• L'Organisation des Nations unies (ONU) est une organisation internationale dont les objectifs sont de faciliter la coopération dans les domaines du droit international, la sécurité internationale, le développement économique, le progrès social et les Droits de l'Homme. L'ONU est fondée en 1945 en remplacement de la Société des Nations, qui n'avait pas tenu son rôle en n'évitant pas la Seconde Guerre mondiale, pour mettre fin aux guerres entre les pays et pour fournir une plateforme de dialogue.


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  • Depuis les années 1890, le Baron de Hirsch avait pour sa part misé pour un établissement de masse des juifs en Argentine. A cette fin, il avait créé la Jewish Colonization Association en 1891, qui acheta 100 000 hectares sur lesquels s'installèrent des milliers de familles. L'association avait pour but d'installer 3 000 colons par an en Argentine.

    L'Argentine aura cependant crédibilisé l'idée de l'établissement des juifs en masse dans un pays « vierge », en dehors de la Palestine.

    Le gouvernement britannique de Chamberlain propose en 1903 à Theodor Herzl de donner à l'Organisation sioniste mondiale (OSM) une partie de sa colonie de l'Ouganda, pour y créer un Foyer National Juif. D'une superficie de 8000 kilomètres carrés, le plateau de Mau (actuellement situé au Kenya) est doté d'un climat tempéré (supportable pour des européens).

    En 1936, le gouvernement polonais indique qu'il souhaite le départ des Juifs de Pologne. Les Britanniques n'étant pas disposés à offrir suffisamment de visa pour les immigrants juifs en Palestine, les Polonais cherchent d'autres solutions, comme Madagascar. La France opposera une fin de non recevoir (Voir sionisme révisionniste : Le plan d'évacuation (1936-1937)).

    Peu de temps avant le début de la Shoa, le gouvernement Nazi envisagera la déportation en masse des juifs d'Europe orientale vers Madagascar, mais sans suite. Il ne s'agissait que d'un lieu de déportation, pas d'un projet de création étatique. Le rapport avec le territorialisme est donc lointain.

    source : wikipedia


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  • Homo Sovieticus (pseudo Latin for "Soviet Man (human)", in Russian Совок, formed on советский and in the common language dustpan) is a sarcastic and critical reference to a category of people with a specific mindset that were allegedly created by the governments of the Eastern Bloc. The term was coined by well-known Soviet writer and sociologist Aleksandr Zinovyev as the title of his book of the same name.[1] A similar term in Russian slang is sovok (совок), which is derived from Soviet but also means scoop.

    The idea that the Soviet system would create a new, better kind of person was first postulated by the advocates of the Soviet system; they called it the "New Soviet man". Homo Sovieticus, however, was a term with negative connotations, invented by opponents to describe what they said was the real result of Soviet policies. In many ways it meant the opposite of the New Soviet man, someone characterized by the following:

        * Indifference to the results of his labour (as expressed in the saying "They pretend they are paying us, and we pretend we are working"), and lack of initiative.
        * Indifference to common property and petty theft from the workplace, both for personal use and for profit. A line from a popular song, "Everything belongs to kolkhoz, everything belongs to me" ("все теперь колхозное, все теперь мое"), meaning that people on collective farms treasured all common property as their own, was sometimes used ironically to refer to instances of petty theft. The Law of Spikelets, which made stealing from the collective punishable by ten years' imprisonment, was a failed attempt to break this attitude.
        * Isolation from world culture, created by the Soviet Union's restrictions on travel abroad and strict censorship of information in the media (as well as the abundance of propaganda). The intent was to insulate the Soviet people from Western influence; instead, "exotic" Western culture became more interesting precisely because it was forbidden. Soviet officials called this fascination "Western idolatry" (идолопоклонничество перед Западом).
        * Obedience or passive acceptance of everything that government imposes on them (see authoritarianism). Avoidance of taking any individual responsibility on anything.

    Following the collapse of the Soviet Union, many social and economic problems in Russia were blamed on Homo Sovieticus' alleged failure to adapt to a capitalist society.

    source : wikipedia


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  • La wicca est une religion païenne dans le sens qu'elle est polythéiste et qu'on y vénère la nature. Étant donné qu'il
    s'agit d'une vieille religion qui est toujours pratiquée de nos jours, on peut également la qualifier de néo-païenne.
    Elle tire ses origines du paganisme d'avant l'ère chrétienne, il s'agit d'un mélange de traditions païennes d'Europe
    et d'occultisme des 19e et 20e siècles. Son fonctionnement actuel a sûrement été établi dans les années 1930 ou
    1940. Ce point fait toutefois l'objet d'un débat interne et externe considérable. Le sujet le plus souvent débattu
    est le nombre exact de traditions provenant des traditions anciennes, et dans quelle mesure la wicca peut être
    considérée comme une religion moderne.

