• Louis Antoine aime à rappeler des dictons populaires dans son Enseignement. Ceux-ci sont souvent pleins de bon-sens, mais on tend à les oublier.

        En voici encore un qui aurait pu plaire au Père : Faire contre mauvaise fortune, bon coeur.
    Ses différentes significations sont :
       1. Ne pas se laisser décourager par les difficultés.
       2. Savoir se contenter de ce qu'on a, ne pas trop en vouloir.
       3. Accepter un compromis.

    Il serait une variante moderne de l'expression d'origine latine : "Faire contre mauvaise Fortune bon coeur est un soutien." Cette dernière est extraite de la comédie Les Prisonniers de Plaute (IIème s. av. J.-C.).

    Le style de cette locution proverbiale (complément direct rejeté au bout, pas d'article) est archaïque.
    La fortune a l'ancienne signification de la chance, de la réussite, la mauvaise fortune étant les difficultés, les revers.
    Si, dans les expressions, le coeur désigne souvent le courage, ici il est plus employé à la place de l'esprit, la mémoire (comme dans 'par coeur') ou la raison. C'est même cette dernière signification qui est la plus présente dans les différents emplois où pour lutter contre la mauvaise fortune, il est important d'être raisonnable.

    On trouve des équivalents en :
        * allemand : Gute Miene zum bösen Spiel machen (Faire bonne mine à mauvais jeu)
        * anglais : To take up arms against a sea of sorrows (Prendre les armes contre un océan de chagrins) ou To make the best of a bad hand (Faire/tirer le meilleur d'une mauvaise main)
        * espagnol : Poner a mal tiempo buena cara (Mettre au mauvais temps un bon visage) ou Al mal tiempo, buena cara (Au mauvais temps, il faut faire face avec une bonne mine)
        * italien : Fare buon viso a cattivo gioco (Faire bon visage à méchant jeu)
        * polonais : Robić dobrą minę do złej gry (Faire bonne mine à mauvais jeu)


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  • Le communisme primitif n'est pas très loin derrière nous, et pourtant, des Esséniens aux fourriéristes, on n'a jamais pu le faire revivre longtemps. Le kibboutz a-t-il plus de chance de réussir ?
        Il y vit au peu moins de cent mille personnes, mais leur rayonnement est infiniment supérieur à leur importance démographique. Les kibboutzim sont la réserve morale d'Israël. Le genre de vie qu'ils pratiquent est presque unique au monde. Propriété collective, égalité absolue, gestion démocratique, self-employment, etc : tous ces principes, qu'on prétend utopiques, sont appliqués ici dans la réalité quotidienne, et il semble bien que cette vie, malgré le renoncement qu'elle suppose, soit d'une qualité supérieure à celle de la société ordinaire. Enfants, femmes et vieillards y trouvent en particulier de grands avantages.
        Contrairement à une opinion répandue, les kibboutzim ne sont pas sur le déclin. Mais il est difficile de développer des communautés dans un milieu où le capitalisme et la consommation modèlent de plus en plus l'échelle des valeurs. Les kibboutzim ont aidé à sauver la nation, mais ont-ils changé l'homme ? Certes la réalité israélienne s'est beaucoup éloignée de l'idéal kibboutzique, mais la supériorité intellectuelle et morale des kibboutzim, leur dynamisme sont tels que l'auteur garde confiance dans leur avenir et y voit l'une des rares chances de renouveler le socialisme par l'exercice de la démocratie directe.

