• André Cagnard - L'Héritage (2023)Auteur : André Cagnard
    Titre : L'Héritage
    Éditions Ex AEquo, Paris, 2023 (446 pages)

    Résumé
        Hachod, vieux libraire parisien, remet à un étrange client, un livre ancien contenant des pages dites maudites venant du fond des temps. Peu après ce dernier s'effondre sur la chaussée qui entoure le square de la place d'Italie à Paris. Sa main s'ouvre et quatre pages se détachent de l'antique reliure de cuir. Poussées par le vent qui s'est subitement levé, elles disparaissent entre les grilles qui entourent le square.
        Des morts défiant toute logique, vont alors se produire. L'officier de police Eric Camoletti est chargé d'enquêter sur ces événements qui touchent au paranormal. Assisté de Martine, une jolie anglaise et du conservateur du musée de la Paléontologie situé au jardin des plantes, ils vont découvrir la présence de forces terrifiantes devenues incontrôlables. Leur enquête les emmènera jusqu'en Egypte afin d'y révéler des secrets enfouis depuis la nuit des temps.

        On évoque Malibran, qui deviendra le personnage principal de la deuxième partie du livre. Il fréquente le temple antoiniste de Paris XIIIe :

        - J'ai fait une erreur en confiant ce manuscrit à Malibran.
        Camoletti sortit un carnet. Il nota le nom. Achod marqua un temps d'arrêt puis il continua :
        - Je suis le seul responsable, c'est moi qui ai réveillé le passé. Si je peux vous aider, même avec mes vieilles jambes, je le ferai. S'il vous plaît, trouvez Malibran et ramenez-le ici, nous devons savoir ce qui s'est passé. À nous trois, nous pourrons peut-être arrêter cette malédiction, à condition qu'elle reste dans le square.
        Il ferma les yeux un instant puis reprit :
        - Nous sommes mardi, vous le rencontrerez certainement à l'église du culte antoiniste s'il n'a pas changé ses habitudes. Elle se situe en bas de la rue Daviel, la rue la plus pentue de la Butte-aux- Cailles. Il se rend à cette église trois fois par semaine pour s'y recueillir.
        - Il y prêche ? demanda Camoletti.
        - Non, cet endroit est ouvert à toutes les religions, on s'y recueille, c'est tout.


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  • À propos de l'antoinisme (Voilà, l'hebdomadaire du reportage, 9 octobre 1936)

        Jacques Léon. Cap-D’Ail. A propos de l'antoinisme. Nous avons reçu un assez grand nombre de communication relatives à l’« antoinisme ». Il est singulier de constater que notre époque qui se croit affranchie des dogmes se passionne volontiers pour les doctrines singulières, les rites bizarres et les sectes religieuses plus ou moins extravagantes. Un lecteur nous signale que l'antoinisme ne groupe pas seulement des adeptes dans le nord de la France et en Belgique, mais encore à Monaco et à Nice ; dans ces deux villes existent des temples, dont l'un est d'une architecture très bizarre. « Une ancienne blanchisseuse de ma tante, chez qui je suis en vacances, est antoiniste. Ayant perdu une fille de quinze ans elle n'a paru éprouver aucune douleur. Au moindre courant d'air déplaçant un rideau, au moindre craquement de meubles elle est convaincue de se trouver en communication avec son enfant. » En somme ce qui importe pour une religion, ce n'est pas sa doctrine, ce sont les miracles, et les miracles ne font jamais défaut ; ce sont les prosélytes qui en opèrent sur eux-mêmes.

    Voilà, l'hebdomadaire du reportage, 9 octobre 1936

     

        Nous pouvons reconnaître par ce témoignage sœur Joséphine Benedetto.


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  •      Nous nous baserons toujours sur l'Enseignement.

    La Révélation, Les dernières paroles du Père à ses adeptes (p.414)


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  • sur Zénitta Vivier (Le Peuple, 31 décembre 1946)(Belgicapress)

        En même temps […] expose Mme Zénitta Vivier. Géorgienne mariée à l'un de nos meilleurs écrivains. Détail amusant : Mme Zénitta Vivier fait en même temps de l'économie politique, du journalisme et de la peinture. J'ai vu avec plaisir, à la cimaise de la Galerie Breughel, des portraits singulièrement amusants, d'une psychologie aiguë et d'un coloris charmant, des fleurs et quelques ravages du midi, notamment de Cassin et d'Aiguebelle qui nous restituent à merveille l'atmosphère de cette terre bénie des dieux. Bon début – car je crois que c'est un début.

