• Gaston Bardet - Je dors, mais mon coeur veille... (1953)

    Gaston Bardet - Je dors, mais mon coeur veille... (1953)

     

        Cet escamotage de l'eschatologie a conduit maints chrétiens en acte et en puissance (comme la Hiérarchie est forcée de le constater) dasn les bras de sectes aussi pitoresques qu'absurdes, comme les Adventistes du 7e jour, les Témoins de Jéhova, les Amis de l'Homme, le Mouvement de Pentecê, la Christian Science ou les Antoinises à gibus...

        Chez ces derniers l'absurdité disparaît dans l'enthousiasme d'une mystique, déviée en mysticisme, mais vivante ; dans l'espérance d'une vie future, que ne peut remplacer le "socialisme baptisé" des clérico-activistes de tous poils ; dans une communion à laquelle ne se peut substituer le moralisme acétique des pharisiens.

    Gaston Bardet, Je dors, mais mon coeur veille...
    Mystique, Magie, Médecine, p.10
    Librairie d'Art Ancien et Moderne, Paris, 1953
    source : scribd.com

     

    Je dors mais mon cœur veille est en fait l’explicitation de ce : « entrer sans risque dans la vie d’oraison » exposé dans le premier tome « Pour toute âme vivant en ce monde ». Dans cet ouvrage, Jean-Gaston Bardet identifie, nomme, dissèque les écueils, les obstacles que tout un chacun rencontre sur son chemin d’oraison, afin d’éviter « les pratiques dangereuses et les impasses redoutables ».
    Ces pratiques redoutables, ces pièges et ces impasses ont pour nom « quiétisme », « monofixisme », « attachement aux biens sprirituels ».
    Pour toute âme vivant en ce monde rappelait la doctrine oubliée. Ce nouvel essai traite de sa mise en oeuvre.
    « Pour arriver à l’union, il suffit de la vouloir : « Tu peux être aussi saint que tu le veux » (Ruysbroek) Mais comment vouloir ? » L’auteur donne là quelques conseils pratiques, ayant atteint leur but. Ils utilisent les acquis des diverses spiritualités en un seul bouquet confié à Marie, toute Mère.
    L’auteur précise que « ces notes ne peuvent en aucune façon remplacer les ouvrages des grands spirituels, docteurs de l’Eglise, ni les méthodes jadis employées dans les ordres contemplatifs. Elles n’ont pour but que d’offrir une voie expérimentée qui, bien qu’inhabituelle, se montre très douce et accessible malgré le désordre actuel. Elle consiste à ne rien faire qui puisse empêcher l’Esprit de se donner, quand Il lui plaît. »

    source : http://www.jeangastonbardet.org/je-dors-mais-mon-coeur-veille/


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :