• Encart - Pour Aimer Dieu... (Le Fraterniste, 29 août 1912)

    Pour Aimer Dieu

                     il faut Aimer nos Frères 

        Je t'aime et n'aime pas tes enfants ! Tu t'en froisses. Tu sens qu'il y a dans ce fait quelque chose d'anormal.

        J'aime Dieu et n'aime pas ses enfants : mes frères, Je contrarie la Loi, c'est à dire DIEU.

        Aimons-nous donc les uns les autres. N'avons-nous pas même provenance ? N'est-ce point le même principe originel qui nous a mis ici-bas ?

    Le Fraterniste, 29 août 1912


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  • Aimez vos Ennemis (Le Fraterniste, 04 mai 1911)

    Aimez vos Ennemis

    Au Fraterniste on est... fraterniste avec tous les hommes, sans exception, puisque la liberté humaine

    n’est pas  

    On y fait taire la vieille Loi du talion qu’on nous a inculquée.
    On ne parle pas avec plus de virulence aux catholiques qu’aux autres qui

    ne peuvent pas 

    penser, parler, agir, autrement qu’ils ne font.
    Mais ceux qui obligent nos frères à ramper et à subir leurs manigances et méchancetés et les font souffrir, doit-on toujours les laisser agir de la sorte envers leurs semblables ?

    Par contre 

    Je dis : Christ a chassé les marchands du Temple (les marchands de prières). Au « Fraterniste » – on est loin de la bonté de Christ – et cependant, on n’y a encore chassé personne.
    La nouvelle humanité, celle qui « aimera ses ennemis », va naître, elle naîtra si nous lui apprenons dès le berceau

    tout le bonheur

    qui se trouve, – pour les âmes évoluées, – dans la pratique des enseignements du Maître.
    Collaborateur du « Fraterniste », je mettrai dans le cabinet de travail du journal, les paroles qui me sont suggérées par l’Esprit qui m’a déterminé à les écrire, en regard de celles que notre vaillant et dévoué ami et collaborateur Albin Valabrègue nous a adressées et que nous avons publiées dans notre dernier numéro :

    “ Quelles belles armes que la logique et la vigueur ˮ.

    Paul PILLAULT.

    Le Fraterniste, 4 mai 1911

     


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  • J.[ean] B.[éziat] La prière (Le Fraterniste, 2 novembre 1911)

    CONSEILS AUX MALADES

    LA PRIÈRE :

        Prier ne doit pas consister à débiter routinièrement des mots et des phrases, seraient-ils des mieux choisis.
        Prier, c'est exalter en notre âme, en notre cœur, au plus profond de notre for intérieur, les sentiments les plus nobles, les élans de pitié, de commisération et de bonté les plus fervents.
        C'est un désir ardent d'obtenir mieux, non seulement pour soi, mais surtout pour autrui.
        S'exercer avec persévérance à exalter de plus en plus en soi, ces sentiments d'amour fraternel ; transformer ainsi sa mentalité, devenir par ce moyen, plus pur, plus parfait, flotter spirituellement plus haut, toujours plus haut ; abandonner le terre à terre, cette vallée de misères et de larmes ; planer au-dessus de ces contingences de souffrance, arriver peu à peu, aussi près que possible du foyer spirituel de Puissance bonne et vivre ainsi d'autant plus par elle, en spiritualistes, que l'on a davantage quitté la décevante matière, cela c'est prier...
        Supporter avec résignation la souffrance ; comprendre que c'est par elle que, peu à peu, de par la loi d'Immanence ou de juste retour, nous nous acquittons de dettes contractées antérieurement par nos erreurs, erreurs adéquates à notre infériorité humaine, c'est là le moyen de les mieux supporter ces douleurs, de comprendre qu'elles sont une nécessité pour notre évolution. Seul celui qui a souffert peut savoir ce qu'est la souffrance. Les cœurs sensibles s'obtiennent au creuset de la douleur. Celui qui a toujours joui ne peut pas se rendre compte de la misère, malgré toutes les explications que l'on pourrait tenter pour la lui faire comprendre.
        Subissant mieux la douleur, désormais reconnue nécessaire à l'amélioration de notre mental, la supportant ainsi beaucoup mieux malgré ses morsures parfois cruelles, c'est dériver hors d'elle notre spiritualité.
        Le mal n'étant plus ainsi alimenté, disparaîtra peu à peu. On l'aura vaincu tout en ayant profité de sa leçon...
        Les matérialistes sans doute, souriront... Nous pleurerons de leur sourire, car il sera pour nous la preuve qu'ils continueront à souffrir.
        Ah ! que n'approfondissez-vous pas le fonctionnement des Lois d'Affinités Universelles dont la résultante se nomme Immanence, Retour, Récolte.