    Le Peuple, 31 décembre 1946 (source : Belgicapress)


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  • Inauguration d'un Temple Antoiniste à Orange (Le Petit Méridional, 21 septembre 1926)Inauguration d'un Temple Antoiniste
    à Orange

    Le culte Antoiniste compte de nombreux adeptes à Orange, qui est devenu, avec son Temple nouvellement construit et consacré hier dimanche, un centre de la nouvelle secte fondée, en 1906, à Jemeppes-sur-Meuse (Belgique). L'enseignement a pour base l'amour : il révèle la loi morale, la conscience de l'humanité, il rappelle à l'homme les devoirs qu'il a à remplir envers ses semblables. « La religion, dit le Père Antoine, est l'expression de l'amour pur puisé au sein de Dieu, qui nous fait aimer tout le monde indistinctement ».
        C'est sa veuve qui continue l'œuvre du Père Antoine, et c'est elle qui est venue, à Orange, présider la consécration du Temple.

    *
    **

        La Mère est arrivée, samedi matin, par le rapide, arrêté spécialement en gare d'Orange ; elle était accompagnée de 300 adeptes venant de Belgique.
        Durant toute la journée, les « Antoinistes », accourus de tous pays, sont arrivés par les trains et même par la route, et le dimanche matin plus d'un millier de croyants se pressaient vers leur nouveau temple. Leur mise éveillait la curiosité ; elle n'a rien de la mode actuelle pour les femmes, une robe noire à jupe et manches longues, petite veste, une coiffure bessonne avec long voile tombant derrière ; pour les hommes, costume noir avec redingote genre directoire et haut de forme à bords très larges.
        Le temple Antoiniste est situé dans la nouvelle rue Mossé-Baze, à proximité de la gare : il est de construction fort simple, sans décoration aucune et a nécessité une dépense de 55.000 fr., offerts par des anonymes. Il comprend une salle destinée au culte, longue de 10 mètres sur 8 mètres de largeur ; une chaire en bois, le portrait du Père Antoine et des pancartes-maximes en sont le seul ornement ; quelques bancs et chaises constituent l'ameublement. Un appartement avec cuisine et dépendances et deux chambres sont destinés aux deux sœurs chargées de la garde du temple, qui est ouvert jour et nuit aux personnes souffrantes, et tout le monde y est reçu gratuitement.

    *
    **

        La cérémonie de consécration consistait en « la révélation des dix principes de Dieu par le Père Antoine », lue par un adepte, suivie d'un profond recueillement avec élévation de la pensée vers le Père Antoine.
        Cette première consécration a eu lieu à 10 h. dans le temple archi-comble. Etant donné l'affluence énorme, composée surtout de curieux, une deuxième cérémonie a eu lieu au dehors.
        Après la présentation d'un arbre symbolique du bien et du mal, la lecture des préceptes a été faite sous le porche, en présence de la mère Antoine. La foule a été invitée à pénétrer dans le temple pour y contempler le portrait du Père Antoine, pendant que la mère Antoine recevait les malades, venus nombreux pour chercher une guérison dans la foi.
        Aucun miracle, que nous sachions, n'a été accompli à la suite de ces visites, qui ont cessé à midi pour reprendre l'après-midi jusqu'au départ de la mère et des adeptes de Belgique, effectué par le rapide de 16 h. – F. G.

    Le Petit Méridional, 21 septembre 1926


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  • Een Zegepraal der Antoinisten (Pallieter, 22 octobre 1922, belgicaperiodicals.be)Een Zegepraal der Antoinisten

    Onstuimige vreugde onder de lezers van “Pallieter„.

        Alvorens zijn ontslag als minister van Kunsten en Wetenschappen in te dienen, heeft de heer Hubert zijn naam nog aan een laatste besluit willen hechten, waardoor er eens te meer een helder licht op zijn breede en ruimvrijzinnige opvattingen geworpen wordt.
        De heer Hubert heeft den nieuwen godsdienst der Antoinisten officieel erkend, door de vereenigingen beoefenaars van dezen eeredienst als een maatschappij van openbaar nut te aanzien.
        Ofschoon deze nieuwe godsdienst in de meer verlichte provinciën van Wallonië nimmer vasten voet heeft kunnen vatten, doch vooral tot de duistere uithoekjes van arm Vlaanderen beperkt bleef, zal dit besluit van den gewezen minister van Schoone Kunsten overal slechts instemming verwerven.
        Vooral bij de lezers van Pallieter waaronder men, zooals iedereen weet, talrijke Antoinisten telt, is de vreugde zeer groot. Talrijke vergaderingen worden belegd om den afgetreden minister hulde te brengen.
        Professor Daels, zond een geestdriftig telegram aan den gewezen Waalschen minister om hem te zeggen dat hij 't voortaan als eene eer zou aanzien een berisping te hebben opgeloopen van den grooten man die aldus metterdaad weet te bewijzen hoe nauw het welzijn der moderne geestesstroomingen hem aan het hart ligt.
        Op de mystieke Pallieter-Avonden in Oud-Brussel heerschte er onstuimige vreugde toen men, te zaam met de oekaze van Onzen Max, het besluit van den Minister vernam.
        Wij vernemen uit vertrouwelijke doch bevoegde bron, dat de nieuwe minister, de heer Léon Leclère, op den weg van zijn voorganger zal voortgaan en zinnens is nieuwe voordeelen aan de Antoinisten te verleenen.

