• Couronnement de l'Œuvre Révélée, Cause, développement & perfectionnement de l'être (p.LXXIII)

       Si Dieu nous donne tout ce que nous désirons, pour faire le mal comme pour faire le bien, nous qui sommes encore si loin de comprendre le chemin du bonheur, qui pourra nous l'indiquer ? - "LA CONSCIENCE." - En effet, celle-ci ne peut nous tromper ; si elle nous dit que nous ne pouvons arriver au bonheur suprême que par l'intermédiaire de ceux qui nous appelons nos ennemis, c'est parce qu'elle sait, en vérité, que rien n'est bien, s'il n'est solidaire, c'est-à-dire que nous ne pouvons être heureux que par le bonheur qu'éprouve notre semblable à notre contact, par notre amour.

    Couronnement de l'Œuvre Révélée, Cause, développement & perfectionnement de l'être, p.LXXIII


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  • Couronnement de l'Œuvre Révélée, La croyance & la foi (p.XXXXVI)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

        La variété des croyances n'étant que de l'opinion, aucun de nous ne peut jeter la pierre à son semblable, nous avons pour devoir de le seconder autant que nous pouvons. Agir ainsi, c'est rendre témoignage à la vérité. Si nous ne le faisons pas, c'est que nous ne sommes pas encore arrivés où nous croyons. Nous ne devons pas l'ignorer, il n'y a que les actes qui démontrent le degré de notre élévation.
        L'homme devenu bon possède l'amour, il ne pourrait ni blâmer, ni critiquer le méchant, au contraire, il l'aime et fait preuve de ses bons sentiments en lui tendant la main ; car il prend la raison pour laquelle il peut lui être inférieur. Il sait que ce n'est pas la religion qui fait l'homme mais l'homme qui fait la religion.

    Couronnement de l'Œuvre Révélée, La croyance & la foi, p.XXXXVI


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        Je rappelle à ce propos combien l’œuvre que nous poursuivons est diversement jugée, digne d'éloges suivant les uns, très répréhensible aux yeux des autres, c'est ce qui démontre encore la non-existence du mal. Mais je dois ajouter que si le mal n'existe pas, la souffrance existe proportionnément à l'imagination qui nous y fait voir une réalité.

    La Révélation, L'amour & la solidarité, p.61


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  •     J'ai révélé que nous ne devons jamais nous efforcer de faire le bien, que celui-ci doit être accompli naturellement ; croire qu'on le fait, le dénature, il n'est plus que de l'acharnement. Il nous suffit de résister à la pensée qui nous fait dévier du vrai chemin. En agissant ainsi, nos actes deviendront de plus en plus méritoires, cette mauvaise pensée sera toujours remplacée par une bonne qui démolit insensiblement en nous la vue du mal ; je le répète, aussi longtemps que nous le verrons, nous ne pourrons faire aucun acte qui soit un bien véritable, basé uniquement sur le désintéressement. Quelle que soit notre imperfection, fut-elle le plus profondément enracinée, elle se détruira d'elle-même si nous résistons à la vue du mal et nous comprendrons que nous ne pouvons souffrir que de lui. Toute souffrance qui nous atteint est une épreuve d'autant plus profitable que nous sommes persuadés que la cause est en nous. C'est le seul moyen de l'abréger tandis que nous la prolongeons indéfiniment en en accusant notre semblable.
        Quand nous ne verrons plus le mal, nous serons avec Dieu ; mais si peu que nous le voyions, nous devenons incompatibles avec Lui : d'un Dieu de bonté et d'amour, nous faisons un démon car s'il existait une injustice, elle aurait nécessairement sa source en Lui.

    Couronnement de l'Œuvre Révélée, C'est Adam et Ève qui forment la base des termes de comparaison, p.XVI


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        Dieu est tout amour, Il ne peut avoir créé le mal. Si le mal existait, il serait l'œuvre de Dieu, puisque tout est créé par Lui ; or dès l'instant qu'Il crée le mal, Il cesse d'être Dieu parce qu'Il cesse d'être bon ; Lui seul est alors la cause de nos souffrances.
    [...]
        Nous pouvons ainsi comprendre que ce n'est pas Dieu qui nous punit pas plus qu'Il ne nous récompense. C'est nous qui nous punissons et qui nous récompensons par la conscience ; elle nous donne toujours ce que nous avons mérité, elle est le témoin et le juge de nos actes et même de nos pensées.

    La Révélation, La sanction morale, p.11-12


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  •     Tous les êtres évoluent ; ils se créent des lois appropriées à leur nature, qui déterminent le degré de leur développement ; la conscience est la boussole par laquelle ils se dirigent, suivant leur élévation.

    La Révélation, Comment nous progressons, p.85


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  •      Depuis le microbe jusqu'au plus élevé des êtres, tous se dirigent suivant leur nature, au contact de la même loi : seul l'être raisonnable se développe graduellement par l'épreuve et tout ce qui suscite son progrès.

    La Révélation, Comment nous progressons, p.84


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  •     Cependant si le bien pas plus que le mal n'existe, que devons-nous faire pour progresser ? Ce que nous croyons être le bien étant plutôt le mal, s'il est à l'avantage de l'un, il sera au détriment de l'autre, si celui qui en bénéficie n'en a pas le mérite, ce bien ne pourrait être pour lui qu'un fardeau qui le détournera d'une épreuve tandis que celle-ci, bien endurée, lui permettrait de réaliser un progrès.

    Couronnement de l'Œuvre Révélée, C'est Adam & Ève qui forment la base des termes de comparaison, p.XV-XVI


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  •     Cette évolution se continue jusqu'à la pureté absolue de l'être ; nous sommes arrivés là à la divinité, nous ne formons plus qu'une unité de l'ensemble, nous jouissons complètement de la toute puissance divine : restreints les uns dans les autres, nous sommes tous réunis dans un même amour, nous sommes Dieu !

    Couronnement de l'Œuvre Révélée, Unité individuelle de l'ensemble, p.XIII


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  • La Révélation, La science et la foi (p. 16-18)

    La Révélation, La science et la foi (p. 16-18)



      

        Nous voulons parfois raisonner de choses très importantes dont le sens véritable ne pourrait nous apparaître qu'à la suite d'une épreuve ; l'effet nous a frappés mais il est seul à la portée de notre entendement ; tout raisonnement sur la cause nous éblouirait au lieu de nous éclairer ; en effet, celui-ci ne convient qu'à l'homme d'expérience qui doit son savoir au travail personnel.
        Tant de personnes instruites, capables de bien raisonner, se contentent de l'écorce d'un enseignement moral, ne se doutant pas que la foi y pénètre plus profondément et en savoure l'amande.
        Aussi longtemps que nous nous attacherons à la forme, nous ne pourrons apprécier le fond, nous n'aurons aucune notion des causes dont la connaissance constitue le vrai savoir. Et c'est ainsi que se vérifie la maxime : "A chacun selon ses œuvres".
    [...]
        Mais la justice divine est partout présente et ne confondons pas : connaître ce n'est pas savoir. C'est notre propre effort qui doit tout nous révéler et nous ne pouvons rien devoir qu'à nous mêmes. Au fur et à mesure que nous nous améliorons, nous montons l'échelle du progrès, nous atteignons à des fluides de plus en plus éthérés. Lorsque, travaillant à notre avancement moral, nous avons utilisé tout l'amour que renferme certain fluide, nous avons le mérite d'en atteindre un autre plus éthéré, qui possède d'autant plus d'amour, par conséquent plus de lumière.

    La Révélation, La science et la foi, p. 16-18


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  •     Puisqu'en vertu de notre libre arbitre, nous pouvons établir des lois nécessaires à notre avancement, à qui nous en prendre en cas d'échec, si ce n'est à nous-mêmes ?

    La Révélation, La sanction morale, p. 11


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  • La Révélation, La non-existence du mal (p. 8-9)

    La Révélation, La non-existence du mal (p. 8-9)

       

        Les actes du bien que nous effectuons aujourd'hui, par notre progrès nous les verrons demain un mal parce que nous nous aurons acquis plus de lumière. Si bien que nous puissions faire, il y aura toujours des personnes qui en seront contrariées et en souffriront ; étant dans la nécessité de progresser, par leurs faiblesses elles imagineront que c'est le mal. En effet, nous agissons toujours loyalement, suivant notre nature ; nos actes, quelques grossiers qu'ils soient, ne pourraient atteindre que ceux qui possèdent cette imagination qui est la vue du mal ; par le progrès nous les voyons plus réels et nous agissons de plus en plus délicatement.
        Cet enseignement démontre combien nous faisons erreur lorsque nous visons des malheureux par cette fausse vue ; il prouve la nécessité de témoigner beaucoup d'indulgence aux criminels et d'imputer leurs méfaits à l'ignorance, à la brutalité de leur nature.
    [...]
        Pour bien comprendre cet enseignement qui peut paraître encore pour la plupart un mystère, gardons-nous de tabler sur les effets, remontons plutôt à la cause, il n'y a qu'elle qui puisse nous rendre témoignage de la réalité et nous faire apprécier que tout a sa raison d'être. [...] Si nous comprenions bien cette loi évolutive, nous aurions les mêmes égards pour le plus mauvais comme pour le meilleur, puisque nous saurions que tout ce qui arrive est bien.