    H. Darin-Drabkin, Le Kibboutz, société différente
    Ed. du Seuil, Collections Esprit "La Société Prochaine", 1970


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  •     Le kibboutz est une société librement constituée dans laquelle on partage la propriété, la production, le travail, ainsi que la consommation et les services. En d'autres termes, la communauté du kibboutz doit satisfaire les besoins de ses membres. "De chacun selon sa capacité à chacun selon ses besoins", suivant les moyens de la communauté. Ce principe sous-tend la forme socio-économique originale que l'on appelle le kibboutz, qui est fondamentalement différent de toute entreprise coopérative, en Israël et dans le monde.
        Le caractère unique du kibboutz tient surtout à con collectivisme absolu : aucune propriété privée, aucune activité économique privée ne son autorisées. Sont communes aussi bien les activités culturelles, sociales et éducatives que les différents aspects de la vie économique.
        Cependant, ce collectivisme total n'est pas le fruit d'une démarche dogmatique rigide ; cette forme d'organisation ne découle pas d'affirmations théoriques ni même d'expériences de laboratoire. Elle est née et s'est développée au fur et à mesure des besoins concrets et des exigences de la colonisation juive en Israël ; le cadre de l'organisation s'est élaboré par la pratique, empiriquement, à travers une recherche continue et les leçons tirées des erreurs successives. La structure actuelle du kibboutz est issue de son propre développement dynamique, à la suit d'expériences et de discussions incessantes.

    H. Darin-Drabkin, Le Kibboutz, société différente,
    II La structure de la société kibboutzique, III Les principes de base, introduction
    Ed. du Seuil, Collections Esprit "La Société Prochaine", 1970, p.77

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  • La mort est un état de perfection, le seul à la portée d'un mortel.

    E.M. Cioran, Ebauches de vertige
    Folio - 2E, p.21

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  • CHARLOTTE 1
      Ecrivons.

    CHARLOTTE 2
      Laeken, 1868, il ne répond pas.
      Napoléon III, je vous hais.

    CHARLOTTE 1
      Non. Trop facile. Il faut réfléchir, questionner, s'interroger, se méfier de la haine.
      Si on dit le contraire : Napoléon III, je vous aime, on comprend mieux. on comprend tout. Votre silence m'oblige à me voir autrement. Vous voulez me tester, me connaître ? C'est une épreuve, n'est-ce pas ? Un rite d'initiation.

    CHARLOTTE 2
      L'Histoire nous abandonne...

    CHARLOTTE 1
      Laissons-là nous aussi.

    CHARLOTTE 2
      Et entrons dans le Mythe.

    CHARLOTTE 1
      L'Histoire est trop petite, aveuglée par l'argent, par les hommes et par le profit, elle ne peut pas comprendre, le Mythe sait, et toujours il a su. Et puis, le Mythe n'a pas l'appât du gain.

    Michèle Fabien, Charlotte
    Editions Labor - Espace Nord, p.53

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  • Ce roman fait exploser la réalité quotidienne.
    En mêlant ce qui existe péniblement au jour le jour et ce qui est impossible, il met à mal tous les principes. En allongeant, puis en rétrécissant le temps, en élargissant puis en compressant l'espace, il provoque un vertige qui trouble même les chiffres et les mots : en perturbant les repères et les normes, il impose une (in) certitude nouvelle et provisoire : "je change donc je suis". Mais qui est-il donc, cet employé ? Il n'arrête pas de se le demander, pendant l'énorme minute qui sépare dix heures cinq de six heures six.

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  • Le mouvement rastafari est un mouvement religieux dont le nom provient de l'amharique Ras Tafari de ras, tête (mais ici « leader, seigneur »), et Tafari, « Celui qui sera Craint ». Tafari est le prénom de naissance donné à Hailé Sélassié Ier, (de Haile, « puissance » et Selassie, « trinité », en amharique) empereur d'Éthiopie de 1930 à 1974. Il est ainsi considéré comme un personnage sacré du fait de son ascendance qui remonterait aux rois bibliques Salomon et David selon la tradition éthiopienne, mais également par la signification de son nom de naissance, comme de celui choisi par les prêtres de l'église orthodoxe éthiopienne pour son sacrement. Le choix et la signification des noms ont en effet une importance primordiale dans la culture africaine.