    Pallieter, 22 octobre 1922 (source : belgicaperiodicals.be)

     

    Traduction :

    Une victoire des Antoinistes
    Joie bruyante parmi les lecteurs du "Pallieter".

        Avant de démissionner de son poste de Ministre des Arts et des Sciences, M. Hubert a voulu attacher son nom à une dernière décision, qui met une fois de plus en lumière ses idées larges et largement libérales.
        M. Hubert reconnaît officiellement le nouveau culte antoiniste, considérant les associations pratiquant ce culte honorable comme une société d'utilité publique.
        Bien que cette nouvelle religion n'ait jamais pu s'implanter dans les provinces plus éclairées de Wallonie, mais qu'elle soit restée confinée dans les coins obscurs de la Flandre pauvre, cette décision du ministre des Beaux-Arts sera approuvée partout.
        Les lecteurs du Pallieter, parmi lesquels, comme chacun sait, il y a beaucoup de lecteurs antoinistes, en sont particulièrement heureux. De nombreuses réunions ont été organisées pour rendre hommage au ministre disparu.
        Le professeur Daels a envoyé un télégramme enthousiaste à l'ancien ministre wallon pour lui dire qu'il considérerait désormais comme un honneur d'avoir reçu une réprimande de la part du grand homme, qui sait ainsi à quel point le bien-être des courants spirituels modernes lui tient à cœur.
        Lors des soirées mystiques du Palliètre dans le Vieux Bruxelles, la joie fut grande lorsque l'on entendit, avec l'extase de Notre Max, la décision du ministre.
        Nous apprenons de source confidentielle mais confirmée que le nouveau ministre, M. Léon Leclère, poursuivra dans la voie de son prédécesseur et entend accorder de nouveaux avantages aux Antoinistes.

    Pallieter, 22 octobre 1922 (source : belgicaperiodicals.be)


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  • De ci, Delà - Obsèques antoinistes à Besançon (Le Petit Comtois, 29 décembre 1925)

    De ci, Delà

        Obsèques antoinistes. – De loin, ce cortège funèbre ressemblait à tous les cortèges du même genre. Mais, à mesure qu'il approchait on constatait des détails insolites. D'abord, le corbillard était précédé, non d'un fiacre transportant le prêtre ou le pasteur, mais de deux messieurs de mine austère, vêtus de strictes redingotes et coiffés de chapeaux ronds sans grâce. L'un des messieurs portait un livre de prières ; l'autre élevait très haut une sorte de pancarte, couverte, à son recto et à son verso, de sentences où il était question de science et d'arbre de vie. Une autre inscription révélait aux passants intrigués qu'il s'agissait d'une cérémonie du culte Antoiniste. Enfin, le drap mortuaire, était vert (symbole évidemment de l'espoir en une vie meilleure) et rehaussé de lettres d'argent.
        Le culte Antoiniste a été fondé il y a années par le célèbre Antoine le guérisseur, un Belge, mort récemment, dont les doctrines ont eu leur moment de célébrité et qui a fait, notamment dans le Nord et en Belgique, de nombreux disciples.
        C'est la première fois à noire connaissance que des obsèques antoinistes sont célébrées à Besançon.

    Le Petit Comtois, 29 décembre 1925


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  • Conflans-Sainte-Honorine - Le temple Antoiniste (FB - La Belle France)

    Source : Wikipedia


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  • Antoinistes de Forest (Pourquoi pas ? n°1135, 1er mai 1936, belgicaperiodicals.be)

        – Dans votre numéro du 17 courant, vous demandez s'il existe encore des Antoinistes ? Les Antoinistes ont un temple : boulevard Guillaume Van Haelen, 132, à Forest, et je vous prie de croire que les adeptes de ce « culte » sont nombreux. Allez donc voir un dimanche, de 9 à 11 heures et vous serez étonné. – C. M.

        – Un lecteur parisien nous écrit, de son côté, qu'il existe une église antoiniste à Paris, rue Vergniaud, n° 30, non loin du Home des Invalides Belges.

    Pourquoi pas ?, n°1135, 1er mai 1936 (source : belgicaperiodicals.be)


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  • Antoiniste en costume avec la Révélation par Antoine le Généreux

    Frère Antoiniste en costume avec la Révélation par Antoine le Généreux


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  •  Tympan du temple portant la date de sa consécration : (18 novembre) 1917

     


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  • Temple de Cherbourg (creator.nightcafe.studio)

    Temple de Cherbourg-en-Cotentin

    image créée avec creator.nightcafe.studio

     