                                                                               J. B.

    Le Fraterniste, 2 novembre 1911


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  • Encart dans Le Fraterniste (Revue générale de psychosie)(de Paul PILLAULT & Jean BÉZIAT)

        M. Pillault reçoit les malades les mar-
    dis, mercredis, vendredis et samedis à
    8 heures du matin et à 2 heures précises
    du soir. Ses soins sont gratuits.              
        L'Institut est ouvert à tout le monde,
    malade ou non, aux jours et heures ci-
    dessus indiqués.                                
       Les visiteurs sont invités à assister à
    la Conférence que fait M. Béziat le matin
    à 9 heures.                                         

    Encart dans Le Fraterniste (Revue générale de psychosie, de Paul PILLAULT & Jean BÉZIAT)


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  • Le Fraterniste (9 février 1911)

    Numéro du 9 février 1911 du Fraterniste,
    Organe de l'Institut général psychosique : revue générale de psychosie / dir. Jean Béziat / adm. Paul Pillault

    Le Fraterniste (9 février 1911)

    numéro du 1er septembre 1922

    Le Petit Fraterniste. Spiritualisme moderne, scientifique et philosophique (faisant suite au Fraterniste)

     « Les morts ne sont pas des absents, mais des invisibles. » Le Petit Fraterniste se plaît à répéter dans ses pages cette affirmation de Victor Hugo qui, de son exil de Jersey puis de Guernesey, interrogeait volontiers les tables tournantes.
    Le Petit Fraterniste traite en effet, comme il l'affirme au-dessus de son titre de « Psychosie… Spiritisme… Philosophie ». Les débuts du périodique sont modestes. Lors de son lancement, il se présente, sous la forme de deux feuilles ronéotypées, écrites sur deux colonnes, « en manuscrit au limographe » précisera son directeur Henri Lormier. Le premier numéro ne comporte encore aucune date, aucune adresse.
    La justification du néologisme « fraterniste » par son directeur n'éclaire guère des esprits peu initiés sur le « psychotisme ». Cette déclaration relève surtout d'un idéalisme aux accents naïfs prêchant l'amour et la fraternité : « Il faut donc être fraterniste, c'est-à-dire tolérant, bon secourable, charitable, patient et doux. Et pour être bon fraterniste, il faut savoir aimer mieux son prochain que soi-même. Plus il y aura de fraternistes, plus il y aura d'amour de bonté, de charité. Cette trinité est la seule vraie, elle est divine, elle est tout. »
    Le second article est beaucoup plus révélateur des intentions de ce périodique. Il s'agit d'une longue lettre de Jean Béziat, guérisseur de son état. Créateur du psychosisme, une doctrine étudiant l'influence du monde de l'occulte sur l'homme, il évoque sa vie, ses « travaux » depuis qu'il a quitté le Nord en 1914. Le numéro 2 du Petit fraterniste, daté du 15 mai 1922, lui permet d'expliquer le psychotisme. Cet exposé doctrinal est complété par une liste de périodiques recommandés aux lecteurs : essentiellement des publications de Kardec, fondateur de la Revue spirite, de Léon Denis, président d'honneur de l'Union spirite française, Gabriel Delanne. Dans les numéros suivants, le journal révèle aussi que les activités de Béziat ne font pas l'unanimité. L'homme est en effet poursuivi pour la troisième fois pour ses activités de guérisseur.