    Le mouvement rastafari est assimilé par certains à une religion, par d'autres à une philosophie, voire à une idéologie ou un syncrétisme pour ses emprunts à la Bible. Les rastas, eux, le conçoivent comme un mode de vie, une façon de concevoir le monde et tout ce qui le constitue depuis sa création. Les croyants de ce mouvement sont des rastafariens, souvent appelés par le diminutif « rastas ».

    Les positions des individus se réclamant rastas vont du racisme le plus primaire issu de la lutte contre l'esclavage et le colonialisme, ou d'un ethnocentrisme noiriste militant, garveyiste à outrance, parfois teinté de racisme, jusqu'à une philosophie universaliste profonde, où la recherche de sa propre identité, de son acceptation, de la tolérance et de la nature humaine rejoint les philosophies et ascèses orientales.

    Les rastas vont ainsi inventer un grand nombre de mots qui reflètent leur façon de voir le monde, par exemple : Inity au lieu de Unity, le pronom « you » marquant l'exclusion. Mais aussi « I » comme « high », élevé, subtil.

    source : wikipedia


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  • Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789

    Article premier - Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.

    Article 2 - Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression.

    -> L'article 2 qui énumère les droits naturels et imprescriptibles de l'Homme, présentés conformément à la conception du libérale du XVIIIe siècle :
        * la liberté,
        * la propriété,
        * la sûreté,
        * la résistance à l'oppression.
    Ces droits naturels et imprescriptibles sont antérieurs aux pouvoirs établis, ils sont considérés comme applicables en tout temps et en tout lieu.

    Les violations des droits humains et les abus incluent ces documents par les organisations non-gouvernementales telles que Amnesty International, Human Rights Watch, l'Organisation mondiale contre la torture, Freedom House, International Freedom of Expression Exchange et Anti-Slavery International. Très peu de pays ne commettent pas de violations de droits humains significatives, selon Amnesty International. Dans son rapport de 2004 sur les droits humains (couvrant 2003) la Hollande, la Norvège, le Danemark, l'Islande et le Costa Rica sont les seuls pays qui n'ont pas violé au moins quelques droits humains significativement.

    source : wikipedia


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  • Le Congrès de Polleur est une assemblée qui fut convoquée le 9 août 1789 par Laurent François Dethier, jeune avocat, premier bourgmestre démocrate reconnu par les autorités de la Principauté de Liège un an plus tôt et mayeur du chef Ban de Theux. Au Congrès, il avait convoqué tous les représentants des 5 bans qui formaient le Franchimont (Jalhay, Sart, Spa, Theux et Verviers). Ils avaient choisi Polleur parce que ce village se trouvait être le lieu géographique le mieux situé entre les cinq bans juste au carrefour des routes qui y menaient: chacun faisait une part du chemin pour aller à la rencontre des autres et affirmait en quelque sorte son intention de communiquer et de construire. Et c'est ainsi que ce congrés reçut le nom de "Congrès de Polleur".

    Lors de la cinquième séance, à la fin des débats, l'assemblée approuva à l'unanimité une "Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen pour le Franchimont" dans laquelle L.F. Dethier formulait les principes de base des démocraties modernes. 200 ans plus tard, les 15 et 16 septembre 1989, l'ASBL "Congrès de Polleur" y organisait un nouveau congrès de réflexion sur notre temps, sur nos institutions, sur les grandes évolutions économiques, politiques et sociales, sur les progrès scientifiques et technologiques et sur les répercussions que ces progrès auront sur les droits et les libertés des êtres humains "aujourd'hui et demain".