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  • F.Delcroix - Le bonheur individuel et social #1 (Revue scientifique et morale du spiritisme, v11, 1905-1906)F.Delcroix - Le bonheur individuel et social #2 (Revue scientifique et morale du spiritisme, v11, 1905-1906)F.Delcroix - Le bonheur individuel et social #3 (Revue scientifique et morale du spiritisme, v11, 1905-1906)F.Delcroix - Le bonheur individuel et social #4 (Revue scientifique et morale du spiritisme, v11, 1905-1906)  

     

     

     

     

     

     

     

     

           

        Le bonheur individuel et social (1)

        L'homme veut être heureux. Il peut l'être. Le bonheur n'est pas un mythe qui gît dans le passé ou dans l'avenir ; il ne réside pas dans l'illusion ou dans le rêve. Il est une réalité de tous les temps, et il est à la portée de toutes les existences, si modestes qu'elles soient. Il suffit de comprendre et d'observer la loi inscrite dans les consciences. Ni la gloire, ni le luxe, ni toute la façade brillante des joies mondaines ne donne la vraie félicité. Et tel pauvre casseur de pierres que regarde distraitement ce couple emporté dans le vol foudroyant de leur auto, leur ferait envie, s'ils devinaient les images riantes de sa vie intérieure. Rien de plus simple pourtant que ses pensées : il gagne lui-même son pain et il en goûte la fine saveur ; il aime les petits et la ménagère dont il est le soutien : son travail en est ennobli et revêt une douceur mystérieuse ; il aime Dieu et la suite des jours lui apparaît limpide.
        Peinture de fantaisie, dit un sceptique. Je préfère les jeux de ma pensée et leur aimable incertitude réclame le dilettante. Finie toute cette candeur, pontifie l'intellectuel qui ne juge le sentiment religieux qu'à travers les formes puériles du passé. Libre à eux. Nous étudions la loi.
        M. Maeterling dans ce bréviaire laïque : Sagesse et destinée examine cette question passionnante du bonheur. Il représente celui-ci comme une création de l'intelligence et de la volonté où le hasard n'est pour rien. L'événement lui paraît sans valeur, puisque identique, il affecte différemment les sensibilités et qu'au surplus une âme forte déjoue tous les imprévus du sort. Et le philosophe, déchirant le voile brillant des apparences, dans son avide recherche du bonheur qu'il conçoit permanent et grave, en arrive à cette définition dont la forme paradoxale cache une vérité profonde : « Il réside dans cette force qui, tout au fond de la conscience, pourrait nous rendre heureux au sein du malheur même ».
        Connaissez-vous dans votre entourage beaucoup de personnes qui possèdent cette plénitude de vigueur morale et qui le prouvent en l'occurrence ? Car on prend si aisément de belles attitudes et c'est chose assez commune que le stoïcisme de parade... Personnellement j'ai sous les yeux un seul vrai disciple de Maeterling qui se conforme à l'idéal du maître. « Une belle destinée est celle où pas une aventure, heureuse ou malheureuse, ne se passe sans nous faire réfléchir, sans élargir la sphère où notre âme se meut, sans augmenter la tranquillité de notre adhésion à la vie ». Cette personne est douée d'une volonté de fer, et son cœur a des coins exquis.
        En revanche, c'est par centaines que j'ai trouvé cette trempe d'hommes dans la Société que M. Antoine a formée sur une base morale et chrétienne. Et la plupart sont d'humble condition. Chose étrange ! là où M. Maeterling était arrivé, à force de travail et de pensée, à créer cette forteresse intérieure contre laquelle viennent se briser la haine aveugle des hommes et l'hostilité de l'univers, les membres de chez M. Antoine se sont créé des âmes aussi stoïques, mais plus douces : dans l'air vivifiant de la maison, au contact de leurs frères, ils édifient jour par jour au dedans d'eux-mêmes ce templum seremum où le mal ne peut atteindre. Ce que M. Maeterling conseille dans un but d'égoïsme supérieur et qu'il a déduit d'une longue étude des plus sûrs penseurs de la sagesse antique et de la sagesse moderne, – son livre est un raccourci saisissant d'une expérience millénaire – de simples artisans le pratiquent sans orgueil et sans pose : par une orientation de tout leur être vers Dieu, par un acte d'adhésion intime et vaillante au précepte : Tu aimeras ton prochain plus que toi-même, ils parviennent d'emblée à la sagesse supérieure du philosophe.