    La wicca est une religion mystique, ce qui signifie que la foi individuelle est influencée par des expériences
    religieuses qui inculquent une connaissance ou des vérités religieuses de façons ne pouvant être entièrement
    comprises par celui ou celle qui les reçoit.

    La réincarnation est une croyance répandue chez les wiccans. Certains croient que le temps entre deux vies se
    déroule dans un endroit appelé Summerland. Étant donné que les traditions de la wicca sont également influencées
    par d'autres traditions, telles les anciennes traditions nordiques et celtiques, ainsi que celles du bouddhisme et de
    l'hindouisme, la vision de la vie après la mort de chaque groupe est influencée par celle dont celui-ci tire ses
    racines.

    source : http://www.cmp-cpm.forces.gc.ca - les Religions au Canada


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  • Plus puritain qu'anglican en ce qui concerne les croyances religieuses, George Fox est passé au-delà de
    l'enseignement puritain à la croyance que l'Église établie, sa hiérarchie, ses prêtres et ses rituels n'étaient pas
    nécessaires aux relations entre Dieu et le genre humain. Il prêchait une foi fondée sur ce qu'il appelait « la lumière
    intérieure », la force inspiratrice de Dieu en chaque être humain. Il considérait également la relation personnelle avec
    Dieu comme la seule source d'autorité religieuse. Le thème des Quakers est « Trust in the light » (Aie foi en la
    lumière), c'est-à-dire en la présence de Dieu en nous; il nous enseigne, nous guide et oriente notre conscience.

    Fox prêchait non seulement la religion libérée des contraintes imposées par les Églises et les prêtres, mais il
    parlait également de l'adoption du pacifisme et de la tolérance religieuse et de l'abolition des contraintes et du
    contrôle des gouvernements. Ses enseignements contre l'ordre établi ont souvent entraîné son emprisonnement et
    celui des membres de la Société des amis qu'on a bientôt surnommés les « quakers », parce qu'ils prêchaient qu'on
    devait trembler devant Dieu.

    L'opposition croissante envers l'esclavage au cours des décennies qui suivirent a amené les Quakers à s'associer
    d'avantage aux mouvements évangéliques américains et à adopter leurs méthodes et leurs principes. À l'aube du
    20e siècle, certaines communautés avaient délaissé une partie des enseignements originaux de George Fox. En fin de
    compte, trois courants de quakerisme se sont développés; l'un d'eux a adopté des formes de culte protestantes plus
    communes dans des Églises dirigées par des pasteurs, un autre a conservé les valeurs traditionnelles de la Société
    des amis, et le troisième a accepté des valeurs traditionnelles tout en étant plus ouvert aux influences modernes. De
    nos jours, le quakerisme est considéré comme un christianisme non conventionnel, bien que certains quakers aient
    beaucoup de difficultés à accepter le concept d'une éventuelle unité de l'Église chrétienne, voyant peu de similarités
    entre la foi telle qu'ils la mettent en pratique et les croyances et les pratiques des autres chrétiens.

