partir de 1911 jusqu'en 1914 et qui seront assemblés dans le Développement (fin année 1912). Il rassemble les premières révélations publiées dans la Revue Mensuelle de l'Enseignement du Nouveau Spiritualisme (parue de 1907 à 1909).

        On retrouve Antoine le Guérisseur à la place d'Antoine puis Le Père dans les éditions suivantes. Mais plus curieux, les Dix fragments en prose de l'Enseignement révélé par Antoine le Guérisseur (c'est ainsi qu'on annonça la Révélation des dix principes de Dieu par le Père Antoine) commence par "Dieu qui parle" (au lieu de "Dieu parle"). 
        On y retrouve sinon l'avant-propos (avec la biographie et les mots d'un adepte du Père Antoine), et l'Enseignement et la Couronne de l'Œuvre révélé (premier nom du Couronnement de l'Œuvre révélé) dans une autre pagination (jusqu'à la p.107 au lieu de la p.195 pour l'Enseignement, jusqu'à la p.XXXVI au lieu de la p.LXXIV), donc beaucoup plus serré et dense sur une page. Le changement de pagination permet un lecture plus facile. Quelques titres ont changé d'intitulé (par exemple L'existence de la matière serait nécessairement la négation de celle de Dieu au lieu L'existence de Dieu est la négation de la matière et l'existence de celle-ci la négation de celle de Dieu ou simplement Termes de comparaison au lieu de C'est Adam et Ève qui forment la base des termes de comparaison). Les derniers mots du Couronnement ont été modifiés également avec des ajouts, des retraits et des reformulations (notamment avec deux chapitres des dernières éditions qui reprennent des éléments des derniers chapitres de cet Enseignement : La croyante et la foi et Cause, développement et perfectionnement de l'être).  
        Il manque, par ailleurs, dans cet Enseignement de 1910 les mots de Marie Desart, Sténographe de l'Enseignement, commençant par Mes Frères.

        Au moins à partir de 1913, on parle des Révélations par le Père.


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  • Affiche annonce de la Fête du Père (vers 1930)


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  • Le Père Dor et le Spiritisme (Le Bruxellois, 4 juin 1916)

    TRIBUNE LIBRE

    LE PERE DOR ET LE SPIRITISME

        Un de nos lecteurs et un spirite nous écrit :

    « Sous le titre : Le Père Dor ovationné à l'instar du Père Antoine de Jemeppe-sur-Meuse, n. 602 B, du 30 mai 1916, je lis le récit d'un de vos correspondants anonymes, qui juge bon de rompre une lance en faveur du bon sens outragé. Le Père Dor, dit-il, se permet de soigner et ose même guérir de pauvres gens que la Science officielle n'a pu soulager.
        Vraiment, pour agir de la sorte, il faut que cet être soit bien vil et bien méprisable, pour que le Parquet s'occupe de lui plutôt, que des accaparateurs. Ouvrier, comme Jésus, fils du charpentier, il fait une concurrence déloyale et honteuse à tous les médecins du pays, osant même refuser tout salaire, toute rétribution ; il se borne simplement à vendre ses deux modestes brochures où sont résumés ses principaux enseignements. Que contiennent donc cos infâmes brochures ! La Fraternité universelle. Comme Christ, il dit qu'on doit aimer ses ennemis et ne jamais juger son semblable. Votre correspondant, ferait chose sage en méditant ce dernier enseignement, cela lui éviterait de porter un jugement sur des choses qu'il ne connaît pas, puisqu'il confond le Dorisme avec le Spiritisme.
        Le Spiritisme est une science expérimentale, faite donc d'observations. Or, le spiritisme expérimental est destiné à acheminer les êtres de bonne foi, vers une philosophie admirable qui n'est, après tout, que le Christianisme primitif, après que l'expérimentation leur a démontré, en faisant appel à la logique et à la raison, que le principe spiritual survit à la destruction de l'enveloppe matérielle.
        Il est évidemment des cerveaux qui craignent la lumière et la folie latente qui fait partout des victimes, s'infiltre même chez des correspondants de journaux. A ces intelligences chancelantes, ou inaverties, nous disons : non, ni le Dorisme, ni le Spiritisme ne vous conviennent pas. Mais de grâce, ne pérorez pas sur des sujets qui vous inspirent personnellement tant de crainte.
        Un de nos grands savants belges, M. le Dr Marcel Monier, écrivait dernièrement dans votre honorable journal que le matérialisme est anti-scientifique. Il a raison. Le matérialisme est en effet anti-scientifique, car il transplante chez lui le dogme qu'il combat à juste titre dans les religions.
        Rien ne doit rebuter le chercheur sinon il borne sa mentalité. N'oublions pas que la folie se révèle dans tous les domaines, qu'elle peut éclore autant dans les systèmes religieux que scientifiques. N'est-elle pas, après tout, la résultante d'une tare organique ? Ce qui peut nous consoler c'est que le génie n'est, dit-on, qu'une des formes de cette folie que nous redoutons tant.
                                                                           A.-A. Lummen. »

        D'autre part le Père Dor, lui-même, nous écrit.