    Le respect des droits et des libertés est l'affaire de chacun, il s'apprend et se construit chaque jour. C'est pourquoi l'ASBL se donna pour objectif de sensibiliser le plus grand nombre possible de personnes à ces problèmes. Pour réaliser ce projet, il fut notamment décidé de créer une "route des droits de l'homme". Ainsi, chaque commune, ville ou village du Franchimont érigea, sans un espace paisible favorisant la réflexion (square avec bancs, arbres, etc...), une stèle commémorative. Sur chacune de ces stèles figure un texte de réflexion sur les droits et les Libertés des Hommes, prolongement durable des réflexions du Congrès, et l'un des 16 articles de la Déclaration...

    source : http://www.senlime.be/si/Franchim.html


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  • L'Organisation des Nations unies (ONU) est une organisation internationale dont les objectifs sont de faciliter la coopération dans les domaines du droit international, la sécurité internationale, le développement économique, le progrès social et les Droits de l'Homme. L'ONU est fondée en 1945 en remplacement de la Société des Nations, qui n'avait pas tenu son rôle en n'évitant pas la Seconde Guerre mondiale, pour mettre fin aux guerres entre les pays et pour fournir une plateforme de dialogue.


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  • Depuis les années 1890, le Baron de Hirsch avait pour sa part misé pour un établissement de masse des juifs en Argentine. A cette fin, il avait créé la Jewish Colonization Association en 1891, qui acheta 100 000 hectares sur lesquels s'installèrent des milliers de familles. L'association avait pour but d'installer 3 000 colons par an en Argentine.

    L'Argentine aura cependant crédibilisé l'idée de l'établissement des juifs en masse dans un pays « vierge », en dehors de la Palestine.

    Le gouvernement britannique de Chamberlain propose en 1903 à Theodor Herzl de donner à l'Organisation sioniste mondiale (OSM) une partie de sa colonie de l'Ouganda, pour y créer un Foyer National Juif. D'une superficie de 8000 kilomètres carrés, le plateau de Mau (actuellement situé au Kenya) est doté d'un climat tempéré (supportable pour des européens).

    En 1936, le gouvernement polonais indique qu'il souhaite le départ des Juifs de Pologne. Les Britanniques n'étant pas disposés à offrir suffisamment de visa pour les immigrants juifs en Palestine, les Polonais cherchent d'autres solutions, comme Madagascar. La France opposera une fin de non recevoir (Voir sionisme révisionniste : Le plan d'évacuation (1936-1937)).

    Peu de temps avant le début de la Shoa, le gouvernement Nazi envisagera la déportation en masse des juifs d'Europe orientale vers Madagascar, mais sans suite. Il ne s'agissait que d'un lieu de déportation, pas d'un projet de création étatique. Le rapport avec le territorialisme est donc lointain.

    source : wikipedia


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  • Homo Sovieticus (pseudo Latin for "Soviet Man (human)", in Russian Совок, formed on советский and in the common language dustpan) is a sarcastic and critical reference to a category of people with a specific mindset that were allegedly created by the governments of the Eastern Bloc. The term was coined by well-known Soviet writer and sociologist Aleksandr Zinovyev as the title of his book of the same name.[1] A similar term in Russian slang is sovok (совок), which is derived from Soviet but also means scoop.

    The idea that the Soviet system would create a new, better kind of person was first postulated by the advocates of the Soviet system; they called it the "New Soviet man". Homo Sovieticus, however, was a term with negative connotations, invented by opponents to describe what they said was the real result of Soviet policies. In many ways it meant the opposite of the New Soviet man, someone characterized by the following:

        * Indifference to the results of his labour (as expressed in the saying "They pretend they are paying us, and we pretend we are working"), and lack of initiative.
        * Indifference to common property and petty theft from the workplace, both for personal use and for profit. A line from a popular song, "Everything belongs to kolkhoz, everything belongs to me" ("все теперь колхозное, все теперь мое"), meaning that people on collective farms treasured all common property as their own, was sometimes used ironically to refer to instances of petty theft. The Law of Spikelets, which made stealing from the collective punishable by ten years' imprisonment, was a failed attempt to break this attitude.
        * Isolation from world culture, created by the Soviet Union's restrictions on travel abroad and strict censorship of information in the media (as well as the abundance of propaganda). The intent was to insulate the Soviet people from Western influence; instead, "exotic" Western culture became more interesting precisely because it was forbidden. Soviet officials called this fascination "Western idolatry" (идолопоклонничество перед Западом).
        * Obedience or passive acceptance of everything that government imposes on them (see authoritarianism). Avoidance of taking any individual responsibility on anything.

