•     Si Dieu avait établi des lois pour aller à Lui, elles seraient une entrave à notre libre arbitre ; fussent-elles relatives ou absolues, elles seraient obligatoires puisque nous ne pourrions nous en dispenser pour atteindre au but. Mais Dieu laisse à chacun, suivant sa nécessité, la faculté d'établir ses lois, c'est encore une preuve de son amour.

    La Révélation, Loi de la conscience, p.LIV


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  •     En conséquence pour bien se raisonner notre humanité et son origine, nous ne devons pas voir la personnalité d'Adam et d'Ève, mais l'individualité. En envisageant Adam comme être réel, la tradition fit entendre que Ève ne l'est pas et elle enseigne en effet que la femme a été formée d'une côte de l'homme. Elle a cru être dans la vérité, a voulu la raisonner en s'appuyant sur leur sexe, mais à l'état spirituel, les êtres n'en ont pas ; en les comprenant dans le genre masculin, bon nombre de personnes ont été induites en erreur. L'histoire d'Adam a été dénaturée, contrefait par ceux qui ont voulu se pénétrer de la réalité et qui l'ont imaginée telle qu'elle est dans les livres sacrés.
        C'est cette contrefaçon qui sert de base à l'éducation de l'humanité. Elle fait perdre à la femme tous ses droits matériels, la considérant comme n'étant pas réelle parce qu'elle est du sexe opposé à celui d'Adam. C'est ce qui nous fait dire que Adam est le moi conscient parce qu'il représente le côté réel, celui de Dieu, tandis que Ève représente l'erreur qui résulte de l'amour de bestialité.

    Couronnement de l'Œuvre Révélée, Un dernier mot de cette révélation, p.LXIII


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  • Couronnement de l'OEuvre Révélée, Nous n'acquérons la vérité que par notre erreur (p.LVII)

        Les traditions sacrées donnent un aperçu de cette histoire. Dans le principe, il n'y est fait mention que d'Adam, Ève est secondaire, les écritures disent qu'elle est sortie d'une côté d'Adam, ce qui indique qu'elle résulte de la matière et non de la spiritualité.
        Cette révélation pourrait sembler obscure, nous faire croire qu'Ève n'est que illusion ; mais en disant qu'elle est apparente, nous ne parlons que du sexe, car Ève existe comme nous dans l'incarnation. [...] Nous ne sommes divisés que dans l'imperfection et au fur et à mesure que nous la surmontons, nous rentrerons insensiblement dans la même individualité, individualité consciente d'Adam devenue l'unité de l'ensemble. Dupes des apparences, nous croyons que le sexe existe, mais en nous acquérant progressivement l'amour, nous surmonterons cette fausse vue, puisqu'elle résulte seulement de la matière, toujours plus convaincus que chacun de nous fait partie de l'individualité d'Adam qui constitue l'humanité entière. Toutefois, nous pouvons y trouver des êtres plus inférieurs les uns que les autres, auxquels nous prêtons notre concours pour se développer ; mais rapportons-nous toujours à la révélation relative à l'Unité individuelle de l'ensemble.

    Couronnement de l'Œuvre Révélée, Nous n'acquérons la vérité que par notre erreur, p.LVII


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  •  

     

        Quand nous comprendrons Dieu, nous comprendrons sa justice, nous serons certains qu'Il ne peut faire le moindre privilège, que celui qui est arrivé au dernier échelon a dû commencer par le premier et monter successivement, que le meilleur a dû être mauvais. Delà, nous conclurons que tous les bons ont été méchants et que les méchants deviendront bons en vertu de la loi du progrès ; l'humanité arrivera insensiblement à être un jour purifiée, tous les êtres s'amélioreront.

    La Révélation, Comment nous progressons, p.88-89


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  •     Si nous avons à cœur de nous améliorer, tâchons de nous prémunir par de bons actes contre les mauvaises pensées qui pourraient survenir.
        Mais cette prudence n'est pas la foi, elle ne garantit pas toujours ; en contact avec nos semblables, nous sommes parfois pris à l'improviste et nous voyons surgir les épreuves de partout. En supposant même que nous ayons la foi, sommes-nous bien préparés pour savoir à quel moment l'épreuve va éclater ? Il faut avoir une grande élévation, posséder déjà une partie de l'instinct du bien pour avoir toujours la bonne pensée, à même d'anéantir le fluide de la mauvaise. Pris au dépourvu, nous voulons quelques fois protester et nous aggravons tout, en voulant nous défendre. Qui se justifie, prétend avoir raison et sort de l'humilité.

    La Révélation, L'importance de la pensée, p.22-23


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  • Les dix principes en néerlandais

    Tien beginselen in proza
    geopenbaard door
    Antoine den Genezer

    God spreekt:

    Eerste beginsel: Zoo gij mij liefhebt zul gij dat aan niemand onderrichten, omdat gij weet, dat ik alleen woon in het hart van den mensch. Gij kunt niet getuigen, dat er bestaat een allerhoogste goedheid, wanneer gij mij van den naaste afscheidt.

    Tweede beginsel: Geloof niet in hem, die u over mij spreekt met de bedoeling u te bekeeren, wanneer gij elke geloofsleer eerbiedigt, èn hem, die er geen heeft, weet gij, niettegenstaande uwe onwetendheid meer, dan hij u zou kunnen zeggen.

    Derde beginsel: Gij kunt niemand zedelessen geven, het zou bewijzen, dat gij niet goed doet. Want de  zedeleer wordt niet onderwezen door het woord, maar door het voorbeeld en door in niets het kwaad te zien.

    Vierde beginsel: Zeg nooit, dat weldadigheid doet aan hem, die u toeschijnt in ellende te verkeeren. Het zou te kennen geven, dat ik hem veronachtzaam, dat ik niet goed ben, dat ik ben een slecht vader, een gierigaard, die zijn kind laat honger lijden. Wanneer gij jegens uwen naaste als een ware broeder handelt, doet gij enkel weldadigheid aan uzèlf, dit moet gij weten. Daar niets goed is, oh het is ook voor allen, vervult gij tegenover hem niet meer dan uw plicht.

    Vijfde beginsel: Tracht hèm lief te hebben, die gij zegt ,,uw vijand'' te zijn. Het is alleen om u uzèlf te leeren kennen, dat ik hem op uw weg plaats. Maar zie het kwaad eerder in uzèlf dan n hem, hij zal u het voorname geneesmiddel zijn.

    Zesde beginsel: Wanneer gij de oorzaak wilt weten van uw lijden, dat gij altijd met reden ondergaat, zult gij die vinden in de onverdraagzaamheid van het verstand met het geweten, die de punten van verschil daar leed ondergaan, dat niet zij om u te doen verstaan, dat het verstand tegenover het geweten staat. Hiervan moet gij niet onwetend zijn.

    Zevende beginsel: Tracht er u van te doordringen, want ook het kleinste verdriet is te wijten aan uw verstand, dat altijd meer wil bezitten. Het richt voor zichzelf een voetstuk van goedertierenheid op en wil dat alles aan zich onderworpen zij.

    Achtste beginsel: Laat u niet door uw verstand overheerschen, dat slechts zoekt zich steeds hooger te verheffen. Het treedt het geweten met voeten, volhoudende, dat uit de stof de deugden voortkomen, terwijl die slechts ellende brengt aan de zielen, die gij ,,verlatenen'' noemt, die alleen geleefd hebben ter bevrediging van hun verstand, dat hen op een dwaalweg bracht.

    Negende beginsel: Al wat u dienstig is voor het heden als ook voor de toekomst, zal u in overvloed gegeven worden, indien gij aan niets twijfelt. Bouw uzelf op, gij zult u het verleden herinneren, gij zult u te binnen brengen dat u gezegd is: ,,Klopt, ik zal u opendoen. Ik ben in het "ken uzelven"''.

