• Denis Collon, le beau-frère

    signature sur ses actes de mariage
    en 1870 (avec Marie Elisabeth Buylinx)
    en 1891 (avec Noële Marie Joseph Paulus)

        Le 5 février 1886, Louis Antoine est condamné pour coups sur la personne de Denis Collon le 10 octobre 1885.
        Pierre Debouxhtay reproduit l'audience et la condamnation du tribunal :
      Jugeant en premier ressort, le condamne à deux francs d'amende et à défaut de paiement à un jour de prison et aux frais liquidés à sept francs 87 cent.
      Statuant sur les conclusions de la partie civile :
      Attendu que les coups porté au plaignant ne lui ont occasionné aucun préjudice.
      Condamnons le prévenu à payer pour tous dommages et intérêts les frais et dépens.
      Prononcé à l'audience publique du dit Tribunal de simple police, au local à ce destiné, à Hollogne-aux-Pierres, ce jourd'hui cinq février mil huit cent quatre vingt six par nous Philippe de Lexhy, juge de Paix du dit canton assisté de Donnay, greffier.
    Pierre Debouxhtay, Antoine le Guérisseur et l'Antoinisme, p.50 et pp.299-300.

        On en saura pas plus de cet auteur. Cependant on peut faire remarquer que ce Denis Collon est le frère de la future femme d'Antoine. Le père de Denis et Jeanne-Catherine Collon s'appelle également Denis Collon.
        Il est dit négociant en 1873 sur l'acte de décès de son père. On apprend par sa nécrologie (il meurt en novembre 1898) qu'il était spirite. "Une foule de huit cents personnes, composée, de nombreux parents, frères en croyance et amis du défunt, a suivi le convoi funèbre précédé du drapeau de la société spirite de la localité [de Jemeppe-sur-Meuse]".

    Nécrologie Denis Collon #1 (Le Messager, 1er déc. 1898)Nécrologie Denis Collon #2 (Le Messager, 1er déc. 1898)

     

    Nécrologie Denis Collon (Le Messager, 1er déc. 1898)

     



        Quelqu'un lui frappa sur l'épaule :
        - Eh ! Antoine...
        - Tiens, Denis Collon ! Quelles nouvelles ?
        Denis Collon était de Jemeppe. Il avait travaillé tout un temps avec Louis à la chaudronnerie de Cockerill. C'est toujours gai de retrouver un camarade. La musique s'était remise à jouer, et l'on entendait dans l'autre salle le sautillement précipité des talons sur les planches.
        - Tu ne danses pas, Antoine ? Viens donc faire une polka avec ma sœur Catherine.
    Robert Vivier, Délivrez-nous du mal, p.57 (cf. également, p.61)

        Depuis son retour de Russie, il ne pouvait plus rien supporter. Même un jour il avait battu quelqu'un, il avait dû s'expliquer devant le juge. Tout cela provenait sans doute de son état de santé. C'est ce que les gens ne comprennent pas. Un homme, sans être méchant, peut se conduire méchamment, par pure impatience, parce qu'il souffre. Pour être justes, c'est la cause que nous devrions voir, et non pas l'effet.
    Robert Vivier, Délivrez-nous du mal, p.131

        Roland A E Collignon imagine un différent ancien entre les deux hommes :
    - As-tu vraiment l’intention de partir à l’étranger ? Reprit-elle après un bref instant.
    Il crut comprendre qu’il y a plus que cela dans sa question.
    - Avec toi.
    La musique s’arrêta. Elle esquiva une nouvelle étreinte.
    - Alors ? Fit-il.
    - On verra, s’écria-t-elle en le plantant sur place.
    Antoine la regarda s’éloigner, le cœur déchiré, tourmenté par l’impuissance et la jalousie qui lui incendiait le coeur. Il se fraya un chemin jusqu’au comptoir, les deux mains dans les poches, le regard bas.
        Quelques ouvriers éclatèrent de rire en le voyant passer entre les tables. Antoine reconnut Denis, le frère de Catherine qui parlait à voix basse d’un air méprisant. Il cherchait la bagarre, c’est sûr. Ce n’était pas le moment. Catherine ne le quittait pas des yeux. De quoi aurait-il l’air ?
    Roland A E Collignon, La Vie Tourmentée de Louis Antoine


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  •     Toute la vie de Mère, à partir du moment où Elle prit la direction du Culte en 1912, ce fut une lutte entre l'inspiration et le doute (les pensées de certains adeptes), c'est ce qui explique le flottement que l'on trouve dans tout son sublime travail, pour dégager progressivement le Culte de la matière des adeptes et l'adapter progressivement à la hauteur de sa Mission morale.
        extrait de Textes recopiés d'un document écrit prêté par le Frère Céleste LOBET

        Dans le travail que notre Père nous a fait faire pour nous permettre de surmonter tout ce qui est extérieur (Lui-même n'y recourant plus), Il savait qu'à son contact et par son Enseignement, l'adepte y arriverait.
        Même si cela n'était qu'apparent, Il savait que l'effort avec la confiance naissante en Lui, donnerait la certitude de sa Révélation.
        Si notre Mère nous a fait passer par une autre étape, c'est qu'elle fut nécessaire à ce moment là ; Elle nous aura aidé à surmonter une vue trop personnelle quand au chemin que les unes et les autres ont la possibilité de suivre.
        Pour certaines c'est encore la voie de la connaissance, tandis que d'autres s'élèvent lentement et progressivement sans autre but que l'amélioration. C'est cette expérience que tous tentent ; les uns par une certaine pratique d'autres par aucune, ce qui justifie leur action.
        extrait d'un polycopié concernant les photos.

        Mère disait :
    "On exerce la Charité à toute occasion. La façon de donner un renseignement, d'ouvrir une porte, d'écrire l'adresse pour faciliter le travail du facteur."
    "Avez-vous réfléchit à ce que signifie le mot : Bonjour ?"
    "L'amour est le but de la vie".


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