    Following the collapse of the Soviet Union, many social and economic problems in Russia were blamed on Homo Sovieticus' alleged failure to adapt to a capitalist society.

    source : wikipedia


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  • La wicca est une religion païenne dans le sens qu'elle est polythéiste et qu'on y vénère la nature. Étant donné qu'il
    s'agit d'une vieille religion qui est toujours pratiquée de nos jours, on peut également la qualifier de néo-païenne.
    Elle tire ses origines du paganisme d'avant l'ère chrétienne, il s'agit d'un mélange de traditions païennes d'Europe
    et d'occultisme des 19e et 20e siècles. Son fonctionnement actuel a sûrement été établi dans les années 1930 ou
    1940. Ce point fait toutefois l'objet d'un débat interne et externe considérable. Le sujet le plus souvent débattu
    est le nombre exact de traditions provenant des traditions anciennes, et dans quelle mesure la wicca peut être
    considérée comme une religion moderne.

    La wicca est une religion mystique, ce qui signifie que la foi individuelle est influencée par des expériences
    religieuses qui inculquent une connaissance ou des vérités religieuses de façons ne pouvant être entièrement
    comprises par celui ou celle qui les reçoit.

    La réincarnation est une croyance répandue chez les wiccans. Certains croient que le temps entre deux vies se
    déroule dans un endroit appelé Summerland. Étant donné que les traditions de la wicca sont également influencées
    par d'autres traditions, telles les anciennes traditions nordiques et celtiques, ainsi que celles du bouddhisme et de
    l'hindouisme, la vision de la vie après la mort de chaque groupe est influencée par celle dont celui-ci tire ses
    racines.

    source : http://www.cmp-cpm.forces.gc.ca - les Religions au Canada


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  • Plus puritain qu'anglican en ce qui concerne les croyances religieuses, George Fox est passé au-delà de
    l'enseignement puritain à la croyance que l'Église établie, sa hiérarchie, ses prêtres et ses rituels n'étaient pas
    nécessaires aux relations entre Dieu et le genre humain. Il prêchait une foi fondée sur ce qu'il appelait « la lumière
    intérieure », la force inspiratrice de Dieu en chaque être humain. Il considérait également la relation personnelle avec
    Dieu comme la seule source d'autorité religieuse. Le thème des Quakers est « Trust in the light » (Aie foi en la
    lumière), c'est-à-dire en la présence de Dieu en nous; il nous enseigne, nous guide et oriente notre conscience.

    Fox prêchait non seulement la religion libérée des contraintes imposées par les Églises et les prêtres, mais il
    parlait également de l'adoption du pacifisme et de la tolérance religieuse et de l'abolition des contraintes et du
    contrôle des gouvernements. Ses enseignements contre l'ordre établi ont souvent entraîné son emprisonnement et
    celui des membres de la Société des amis qu'on a bientôt surnommés les « quakers », parce qu'ils prêchaient qu'on
    devait trembler devant Dieu.

    L'opposition croissante envers l'esclavage au cours des décennies qui suivirent a amené les Quakers à s'associer
    d'avantage aux mouvements évangéliques américains et à adopter leurs méthodes et leurs principes. À l'aube du
    20e siècle, certaines communautés avaient délaissé une partie des enseignements originaux de George Fox. En fin de
    compte, trois courants de quakerisme se sont développés; l'un d'eux a adopté des formes de culte protestantes plus
    communes dans des Églises dirigées par des pasteurs, un autre a conservé les valeurs traditionnelles de la Société
    des amis, et le troisième a accepté des valeurs traditionnelles tout en étant plus ouvert aux influences modernes. De
    nos jours, le quakerisme est considéré comme un christianisme non conventionnel, bien que certains quakers aient
    beaucoup de difficultés à accepter le concept d'une éventuelle unité de l'Église chrétienne, voyant peu de similarités
    entre la foi telle qu'ils la mettent en pratique et les croyances et les pratiques des autres chrétiens.