    source : http://www.cmp-cpm.forces.gc.ca - les Religions au Canada


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  • Les membres de l'Église mennonite sont anabaptistes, ils adhèrent à une doctrine de la réforme protestante
    qui a vu le jour au XVIe siècle en Suisse. Il s'agit d'une croyance chrétienne qu'ils partagent avec l'Église des Frères
    Mennonites, l'Église de la fraternité chrétienne, les amish et les huttériens. Ces Églises et d'autres comme la
    Société des amis (Quakers), qui professent le pacifisme et refusent le service militaire, sont parfois appelées les
    Églises de la paix.
    Le terme «anabaptiste» signifie baptiser de nouveau. Les anabaptistes rejettent le baptême des nouveau-nés
    pratiqué par les fidèles de l'Église catholique romaine, croyant que ce sacrement doit être réservé aux croyants
    adultes. Ils rebaptisent les adultes qui ont été baptisés lorsqu'ils étaient enfants. Ils croient que l'on obtient le
    salut par la foi et la conversion, par l'entremise du Saint-Esprit et non par les sacrements et les bonnes oeuvres. Ils
    rejettent toute autorité doctrinale, sauf la Bible, et professent leur foi grâce au Credo des apôtres. Les mennonites
    ont pris ce nom d'un des premiers dirigeants anabaptistes, Menno Simonsz, qui s'est converti en 1536. Il existe
    deux principaux regroupements des Églises mennonites au Canada, l'Église mennonite du Canada et l'Église des
    Frères Mennonites.
    Les croyances des mennonites sont établies dans des confessions de foi. Bien que différentes confessions
    aient été publiées, elles sont conformes à leurs racines doctrinales anabaptistes : la Trinité de Dieu, c'est-à-dire le
    Père, le Fils et le Saint-Esprit; le baptême des enfants, contrairement au baptême des adultes n'est pas appuyé par
    la Bible; la croyance que la Bible exige une distinction entre l'État et l'Église; la croyance que les chrétiens ne
    devraient pas prendre les armes; et la croyance que l'Eucharistie est le symbole des souffrances de Jésus-Christ
    et devrait être célébrée en Sa mémoire.

    source : http://www.cmp-cpm.forces.gc.ca - les Religions au Canada


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  • Les doukhobors sont membres d'un groupe de chrétiens fondamentalistes né en Russie au 17e siècle. Le mot
    russe « Dukhobortsi » signifie « lutteurs de l'esprit », et a tout d'abord été utilisé par dérision en raison de leur
    rejet des rites de l'Église et des pratiques du culte. Les doukhobors ont adopté le nom, indiquant qu'ils luttaient
    avec le Saint-Esprit et non contre lui. Ce sont des pacifistes qui rejettent le concept de l'organisation de l'Église,
    sa hiérarchie, sa liturgie et son clergé; ils professent plutôt que Dieu vit dans chaque être humain. Ils rejettent
    également l'état laïc et ont adopté une forme de socialisme agraire pacifiste, préférant en général les fermes
    communautaires. Le végétarisme est également un élément des croyances et des pratiques des doukhobors par
    respect pour le caractère sacré de toute vie.

    Avec l'aide des quakers britanniques et américains et l'appui financier du romancier russe, le comte
    Leon Tolstoï, les doukhobors ont commencé à quitter la Russie. En 1898 et 1899, le gouvernement canadien leur
    garantissant l'exemption du service militaire et leur accordant de grandes étendues de terre en Saskatchewan,
    7 400 doukhobors ont immigré au Canada.

    Aujourd'hui, certains Canadiens se disent encore doukhobors et
    continuent de mener le style de vie communautaire, spirituel et pacifiste de la secte alors que d'autres vivent et
    travaillent au sein de la collectivité canadienne en général. Les communautés doukhobores estiment qu'environ
    30 000 personnes pratiquent cette foi au Canada, la plupart en Saskatchewan et en Colombie-Britannique.

    source : http://www.cmp-cpm.forces.gc.ca - les Religions au Canada


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  • DESCRIPTION
    Bien que le bahaïsme tire ses origines du babisme, une dénomination musulmane, il s'agit d'une religion distincte.
    Le bahaïsme a été fondé en Iran, au milieu du XIXe siècle par Mirza Hosyn Ali Nuri, connu sous le nom de
    Bahá'u'lláh (qui signifie en arabe « Gloire de Dieu » (1817-1892), considéré par la foi bahá'íe comme le plus récent
    de tous les messagers envoyés par Dieu, qui sont, notamment, Abraham, Moïse, Bouddha, Zarathoustra, Christ et
    Mahomet.
    Bahá'u'lláh enseignait qu'il n'existe qu'un seul Dieu « inconnaissable et indescriptible et dont les révélations
    successives de la volonté à l'humanité ont été la principale force civilisatrice dans l'histoire. L'objectif commun de
    ses messagers divins était d'amener le genre humain à une maturité spirituelle et morale ».
    Les enseignements sont centrés sur l'unité de l'humanité, l'harmonie entre la religion et la science, l'égalité
    des sexes et la paix universelle. Son thème central est que l'humanité forme une seule race et que le temps est
    venu de l'unifier en une société globale.

