• La Louvière et ses temples protestants
    La Louvière - Rue du Temple

        Cet édifice servant au culte évangélique protestant fut le premier bâtiment religieux de La Louvière-Saint-Vaast (La Louvière était le nom d'une ferme (La Grande Louvière, dont la Chapelle est encore visible) construite sur le territoire de Saint-Vaast, qui allait donner naissance, par la suite, à la ville actuelle de La Louvière). Il est construit en 1862.
        Un autre temple fut élevé, par la suite, dans la Rue Anatole France n°3 (1928) pour l'EPE (Église Protestant Évangélique).

    La Louvière et ses temples protestants
    La Louvière - Rue Anatole France

    La Louvière et ses temples protestants
    Jolimont - Le Temple Protestant (1890-1913)

        Le Temple protestant de Haine-Saint-Paul-Jolimont (qui appartient maintenant à La Louvière), rue Henri Aubry, dessiné par l'architecte Henri van Dievoet, a été dédicacé le 1er novembre 1890 en présence de 350 personnes. Ce temple par Henri van Dievoet a dû être abattu vers 1913 à la suite de graves dégâts miniers apparus deux ans à peine après son inauguration en 1890. Le second et actuel temple protestant de Jolimont est inauguré le 1er novembre 1915. Sa construction au même emplacement débuta en 1913 par l'architecte français Charles Bamban, originaire de Versailles.

    La Louvière et ses temples protestants
    Jolimont - Le Temple et la rue du Temple

        Il faudra toutefois attendre 1913 pour qu’un compromis soit trouvé avec les sociétés de mines : elles acceptent d’indemniser les dégâts, à condition que l’ancien temple soit démoli, et un nouveau reconstruit.  Pour financer ce second temple, d’aspect plus solennel que son prédécesseur, des souscriptions seront lancées à travers la Belgique protestante.Un aspect fut négligé : le terrain sur lequel est bâti ce nouveau temple est le même, toujours menacé par les galeries de mines.  C’est pourquoi il dut être fermé au public de 1995 à 1997 afin d’être consolidé et remis à neuf à l’intérieur, grâce à l’intervention de la commune de La Louvière.


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  • VAAST (SAINT), commune du canton et à 1 lieue 3/4 S. de Rœulx de l'arrondissement et à 5 lieues 1/2 E. de Mons.

    Elle est bornée au N. par la commune de Bois-d'Haine à l'E. par celle de Haine-Saint-Paul, au S. par le territoire de Péronnes et à l'О par ceux de Trivières et Honding-Gœgnies.
    Cette commune se compose de son chef-lieu des hameaux de Haies-du-Rœux, les Bois, Beaume, Foud-Gaillard, Hocquet et de plusieurs autres fermes et maisons isolées.

    Hydrographie : Le chef-lieu est arrosé par la Haine ; le ruisseau de Tiriau coule de l'E. à l'O. et forme ensuite la limite avec Houdeng-Gœgnies ; il traverse les hameaux des Bois et de Hocquet. La Haine imprime le mouvement à quatre moulins et sert à l'irrigation des prés. Il y a un étang.

    Sol : Le terrain de cette commune présente plusieurs plateaux terminés en pentes abruptes sur divers points, principalement aux environs du chef-lieu ; il se rattache en grande partie au bassin houiller de l'Е. de Mons ; les exploitations désignées sous les noms de la Paix et de la Louvière fournissent au commerce une houille très-estimée et préférable à celle que l'on extrait des fosses de Sars-Longchamps qui se trouvent sur le même territoire. Le sol est très-varié à sa superficie ; la partie méridionale comprend les meilleures terres. Au N., on trouve un terrain froid, humide et peu productif. La couche végétale y atteint une profondeur qui varie de six à neuf pouces.

    Agriculture : On récolte toutes espèces de céréales, du trèfle, du foin, des pommes de terre, des plantes potagères et légumineuses. La culture du colza n'y est guère en usage. Il y a plusieurs houblonnières. Les prairies et les pâturages sont en assez grand nombre. On y trouve d'assez beaux vergers et deux petites parcelles de bois, de la contenance d'un bonnier environ ; elles offrent un taillis de coudriers et d'aunes, surmonté de quelques frênes et chênes sur futaie. Le terrain est exploité en grande, moyenne et petite tenue. — Seize fermes. On comptait, en 1830, cent soixante-six chevaux, quarante poulains, deux cent quatorze bêtes à cornes, cinquante veaux, quatre-vingts porcs, cinq cents moulons et trente ânes.

    Population : Mille neuf cent quatre-vingt-deux habitans.

    Habitations : Elles sont au nombre de deux cent soixante-dix-huit, parmi lesquelles on distingue plusieurs grandes fermes. Il y a une église et une école primaire.

    Commerce et Industrie : L'exploitation de la houille occupe la majeure partie de la classe ouvrière. Les houillères de la Paix et de la Louvière sont renommées pour la bonne qualité du combustible qu'on y exploite : elles offrent six fosses d'extraction, dont trois sont activées par des manèges, et les trois autres par des machines à vapeur. L'établissement de Sars-Long-Champs, se compose de six puits d'extraction : on exploite le combustible à l'aide de chevaux dans cinq bures ; le sixième est muni de mécaniques qui marchent par la vapeur. Deux pompes à feu sont employées à l'épuisement des eaux dans les houillères de la Paix et la Louvière ; on n'en compte qu'une à Sars-Long-Champs. L'exploitation de toutes ces houillères donne lieu à un commerce considérable. La commune renferme en outre deux fours à chaux, deux moulins à blé, dont un est mû par vent et moud de la drêche en même temps, un moulin à aiguiser, un moulin à tan, on pressoir à huile, un moulin à chicorée mû à bras, deux brasseries ; il y a aussi un coutelier, un fabricant de mécaniques, un potier en terre, un vitrier, un charron, quatre tonneliers, un fabricant de vinaigre et cinq maréchaux ferrans.

    Routes et Chemins : La commune est traversée par la roule de Soignies à Marimont ; la route de Nivelle à Binche forme la limite avec Péronnes. Il existe en outre cinq chemins vicinaux pour communiquer avec les environs. Il y a un pont dans le village sur la Haine et deux autres sur le Tiriau, au harneau de Hocquet.

    Dictionnaire géographique de la province de Hainaut (Philippe Vandermaelen) - 1833


    Sous la poussée vigoureuse des nombreuses industries qui s 'y sont développées en très peu de temps, La Louvière s'est rapidement élevée dans la voie du progrès... On assiste alors à un phénomène curieux: La Louvière, toujours hameau de Saint-Vaast, est devenue de plus en plus florissante et a dépassé en importance et en activités le village dont elle dépendait. Elle était même l'objet d'intérêts municipaux plus importants que ceux prêtés à Saint-Vaast. Le morcellement est donc devenu nécessaire. Le 27 février 1869, une loi spéciale décrétant l'érection de La Louvière comme commune distincte a été votée et sanctionnée par arrêté royal du 10 avril 1869.

    Alors qu'au début du XIXe siècle, La Louvière n'était pas même un hameau mais un simple et obscur « lieu-dit », elle prenait rang, un demi-siècle plus tard, parmi les communes les plus importantes du pays.

    source : Wikipedia


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