    La forme de la publication ne devait être que provisoire. Lormier l'avait déjà annoncé dans le premier numéro : « Plus les lecteurs seront nombreux, plus vite le journal sera imprimé. » Celui-ci l'est à partir du 1er août 1922. Vendu 50 centimes le numéro, il comporte quatre pages de format 25 x 32 cm, et imprimées sur trois colonnes par G. Boyau, rue Méaulens à Arras. Son siège est situé chez Lormier, 12, rue des Bouchers-de-Cité et il paraîtra le 1er et le 15 de chaque mois.
    Sous le titre deux citations : « Je suis homme et rien de ce qui touche à l'humanité ne doit m'être étranger » du poète latin Térence, et « La plus grande maîtrise est celle de soi-même » de Léonard de Vinci 1452-1519, mais aussi deux invitations « Lire, relire et méditer », « Conserver avec soin chaque numéro ».
    Son objet est devenu le « spiritualisme moderne scientifique et philosophique » que Lormier explique avec les mêmes mots dans une nouvelle profession de foi : [Les] « croyants, au spiritualisme raisonné, logique, se font un devoir d'exposer leur foi et leur morale : Aimer et toujours faire le bien, consoler, encourager, aider les faibles, secourir la détresse, en un mot, remplir utilement sa vie de passage sur terre devant servir d'instruction à ceux qui restent après eux. […] Pas de sectarisme, pas de dogme philosophique, des pensées exposées, des idées développées, un encouragement constant dans la voie évolutive de tout progrès et surtout de toutes les croyances. »
    Quelque trois mois plus tard, le 15 novembre 1922, le directeur de la publication affiche sa satisfaction : « Le succès s'affirme, l'œuvre grandit ! ». Il ajoute que le périodique fidélise 400 abonnés. Cette réussite lui permet, à lui ou aux théoriciens de la « psychosie », de voir plus grand. Le Petit Fraterniste redevient Le Fraterniste. Ce journal « d'avant-guerre », fondé par Jean Béziat, « reprend après un sommeil forcé, une léthargie dont il sort victorieux » annonce triomphalement l'Arrageois (1).
    Comme pour mieux prouver qu'il s'agit d'une renaissance, la première livraison du Fraterniste d'après guerre, datée du 1er janvier 1923, porte le n° 193. Une des boucles de la première lettre de son titre écrit en cursives porte la date de sa fondation : 1910. Son directeur-gérant est toujours Henri Lormier, mais son « directeur psychotique » est Jean Béziat, guérisseur d'Avignon.
    De format 45 x 62 cm, ce périodique, imprimé sur six colonnes par Crépin et Louven à Douai, se présente comme l'« organe de l'institut général psychosique ». Tous les 1er et les 15 de chaque mois, il proposera des « études scientifiques et sociales [sur le] psychisme, l'occultisme, le pacifisme, le féminisme, la psychologie ». Le prix de l'abonnement au « plus grand journal de conquête spiritualiste et d'études métapsychiques » est de 12 F, soit 0,60 F le numéro. Le siège est toujours à Arras, mais le périodique annonce deux bureaux, à Paris et à Lyon, qui correspondent à l'adresse de deux guérisseurs magnétiseurs.
    La Une s'ouvre généralement par un article de Jean Beziat. Les autres chroniques sont signées : Albin Valabrègue, L. Ferrand, Saltzmann, guérisseur magnétiseur, mais aussi Marinette Benoit-Robin... Le Nord est-il une terre plus sensible aux théories du psychotisme que le Pas-de-Calais ? Lormier qui fait régulièrement le point sur les activités des cercles fraternistes, parle de réunions à Douai, à Cambrai, à Valenciennes, à Saint-Saulve, mais n’évoque aucune ville du Pas-de-Calais. Le dernier numéro consultable aux Archives départementales du Pas-de-Calais date du 1er janvier 1924, mais la publication se poursuit au moins jusqu’à ma veille de la Seconde Guerre. Sin siège est alors 178, rue du Faubourg à Sin-le-Noble.

    (1) Nous n’avons trouvé aucun exemplaire de ce Fraterniste d’avant-guerre aux Archives départementales du Pas-de-Calais. Par contre, la médiathèque de Lille en possède quelques exemplaires (Jx 88 : 1911, février à juillet 1914 [manque mai])

    Source : https://www.presselocaleancienne-hdf.fr/fiche/789

    Le Fraterniste et Le Petit Fraterniste

    Le Petit Fraterniste (in Revue scientifique et morale du spiritisme, v25, 1922)

    Le Fraterniste et Le Petit Fraterniste

    Le Fraterniste, un des derniers numéros (janvier 1939)

        Jules Berthelin fonde Le Biéniste en avril 1922 avec Mme Dubuc et Mlle Duval, secrétaire de Paul Pillault. Des questions matérielles, la perversité de certaines personnes qui ne savent pas résister à l'attrait de l'argent, nuisent à l'essor du mouvement, le journal sombre.
        Le Fraterniste reprend sa parution imprimée en janvier 1923. Le Petit Fraterniste a paru lui du 1er mai 1922 au 15 juillet 1922 en version manuscrite et du 1er août au 15 novembre 1922.