    source : http://www.cmp-cpm.forces.gc.ca - les Religions au Canada


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  • Les membres de l'Église mennonite sont anabaptistes, ils adhèrent à une doctrine de la réforme protestante
    qui a vu le jour au XVIe siècle en Suisse. Il s'agit d'une croyance chrétienne qu'ils partagent avec l'Église des Frères
    Mennonites, l'Église de la fraternité chrétienne, les amish et les huttériens. Ces Églises et d'autres comme la
    Société des amis (Quakers), qui professent le pacifisme et refusent le service militaire, sont parfois appelées les
    Églises de la paix.
    Le terme «anabaptiste» signifie baptiser de nouveau. Les anabaptistes rejettent le baptême des nouveau-nés
    pratiqué par les fidèles de l'Église catholique romaine, croyant que ce sacrement doit être réservé aux croyants
    adultes. Ils rebaptisent les adultes qui ont été baptisés lorsqu'ils étaient enfants. Ils croient que l'on obtient le
    salut par la foi et la conversion, par l'entremise du Saint-Esprit et non par les sacrements et les bonnes oeuvres. Ils
    rejettent toute autorité doctrinale, sauf la Bible, et professent leur foi grâce au Credo des apôtres. Les mennonites
    ont pris ce nom d'un des premiers dirigeants anabaptistes, Menno Simonsz, qui s'est converti en 1536. Il existe
    deux principaux regroupements des Églises mennonites au Canada, l'Église mennonite du Canada et l'Église des
    Frères Mennonites.
    Les croyances des mennonites sont établies dans des confessions de foi. Bien que différentes confessions
    aient été publiées, elles sont conformes à leurs racines doctrinales anabaptistes : la Trinité de Dieu, c'est-à-dire le
    Père, le Fils et le Saint-Esprit; le baptême des enfants, contrairement au baptême des adultes n'est pas appuyé par
    la Bible; la croyance que la Bible exige une distinction entre l'État et l'Église; la croyance que les chrétiens ne
    devraient pas prendre les armes; et la croyance que l'Eucharistie est le symbole des souffrances de Jésus-Christ
    et devrait être célébrée en Sa mémoire.

    source : http://www.cmp-cpm.forces.gc.ca - les Religions au Canada


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  • Les doukhobors sont membres d'un groupe de chrétiens fondamentalistes né en Russie au 17e siècle. Le mot
    russe « Dukhobortsi » signifie « lutteurs de l'esprit », et a tout d'abord été utilisé par dérision en raison de leur
    rejet des rites de l'Église et des pratiques du culte. Les doukhobors ont adopté le nom, indiquant qu'ils luttaient
    avec le Saint-Esprit et non contre lui. Ce sont des pacifistes qui rejettent le concept de l'organisation de l'Église,
    sa hiérarchie, sa liturgie et son clergé; ils professent plutôt que Dieu vit dans chaque être humain. Ils rejettent
    également l'état laïc et ont adopté une forme de socialisme agraire pacifiste, préférant en général les fermes
    communautaires. Le végétarisme est également un élément des croyances et des pratiques des doukhobors par
    respect pour le caractère sacré de toute vie.

    Avec l'aide des quakers britanniques et américains et l'appui financier du romancier russe, le comte
    Leon Tolstoï, les doukhobors ont commencé à quitter la Russie. En 1898 et 1899, le gouvernement canadien leur
    garantissant l'exemption du service militaire et leur accordant de grandes étendues de terre en Saskatchewan,
    7 400 doukhobors ont immigré au Canada.