        Voici la lettre du directeur de l'Ecole morale de Roux :

                                                    Roux, 1 juin 1916.
        « Quelle folie que de prendre des leçons de sagesse, de morale, afin de ne plus souffrir, ni physiquement, ni moralement ! Voyez le Père Dor, professeur de l'Ecole Morale, en le consultant bien sincèrement, c.-à-d. avec le désir de surmonter vos vices, vos passions, l'égoïsme, l'hypocrisie et le mensonge, vous êtes amené naturellement à pratiquer l'Amour de bien faire et ainsi vous devenez adepte du Culte de la Liberté, de la Solidarité et de la Fraternité universelle. N'est-ce pas scandaleux ! Et dire qu'au XXe siècle, il existe encore un homme pareil, malgré la leçon que l'on a infligée à Jésus il y a 2,000 ans !!
        Voilà ce que veulent dire les soi-disant intelligents, c.-à-d. ceux qui vivent au détriment des gens malhonnêtes et qui s'irritent comme des possédés contre les hommes qui enseignent le Bien, la Vérité, la Justice et qui donnent à leurs frères l'exemple de la droiture, du désintéressement.
        J'ajoute qu'il n'existe pas de « Doristes », ni par conséquent le « Dorisme », car à l'Ecole Morale il n'y a ni religion, ni secte, ni société, ni rien qui puisse porter un nom, J'ai pour temple l'Univers et pour Autel ma conscience. J'ai donc pour devoir de ne pratiquer aucune religion, de n'avoir aucun parti, afin de bien avoir le respect à tous les goûts qui sont dans la nature de l'homme, que, seuls les temps et la souffrance, effet de sa mauvaise nature, peuvent changer. C'est ainsi Moise a dit : « œil pour œil, dent pour dent ». Jésus a dit : « Aimez vos ennemis ». Le temps est venu où moi je dis : « N'ayez pas d'ennemis ». Je donne à comprendre par là, qu'un seul remède peut sauver l'homme : l'Amour de soi-même c.-à-d. l'Amour de la perfection.
        Je dois dire que l’accès de cette morale n'est réservé qu'aux travailleurs sincères, car beaucoup cherchent, mais ils cherchent mal, pour la seule raison qu'ils n'ont pas pour base le désintéressement. Tout le monde admire la morale, chacun en proclame la sublimité et la nécessité. Mais peu d'hommes la comprennent, moins encore la connaissent à fond et savent en déduire les conséquences, c'est pourquoi, l'homme vertueux est haï, presque, de tous les autres hommes, au point que, si on ne le fait pas mourir, des complots, par jalousie se forment contre lui et emploient le mensonge pour le diffamer, pour le dénigrer. »
        Agréez, mes salutations bien distinguées.
                                                                         Le Père Dor.

    Le Bruxellois, 4 juin 1916


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  • Le Père Dor, successeur (L'Égalité de Roubaix-Tourcoing, 11 janv 1913)

    UN NOUVEAU FAISEUR DE MIRACLE

     Le " Père Dor "
             successeur
           d'Antoine-le- Guérisseur

        Bruxelles, 10 janvier. — Antoine-le-Guérisseur, le thaumaturge de Jemeppe-sur- Meuse, mort l'an dernier, a fait un émule qui opère actuellement avec grand succès à Roux, village du pays minier, des environs de Charleroi. Le nouveau prophète est connu sous le nom de « Père Dor ». Il édite sa doctrine dans une publication mensuelle, le « Messager de l’Amour-DIEU », directeur de la fraternité universelle. Agé d'environ 40 ans et originaire de Mons-Crotteux, près de Liège, le Père Dor se dit le neveu d’Antoine-le-Guérisseur ; il a exercé plusieurs métiers, dont celui de terrassier, et a séjourné à trois reprises en Russie.