    Tiende beginsel: Denk niet altijd, dat gij een weldaad doet als gij een broeder hulp betoont, het zou kunnen zijn, dat gij het tegendeel doet, en zijn vooruitgang tegenhoudt. Weet, dat een groote beproeving uw loon zal zijn als gij hem vernedert, en hem eerbied wilt inboezemen. Steun nooit op uwe geloofsovertuiging, wanneer gij wilt handelen, want zij kan u op een dwaalspoor brengen, maar luister altijd naar uw geweten dat u wil leiden; dat kan u niet bedriegen.

    Antoinistische leer, Openbaring door Antoine den Weldoener, vertaald door Cato Waller geb. van Marken.


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  •  
    Couronnement de l'Œuvre Révélée, La croyance & la foi (p.XXXXII)

        La croyance a été imaginée par l'intelligence qui a toujours cru que Dieu existe en dehors de nous. Elle ne peut être naturelle car elle suscite la crainte et nous faire agir toujours contrairement, avec la pensée que Dieu nous voit, qu'Il nous observe, qu'Il nous punit et nous donne des récompenses ; c'est ainsi que nous faisons le mal croyant faire le bien.
         C'est la croyance en Dieu qui nous divise parce que nous n'avons pas tous de Lui la même conception ; voilà pourquoi nous voyons le mal en autrui, ignorant que c'est en pensant qu'un autre peut nous contrarier que nous nous contrarions nous-mêmes.
    [...]
        Je le répète, la croyance en Dieu telle qu'on l'envisage résulte de l'intelligence, elle nous fait prier en égoïstes, toujours par la crainte et non par l'amour, nous montrant tout autour de nous le mal qui suscite notre haine. Elle est contraire à la foi qui est le fruit de l'expérience acquise par la pratique de la loi d'amour et de charité.
    [...]
        Si des personnes ont une autre croyance que la nôtre et si d'autres n'en ont pas, c'est que Dieu le veut ainsi ; car s'il n'y avait qu'une seule religion dans la vérité, toutes les autres seraient nécessairement dans l'erreur, leurs adeptes travailleraient contrairement à la vraie religion et Dieu en serait le seul coupable, puisque c'est Lui qui nous fait naître dans telle ou telle religion. Dieu serait loin d'être juste, faisant des privilèges, il serait partial. Disons donc qu'il n'en est pas ainsi, si les familles accomplissent différemment leur devoir religieux, ce n'est pas qu'une religion soit meilleure que l'autre, puisque toutes n'ont qu'une seule et même base, la foi. Elles diffèrent uniquement par la forme, le côté extérieur.

    Couronnement de l'Œuvre Révélée, La croyance & la foi, p.XXXXII


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  •     Nous devons considérer l'intelligence de la même façon [lui rendre hommage et bénir sa défaillance] et autant la revendiquer que j'ai paru l'incriminer dans mes révélations. Je crois que nous n'avons pas encore bien saisi son rôle. Il est vrai qu'elle est le siège de notre imperfection et incompatible avec la foi ; cependant elle a aussi son utilité, sa raison d'être.
    [...]
        Adam et Ève, avons-nous dit, ont créé le sexe; c'est d'eux que résultent les termes de comparaison. Adam est le moi conscient, Ève le moi apparent ressortant de l'imagination d'Adam qui le fait douter pour croire à un serpent, prenant de cette façon le bon pour le mauvais et le mauvais pour le bon. Adam établit ainsi la comparaison en Dieu, parce que nous ne concevons les choses qu'à travers la matière et nous voulons nous frayer un chemin qui conduise à Dieu de la même façon, par nos sens matériels. Ces deux termes ne sont qu'apparents, ils sont le reflet des deux individualités qui sont en nous, opposés l'un à l'autre, l'erreur à la vérité. Ce ne sont pas les choses semblant différer l'une de l'autre qui donnent lieu à des termes de comparaison, c'est notre individualité apparente, le moi intelligent, qui nous les montre telles parce qu'il est opposé au moi conscient.