        L'idée avait déjà été dite. Dans la « Nouvelle idole », M. François de Curel avait signalé les ressources étonnantes de la foi et montré comme la profondeur d'abnégation avait fait de l'humble religieuse l'égale du savant. Mais ici, l'idée cesse d'être littéraire. Elle agit, elle est le fait quotidien qui se multiplie. Elle habite dans des êtres de chair et de sang qui marchent invulnérables dans leur armure de foi et façonnent l'avenir de petits efforts continus et silencieux. Chacun s'ennoblit avant de songer à ennoblir les autres. La fraternité règne entre les membres, chose aisée et naturelle dans l'ardeur réciproque des bons procédés. Elle se répand au dehors sous mille formes délicates : dans la contagion du sourire, dans l'offrande discrète de la bourse et du cœur, dans l'intérêt inépuisable qu'on porte aux joies et aux peines du voisin, dans l'intervention calme et brave qui apaise les conflits et détourne les haines.
        M. Mæterling parle dans une de ses méditations philosophiques du petit troupeau des sages, – Fénelon était du nombre – qui passe paisiblement dans la cohue vaniteuse de Versailles ; car ils avaient en eux-mêmes leur refuge, leur rocher ferme, selon l'énergique expression de Saint-Simon. Ce souvenir touchant s'associe invinciblement dans mon esprit à cette petite cité de Dieu, qui grandit à l'ombre des puissantes usines (2) et qui demeure étrangère à la lutte des classes, à la chasse effrénée des biens matériels.
        Leurs succès sont plus nobles. Tournant tous leurs efforts vers le champ intérieur, ils y labourent profondément tous les vieux instincts ataviques s'ensevelissent sous terre et s'y décomposent pour créer cet humus où va germer la moisson des sentiments et des pensées. Ces hommes veulent être la race forte de l'avenir, non pas celle qui domine, mais qui se domine, composant dans le silence intérieur l'image précise de la société idéale dont ils veulent devenir, dès maintenant, et au milieu des appétits les unités agissantes et vivantes.
        Pour soutenir cette croissance morale très pénible dans un milieu réfractaire, ils ont la foi – la foi évolutive et raisonnée bien entendu – qui est certes ! la meilleure et la plus sûre des fortes tendances disciplinant les idées, les sentiments et les actes. Pour les guider dans cette rude ascension, ils ont une fidèle gardienne, la conscience, assombrie quand ils s'égarent, reprenant son ciel bleu et sa jolie lumière lorsqu'ils rentrent dans la voie droite.
        Ils remplacent ainsi l'ancêtre par l'homme nouveau. En se transformant et en transformant les autres autour d'eux par la toute-puissance de l'exemple – ils négligent volontiers la parole comme trop vaine – ils élaborent lentement une autre société. Ils préparent l'avènement d'institutions et de lois moins imparfaites ; non pas qu'ils aient besoin pour leur compte d'autorité séculière et de codes répressifs ; mais il faut bien, pour assurer les acquisitions sociales, donner un vigoureux coup de barre à tous les retardataires. Ils se préoccupent fort peu des lois humaines, force massive et brutale, possédant au fond d'eux-mêmes une loi supérieure, autrement vivante, dont les précédentes ne sont que de grossières ébauches.
        Cette loi est la loi du talion, non pas dans sa conception surannée de représailles et de violences, mais dans son esprit nouveau. Des siècles de barbarie et de demi-civilisation ont prouvé la vérité de l'axiome : Si tu tires le glaive, tu périras par le glaive. Aujourd'hui que l'intelligence s'est ouverte, ne serait-il pas temps d'interpréter la loi comme le Christ l'avait fait : de semer l'amour au lieu de la guerre, de substituer aux actes d'égoïsme et de basse convoitise des actes de désintéressement et de générosité ?
        Mais pour donner l'impulsion, où trouver ces cœurs forts et ces esprits lucides ? ces cœurs sont légion à notre époque. Malheureusement leurs efforts isolés ne créent pas de courant irrésistible. Les temps paraissent mûrs cependant ; et la preuve en est dans ce développement ininterrompu de la société des vignerons du Seigneur. Ils font chaque jour des recrues pour le bon combat de la justice et de la charité.
        Cette loi d'amour possède une force d'expansion mystérieuse. Sans doute elle n'espère pas de conversion subite. Pareil espoir serait candide. Mais sachant le pouvoir merveilleux du temps et de la patience, elle s'insinue dans les âmes, jamais découragée ni jamais lasse. Elle ne connait pas d'ingratitudes endurcies. Tôt ou tard la graine qu'un service désintéressé a déposée dans l'âme humaine, y germe et y produit une fleur inconnue. La vie prépare le terrain par toutes les vicissitudes que suscite la loi du talion, dans ses manifestations complexes, et grâce à la vertu occulte de l'association des idées, tel sentiment qu'on croyait aboli réapparait des fonds voilés de la concurrence qui ne laisse perdre aucun souvenir. Ce sentiment de gratitude favorise la naissance de l'être nouveau qui recherche un milieu approprié à ses nouvelles tendances. C'est un serviteur de plus de cette loi du talion qui, enfin mieux comprise, assure le bonheur individuel, tout en régénérant la société.