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  • Par La Voix du Nord | Publié le 05/05/2016

    Sin-le-Noble : quand l’Institut des forces psychosiques damait le pion à la médecine

    Au début du XXe siècle, le mineur Louis Antoine réalise qu’il est doté d’un pouvoir particulier : celui de soigner avec les mains. Un mouvement est alors formé en son nom, tout en s’inspirant du spiritisme : l’Antoinisme. Ses membres ont foi en la guérison médiumnique.

    Intéressé par ces pratiques, c’est à Sin-le-Noble, rue Saint-Joseph, que le spirite Jean Béziat fonde quelques années plus tard l’Institut des forces psychotiques. Les soins proposés sont bien différents des codes de la médecine traditionnelle. Il sera très vite rejoint par Paul Pillault et Lormier, deux autres médiums guérisseurs.

    L’Institut, ouvert quatre jours par semaine, connaît un succès tel qu’il accueille environ trois cents patients par jour ! Un autre institut, fondé à Béthune, a même été traduit devant le tribunal correctionnel par le Syndicat des médecins, mécontent de voir sa clientèle déserter ses cabinets au profit d’une médecine spirite.

    Des photos de patients posant devant l’Institut étaient utilisées pour faire des cartes postales qui leur permettaient d’entretenir une correspondance avec leurs proches. Ainsi, au revers de l’une d’elles on peut lire : « Cher Octave, mon père a été hier à Douai – Sin-le-noble. À maintes reprises, il a pensé à toi pour envoyer sa photographie. il a été trouver un médecin qui guérit tout. Il y a été avec Ernest et François Lallemand. Le guérit tout a dit qu’il s’en allait les guérir et cette nuit mon père n’a plus toussé du tout. il n’est pas bien placé, je crois bien que tu le reconnaîtras. »

    L’Institut fermera peu après la Première Guerre mondiale.

    Source : https://www.lavoixdunord.fr/archive/recup%3A%252Fregion%252Fsin-le-noble-quand-l-institut-des-forces-psychosiques-ia16b0n3488120


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  • Les instituts psychosiques - 2 - Jules Berthelin

    Illustration : Calonne-Ricouart - 9, rue de l'Eglise - Institut Psychosique (Google Streeview)

    Les instituts psychosiques - 2 - Jules Berthelin

    Les guérisseurs de l'Institut sont disponibles gracieusement
    Mardi, jeudi, vendredi sur RDV
    Mercredi 9H 12H - 14H 17H  Samedi 9H 12H

    Réconfort par imposition des mains et prières. 
    Voir également l'article Institut des forces psychosiques après guerre

        Jules Berthelin, né en 1881, connaît sa révélation en 1909 au fond de la mine. Il entend alors une voix qui lui prédit qu'il soignera les malades et obtiendra leur guérison. Il se croit devenir fou et tombe malade la même année. Puis il apprend l'existence de l'Institut des Forces Psychosiques de Sin-le-Noble où, en 1909, il fait la connaissance de Paul Pillault.
        Jules Berthelin subit un examen à l'Institut qui lui valut d'être nommé censeur à la « Fraternelle » n° 1 d' Avion. Là, il forme un cercle de trente-cinq membres, fonde une bibliothèque et crée un groupe de solidarité.
        Après la première guerre, Jean Bréziat se retire dans le Midi et continue à soigner; Pillault est à Aubervilliers. Mais les Instituts et les Fraternelles manquent de liaison et disparaissent l'une après l'autre.
        Cependant, l'Institut de Nœux-les-Mines reste debout. Son grand animateur, fidèle à la doctrine des Forces Psychosiques, maintient le contact avec Paul Pillault qui meurt en 1921.
        Sans bruit, sans vain tapage, Jules Berthelin, maintenant secondé par le jeune médium guérisseur Marcel Lhomme, porte haut et ferme le drapeau de l'Amour et de la Bonté.
        Et l'Institut général revit. Les Guérisseurs se lancent à nouveau à l'assaut du mal. Marcel Lhomme est accrédité Guérisseur en 1932 ; en 1951, c'est le tour de A. Deswante et W. Stodolny ; et plus récemment, Georges Gelé. Par leur foi, ils font rayonner le Bien, en une activité et un dévouement inlassables, sous l'égide de leurs guides spirituels et de leur guide terrestre, Jules Berthelin.
         Mais l'Institut Général des Forces Psychosiques voit à nouveau surgir de jeunes rameaux : trois nouveaux groupes viennent de se créer : Berck, Bully et Liévin. Le Groupe Triangulaire de Nœux-les-Mines les guide et les aide à réaliser leur mission. Le Médium-Guérisseur Marcel Lhomme a été désigné pour les diriger.
    source wikipedia et Reviendra-t-il ? de Victor SIMON.