        L’ECOLE MORALE

        Il y a quatre ans déjà, il bâtit à Roux un « temple » simple salle adossée à un cabaret. Les « fidèles » sont venus nombreux et tout récemment, le 1er novembre dernier, on inaugurait un nouveau temple, celui-ci très vaste, situé à côté de l'ancien. C'est une construction en briques, de 30 mètres de long, sur près de 90 de large, couverte d'un toit au milieu duquel s'ouvre un large lanterneau et que domine une inscription en lettres blanches : « L'Ecole morale ». Toute la semaine, les pèlerins affluent, pour consulter le Père Dor, qui leur prodigue de bonnes paroles et, par son « fluide », guérit tous leurs maux.
        Le dimanche après-midi, le Père Dor procède à une opération générale, fais agir le fluide sur l’assistance qui remplit le temple, puis répond à toutes les questions qu'on lui pose. Le confrère qui a assisté à la consultation dimanche dernier raconte en ces termes ce qu'il a vu et entendu :
        Une large salle blanchie à la chaux, éclairée par un lanterneau sous lequel on remarque l'armature de fer de la toiture, chauffée à l'excès par deux énormes calorifères. Sur les vastes murs nus quelques inscriptions soulignées de bleu, encadrées de chêne clair, dans ce goût-ci : « Le Père Dor donne à ses enfants de bon, de beau soulagements. » Il y a là, assises sur les bancs jaunes, plus de 600 personnes. L'atmosphère est étouffante. Il monte de cette foule une odeur de corps malades et en sueur, de vêtements mouillés.

            LE « PERE DOR » OFFICIE

        A un bout de la salle, à trois mètres au-dessus du sol, une vaste caisse peinte en blanc et bordée de noir et qui surplombe un abat-son, tient lieu de chaire. Le Père Dor y discourt, le torse serré dans une veste boutonnée jusqu'au cou et qui rappelle celle du « général » Gustave Hervé. Ses longs cheveux bouclés encadrent un visage au teint de cire où l’on voit des yeux tantôt pleins de recueillement, tantôt pétillants de finesse. Au pied de la chaire un pupitre où une jeune fille qui disparaît derrière un vaste chapeau, sténographie les propos du Père Dor.
        Après que celui-ci a terminé son opération générale, les fidèles lui posent des questions le plus souvent saugrenues, sur les sujets les plus inattendus, les plus extraordinaires. Les réponses sont à l'avenant. Le Père, qui connait à peine le français, se recueille longuement après chaque question, baisse les yeux, se frotte la bouche avec un grand mouchoir à carreaux blancs et bleus, puis répond lentement, très lentement. Il a quelques clichés qu'il sert constamment : « Le mal est en nous, il faut s'améliorer, L'amour total ». Dès qu'il sort de là, ses propos deviennent plutôt incohérents. Quand il a fini sa réponse, un lourd silence froid que trouble parfois le vagissement d'un enfant.

         QUAND ON A DES PUNAISES...

        Tout à coup, au fond de la salle, se lève un jeune homme à mine souffreteuse :
        – Père, quand on a des punaises, faut-il les détruire ?
        Le Père Dor répète, comme toujours, la question : « Ce fils me demande si quand on a des punaises, il faut les détruire ? Ce n'est pas un mal chez certaines personnes. Il en est de même des escargots, des limaçons et autres bêtes de jardin... »
        Puis une paysanne se lève à son tour et d'une voix mal assurée demande : « N'est-ce pas encore un doute que de tenir chez soi des chats, puisque les chats mangent les souris ? »
        Réponse : « Si ! Il en est de même pour les chiens. Ces animaux dégagent trop de mauvaises odeurs.
        Pratiquant la loi morale, un homme, jeune, demande si je puis encore exercer mon devoir d'électeur ? »
        – « Cela est contraire à la loi morale, à la loi d’amour, répond le Père Dor, parce que donner son suffrage à un candidat, c'est désapprouver l’autre. »
        La sortie s'opère lentement. Le Père Dor y assiste avec, semble-t-il, un petit air finaud. A la sortie, sa femme, derrière un grand comptoir, vend des brochures, des journaux, des photographies.
        Dès à présent, il existe des succursales de l’Ecole morale de Roux à Gilly, à Chapelle-lez-Herlaimont, à Marchiennes, à Souvret, à Lavaqueresse, dans l’Aisne, à Bruxelles et jusqu'à Porto-Félice, au Brésil... Tous les dimanches, en gare de Roux, les trains déversent de nombreux pèlerins.
        Le Père Dor, travaille même par correspondance et iI se vante de guérir non seulement les gens, mais aussi les bêtes...

    L'Égalité de Roubaix-Tourcoing, 11 janvier 1913

    Source : http://roubaix-bnr.cd-script.fr/fr/presse-ancienne.php

        Cet article est en grande partie inspiré de l'article de l'Excelsior.
    Le journal La Liberté reprend le même article à la même date (11 janvier 1913) :

    Le Père Dor, successeur (L'Égalité de Roubaix-Tourcoing, 11 janv 1913)


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  • Inauguration du temple antoiniste de Hellemmes (Paris-midi, 28 sept 1925)

        INAUGURATION DU TEMPLE ANTOINISTE

                                     Lille, 27 Septembre.

        Environ cinq mille antoinistes, venus de divers points de la France et de la Belgique, ont assisté aujourd'hui à l'inauguration du temple de leur secte, érigé à Hellemmes-lez-Lille. – (Havas.)

    Paris-midi, 28 septembre 1925


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  •  

    Façade du Temple à Hellemmes (Le Grand écho du Nord de la France 25 sept 1925)


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  • Temple à Hellemmes (Le Grand écho du Nord de la France 25 sept 1925)

    ARRONDISSEMENT DE LILLE

                        Les petites religions

    Un temple antoiniste va s'ouvrir
            à Hellemınes-lez-Lille

        Dans un quartier gris d'Hellemmes – rue Jean-Bart – s'élève un temple antoiniste, tout neuf, tout frais, que les maçons viennent à peine de quitter.
        La Mère Antoine va venir dimanche procéder à sa consécration, au nom du Père.

            LE CULTE NOUVEAU

        Le Père ? Qui n'a pas entendu parler, avant la guerre, du Père Antoine. Antoine-le-guérisseur à qui des foules de malades vinrent, durant vingt ans, demander assistance dans un faubourg de Liége ?
        Humble ouvrier mineur, catholique et excessivement pieux, Antoine avait compris, un jour, qu'il se devait à ses semblables. La Foi l'affranchit tout à coup. Ce fut la « Révélation ».
        Il n'avait reçu qu'une instruction élémentaire : il se mit à enseigner les principes d'une haute philosophie. Il eut des adeptes. Son enseignement, sténographié, au jour le jour, remplissait deux volumes. Et une nouvelle religion se créait, de 1906 à 1909.

            LA FAÇADE DU TEMPLE

        Antoine prêcha la Foi. Il guérit les malades qui eurent la Foi. « Les plaies du corps, disait-il, ne sont que la conséquence des plaies de l'âme ». Les médecins constatèrent...
        A l'âge de 66 ans, – en 1912 – le Père Antoine se « désincarna ». Ainsi s'expriment ses adeptes.
        Sa femme, la Mère Antoine, qui compte aujourd'hui 75 ans, lui succéda à la tête du nouveau Culte. Mais elle n'agit, en toute circonstance, qu'au nom du Père.
        Se laissant diriger par la pensée du Père, des adeptes s'en allèrent faire leur apostolat : des temples naquirent. Ils sont vingt en Belgique et, il y a deux ans, après une enquête du Parlement et une pétition appuyée de 150.000 signatures, un décret royal reconnaissait d'utilité publique le culte Antoiniste. Celui-ci a passé la frontière et des temples se sont ouverts à Paris, Lyon, Tours, Aix, Vichy, Vervins et, plus près de nous, à Caudry.

            MOISE, JESUS, ANTOINE...

        Moïse reçut de Dieu les 10 commandements. Deux mille ans plus tard, Jésus-Christ incarnait la divinité. Vingt autres siècles ont passé et Antoine a porté en lui la Révélation divine. Telle est la foi des Antoinistes.
        « Œil pour œil », disait Moïse ; « pardonnez vos offenses », disait Jésus ; « Aimez vos ennemis », a dit Antoine. Ainsi me parlait, hier, le desservant du nouveau temple. Sur son visage serein et dans ses yeux clairs, je n'ai lu que la bonté. « Notre religion est celle de l'amour et du désintéressement », a-t-il ajouté doucement. Puis : « C'est aussi celle de la conscience ».
        L'antoiniste se défie de l'intelligence. Sa conscience le dirige. : La vie matérielle ? Notre « être » a eu déjà des milliers d'existences. Il en aura encore d'innombrables. Jusqu'à ce qu'il soit devenu meilleur, parfait. La mort n'est qu'une désincarnation, suivie de multiples réincarnations. Sur le cercueil de l'antoiniste, un drap vert. Pas de chapelle ardente. Pas de tentures noires.

            LES GUERISONS PAR LA FOI...

        Le culte ? La lecture des révélations et le recueillement. A dix heures, chaque matin, les pensées s'élèvent et, de Jemmeppe-sur-Meuse, Mère Antoine accorde sa bénédiction à tous ses adeptes.
        Le temple ? Des murs nus et blancs. Des bancs, une chaire. Un seul tableau : « L'auréole de la conscience ».
        Des malades, des affligés, en se rendant au Temple ont trouvé la guérison.
        Posant sur le mien son regard plein de douceur, le desservant m'a répété :
        « Qu'ils viennent ici. Et s'ils ont vraiment confiance, s'ils ont vraiment la Foi, ils guériront... »

                                                                     Jean-S. DEBUS

    Le Grand écho du Nord de la France, 25 septembre 1925


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  • Un groupe d'« Antoinistes » devant le temple

    on voit que la date 1910 n'est pas encore présente comme c'est le cas peu de temps après.