    Couronnement de l'Œuvre Révélée, Nous n'acquérons la vérité que par notre erreur, p.LIV


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  • - בְּרֵאשִׁית -

     וַיִּבְרָ֨א  אֱלֹהִ֤ים ׀  אֶת־  הָֽאָדָם֙  בְּצַלְמ֔וֹ  בְּצֶ֥לֶם  אֱלֹהִ֖ים  בָּרָ֣א  אֹת֑וֹ  זָכָ֥ר  וּנְקֵבָ֖ה  בָּרָ֥א  אֹתָֽם׃

    - Genèse 1:27 -

    Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme. 

     

        J'ai déjà dit que, aussi longtemps que nous n'aurons pas acquis la vraie foi, nous n'aurons toujours qu'une croyance de parti pris ; qu'elle ait pour objet le serpent ou tout autre animal, quelque fétiche ou bien un pur esprit, ce ne sont là que des figures.
        Je viens de dire que c'est nous qui faisons Dieu à notre gré, tel que nous prétendons Le servir.

    Couronnement de l'Œuvre Révélée, Le vrai bonheur ne résulte que du malheur, p.LIV


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  •     Il est incontestable qu'un nouveau-né n'a aucun souvenir de son existence précédente. C'est ce qui fait dire que connaître n'est pas savoir. Toutes les connaissances imaginables sont impuissantes à nous convaincre de la réalité parce qu'elles ne sont pas le fruit d'un travail personnel ; nous ne faisons toujours que les emprunter à un autre qui les a reçues à son tour au même titre ; voilà pour quelle raison nous ne pourrions les garder. Mais il en est tout autrement du savoir que l'on acquiert en apprenant à se connaître. Rien ne peut équivaloir à ce patrimoine qui nous donne la sensibilité des lois morales par lesquelles nous touchons la réalité. Nous trouvons alors Dieu au sein de nos semblables, nous les aimons et sommes aimés d'eux, goûtant dans cette réciprocité un bonheur inexprimable.

    Couronnement de l'Œuvre Révélée, Intelligence, p.XXVIII


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  •   Demandons à l'âme de quoi elle souffre, c'est le seul point que nous devons viser. Elle souffrira aussi longtemps qu'elle imaginera la matière qui l'impose pour autant qu'elle croit en elle et dont elle doit s'affranchir.

    La Révélation, L'existence de Dieu est la négation de la matière & L'existence de celle-ci la négation de celle de Dieu, p.169


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  • source : www.spaarnestadphoto.nl


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  •      Dieu est invisible pour tout ce qui est matière.

    La Révélation, La Foi sauvegarde contre la mauvaise pensée, p.59-60


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  •     Disons-nous bien, mes enfants que nous ne pouvons aller à Dieu que par l'intermédiaire de notre semblable, en nous efforçant d'aimer. Dieu n'est pas là où nous Le croyons, Il est en nous-mêmes. Il nous dispense l'amour, Il est l'amour Lui-même. Aimons alors notre prochain par Lui. Par notre foi nous comprendrons le but de la vie, nous saurons tout, nous pourrons résoudre le grand problème de l'existence.

    La Révélation, Dieu pourrait-il avoir créé la souffrance ?, p.163


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  •     Dieu, avons-nous dit, ne réside ni dans le ciel ni sur la terre, mais au sein des êtres ; son amour se retrouve partout dans une puissance qui maintient l'équilibre et l'harmonie de l'ensemble.

    Le Couronnement de l'Œuvre Révélée, Le Mystère : amour, intelligence & conscience, p.XXXII


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  •     Ne croyons pas en Dieu, n'espérons jamais rien de Lui, mais croyons en nous et agissons naturellement. Sachons que nous sommes Dieu nous-mêmes, que si nous voulons, nous pouvons.