        Officier dans l'ordre national du Mérite, cet homme a donné son nom à une rue de Noeux-les-Mines. Il est décédé le 29 janvier 1963 et a laissé derrière lui un Institut général des forces psychosiques. Parmi ses élèves se trouvait un certain André Fardel, né le 2 avril 1921 à Hersin-Coupigny. Désigné comme « guérisseur spirituel » par Jules Berthelin en 1958, il fondait à son tour l'Institut spirituel psychosique de Calonne-Ricouart en 1986. Cette école de médiums se situe aujourd'hui encore au 9, rue de l'Église, à Calonne-Ricouart. Après sa mort en 2005, les élèves d'André Fardel, devenus à leur tour « guérisseur » ont poursuivi l'oeuvre du maître.
        L'institut et le courant spirite d'Allan Kardec L'Institut spirituel psychosique n'est pas une secte selon les critères définis par la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES). 
    source : La Voix du Nord du mercredi 27.01.2010

          Depuis 2005, André TASSIN est le successeur d’André FARDEL à la tête de l’Institut Spirituel Psychosique. André Tassin a été l'élève assidu d'André Fardel pendant de nombreuses années.
    source : http://institutspirite.com/accueil.htm

        Le site internet est le suivant : Institut Spirituel Psychosique - Calonne Ricouart
    http://institutspirite.com/
    Tous les membres de l’Institut sont des bénévoles.
    Tous les soins et enseignements, basés sur une éducation morale spirite, spiritualiste, sont donnés gratuitement.
    Une équipe de guérisseurs bénévoles est à votre écoute à l’institut. Vous pourrez leur soumettre vos angoisses, vos souffrances, vos questions…
    Ils vous prodigueront réconforts, conseils, soins spirituels adaptés.
    HORAIRES des visites
    Les guérisseurs suivants sont à votre disposition à l’Institut aux horaires donnés ci-dessous : 9 rue de l’Eglise 62470 Calonne Ricouart
    Mardi 9h-12h et 15h-17h : Mr et Mme BECOURT
    Mercredi de 9h-12h : Mr et Mme BECOURT
    Jeudi de 9h-12h : Mr et Mme BECOURT
    Vend. 9h-12h et 15h-17h : Mr et Mme BECOURT
    Samedi 9h-12h : Mr André TASSIN
    Téléphone - 03-21-53-62-95


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  • Les instituts psychosiques - 1 - Jean Béziat

    Illustration : SIN LE NOBLE - Institut des Forces Psychosiques

        La conception spirite du "médium-guérisseur" est particulièrement claire dans le Fraternisme, où les médiums de cette catégorie occupe la première place. Il semble que cette secte y prend même ses origines selon ce qu'écrit Paul Pillault en 1913 :
        Il y a à peine 5 ans, à Auby, dans mon bureau, et parfois chez moi, j'essayai mes propres facultés de guérisseur que mon bon frère de l'espace [sic], Jules Meudon, a découvert en moi, et qu'il me proposait d'utiliser. J'eus quelques succès de cures, de la cécité au simple mal de tête. Content des résultats obtenus, je décidai de mettre les facultés guérisseuses à autant de compagnon que possible. A ce moment, notre directeur, Jean Béziat, se joint à moi pour former l'Institut général psychosique à Sin-le-Noble (près de Douai), qui devint l'Institut des Forces psychosiques ne. 1, et qui, en 1910, commença la publication de notre journal, Le Fraterniste. (Le Fraternite, 26 décembre 1913).
        Continuant le travail de guérison, ils commencèrent de plus ample préoccupations (nous ne disons pas plus élevé, car pas beaucoup plus de "moralisme" humaniste n'entre en action), comme le montre la citation de Béziat :
        Nous encourageons la science de mettre en pratique les recherches sur le spiritisme, et si nous l'amenons finalement à y prendre un intérêt, il le trouvera. Et quand la science l'aura trouvé et prouvé, c'est l'humanité entière qui s'en trouvera heureuse. Donc Le Fraterniste n'est pas seulement le journal le plus intéressant, mais aussi le plus utile dans le monde. C'est par Le Fraterniste que l'on peut atteindre la tranquilité et la joie de l'Humanité. Quand les fondements du spiritisme auront été démontrés, ainsi qu'établis, la question social s'en trouvera presque résolue. (Le Fraterniste, 19 décembre 1913. Notons que le pacifisme et le féminisme sont des sujets de prédilections du journal).
    René Guénon, The Spiritist Fallacy, p.287
    source : GoogleBooks

        René Guénon cite encore d'autres écoles spirites indépendantes fondées ou dirigées par des "médiums-guérisseurs" comme M.A. Bouvier de Lyon qui publia le Journal La Paix Universelle, et qui rejoindra ensuite les Fraternistes. Il fera sécession en 1928 en fondant un Institut Psycho-Magnétique à Sens (Yonne).

        Signalons que Paul Pillault et Jean Béziat, avec Jules Jesupret éditeront à Douai en 1909, un livre disponible sur le site : institutspirite.com. Jules Jésupret est encore l'auteur de Catholicisme et Spiritisme.

     

    Les instituts psychosiques - 1 - Jean Béziat

    Sin-le-Noble - Institut des Forces Psychosiques - Entrée


        Jules Jésupret devient spirite en 1874. Il rencontre Jean Béziat et forme à Sin-le-Noble en 1912 un Institut Psychosique. Puis une branche s'ouvre à Béthune.
        Au 1er août 1914, trois guérisseurs (Pillault, Béziat, Lormier) soignent ensemble une moyenne de 300 malades par jour. Certains jours, on compta plus de 500 malades et visiteurs. Chaque matin, à 10 heures et chaque après-midi, à 15 heures, une Conférence d'initiation était faite par le Secrétaire général, M. Breye ; les soins étaient donnés gratuitement. Le Secrétaire général se déplaçait dans d'autres instituts qui fonctionnaient grâce à des guérisseurs accrédités par l'Institut Général, à Lille, Lens, Soissons, Nœux-les-Mines, Aubervilliers, etc.
         Des Fraternelles s'étaient créées, ayant pour but de réunir les adeptes des Forces Psychosiques, d'y entretenir la solidarité et la fraternité entre les malades guéris. Quatre-vingt-douze groupements se créent ainsi, La Fraternelle la plus éloignée est à Alexandrie (Egypte) ; une autre est à Nottingham (Angleterre). La Fraternelle de Vendin-le-Vieil atteint 300 membres.
        Instituts et Fraternelles ont, dès 1910, un organe de liaison : « Le Fraterniste ». Tirage : 7.000 ; abonnés : 6.000, hebdomadaire, format quotidien sur 4 pages.


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  •     Quand Lesage commence à peindre, en 1912, le spiritisme accuse autour de lui une grande vitalité. Le Nord de la France et la belgique, pays de crassiers, voient leurs mineurs côtoyer sans cesse la mort. on ne peut imaginer que Lesage n'ait entendu parler du tragique coup de grisou de Courrières (Pas-de-Calais) qui fit en 1906  plus de mille morts. D'autres part, eu début du sicèle, le mineur belge Louis Antoine, commence à soigner des mineurs malades par imposition des mains. L'Antoinisme, bientôt devenu un mouvement religieux autonome, emprunte des thèmes de pensée au spiritisme. Ses membres sont particulièrement orientés vers le soin médiumnique. influencé par ces pratiques, le spirite Jean Beziat fonde avant 1912, à Sin-le-Noble (près de Douai), un "Institut Psychosique" : ici, on soigne par l'intermédiaire de l'au-delà. Lesage se lie en 1912 à ces pratiques ; il fonde rapidement avec son ami Ambroise Lecomte, un nouvel Institut Psychosique à Béthune : les mineurs malades y viennent en grand nombre. Le succès "médical" lui vaut, ainsi qu'à son ami, d'être traduit en correctionnelle en 1914 par le Syndicat des médecins qui a porté plainte. Acquittés, Lesage et son ami continuent les soins : d'aucuns disent que Lesage, parti au front, aurait mentionné sur son livret militaire "médium-guérisseur". Lesage s'arrête de soigner après la guerre, sur le "conseil" des Esprits.

    La voix des esprits: ethnologie du spiritisme
    Christine Bergé
    Editions Métailié, 1990
    GoogleBooks


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