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  • Mrs. Nucci, adepte de Monaco

        “Who is this Mrs. Nucci ?”
        “She is the wife of a musician who plays in the Orchestra of Monte Carlo. She has herself been healed by Mr. Antoine after having been declared incurable by the Doctors. She went to Belgium to thank Mr. Antoine personally for having been healed by him and since then I think she has been healing the sick herself. She simply writes the name of the patient, sends it to Mr. Antoine and asks him to heal them. There are hundreds of people here in Monaco who have been healed by her through Mr. Antoine.”
        The Colonel looked at me with an inquiring gaze of astonishment. Continuing his questioning he asked, “Where does this Mrs. Nucci live? Will we be able to see her?”
        “Certainly. She receives everybody and will be glad, I am sure, to see you. She lives in the villa Montplaisir, Boulevard de L'Ouest here in Monaco. About ten minutes walk.”
        “I know where it is,” volunteered the Customhouse Officer, “and I will be glad to pilot you thither.”
        And to the Boulevard de L'Ouest we went following our volunteer guide.
        We soon found the Villa Montplaisir, a very simple little Villa. We ascended two stories and saw a name "Nucci" on the door. We knocked, a little girl opened, and upon our demand to see Mrs. Nucci she led us to the front room. A portly lady of about 40, short in statue, with healthy rosy cheeks and black hair, came to us with a very sympathetic smile. We asked her whether she was Mrs. Nucci. She answered in the affirmative and very amiably requested us to be seated, advancing a chair toward us and pointing also to a sofa near by.
        “Mrs. Nucci, we have just learned through one of your patients very much benefitted indeed by your treatment, that you have remarkable healing powers, and have brought to pass many cures in Monaco.”
        “I must beg your pardon, Gentlemen,” she answered with much earnestness while sweetly smiling, “I have no healing powers whatsoever myself. When sick people come to me I simply take their names, tell them to have full faith in Mr. Antoine, and that he will surely heal them. I write those names to Mr. Antoine, he receives the letters, works for these sick people, and if they deserve to be healed if they have the faith their healing quickly follows according to their merits.”
        “How did you come to know Mr. Antoine?”
        “I was very ill myself for many years. The doctors had vainly tried to help me. There were interior ulcers around my heart, and once or twice a week the doctors forced instruments into my chest to allow the pus matter to run out. I suffered untold agonies. A lady from Monaco, who is actually the Secretary of Mr. Antoine [Juliette Vittard], spoke to me about him-saying if I would have faith in his powers he would surely heal me. She named several persons here from Monaco who had been healed by him of reputed incurable diseases. I believed the lady knew of those healings in Monaco, and a sudden faith in Mr. Antoine's powers took possession of my whole being. The lady now his secretary, wrote to Mr. Antoine and within a week my pains left me; in two weeks I felt much better, and in one month I was entirely well, my appetite had returned and consequently my bodily strength. I have never felt any pains since and I repeat with infinite thankfulness, my cure was entirely due to Mr. Antoine, for I had forsaken the use of any kind of medicine from the moment my name was sent to the healer.”
        “This is really extraordinary,” I replied. “But how did you come to be a healer yourself—for people believe that you have the same healing powers?”
        “This is a mistake gentlemen. As I stated before, I have no healing powers myself. I only invoke the aid of the Master. I seem to draw strength from him and transmit it to the patients. I am simply an intermediary.”
        While we were thus entertained by Mrs. Nucci we had been interrupted several times by persons coming into the room, some sick desiring her to write to Mr. Antoine in their behalf and others came expressly with joyous countenance, to thank her for the complete healing of themselves or of their children. To the sick persons, Mrs. Nucci invariably told them to have faith and that they would soon be well—she would write to the Master that very night.
        We took leave of the good lady taking with us the decided impression that she was an honest, benevolent, tender-hearted, whole souled, and very truthful person.

    […]

        I took lunch with the Nucci's, got acquainted with a little sister of Madeleine [fille de Mrs. Nucci], and soon there entered Mr. Nucci, the husband and father. He just came from his daily morning rehearsal of the Casino's Orchestra. He plays the first bass viol. He was a striking personality, tall, slim, large black restless eyes, black hair, a true bundle of ever vibrating Italian nerves. He showed real politeness. In all, a sympathetic, attractive figure, was this husband of Mr. Antoine's favorite Apostle.
        I went nearly every afternoon, as I had become very interested in her work. I wanted to see more of it before arriving at my conclusion. It was all so strange—so fabulous—almost legendary.

    […]

        The Husband of Mrs. Nucci played in the orchestra of Monte Carlo, the most aristocratic gambling place in all Europe, during the winter season, and in the orchestra of Vichy, the aristocratic summer resort, with its wonderful springs in Central France, during the summer months.
        He generally leaves Monte Carlo for Vichy in the beginning of May. The year I was in Monaco Mrs. Nucci decided to pass thru Belgium on her way to the summer season at Vichy, to go and give thanks to the Master Antoine, in the name of all the sick people he had healed upon the intercession of Mrs. Nucci.

