•     Ce qui nous semble le mieux organisé à Lyon, c'est la charité; elle est peut-être à la hauteur de la misère. Hôpitaux, hospices, orphelinats, ouvroirs, écoles d'apprentissage, bureaux de bienfaisance, maisons de retraite et de refuge y sont plus nombreux et plus abondamment pourvus que dans la plupart des grandes villes de France. Le vaste Hôtel-Dieu, qui développe sur la rive droite du Rhône trois cents mètres de façade surmontés d'un dôme de Soufflot, n'a cessé d'accroître ses ressources depuis le vie siècle que le fondèrent Childebert et la reine Ultrogoth. Beaucoup de grands seigneurs et de riches bourgeois lyonnais figurent parmi ses bienfaiteurs : le véritable Lyonnais est assez fier de son pays pour lui faire, à l'occasion, largesse de sa fortune. Il dispose de douze cents lits gratuits, de deux cents lits payants, et ses services médicaux et pharmaceutiques sont aussi complets qu'irréprochables.
        En face de l'Hôtel-Dieu, sur la rive gauche du fleuve, grouille le faubourg populeux, besogneux, remuant et parfois menaçant, d'où lui viennent sans doute la plupart de ses malades : la Guillotière. Nous n'avons vu nulle part, même à Paris, groupe d'habitations plus pauvres, plus mornes, plus sèches. Cela s'étend en platitude sans verdure, sans art, sans rien de clair ni de joyeux, jusqu'aux lugubres casernes de la Part-Dieu, que secondent les forts des Brotteaux, de Villeurbanne, de la Motte, du Colombier, de la Vitriolerie, élevés, on dirait, moins pour protéger la ville frontière contre l'étranger que pour maintenir dans le servage industriel une multitude d'esclaves suspects d'indocilité.

    Louis Barron, Le nouveau voyage de France (1899)
    souce : gallica


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  • Villeurbanne - temple Antoiniste, rue du Docteur Ollier, consacré par Mère Antoine, le 27 Août 1922

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  • Spirites à Lyon (Bulletin de l'Union spirite française, v9, 1929)

        LYON. — Les groupes de cette grande ville s'emploient avec persévérance à la propagande de notre belle philosophie. Le but de l'Orphelinat Allan Kardec est des plus utiles, tant au point de vue philanthropique et social, qu'au point de vue de l'éducation spirite. Il reçoit en effet des petites filles abandonnées, les élève, leur donne l'instruction, une profession, et remplace leurs parents jusqu'à leur majorité. L'œuvre attache le plus grand intérêt à former des mères avant tout spirites, capables de servir dignement la société. Parmi les pupilles de l'œuvre, quelques-unes lui ont été confiées à leur naissance. Cet établissement constitue une véritable famille où la santé physique et morale rayonne de toutes parts.
        Depuis l'ouverture de l'Orphelinat, aucune maladie grave ou épidémie ne s'est manifestée, bien que certaines pupilles, à leur arrivée, fussent gravement anémiées. L'une d'elles, reçue à un mois, avait une excroissance à la cuisse droite ; le docteur, consulté par la sage-femme, avait déclaré qu'une opération s'imposerait à l'âge de 10 ans ; or, à l'aide des soins magnétiques la grosseur disparut 4 mois après.
        L'Orphelinat est dirigé par Mme Malosse en qui les enfants trouvent une véritable mère ; elle est secondée par Mlle Malosse et Mme Durand qui, toutes, donnent en même temps que leur cœur, un concours entièrement désintéressé.
        L'œuvre se développe de plus en plus ; l'état financier est aussi encourageant que rassurant. De nouveaux projets sont en état d'élaboration pour son extension dans un avenir très rapproché. Ceux de nos amis qui s'intéressent à l'Orphelinat Allan Kardec peuvent adresser leurs subventions au siège : 14, rue Calas, à Lyon. Nous les y encourageons vivement, nous qui connaissons l'admirable effort produit par Mme, Mlle et M. Malosse pour les chères petites orphelines.
        A côté de l'Orphelinat, sous la même direction, fonctionne le Groupe Allan Kardec qui reçoit des malades quatre jours par semaine et les soigne gratuitement et avec succès.
        Indépendamment des soins, une bibliothèque très documentée établit un roulement d'ouvrages à l'extérieur où son activité est des plus efficace.
        En outre, des séances privées ont lieu avec le concours de Mme Malosse comme médium ; au cours de ces réunions, des prévisions d'avenir concernant les événements mondiaux et privés se produisent.
        En collaboration avec le Groupe Allan Kardec, une œuvre de vestiaire fonctionne régulièrement sous la direction de Mlle J. Allemand. Par son entremise, de nombreux vieillards ont pu cet hiver recevoir des vêtements chauds et voir au foyer briller la flamme que les rigueurs de l'hiver appelaient particulièrement cette année.