                                            F. DELCROIX.

     

        (1) Article inspiré par l'observation du groupe spirite : « les Vignerons du Seigneur » et par la lecture du livre : « Enseignement » par Antoine le Guérisseur de Jemeppe-sur-Meuse.
        (2) Seraing et les environs.

    Revue scientifique et morale du spiritisme, v11, 1905-1906


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  • Culte Antoiniste de Tergnier (FaceBook Abbé Olivier)

    Avant de devenir la chapelle catholique Gallicane Notre Dame de Liesse de Tergnier dans l'Aisne, notre Chapelle était un temple du culte Antoiniste, voici une photo de l'époque avec arrivé des fidèles Antoinistes dans le temple de Tergnier qui allait devenir des années plus tard la chapelle Catholique Gallicane de Tergnier.

    source : https://www.facebook.com/photo/?fbid=945822898781321&set=a.137079446322341


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  • Antoine le Guérisseur (Le Messager, 1er sept. 1903)

    Antoine le guérisseur

        Sous ce titre, le Journal de Liége a fait part dernièrement encore à ses lecteurs de plusieurs déplacements d'un groupe de graves messieurs venus à Jemeppe-sur-Meuse pour s'assurer sur place de l'invraisemblable pèlerinage journalier qui offusque la Faculté médicale et surtout la Faculté théologique – soyons respectueux – dont le siège épiscopal est à Malines.
        Louis Antoine n'a qu'à bien se tenir. C'est là l'expression ordinaire dans la bouche de ceux qui peuvent s'effarer à la vue du déploiement des forces judiciaires appelées à la rescousse pour faire cesser un scandale ! qui met en péril la majesté de certaines confréries.
        Mais Louis Antoine ne s'émeut pas pour si peu. Du lundi matin au vendredi soir, malgré certaine condamnation conditionnelle, il reçoit des malades de toutes conditions sociales et ne croit pas devoir cesser d'exercer librement, en sa demeure, les belles facultés dues à sa science occulte acquise par l'intervention des Esprits bienfaisants. L'opinion publique souveraine l'a classé parmi ces êtres privilégiés qu'une force très active du monde spirituel – supérieure à tout autre – protège contre des hostilités que nous voudrions croire inconscientes.
        Aimons-nous les uns les autres. Cette maxime est pratiquée par le médium-guérisseur dont la charité inépuisable, bien entendue, doit être citée – dut sa modestie en souffrir. Que ses actes, ses sentiments soient surtout l'objet des méditations des médecins dits catholiques-chrétiens, qui persistent à le poursuivre.
        Qu'à leur adresse, une bonne pensée de nos frères en croyance soit émise, pour les détourner d'une persécution si peu raisonnée et qui ne peut que leur nuire.
        Nous reproduisons du Journal de Liége du 19 août l'article qui suit :
        « On sait qu'une instruction est ouverte à charge d'un nommé Louis Antoine pour exercice illégal de l'art de guérir. Cette instruction est près d'aboutir mais ne donnera très probablement pas lieu à des poursuites, aucun fait délictueux n'ayant été relevé à charge du guérisseur.
        En effet, tous les témoignages recueillis jusqu'ici démontrent plutôt que la clientèle du sieur Antoine se compose généralement de gens faibles d'esprit (!!!).
        Un ouvrier d'usine souffrait d'un dérangement d'estomac. Il alla donc trouver Antoine et il dut faire le pied de grue pendant plus de deux heures. Notez donc, il avait le n° 220 !! Le médium plaça la main sur la tête du patient, ne lui prescrivit aucun remède, aucun régime et lui recommanda seulement de dire des prières.
        Et le brave ouvrier est parti avec la conviction qu'il allait guérir, si bien qu'aujourd'hui, il affirme avoir une telle confiance en cet homme que s'il se trouvait encore malade il n'hésiterait pas à aller encore le voir.
        Une enquête interminable a eu lieu. Toutes les personnes qui ont été entendues – et elles sont légion – ont déclaré unanimement que Louis Antoine ne leur a jamais rien demandé, ni salaire, ni gratification, ni aumône. Il y a bien dans un coin de la pièce où a lieu la réception des malades un tronc portant : « Pour les pauvres ». Seulement, c'est laissé à la générosité des visiteurs dont le grand nombre oublie souvent de récompenser d'une simple pièce de monnaie l'affirmation de la guérison prochaine.
        Que conclure ? nous laissons ce soin à la justice.
        En attendant, Antoine continue à recevoir des centaines de visiteurs au grand dam des membres de la Faculté qui y perdent leur latin et le produit d'une clientèle qui leur échappe. »

    Le Messager, 1er septembre 1903


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  • Article du Théosophe (in Revue internationale des sociétés secrètes, v7 n°1, 5 janvier 1914)

        – Sous le titre « Une religion spirituelle » et la signature de M. Largeris, nous lisons dans le Théosophe, 1er décembre 1913 :