    Albert Van der Naillen, Most sacred revelations given to the world by Antoine the wonderful Belgian healer
    The Park Printing Co., 1927, pp.10-13 & pp.36-37 & p.75

     

    Traduction :

        "Qui est cette Mme Nucci ?"
        "Elle est l'épouse d'un musicien qui joue dans l'Orchestre de Monte-Carlo. Elle a elle-même été guérie par M. Antoine après avoir été déclarée incurable par les médecins. Elle s'est rendue en Belgique pour remercier personnellement M. Antoine d'avoir été guéri par lui et depuis, je pense qu'elle guérit elle-même les malades. Elle écrit simplement le nom du patient, l'envoie à M. Antoine et lui demande de les guérir. Il y a des centaines de personnes ici à Monaco qui ont été guéries par elle grâce à M. Antoine."
        Le colonel me regarda avec un regard inquisiteur d'étonnement. Poursuivant son interrogatoire, il demanda : "Où habite cette Mme Nucci ? Pourrons-nous la voir ?"
        "Certainement. Elle reçoit tout le monde et sera heureuse, j'en suis sûr, de vous voir. Elle vit dans la villa Montplaisir, Boulevard de L'Ouest, ici à Monaco. Environ dix minutes de marche."
        "Je sais où il est," se proposa l'officier des douanes, "et je serai heureux de vous y conduire."
        Et jusqu'au boulevard de l'Ouest, nous sommes allés suivre notre guide bénévole.
        Nous avons rapidement trouvé la Villa Montplaisir, une petite villa très simple. Nous sommes montés sur deux étages et avons vu un nom "Nucci" sur la porte. Nous avons frappé, une petite fille ouvrit et, à notre demande de voir Mme Nucci, elle nous a conduits à la salle d'entrée. Une dame corpulente d'environ 40 ans, courte en statue, aux joues roses et aux cheveux noirs, est venue nous voir avec un sourire très sympathique. Nous lui avons demandé si elle était Mme Nucci. Elle répondit par l'affirmative et nous demanda très aimablement de nous asseoir, en avançant une chaise vers nous et en montrant aussi du doigt un canapé à proximité.
        "Mme Nucci, nous venons d'apprendre par l'un de vos patients que votre traitement a été très bénéfique, que vous avez des pouvoirs curatifs remarquables et que vous avez fait passer de nombreux traitements à Monaco."
        "Je dois vous demander pardon, messieurs, répondit-elle avec beaucoup de sérieux tout en souriant doucement, je n'ai moi-même aucun pouvoir de guérison. Quand des malades viennent me voir, je prends simplement leur nom, je leur dis d'avoir pleinement confiance en M. Antoine, et qu'il va sûrement les guérir. J'écris ces noms à M. Antoine, il reçoit les lettres, travaille pour ces malades, et s'ils méritent d'être guéris, s'ils ont la foi, leur guérison suit rapidement selon leurs mérites."
        "Comment avez-vous connu M. Antoine ?"
        "J'ai été moi-même très malade pendant de nombreuses années. Les médecins avaient vainement essayé de m'aider. Il y avait des ulcères intérieurs autour de mon cœur, et une ou deux fois par semaine, les médecins me forçaient la poitrine avec des instruments pour que le pus s'écoule. J'ai souffert d'innombrables souffrances. Une dame de Monaco, qui est en fait le secrétaire de M. Antoine, m'a parlé de lui – disant que si j'avais confiance en ses pouvoirs, il me guérirait sûrement. Elle a nommé ici plusieurs personnes de Monaco qui avaient été guéries par lui de maladies incurables réputées. Je croyais que la dame connaissaît ces guérisons à Monaco, et une foi soudaine dans les pouvoirs de M. Antoine a pris possession de tout mon être. La dame qui est maintenant sa secrétaire, écrivit à M. Antoine et en une semaine mes douleurs me quittèrent ; en deux semaines je me sentais beaucoup mieux, et en un mois je me sentais tout à fait bien, mon appétit était revenu et donc ma force physique. Je n'ai jamais ressenti de douleurs depuis et je répète avec une infinie reconnaissance, ma guérison était entièrement due à M. Antoine, car j'avais abandonné l'usage de tout médicament depuis le moment où mon nom a été envoyé au guérisseur."
        "C'est vraiment extraordinaire", lui ai-je répondu. "Mais comment êtes-vous devenu vous-même guérisseur, car les gens croient que vous avez les mêmes pouvoirs de guérison ?"
        "C'est une erreur, messieurs. Comme je l'ai déjà dit, je n'ai moi-même aucun pouvoir de guérison. Je n'invoque que l'aide du Maître. J'ai l'impression de puiser des forces en lui et de les transmettre aux patients. Je ne suis qu'un intermédiaire."
        Alors que nous étions ainsi divertis par Mme Nucci, nous avions été interrompus à plusieurs reprises par des personnes entrant dans la salle, certaines malades désirant qu'elle écrive à M. Antoine en leur nom et d'autres venaient expressément avec un visage joyeux, pour la remercier de la guérison complète d'eux-mêmes ou de leurs enfants. Aux malades, Mme Nucci leur disait invariablement d'avoir la foi et qu'ils seraient bientôt en bonne santé – elle écrirait au Maître le soir même.
        Nous avons pris congé de la bonne dame en emportant avec nous l'impression décidée qu'elle était une personne honnête, bienveillante, tendre de cœur, d'âme entière et très sincère.