        *** M. Hugues qui, en qualité de Secrétaire adjoint, seconde M. Mélusson qui joint à de grandes occupations les fonctions de Secrétaire Général de la Fédération Spirite Lyonnaise, nous rend compte du travail de cette Société. Nous avons dit deux mots, il y a quelques mois, de l'intéressant Bulletin de cette Fédération dans lequel il est donné des nouvelles de tous les groupements de la région. Une Commission spéciale a été chargée de rechercher des locaux permettant de Lyon, à l'exemple de notre siège social, une « Maison des Spirites ». La Fédération Spirite de Lyon envisage également de faire, dans les divers quartiers de cette ville, des tournées de propagande permettant l'extension du mouvement spirite.
        La fête du 59e anniversaire d'Allan Kardec, organisée par la Fédération Lyonnaise l'année dernière, a été une brillante manifestation ; elle a permis de recueillir une somme de 1500 francs qui a été répartie par moitié à l'œuvre de Secours aux vieillards nécessiteux et à la Caisse de Propagande.
        En novembre 1928, cette belle œuvre des vieillards, fondée comme l'on sait par M. Bouvier, a pu allouer à 15 nécessiteux une pension de 120 francs, en augmentation de 10 francs sur l'année 1927.
        Depuis lors, M. Fantgauthier, Vice-Président de la Société d'Etudes Psychiques, que préside notre actif Vice-Président M. Mélusson, nous informe que M. Bouvier a de nouveau versé 2000 francs pour permettre l'achat de charbon et de provisions pour les vieillards envers lesquels il exerce une si grande bonté. Cette fondation poursuit son œuvre utilitaire, son capital s'augmente chaque année de sommes dont les revenus servent à assurer partiellement les pensions distribuées régulièrement en fin d'exercice.
        Nous remercions la Fédération Lyonnaise des sentiments fraternels qu'elle a bien voulu exprimer à l'Union Spirite Française pour sa prospérité. Nous l'assurons ici de l'intérêt que nous prenons à son travail.
        *** M. Fantgauthier, dans le rapport qu'il nous a adressé sur la Société d'Etudes Psychiques de Lyon, nous dit combien les membres de cette société sont désolés de ne pouvoir lui donner tout l'essor qu'ils voudraient, du fait d'une installation trop réduite dans un local mal situé. Néanmoins les conférences, causeries et séances expérimentales organisées ces derniers temps ont été suivies tous les jeudis par un nombre de personnes variant entre 50 et 100, et les fêtes d'été et d'hiver comptaient toujours 2 à 300 personnes.
        Nous avons pris connaissance avec intérêt du programme des études de la Société d'Etudes Psychiques de Lyon pour l'année 1928-1929. Dans la section du spiritisme des conférences éducatrices d'un grand intérêt sont annoncées. Elles s'échelonnent de 8 jours en 8 jours jusqu'au 12 juillet inclus.
        L'importante bibliothèque de la Société, ouverte à tous, aide particulièrement à la propagande.
        A tous nos frères lyonnais nous disons combien nous sommes heureux de les voir porter bien haut dans la ville natale d'Allan Kardec le drapeau du spiritualisme moderne.