        Je suis allé il y a quelques jours visiter le gentil temple antoiniste de la rue Vergniaud et j'ai été frappé par la simplicité de l'aménagement intérieur. Une dame m'a remis un numéro gratuit du Bulletin mensuel qui a pour titre l'Unitif et m'a fourni quelques renseignements sur cette nouvelle religion. Ayant posé quelques questions, il n'a été répondu : 1° Sur Dieu : Les antoinistes ne donnent pas au mot Dieu le même sens que les chrétiens. Pour eux Dieu est présent dans tous les êtres et en aimant tous les êtres, nous aimons Dieu. Il me semble que cette conception est tout à fait théosophique et laisse entendre que l'idée d'un Dieu personnel ne fait pas partie de l'enseignement du Père ainsi que disent les antoinistes. 2° Sur la prière : Pour eux la prière est inutile, l'Amour seul compte. 3° Sur la vie future : Les antoinistes croient à la réincarnation, mais il ne m'a pas été possible de savoir s'ils admettent la réincarnation immédiate ou différée. Le Père Antoine établit une distinction entre la croyance et la Foi. Je crois comprendre que pour lui croyance est synonyme de crédulité, tandis que la Foi est une force spirituelle intérieure qui, prenant son appui sur l'amour, est capable de produire des guérisons. C'est en somme la Christian-Science. Il n'existe aucune cérémonie, aucun ritualisme. Tout le culte consiste dans la lecture de l'enseignement du « Père » et rien d'autre. M'étant étonné que le portrait du « Père » ne figurât pas dans le temple dont les murs sont entièrement nus, il m'a été répondu que ceci serait du matérialisme car pour les antoinistes la Matière et la Forme n'ont aucune espèce de valeur : l'Esprit seul est tout.
        La Théosophie ayant une portée à la fois morale, métaphysique, scientifique et ésotérique, il n'est pas permis de dire que les enseignements théosophiques et antoinistes sont identiques ; mais on peut affirmer que la morale antoiniste et la morale théosophique présentent entre elles de très nombreux points de contact. Le « Père », d'ailleurs, ne prétend que rénover l'enseignement de Jésus de Nazareth trop matérialisé à notre époque par les religions qui se réclament de ce grand Etre.

        On voit combien nous avons raison de ne pas limiter nos études à la seule Franc-Maçonnerie, mais de démasquer toutes ces sectes qui, sous les formes les plus diverses, ont le même but commun la destruction de l'Eglise de Jésus-Christ.

    Article du Théosophe
    (in Revue internationale des sociétés secrètes, v7 n°1, 5 janvier 1914)


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  • Un précurseur (Gerard-Gailly in La Meuse, 2 août 1925)(belgicapress.be)UN PRÉCURSEUR

    La merveilleuse histoire du guérisseur Christophe Ozanne,
    à qui Louis XIV ne craignit pas d'avoir recours

    CHRONIQUE INEDITE

        Entre mille soucis fort graves, les journaux de ces derniers temps ont été occupés par l'aventure d'un guérisseur populaire nommé Béziat et condamné pour exercice illégal de la médecine. Quantité de gens qu'il avait guéris étaient venus l'assister à son procès et lui avaient apporté, dans le prétoire de Toulouse, quantité de fleurs.
        Le délit d'exercice illégal de la médecine ne réside pas dans le fait que l'on guérit sans diplôme, mais que l'on guérit en se faisant payer. Or, Béziat, qui avait longtemps pratiqué son art en apôtre désintéressé, avait été imposé par le fisc pour son métier de guérisseur. Comme les temps sont changes !) Il jugea donc normal et nécessaire de réclamer une redevance de ses malades. D'où le procès.
        La dévotion publique s'est toujours exercée à l'endroit de ces hommes bienfaisants. Et il est à peine besoin de rappeler ici la noble figure du père Antoine, de Jemeppe-sur-Meuse, si noble qu'elle est devenue le centre d'un culte véritable, ayant ses temples de Liège à Monaco, en passant par Paris, ayant son catéchisme et jusqu'à ses uniformes.