    […]

        J'ai déjeuné avec les Nucci, j'ai fait la connaissance d'une petite sœur de Madeleine, et très vite M. Nucci, le mari et le père, est entré. Il revient tout juste de sa répétition matinale quotidienne de l'orchestre du Casino. Il joue de la première basse de viole. C'était une personnalité frappante, grand, mince, de grands yeux noirs agités, des cheveux noirs, un vrai paquet de nerfs italiens toujours vibrants. Il a fait preuve d'une grande politesse. Au total, un personnage sympathique et séduisant, c'était le mari de l'apôtre préféré de M. Antoine.
        J'y allais presque tous les après-midi, car je m'intéressais beaucoup à son travail. Je voulais en voir plus avant d'en arriver à ma conclusion. C'était si étrange, si fabuleux, presque légendaires.

    […]

        Le mari de Mme Nucci jouait dans l'orchestre de Monte-Carlo, la place de jeu la plus aristocratique d'Europe, pendant la saison d'hiver, et dans l'orchestre de Vichy, la station d'été aristocratique, avec ses magnifiques sources du centre de la France, pendant l'été.
        Il quitte généralement Monte-Carlo pour Vichy début mai. L'année où j'étais à Monaco, Mme Nucci décida de passer par la Belgique pour se rendre à la saison d'été à Vichy, pour aller remercier le Maître Antoine, au nom de tous les malades qu'il avait guéris par l'intercession de Mme Nucci.

    _____________________________________________

        Voilà ce qu'on apprend par le récit d'Albert van der Naillen dans son petit livre Most sacred revelations given to the world by Antoine the wonderful Belgian healer (1927). Dans les annuaires de la Principauté de Monaco, on trouve différentes références à des Nucci, notamment un musicien et une Joséphine, au 26, rue Grimaldi, sans pouvoir dire de qui il s'agit :

    Mrs. Nucci, adepte de Monaco

    Joséphine Nucci, recencée en 1906 à Beausoleil

    Mrs. Nucci, adepte de Monaco

    Nucci, musicien, habitant de la Condamine en 1913

    Mrs. Nucci, adepte de Monaco

    Nucci Mme J. habitant de la Condamine en 1923

     

        Une carte postale signée Clémentine Nucci est envoyée de Jemeppe : "Un grand bonjour à tous chez nous - le Maître a pu bien travailler, donc confiance - tout ira bien - amitiée - Clémentine Nucci".

    Mrs. Nucci, adepte de Monaco


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  • A-Z Hebdomadaire illustré n°11-3 Juin 1934

    Auteur : Charles Pétrasch
    Titre : Chez les Antoinistes à Liège
    Éditions : A-Z Hebdomadaire illustré n°11, 3 Juin 1934 (pp.16-17)
    Disponible en ligne sur le site de la KBR (avec un compte gratuit)

        Un article qui évoque les Antoinistes, notamment de Liège. L'Opération y est décrite particulièrement, et le texte est reproduit ici.
        Le même magazine publiera un autre reportage, cette fois-ci sur la Fête du Père, en 1936.


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  • Auréole de la conscience en néerlandais #2

    Stralenkrans van het Geweten

        Een enkel middel kan de mensheid genezen: HET GELOOF; het is uit het geloof dat de liefde voorspruit: de liefde die ons in onze vijanden GOD-ZELF toont; zij vijanden niet beminnen, is GOD niet liefhebben; want het is de liefde die wij voor onze vijanden hebben die ons waardig maakt HEM te dienen; het is de enige liefde die ons werkelijk doet liefhebben, daar zij zuiver en de waarheid is.

    Traduction issue de Antoinisme Eredienst Vertaald door Zuster Vandenrhijn.


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  • Détective n°288 7 janv 1952

    Auteur : Jean Bazal (Reportage photo. M. Coën, Agence Grap, DÉTECTIVE.)

