• Meiderich et Vohwinkel

    Vowinkel, paysannat (Bauernschaft) en 1770 (Karte der Stadt Duisburg und der umliegenden Gegend)(ddb.de)

    Vowinkel, paysannat (Bauernschaft) en 1770 (Karte der Stadt Duisburg und der umliegenden Gegend)
    (source : ddb.de)

        Encore petit village dont Carl Dirksen couche sur le papier en 1895 pour la postérité les Volkstümliches aus Meiderich (Niederrhein) (Coutumes de Meiderich, dans le Rhin inférieur), on trouve trace d'un ensemble de fermes sous le nom de paysannat Vohwinkel, alors de l'autre de la ligne de chemin de fer par rapport au village de Meiderich. Le lieu se transforme en 1871 lorsqu'on y construit une fonderie et une houillère avec cokerie, la place venant à manquer à Ruhrort même.

        Carl Dirksen raconte dans son introduction (p.4-5) :
        Ueber die nun folgende Zeit lässt sich nichts Bemerkenswertes ermitteln; es mögen daher noch einige, das gegenwärtige Jahrhundert betreffende Notizen folgen. Noch zu Anfang desselben war Meiderich ein kleiner und unbedeutender Ort. Ums Jahr 1810 zählte er zusammen mit Ruhrort 2536 Seelen, von denen auf Meiderich 1326 kamen. Durch die Industrie - Meiderich besitzt zwei Kohlenzechen und mehrere Fabriken, von denen das rheinische Stahlwerk über 2000 Arbeiter beschäftigt - ist die Einwohnerzahl mit der Zeit auf 25000 Seelen angewachsen. Diese Zahlen geben zugleich ein Zeugnis dafür, wie schwer es ist, hier noch volkskundliche Stoffe zu sammeln; es ist zu bedauern, dass dies nicht funfzig Jahre früher geschab. Das beständige Anwachsen Meiderichs giebt zu der Hoffnung Anlass, dass es mit der Zeit noch ein bedeutender Ort werden wird.
    Traduction :
        Rien de remarquable ne peut être déterminé quant à l'époque qui a suivi, il se peut donc qu'il y ait encore quelques notes concernant le siècle actuel. Au début de cette année-là, Meiderich était encore un lieu petit et insignifiant. Vers 1810, avec Ruhrort, il a compté 2536 âmes, dont 1326 sont venues à Meiderich. En raison de l'industrie - Meiderich possède deux mines de charbon et plusieurs usines, dont l'aciérie de Rhénanie emploie plus de 2000 travailleurs - la population a atteint 25000 âmes au fil du temps. Ces chiffres témoignent également de la difficulté de collecter du matériel folklorique ici ; il est regrettable que cela n'ait pas été fait cinquante ans plus tôt. La croissance constante de Meiderich donne des raisons d'espérer qu'il deviendra à terme un lieu important.


    1er janvier 1894
    Circonscriptions territoriales. — Érection en ville de la commune rurale de Meiderich-sur-le-Rhin.— En vertu d'un ordre du cabinet du 11 octobre dernier, la commune rurale de Meiderich a élé placée au rang des villes de la Prusse rhénane. Cette cité, qui renferme aujourd'hui une population de 24,000 habilants, a eu une fortune rapide. En 1680, elle complait750 âmes seulement; en 1734, 164 feux; en 1816, 263. En 1858, elle s'élève tout à coup à 6,212 habitants ; en 1876, elle grandit encore et compte 11,530 âmes. La cause de cette augmentation réside dans ce fait que vers 1850 on a découvert dans le territoire de cette localité des gisements houillers, qui, concédés à deux compagnies minières, occupent actuellement plus de 600 ouvriers. Il n'existait, en 1853, qu'une école catholique dans la commune. Aujourd'hui la commune possède 8 écoles évangéliques avec 42 classes
    et 3,106 élèves, et 6 écoles catholiques avec 23 classes et 1,747 élèves. La nouvelle ville est pourvue en outre de nombreux établissements municipaux : école réelle, école d'arts et métiers, caisse d'épargne, distribution d'eau, tramways, etc., etc. P. G.
    Revue générale d'administration, 1er janvier 1894


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