    Selon une reformulation des enseignements de Bahá'u'lláh tirée du site Web officiel de la religion, le bahaïsme
    considère que le principal défi auquel font face les êtres humains est celui d'accepter l'unification d'une société
    mondiale pacifique. Et cet objectif peut être atteint par le biais de :
    • l'abandon de toutes les formes de préjugés;
    • la garantie d'une égalité des chances aux femmes et aux hommes;
    • la reconnaissance de l'unité du genre humain et la relativité de la vérité religieuse;
    • l'abolition de la pauvreté et de la richesse extrêmes;
    • la réalisation de l'éducation universelle;
    • l'engagement dans une recherche personnelle de la vérité;
    • l'instauration d'une fédération mondiale;
    • la reconnaissance de l'harmonie essentielle entre la science et la religion.
    http://www.bahai.org/ — site Web officiel du bahaïsme

    source : http://www.cmp-cpm.forces.gc.ca - les Religions au Canada


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  • L'Oblast autonome juif (en russe : Евре́йская автоно́мная о́бласть, Iévreïskaïa avtonomnaïa oblast ; en yiddish: ייִדישע אױטאָנאָמע געגנט, yidishe oytonome gegnt), est un sujet de la Fédération de Russie situé en Sibérie, sur la frontière chinoise. Il est souvent nommé Birobidjan, selon sa capitale.

    L'oblast a été fondé à l'initiative de Staline en 1928, avec le yiddish comme langue officielle (ce qu'elle n'est plus actuellement). Il a conservé le statut de terre d'accueil pour les Juifs de Russie.

    À l'initiative de Joseph Staline, une « Région autonome juive » est créée en 1928, à Birobidjan à l'extrémité orientale de la Russie, à la frontière avec la Chine. Elle sera « dégradée » au rang d'oblast après la fin de l'URSS, en raison notamment du nombre réduit de Juifs vivant encore dans l'oblast au tournant du XXIe siècle. Au début, la région autonome accueille des milliers d'individus, qui devaient y organiser une certaine vie nationale juive. L'oblast a une langue officielle : le yiddish, l'hébreu étant alors une langue liturgique, interdite par le régime soviétique, hostile aux religions et donc à la religion juive.

    un solution stalinienne au "problème juif" : s'il s'agissait, pour Staline, après l'émancipation des Juifs par la révolution bolchevique, de créer une république juive de nature à satisfaire l'aspiration nationale de certains d'entre eux, d'autres observateurs privilégient la volonté de les éloigner et d'en profiter pour peupler une région stratégique, aux frontières de la Mongolie et, au-delà, de la Chine.

    source : http://blog.mondediplo.net/2008-03-26-Ou-est-passe-le-Birobidjan & wikipedia

    liens : Reportage sur France 24
    La fin d'un rêve


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  • A tous les souverains, aux savants, aux philosophes, aux législateurs, aux poètes et à tous les peuple du monde.
    La Gagne-Monopanglotte, ou la Langue unique et universelle,

    Formée de la réunion radicale et substantielle de toutes les langues mères, mortes ou vivantes, suivant des principes clairs, simples, réguliers approuvés par les plus éminents suffrages, et à l'aide desquels toutes les intelligences pourront l'apprendre facilement et en très peu de temps, en s'initiant à la fois à la connaissance de toutes celles qui concourront à sa création. Trois mois d'étude suffiront pour connaître cette langue universelle, plus riche que toutes celles qui la causeront. - Les principes ci-dessus exposés de grammaire, des lettres, des caractères, du dictionnaire, de la ponctuation, de la syntaxe, et enfin de tout ce qui est nécessaire pour l'intelligence de la langue universelle, sont précédés d'une préface en prose sur la nécessité et les bienfaits de cette langue, par suite des relations et de la fusion continuelles qui vont s'établir entre les peuples, au moyen des chemins de fer ou de la vapeur.
    Et L'empire universel, poème en dix chants, et dont il est seulement donné ici quelques fragments ;
    Par Paulin Gagne, Avocat à la cour rayole de Paris.