    La Révélation, La non-existence du mal, p. 8-9


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        Si nous avons le droit de prêcher quelque chose, c'est la liberté : c'est elle qui préparera l'avènement de la fraternité.

    La Révélation, Le désintéressement & la foi, p.51


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  •     Si Dieu avait établi des lois pour aller à Lui, elles seraient une entrave à notre libre arbitre ; fussent-elles relatives ou absolues, elles seraient obligatoires puisque nous ne pourrions nous en dispenser pour atteindre au but. Mais Dieu laisse à chacun, suivant sa nécessité, la faculté d'établir ses lois, c'est encore une preuve de son amour.

    La Révélation, Loi de la conscience, p.LIV


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  •     En conséquence pour bien se raisonner notre humanité et son origine, nous ne devons pas voir la personnalité d'Adam et d'Ève, mais l'individualité. En envisageant Adam comme être réel, la tradition fit entendre que Ève ne l'est pas et elle enseigne en effet que la femme a été formée d'une côte de l'homme. Elle a cru être dans la vérité, a voulu la raisonner en s'appuyant sur leur sexe, mais à l'état spirituel, les êtres n'en ont pas ; en les comprenant dans le genre masculin, bon nombre de personnes ont été induites en erreur. L'histoire d'Adam a été dénaturée, contrefait par ceux qui ont voulu se pénétrer de la réalité et qui l'ont imaginée telle qu'elle est dans les livres sacrés.
        C'est cette contrefaçon qui sert de base à l'éducation de l'humanité. Elle fait perdre à la femme tous ses droits matériels, la considérant comme n'étant pas réelle parce qu'elle est du sexe opposé à celui d'Adam. C'est ce qui nous fait dire que Adam est le moi conscient parce qu'il représente le côté réel, celui de Dieu, tandis que Ève représente l'erreur qui résulte de l'amour de bestialité.

    Couronnement de l'Œuvre Révélée, Un dernier mot de cette révélation, p.LXIII


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  • Couronnement de l'OEuvre Révélée, Nous n'acquérons la vérité que par notre erreur (p.LVII)

        Les traditions sacrées donnent un aperçu de cette histoire. Dans le principe, il n'y est fait mention que d'Adam, Ève est secondaire, les écritures disent qu'elle est sortie d'une côté d'Adam, ce qui indique qu'elle résulte de la matière et non de la spiritualité.
        Cette révélation pourrait sembler obscure, nous faire croire qu'Ève n'est que illusion ; mais en disant qu'elle est apparente, nous ne parlons que du sexe, car Ève existe comme nous dans l'incarnation. [...] Nous ne sommes divisés que dans l'imperfection et au fur et à mesure que nous la surmontons, nous rentrerons insensiblement dans la même individualité, individualité consciente d'Adam devenue l'unité de l'ensemble. Dupes des apparences, nous croyons que le sexe existe, mais en nous acquérant progressivement l'amour, nous surmonterons cette fausse vue, puisqu'elle résulte seulement de la matière, toujours plus convaincus que chacun de nous fait partie de l'individualité d'Adam qui constitue l'humanité entière. Toutefois, nous pouvons y trouver des êtres plus inférieurs les uns que les autres, auxquels nous prêtons notre concours pour se développer ; mais rapportons-nous toujours à la révélation relative à l'Unité individuelle de l'ensemble.

    Couronnement de l'Œuvre Révélée, Nous n'acquérons la vérité que par notre erreur, p.LVII


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        Quand nous comprendrons Dieu, nous comprendrons sa justice, nous serons certains qu'Il ne peut faire le moindre privilège, que celui qui est arrivé au dernier échelon a dû commencer par le premier et monter successivement, que le meilleur a dû être mauvais. Delà, nous conclurons que tous les bons ont été méchants et que les méchants deviendront bons en vertu de la loi du progrès ; l'humanité arrivera insensiblement à être un jour purifiée, tous les êtres s'amélioreront.