    Titre : Religions étranges : IV. Les Antoinistes

    Éditions : Qui ? - Détective - L'hebdomadaire des secrets du monde - n°288, 7 janvier 1952, p.18-19

    À lire sur gallica

     

        Reportage sur les adeptes de Nice, dont les desservants Jean et Thérèse Benedetto. Le récit, dont le titre complet est "Les Antoinistes ne croient qu’à l’influence du fluide pour régénérer l’humanité“, est partagé en 4 chapitres : L’apostolat du Père Antoine, Une robe symbolique, Le fluide qui guérit, La foi du tigre.
       On pense que l'auteur fait une erreur dans le prénom de la desservante qui doit être Joséphine.

     

        Les photos sont à consulter dans la section concernant le temple de Nice.


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  • Temple d'Antoine de Guérisseur

    On voit sur cette photo encore l'écriteau qui invite à s'adresser à M. Antoine par cette nouvelle porte amenant dans le temple. Celle-ci est encore surmontée de l'inscription "Les Vignerons du Seigneur". On pense que la façade du temple dans la rue du Bois-de-Mont n'est pas encore faite, puisqu'il n'a pas été jugé bon par le photographe de la représenter.


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  • La Vie Mystérieuse n°109 (10 juillet 1913)

    Les Fêtes de l'Antoinisme 

        Les fêtes qui furent célébrées à Jemeppe-sur-Meuse du 25 au 29 juin ont été, parait-il, très brillantes. Une de nos abonnées, antoiniste convaincue, nous a adressé l'enthousiaste petite note que voici :

        Je suis rentrée lundi soir des fêtes de Jemeppe avec le bonheur et la joie dans l'âme, rien ne peut dépeindre les impressions ressenties ; ces heures vécues sont, pour ceux qui comprennent la vie spirituelle, une sorte de béatitude qu'il est impossible de décrire et de faire comprendre.
       J'ai vu là, le vrai fraternisme, le véritable amour du prochain, celui tant prêché et si peu mis en pratique jusqu'ici. Tout était harmonie, l'ordre et la paix régnaient sans qu'il fut besoin d'avoir recours à la police des hommes. Tout était et allait en parfait accord, d'une même entente ; on sentait que les cours battaient à l'unisson dans la pensée et l'amour de Père, qui par les mains de Mère, répandait sur nous ce fluide d'amour que nous demandions tous et pour tous.
        Le 25, il y a eu près de 12.000 personnes qui sont entrées au Temple, il y a eu de belles guérisons.
        Le 29, le cortège s'est formé à une heure et demie et à deux heures, Mère est sortie entre une double haie formée des emblèmes de tous les pays, et est montée sur une estrade installée au milieu de la rue, pour faire une opération générale sur la foule. Cet instant de bénédiction était si solennel, si parfaitement recueilli, l'émotion si grande, mais aussi si silencieuse, qu'on se serait cru emporté dans l'espace, dans cette patrie que nous espérons et demandons d'aller.
        Le cortège était encore plus majestueux que celui de l'enterrement du Père par son recueillement et Mère était si belle, si grande qu'Elle paraissait être descendue du ciel pour cette cérémonie, sur tout le parcours, la foule était très respectueuse, il y avait même, à un endroit du chemin, des drapeaux aux fenêtres, et des fleurs semées dans le chemin. Cette simplicité et cette harmonie était vraiment bien impressionnante.

    La Vie Mystérieuse n°109 (10 juillet 1913)


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  • New Orleans Christian Advocate, February 9, 1911

        A new religion called Antoinism is reported to have sprung up in Belgium. The leader of it is said not to have spoken to any one for six months, but it is contended that he is in "fluidic communion" with his followers. If the rule of silence applies to members also, how would it do to set the disciples of this cult to work on tattlers and backbiters?

    New Orleans Christian Advocate, February 9, 1911

    Traduction :

        Une nouvelle religion, l'antoinisme, aurait vu le jour en Belgique. On dit que son chef n'a parlé à personne depuis six mois, mais on prétend qu'il est en "communion fluidique" avec ses disciples. Si la règle du silence s'applique également aux membres, comment fera-t-elle pour que les disciples de cette secte œuvrent contre les médisants et les diffamateurs ?


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  • Père Dor - Roux (Het volk (christen werkmansblad) 23 Dezember 1916)

        ROUX. - Père Dor. - De aanhangers van Père Dot hadden bij de overheid de aanvraag gedaar eene huldebetooging ter zijner eere te mogen organiseeren, dit bij gelegenheid der herneming zijner werkzaamheden in de gemeente. De betoogers, ten getalle van wel 1500, werden uiteengedreven en Père Dor werd naar de naastgelegen gendarmerie geleid.

    Het volk - christen werkmansblad, 23 Dezember 1916

     

    Traduction :

        ROUX. - Père Dor. - Les partisans du Père Dot avaient demandé au gouvernement la permission d'organiser un hommage en son honneur à l'occasion de la reprise de ses activités dans la municipalité. Les manifestants, au nombre de 1500, ont été dispersés et le Père Dor a été conduit à la gendarmerie voisine.


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