    Bulletin de l'Union spirite française (v9, 1929)


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  •     Une Fraternelle Solidariste et Déterministe de l'Institut général de Psychosie a existé à Lyon :

    Fraternelle Solidariste et Déterministe N°2 - Lyon (Le Biéniste 1er avril 1922)

    Fraternelle Solidariste et Déterministe N°2 - Lyon (Le Biéniste, 1er avril 1922)


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  •     Plusieurs Fraternelles de l'Institut général de Psychosie ont existé à Lyon, notamment une section enfantine :

    Fraternelles de Lyon de l'Institut général de Psychosie

    Fraternelle n°65 de Lyon - section enfantine (Le Fraterniste, 17 avril 1914)

     

    Fraternelles de Lyon de l'Institut général de Psychosie

    Fraternelle enfantine de Lyon (Le Fraterniste, 15 mai 1914)

     

    Fraternelles de Lyon de l'Institut général de Psychosie

    Fraternelle n°65 de Lyon (Le Fraterniste, 1er mai 1914)

    Fraternelles de Lyon de l'Institut général de Psychosie

    Fraternelle n°87 de Lyon (Le Fraterniste,5 Juin 1914)


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  • Anthelme, Nizier Philippe plus connu à l'époque sous le nom de "Monsieur Philippe" puis après sa mort, Maître Philippe de Lyon, (25 avril 1849 au Rubathier Loisieux - 2 août 1905 à L'Arbresle) est un mystique français.

    Le Curé d'Ars aurait annoncé à sa mère enceinte, son avenir.

    Voici un cas de guérison :
        Le Dr Gérard d'Encausse (Papus) qui assista à plusieurs guérisons de Maître Philippe raconte comment il opérait :
        «J'étais là, avec deux autres médecins, quand une maman de vingt à vingt-deux ans est arrivée, portant dans ses bras un petit enfant de cinq ans, la tête ballante et les yeux vitreux. Elle dit à Philippe :
        - Mon enfant doit mourir; et comme vous m'avez sauvée il y a dix ans, je viens vous demander de guérir mon enfant." Nous sommes trois médecins qui l'examinons et nous découvrons un cas de méningite tuberculeuse très prononcée. L'enfant semblait condamné, en effet.
        Il faut que je vous dise, maintenant, comment Philippe opérait. Il y avait toujours là près de 80 à 100 personnes. Philippe n'était pas du tout "poseur". D'un caractère bon enfant, il faisait toujours rire les malades. Alors, devant tout le monde, il dit, en voyant le pauvre petit que nous avions examiné : "On peut guérir cet enfant. Voulez-vous vous engager tous à ne pas dire du mal des absents pendant trois mois ?"
        Tout le monde bondit et répondit que ce n'était pas possible. En marchandant, on est arrivé à deux heures. Moi, je n'ai jamais pu rester deux heures sans dire du mal des absents ! Eh bien ! Philippe a dit :
        "C'est entendu ! Vous allez essayer de ne pas dire du mal des autres durant deux heures". L'enfant était dans une pièce à côté. Au bout de deux heures, je suis allé le chercher. Je l'ai pris par la main et il a fait avec moi le tour de la salle ; il était guéri.»

    Il se maria avec une de ses malades guérie et fit une consultation au fils Alexis, futur tsar de Russie si la Révolution bolchévique n'avait pas eu lieu, un autre au Bey de Tunis...

    Sa théosophie est proche de l'antoinisme : Pour Maître Philippe, la réincarnation est la seule explication à l'évolution. Elle permettrait de progresser moralement et spirituellement afin de transformer en soi le mal en bien. Pour lui, en effet, l'essence de la révélation chrétienne se confond avec la révélation du mystère du pouvoir salvateur de la souffrance : la souffrance étant présentée comme l'unique aiguillon permettant de progresser, et de ne pas s'endormir sur ses acquis.

    "Je vous ai donné le moyen de soulager vos frères. Si vous aviez la charité, vous obtiendriez la guérison de tous ceux qui souffrent. Quoique vous demandiez à Dieu, avec foi, humilité et confiance, vous l'obtiendrez de Lui. Dieu est amour, Il donne ce que nous lui demandons."

    Un groupement des Amis de Maître Philippe (1976) cultive aujourd'hui son message et son souvenir.

    Lire Vie  et  paroles du Maître Philippe, le témoignage  d'Alfred  HAEHL
    sur http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Vieetparoles/titre.html#

    source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ma%C3%AEtre_Philippe
    http://www.science-et-magie.com/sm50/sm0006phil.htm
    http://www.filmsdocumentaires.com/films/10-maitre-philippe-de-lyon


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