    La Révélation, Comment nous progressons, p.88-89


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  •     Si nous avons à cœur de nous améliorer, tâchons de nous prémunir par de bons actes contre les mauvaises pensées qui pourraient survenir.
        Mais cette prudence n'est pas la foi, elle ne garantit pas toujours ; en contact avec nos semblables, nous sommes parfois pris à l'improviste et nous voyons surgir les épreuves de partout. En supposant même que nous ayons la foi, sommes-nous bien préparés pour savoir à quel moment l'épreuve va éclater ? Il faut avoir une grande élévation, posséder déjà une partie de l'instinct du bien pour avoir toujours la bonne pensée, à même d'anéantir le fluide de la mauvaise. Pris au dépourvu, nous voulons quelques fois protester et nous aggravons tout, en voulant nous défendre. Qui se justifie, prétend avoir raison et sort de l'humilité.

    La Révélation, L'importance de la pensée, p.22-23


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    Couronnement de l'Œuvre Révélée, La croyance & la foi (p.XXXXII)

        La croyance a été imaginée par l'intelligence qui a toujours cru que Dieu existe en dehors de nous. Elle ne peut être naturelle car elle suscite la crainte et nous faire agir toujours contrairement, avec la pensée que Dieu nous voit, qu'Il nous observe, qu'Il nous punit et nous donne des récompenses ; c'est ainsi que nous faisons le mal croyant faire le bien.
         C'est la croyance en Dieu qui nous divise parce que nous n'avons pas tous de Lui la même conception ; voilà pourquoi nous voyons le mal en autrui, ignorant que c'est en pensant qu'un autre peut nous contrarier que nous nous contrarions nous-mêmes.
    [...]
        Je le répète, la croyance en Dieu telle qu'on l'envisage résulte de l'intelligence, elle nous fait prier en égoïstes, toujours par la crainte et non par l'amour, nous montrant tout autour de nous le mal qui suscite notre haine. Elle est contraire à la foi qui est le fruit de l'expérience acquise par la pratique de la loi d'amour et de charité.
    [...]
        Si des personnes ont une autre croyance que la nôtre et si d'autres n'en ont pas, c'est que Dieu le veut ainsi ; car s'il n'y avait qu'une seule religion dans la vérité, toutes les autres seraient nécessairement dans l'erreur, leurs adeptes travailleraient contrairement à la vraie religion et Dieu en serait le seul coupable, puisque c'est Lui qui nous fait naître dans telle ou telle religion. Dieu serait loin d'être juste, faisant des privilèges, il serait partial. Disons donc qu'il n'en est pas ainsi, si les familles accomplissent différemment leur devoir religieux, ce n'est pas qu'une religion soit meilleure que l'autre, puisque toutes n'ont qu'une seule et même base, la foi. Elles diffèrent uniquement par la forme, le côté extérieur.

    Couronnement de l'Œuvre Révélée, La croyance & la foi, p.XXXXII


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  •     Nous devons considérer l'intelligence de la même façon [lui rendre hommage et bénir sa défaillance] et autant la revendiquer que j'ai paru l'incriminer dans mes révélations. Je crois que nous n'avons pas encore bien saisi son rôle. Il est vrai qu'elle est le siège de notre imperfection et incompatible avec la foi ; cependant elle a aussi son utilité, sa raison d'être.
    [...]
        Adam et Ève, avons-nous dit, ont créé le sexe; c'est d'eux que résultent les termes de comparaison. Adam est le moi conscient, Ève le moi apparent ressortant de l'imagination d'Adam qui le fait douter pour croire à un serpent, prenant de cette façon le bon pour le mauvais et le mauvais pour le bon. Adam établit ainsi la comparaison en Dieu, parce que nous ne concevons les choses qu'à travers la matière et nous voulons nous frayer un chemin qui conduise à Dieu de la même façon, par nos sens matériels. Ces deux termes ne sont qu'apparents, ils sont le reflet des deux individualités qui sont en nous, opposés l'un à l'autre, l'erreur à la vérité. Ce ne sont pas les choses semblant différer l'une de l'autre qui donnent lieu à des termes de comparaison, c'est notre individualité apparente, le moi intelligent, qui nous les montre telles parce qu'il est opposé au moi conscient.

    Couronnement de l'Œuvre Révélée, Nous n'acquérons la vérité que par notre erreur, p.LIV


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