    Le Couronnement de l'Œuvre Révélée, La Croyance et la Foi, p.XXXXII


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  •     Dieu laisse faire de Lui tout ce que nous voulons ; lorsque nous doutons, nous en faisons un démon, nous baignons alors dans le démon, le doute, comme le poisson dans l'eau. Sachons que nous ne pourrions voir ni nous mouvoir que par Dieu, de même que le poisson ne peut voir ni se mouvoir que dans l'eau et par l'eau. Hors de son élément, il serait absent de lui-même et cesserait d'exister.
    [...]
        Nous nous égarons en cherchant Dieu en dehors de nous, en nous appuyant sur des termes de comparaison qui nous montrent le bien dans le mal et le mal dans le bien, puisque seule la réalité nous froisse. Mais quand nous aurons développé notre intelligence, elle interprètera tout ce qui nous est dicté par la conscience. Tournant alors nos facultés d'observation du dehors vers le dedans, nous aurons horreur de tout ce qui nous charmait autrefois et loin de nous froisser de la réalité, nous rechercherons le contact de ceux que nous disons nos ennemis et nous les aimerons ; la réalité nous pénétrera et nous convaincra que nous ne pouvons aller à Dieu qu'à travers eux-mêmes.

    Le Couronnement de l'Œuvre Révélée, Cause, développement & perfectionnement de l'être, p.XXII


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  •     Nous devons comprendre qu'il existe deux mondes : l'un corporel et l'autre spirituel, le monde des incarnés et je n'ajouterai pas celui des désincarnés, mais plutôt des non incarnés. Beaucoup pourraient s'imaginer qu'ils sont distincts, il n'en est rien. J'ai déjà révélé que tout être se compose de deux individualités dont l'une est le moi conscient et l'autre le moi intelligent. C'est en celui-ci que nous sommes incarnés ; le moi conscient ne l'est pas parce qu'il est réel tandis que l'autre n'est qu'apparent. Nous faisons donc partie du monde corporel par ce dernier, notre moi imparfait et du monde spirituel par notre moi réel. Celui-ci est l'opposé de l'autre : il n'est atteint ni par le sommeil, ni par la mort tandis que l'autre est soumis à tous les événements inhérents à la matière. Nous croyons qu'à la mort les âmes quittent le monde et vont dans l'au-delà et l'au-delà est ici. L'âme imparfaite reste incarnée jusqu'à ce qu'elle ait surmonté son imperfection. Chaque existence est la conséquence de la précédente et elle détermine celle qui lui succède par l'épreuve subie et par d'autres contractées à son insu. Avant de quitter le corps qui se meurt, l'âme s'en prépare un autre pour se réincarner.

    Couronnement de l'Œuvre Révélée, Réincarnation, p.XXIII


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  • Synopsis. Prisonnié dans sa tête, le protagoniste se fait résonner par sa bonne et mauvaise conscience. (Mai 2006)


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  • LXI. Account of Valentine Greatrakes, the Stroker.