    ***

        Ces guérisseurs n'ont jamais manqué. Et le fisc n'empêchera point qu'on n'en voie de nouveaux. Mais combien dure leur vogue ? Combien durera le culte de Béziat ?
        Voici une figure, celle d'un homme simple et fervent, qui attira, au XVIIme siècle, les multitudes sur les collines de Mantes-la-Jolie. Il s'appelait Christophe Ozanne. Il ne savait ni lire ni écrire. Tout enfant, il vagabonda dans les forêts, il étudia le royaume des plantes ; il fut, de seize à vingt ans, berger d'une châtelaine qui aimait soigner et qui l'associa à ses bienfaisantes pratiques.
        Il devint ensuite « facteur de meules », dans la forêt d'Arthies. De tous les cantons voisins, on s'en venait lui montrer des plaies, et on l'appela « le médecin ». Après dix ans de ce séjour sylvestre, il rentra dans sa maison natale de Chaudray. Et, durant une trentaine d'années, il soigna les pauvres gens.
        Son renom atteignit Paris. Un duc, se moquant des moqueries, vint le voir et revint guéri. Après le duc, un financier millionnaire. Celui-ci lui envoya, en signe, de reconnaissance, cent écus, ce qui équivaudrait à 6.000 francs au moins de notre monnaie actuelle. Les cent écus furent renvoyés sans un mot au financier.
        Dès lors, un enthousiasme délirant souleva les Parisiens, qui voulurent que Christophe s'installât à Paris. Christophe refusa. Et ce fut Paris qui se rua vers Mantes et Chaudray. Ce fut, à la lettre, « un torrent ». Il fallut organiser un service spécial de diligences entre Paris et la cabane du paysan. Il fallut pourvoir au logement des malades. On organisa des jeux de paume. On appela des chanteurs de l'Opéra. Chaudray devint une sorte de Deauville.
        Jusqu'au fond de sa Hollande, Pierre Bayle, et jusqu'au fond de son Allemagne, Leibnitz, furent occupés par la prodigieuse réputation de Christophe. On fit des épigrammes, des chansons, des livres de trois cents pages, une comédie ! Un peintre se transporta à Chaudray pour fixer les traits de Christophe. On lança des « vues » de sa cabane.
        De hautes dames, religieuses dans les couvents aristocratiques, voulurent aller le voir. Bossuet fut mêlé à cette affaire. Il se fâcha. Il alla à Mantes. Mais il se calma, quand il eut appris la piété et la charité de Christophe. Il voulut prendre une consultation pour le compte de ses religieuses. Christophe refusa de le recevoir s'il ne venait pas pour lui-même. Et Bossuet dut accorder à ses « filles » l'autorisation de quitter leur « clôture », qu'il leur avait d'abord refusée.
        Mais il y eut mieux que le duc de Grammont, que le financier Turmenies, que Bossuet. Le roi Louis XIV enjoignit à Christophe Ozanne (l'ordre en est conservé aux archives nationales) de se transporter à l'abbaye de Maubuisson, pour y soigner, non plus une simple religieuse, mais l'abbesse elle-même, et quelle abbesse ! C'était la fille de Frédéric IV, roi de Bavière, et d'Elisabeth Stuart, donc la petite-fille du roi Jacques Ier d'Angleterre. Cette fois, Christophe dut quitter sa cabane.
        Ce « torrent » dura cinq ou six ans, malgré les médecins. Christophe recevait quotidiennement deux cents malades, dont le monôme enveloppait les clôtures de son maigre domaine, sans lui permettre d'en sortir de toute la journée.
        Mais tant de succès n'avait pu entamer la modestie de Christophe. Il gardait son même costume de droguet montrant la corde, et son chapeau noir à larges bords, tout difforme, dont il ne se départait jamais. Il avait une barbe blanche. Ses yeux étaient petits. Sa figure s'ornait de poireaux aux belles dimensions. Bref, une tête de patriarche, et de patriarche presque silencieux. On lui avait construit, comme au père Antoine, une manière de temple à côté de sa cabane. Il ne consentit jamais à y transporter ses bienfaisants miracles. Il voulait finir comme il avait commencé, au sein de la misère et parmi les seuls misérables. Et, quand le « torrent » se fut écoulé, il n'en fut pas plus marri qu'il ne s'était réjoui de le voir déferler sur sa colline. II était indifférent à sa mission qu'on l'eût d'abord raillé, puis encensé, et qu'on l'oubliât, du moins à Paris.
        Il mourut à quatre-vingts ans, en 1713. Son neveu prit sa succession. Puis d'autres Ozanne, ses collatéraux. Il y eut même, au cours du XVIIIme siècle, un « contrefacteur », grâce à une homonymie.
        A la Révolution de 1789, le culte Christophore mourut. Et, en 1796, le successeur du nom précieux devint, le plus simplement du monde, officier de santé.
        Je suis allé à Chaudray. J'ai interrogé. Mais la colline n'a gardé aucun souvenir de son enfant merveilleux, ni des foules bigarrées qui l'escaladèrent à l'époque du grand Roi.
                                                                                                   GERARD-GAILLY.

    La Meuse, 2 août 1925 (source : belgicapress.be)


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  • Temple antoiniste de Tours (wikipedia)

    Temple antoiniste de Tours
    (source : wikipedia)


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  • Visite de Mons-Crotteux (Gazette de Charleroi, 17 juillet 1914)(Belgicapress)

    ROUX

    Deux excursions. Pour le 15 août, s'organisent deux excursions pleines d'attraits.
        « Les Amis de la Maison du Peuple », conduits par leur président, M. Nicolas Souplit, se rendront en breack à Landelies et Aulnes. Départ à 6 heures du matin. Tenue, obligatoire, sarreau bleu et casquette de soie.
        « Les adeptes de l'Ecole Morale », pilotés par le Père Dor, prendront pour but Mons-Crotteux (Liége) où un train spécial les conduira.
        Le soir, à leur retour, les uns et les autres pourront continuer à se divertir, les fêtes communales leur réservant des attractions de choix.

    Gazette de Charleroi, 17 juillet 1914 (source : Belgicapress)


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