    1843

    ------------------

    Préface.
                La langue universelle est la source première
                Et de toute union et de toute lumière.
    [...]
        Il est facile de comprendre en effet que de cette unit de langage découleraient comme d'une source commune et vivifiante où tous viendraient puiser les germe fécondants et civilisateurs des affections humaines, qui n'existent point et ne peuvent exister entre des individus et des peuples qui, ne s'entendant pas et ne se comprenant pas, deviennent non seulement étrangers entre eux, mais encore ennemis, et se regardent comme des êtres sauvages et d'une espèce différent ; il est évident que, par une conséquence naturelle, de ces affections, de cette intelligence des âmes et des coeurs naîtraient l'union, la paix et l'unité, si puissante en toute chose, des lettres, de la politique, de la législation et de la religion, c'est à dire que le monde entier n'aurait bientôt plus qu'une seule monarchie ou sainte république et qu'un seul culte religieux, un seul trône universel, du haut duquel un seul empereur, dominateur suprême d'autres rois relevant de sa puissance, dicterait les lois temporelles, et une chaire universele du haut de laquelle le souverain pontife dispenserait les lois spirituelles aux peuples.
        Ce serait là sans doute le plus beau et le plus magnifique spectacle. La réalisation de ce spectacle sacré devrait sans doute être possible à des hommes intelligents qui prétendent ête inspirés de la grâce divine et possesseurs du libre arbitre et d'une volonté ferme et toute puissante...

    source : gallica2


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  • L'histoire

    Initiatives et Changement est né en 1938 d'un mouvement, les "Groupes d'Oxford", qui s'était développé notamment à Oxford et dans d'autres universités britanniques. En cette période de réarmement militaire, Frank Buchman, le fondateur, a proposé la vision d'un "monde sans haine, sans peur, sans égoïsme" et a lancé un mouvement de "réarmement moral et spirituel". Au lendemain de la seconde guerre mondiale, sous le nom de Réarmement moral, s'est développé un programme de reconstruction (morale et spirituelle) visant au rapprochement des anciens ennemis, notamment la France et l'Allemagne.

    Aujourd'hui, au début d'un nouveau millénaire, ce mouvement s'ayant donné le nom Initiatives et Changement en août 2001, est un réseau actif d'hommes et de femmes de tous âges, de toutes origines géographiques, culturelles ou confessionnelles, engagés dans le combat éternel pour la "transformation du monde".
    Frank Buchman, le fondateur

    Né le 4 juin 1878 en Pennsylvanie, aux États-Unis.
    En 1908, lors d'un séjour en Europe, il fait une profonde expérience dans une petite église anglaise. Le cours de sa vie en est complètement modifié.

    "Je me suis vu comme Dieu me voyait, une image bien différente de celle que je me faisais de moi-même, a-t-il raconté. J'ai compris que mon péché, mon orgueil, mon égoïsme, m'avaient séparé de Dieu. J'étais devenu le centre de ma vie. Mon gros "Moi" devait disparaître..."

    Buchman sent qu'il a mis le doigt sur quelque chose d'essentiel pour sa vie. La force de cette expérience le convainc que toute compromission sape le caractère et pèse sur les relations avec les autres. Que rigueur et vigueur morales sont les conditions premières de l'instauration d'une société juste. Il décide de consacrer le reste de sa vie à aider les autres, fondant son action sur l'échange de personne à personne et sur le témoignage personnel. Parmi ceux qu'il a ainsi connus et aidés se trouvent les fondateurs d'Alcooliques Anonymes. Si la naissance de ce mouvement est typique de la façon d'agir de Buchman, c'est la création, en 1946, du centre international de Caux, et le rôle que celui-ci joue dans la réconciliation de l'Europe, qui exprime le mieux le rayonnement de son action.

    En 1938, à la veille de la guerre, Buchman lance le Réarmement moral. "L'hostilité s'accumule entre les peuples, déclare-t-il lors d'une grande manifestation à Londres. Les rancoeurs et la peur nous coûtent tous les jours plus chers.(...) Le remède serait peut-être le retour à ces vérités si simples que nous avons souvent oubliées ou négligées: l'honnêteté, la pureté, le désintéressement et l'amour. La crise est essentiellement d'ordre moral. Il faut que les nations réarment moralement."

    Buchman sentait que les personnes qui avaient fait une expérience personnelle de foi renouvelée pouvaient œuvrer pour la solution des problèmes du monde. La philosophie du mouvement qu'il lance se base sur l'idée que le changement personnel peut déboucher sur le changement de la société. En mettant l'accent sur l'expérience plus que sur la doctrine, le Réarmement moral fournit un terrain d'action permettant à des personnes de convictions religieuses et politiques différentes de travailler ensemble sans renoncer à leurs croyances.

    Buchman a été décoré par plusieurs gouvernements, dont ceux de la France, de l'Allemagne et du Japon, pour son travail en faveur de la réconciliation. Il est mort en 1961.

    source : http://www.caux.ch/fr/reseau-histoire


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