    Mr. Urban,

    IN the year 1666, Mr. Valentine Greatrakes, an Irish gentleman, came to England, being invited thither by the Earl of Orrery, to cure the Viscountess Con way of an inveterate head-ache, and, though he failed in that attempt, he wrought many surprising cures not unlike miracles. He was born Feb. 14, 1628, at Affane, in the county of Waterford, and bred a Protestant in the free-school at Lismore, till he was thirteen years of age. He was designed for the college of Dublin, but, the rebellion breaking out, was forced with his mother to fly into England, where he was kindly received by his great uncle, Edmund Harris, Esq. after whose death his mother placed him with one John Daniel Cetsius, a German minister, of Stoke Gabriel, in Devonshire. In five or six years, he returned to his native country, which he found in a distracted state, and therefore spent a year in contemplation at the castle of Caperquin. In 1649, he was a lieutenant in Lord Broghill's* regiment, then acting in Munster against the rebels; and in 1656, great part of the army being disbanded, retired to Aftane, his native place, and was made clerk of the peace for Cork county, registrar for transplantation, and justice of the peace; but losing his places after the Restoration, he grew discontented. He seemed very religious; his looks were grave but simple, and not like those of an impostor. He said himself, that ever since the year 1662, he had felt a strange impulse or persuasion that he had the gift of curing the King's evil; and this suggestion became so strong, that he stroked several persons, and cured them. Thre.e years after, an epidemical feter raging in the country, he was again persuaded that he could also cure that. He made the experiment, and he affirmed that he cured all who came to him. At length, in April, 1663, another kind of inspiration suggested to him, that he had the gift of healing wounds and ulcers; and experience, he also said, proved that he was not deceived. He even found that he cured convulsions, the dropsy, and many other distempers.* Crowds flocked to him from all parts, and he performed such extraordinary cures, that he was cited into the bishop's court at Lismore, and, not having a licence for practising, was forbid to lay hands on any for the future. Nevertheless, being engaged by the lady above-mentioned to come over to England, he arrived there in the beginning of 1666, and, as lie proceeded through the country, magistrates of the cities ond towns through which he passed, begged him to come and cure their sick. The King, being informed of it, ordered him, by the Earl of Arlington, Secretary of State, to come to Whitehall. The court, though not fully persuaded of his miraculous power, did not forbid him to make himself known. He went every day to a particular part of London, where a prodigious number of sick persons of all ranks, and of both sexes, assembled. He did nothing but stroke them. Pains, the gout, rheumatism, convulsions, &c. were driven by bis touch from one part to another, to the utmost extremities of the body, after which they entirely ceased. This occasioned his being .called The Stroker. He ascribed several disorders to evil spirits, which he divided into different kinds. As soon as the possessed saw him, or heard his voice, they fell on the ground, or into violent agitations. He cured them, as he did other sick persons, by stroking. He could not, however, convince every one of the reality of his miraculous gift; many wrote violently against him, but he found some zealous advocates, even among the faculty. He himself published, in 1666, a letter addressed to the celebrated Mr. Boyle, in which he gave a succinct history of his life,t from which the above particulars are extracted. He annexed to this pamphlet a great number of certificates, signed by persons of known probity, and among others by Mr. Boyle, and by the celebrated Drs. Wilkins, Whichcot, Cudworth, and Patrick, who attested the truth of some wonderful cures that he had wrought. Notwithstanding all this, his reputation did not last much longer than that of James Aymar.* It appeared at length that all these miraculous causes were only built on the credulity of the public. The noise which this man made, gave rise to a novel (in French), by M. St. Evremond, intitled, "The Irish Prophet," in which he finely rallies the credulity of the people, and the spirit of superstition. He alsq shews that there is no kind of conjuration which is able to lay this kind of demon, which sometimes disturbs the peace of society.

    He returned to Ireland in 1667, and though he lived there many years, he no longer kept up the reputation of performing those strange cures which have procured him a name even in our general histories. But in this, his case is very singular, that on the strictest inquiry no sort of blemish was ever thrown upon his character ; nor did any of those curious and learned persons, who espoused his cause, draw any imputation upon themselves, though at the same time it must be allowed that there were several very eminent and knowing virtuosi, who could not be brought to have any great opinion of his performances, but were rather inclined to attribute all he did to the mere efficacy of friction.

    1779, Jan.


    * Among others, Mr. Flamsteed, the famous Astronomer, (then in his 40th year,) went over to Ireland, in August Iti65, to be touched by him for a natural weakness of constitution, but received no benefit.

    f This letter was entitled, " A brief Account of Mr. Valentine Greatrakes, and divers of the strange Cures by him performed," &c. See also "TheMiraculous Conformist," 4cc. By Hem y Stubbe, M.D. Printed at Oxford, 1666.

     

    source :

    A Selection of curious articles from the Gentleman's magazine (p.431)
    Par John Walker
    Edition: 3
    Publié par Longman, Hurst, Rees, Orme, and Brown, 1814

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