• Le Frère Benedetto soigne volontiers son jardinet.

    Magazine Détective (1952)


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  •     La Provence du printemps avec ses amandiers en fleurs ; la Provence rose des farandoles et des courses de taureaux, où la parole sent l'ail et vibre comme le chant des tambourins. Au fond du paysage, la montagne toute blanche et plus près, le Rhône qui roule des eaux glauques grossies par les premières fontes de neige.
        Là-bas, un petit temple tout blanc, tout simple, si modeste, presque timide. Naïf et tendre, il est beau le petit temple.
        On ne doit pas vivre de la prière. Les desservants ont un métier ou sont de petits retraités. Tailleurs, menuisiers, cordonniers, que sais-je encore, ils travaillent pour le pain de chaque jour et cependant remplissent leurs graves fonctions avec le plus total désintéressement.
        Ils sont généralement deux au service du temple, souvent la femme et le mari, quelquefois aidés par un troisième membre de la famille.
        Ici, la desservante est blanchisseuse ; on entend de loin le bruit des fers à repasser tombant en cadence sur la table.
        La sonnette annonce votre arrivée. Vite un brin de toilette et la sœur, vive malgré son âge, s'empresse avec un bon sourire.
        C'était affreux ce que vous alliez dire ; ce qui vous arrive est épouvantable... Mais vous ne dites presque rien. Il vous semble que vous la connaissez depuis toujours, cette bonne sœur ; elle sait bien ce qui vous amène, ce qu'était votre peine, ce qu'elle sera demain. Elle sait aussi que sa prière va vous aider, va vous donner la force de vaincre la difficulté. Et la pensée du Père est là toujours présente qui ranime les découragés et qui conseillera celle qui allège le poids de votre fardeau.
        Et vous reprenez votre route avec de nouvelles pensées et votre âme chante dans la lumière.

    Jean-Marie Defrance, Réveil - L'Apôtre de Jemeppe et sa Révélation (1932), p.35-36


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  •     En 1907, une adepte de Nice exprimait sa gratitude envers l'avocat-général Meyers qui prononça un réquisitoire en faveur de Louis Antoine lors de son deuxième procès (Debouxhtay, p.157).
        A la consécration du temple de Monaco en 1913, une paralytique octogénaire de Nice, revêtu de la robe, fut guéri quand elle fut approché de Mère, grâce à sa foi. Une personne atteinte d'asthme est également guérie (Debouxhtay, p.172).
        En septembre 1912, l'Unitif signale une première salle de lecture à Nice (Place Garibaldi n°3). Suivront, deux autres en avril et juillet 1914. Le même numéro signale une salle de lecture à Monaco-Condamine. En Décembre 1912, une autre est ouverte à Cabbé-Roquebrune (Maison Brun, chemin de la vieille). En mars 1914, une autre encore à Cap d'Ail (quartier St Antoine).
        Pierre Debouxhtay pense que c'est probablement par Nice que l'Antoinisme pénétra l'Italie, sans qu'il n'y ait aucune maison de lecture reconnue par Jemeppe (p.269, note 33).

        Le chanoine E. Leroux signale déjà dans Antoine le Guérisseur la présence d'un temple à Nice en 1925.

        Un Unitif de 1920 environ indique une salle de lecture à Nîmes, Avenue Carnot.

        Région méditerranéenne. - Un temple à Nice, avec une centaine d'adeptes. - Pas de temple, mais une salle de lecture à Nîmes, où on les dit pourtant "très nombreux" ; milieu de mineurs. - Un temple à Monaco.
    C.Ch. Chéry o.p., L'Offensive des sectes, 1954, p.264

    Le même auteur note deux ans plus tôt dans son article sur Les Sectes (lumière et vie, n°6, 1952) la présence d'"une centaine d'adhérents".

        Les temples de Nice et Monaco ouvrent respectivement en 1931 et 1913. Celui de Marseille est consacré en 1959.

        Une salle de lecture se trouvait ouverte périodiquement à Nîmes, il y a encore peu de temps. De même les deux salles de lecture italienne, de Postua et Milan, signalées en 1993 par Régis Dericquebourg, sont maintenant fermées.


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  • source : www.cadastre.gouv.fr


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  • source : pagesjaunes.fr


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  • source : Le blog de Patrick Mottard


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  • source : bing.com


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  •  

     

        Nice 

        le 6/11/31

        Chère Soeur et frère Hémond
        Recevez avec notre plus fraternel
        souvenir ainsi que vos chers Enfants,
        nos toutes chaudes bonnes pensées
        en nos Sauveurs.

                         Votre soeur toute
                     dévouée

      J. Benedetto

    Nice - Temple Antoiniste - Rue de l'Assomption


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  • Mon exploration commence aujourd’hui avec le 5.12 (5e canton, 12e bureau) dont le petit nom est « Fontaine du Temple ». En fait, nouvelle licence poétique, la zone géographique du bureau n’a rien à voir avec la place du même nom, même si elle est tout proche. Le territoire du bureau « Fontaine du Temple » se situe en fait au sud du stade du Ray dans un quartier qui est celui des écrivains (rue Paul Bourget, rue Alphonse Daudet, avenue Guy de Maupassant, avenue Edmond Rostand) et des militaires (rue Colonel Driant, rue Général Laperrine). L’avenue des Sources, quant à elle, rappelle l’abondance de l’eau vive dans les entrailles du quartier.

    L’endroit est calme et ignore l’agitation des deux axes qui en constituent les frontières est et ouest (l’avenue du Ray et le boulevard Gorbella). Un quartier de villas à frises, de petits immeubles résidentiels et de jardins fleuris, très fleuris. Un quartier tout en montées (parfois par escaliers) et en descentes, qui exige du promeneur une bonne condition physique.

    A l’égal de Rome, le 5.12 a sa villa Médicis (sans Frédéric Mitterrand…). Il a surtout sur son territoire l’insolite Temple antoiniste qui appartient à un mouvement religieux présent essentiellement en France et en Belgique. Le culte antoiniste – du nom de son créateur, Louis Antoine, ouvrier belge plus ou moins guérisseur grâce à ses talents médiumniques – fait une large place à la prière et est assuré par des bénévoles qui portent un costume noir. L’antoinisme prône le libre-arbitre, la tolérance (on peut pratiquer en parallèle une autre religion) et la solidarité. Mais, avant de vous précipiter au Temple de l’avenue de l’Assomption, sachez quand même que l’antoinisme a été épinglé par l’Observatoire des sectes comme étant une « secte guérisseuse ».

    source : http://patrickmottard.blogspot.com/2008/09/512-fontaine-du-temple.html


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  •     Il y a déjà une salle de lecture à Nice en septembre 1912. Puis deux autres ouvrent en avril et juillet 1914. Dans un Unitif d'environ 1920, on peut connaître l'adresse de la salle de lecture alors, rue Valrose (St Barthélémy). Avant la construction du temple, on trouve l'adresse 2 rue Von Dewiès (nouveau nom de la Rue Valrose) dans le Journal officiel de la République française en février 1931.

       Pierre Debouxhtay pense que c'est de Nice que l'antoinisme pénétra en Italie. Il y avait encore il y a peu deux salles de lecture, une à Milan et une à Postua, toutes deux dans le Nord industriel de l'Italie.


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  • source : Base Mémoire


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  • Le Quartier Saint-Maurice se trouve tout au Nord, à la fin du Nice urbanisé.

    source : lib.utexas.edu


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