    Aujourd'hui, certains Canadiens se disent encore doukhobors et
    continuent de mener le style de vie communautaire, spirituel et pacifiste de la secte alors que d'autres vivent et
    travaillent au sein de la collectivité canadienne en général. Les communautés doukhobores estiment qu'environ
    30 000 personnes pratiquent cette foi au Canada, la plupart en Saskatchewan et en Colombie-Britannique.

    source : http://www.cmp-cpm.forces.gc.ca - les Religions au Canada


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  • DESCRIPTION
    Bien que le bahaïsme tire ses origines du babisme, une dénomination musulmane, il s'agit d'une religion distincte.
    Le bahaïsme a été fondé en Iran, au milieu du XIXe siècle par Mirza Hosyn Ali Nuri, connu sous le nom de
    Bahá'u'lláh (qui signifie en arabe « Gloire de Dieu » (1817-1892), considéré par la foi bahá'íe comme le plus récent
    de tous les messagers envoyés par Dieu, qui sont, notamment, Abraham, Moïse, Bouddha, Zarathoustra, Christ et
    Mahomet.
    Bahá'u'lláh enseignait qu'il n'existe qu'un seul Dieu « inconnaissable et indescriptible et dont les révélations
    successives de la volonté à l'humanité ont été la principale force civilisatrice dans l'histoire. L'objectif commun de
    ses messagers divins était d'amener le genre humain à une maturité spirituelle et morale ».
    Les enseignements sont centrés sur l'unité de l'humanité, l'harmonie entre la religion et la science, l'égalité
    des sexes et la paix universelle. Son thème central est que l'humanité forme une seule race et que le temps est
    venu de l'unifier en une société globale.

    Selon une reformulation des enseignements de Bahá'u'lláh tirée du site Web officiel de la religion, le bahaïsme
    considère que le principal défi auquel font face les êtres humains est celui d'accepter l'unification d'une société
    mondiale pacifique. Et cet objectif peut être atteint par le biais de :
    • l'abandon de toutes les formes de préjugés;
    • la garantie d'une égalité des chances aux femmes et aux hommes;
    • la reconnaissance de l'unité du genre humain et la relativité de la vérité religieuse;
    • l'abolition de la pauvreté et de la richesse extrêmes;
    • la réalisation de l'éducation universelle;
    • l'engagement dans une recherche personnelle de la vérité;
    • l'instauration d'une fédération mondiale;
    • la reconnaissance de l'harmonie essentielle entre la science et la religion.
    http://www.bahai.org/ — site Web officiel du bahaïsme

    source : http://www.cmp-cpm.forces.gc.ca - les Religions au Canada


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  • L'Oblast autonome juif (en russe : Евре́йская автоно́мная о́бласть, Iévreïskaïa avtonomnaïa oblast ; en yiddish: ייִדישע אױטאָנאָמע געגנט, yidishe oytonome gegnt), est un sujet de la Fédération de Russie situé en Sibérie, sur la frontière chinoise. Il est souvent nommé Birobidjan, selon sa capitale.

    L'oblast a été fondé à l'initiative de Staline en 1928, avec le yiddish comme langue officielle (ce qu'elle n'est plus actuellement). Il a conservé le statut de terre d'accueil pour les Juifs de Russie.

    À l'initiative de Joseph Staline, une « Région autonome juive » est créée en 1928, à Birobidjan à l'extrémité orientale de la Russie, à la frontière avec la Chine. Elle sera « dégradée » au rang d'oblast après la fin de l'URSS, en raison notamment du nombre réduit de Juifs vivant encore dans l'oblast au tournant du XXIe siècle. Au début, la région autonome accueille des milliers d'individus, qui devaient y organiser une certaine vie nationale juive. L'oblast a une langue officielle : le yiddish, l'hébreu étant alors une langue liturgique, interdite par le régime soviétique, hostile aux religions et donc à la religion juive.

    un solution stalinienne au "problème juif" : s'il s'agissait, pour Staline, après l'émancipation des Juifs par la révolution bolchevique, de créer une république juive de nature à satisfaire l'aspiration nationale de certains d'entre eux, d'autres observateurs privilégient la volonté de les éloigner et d'en profiter pour peupler une région stratégique, aux frontières de la Mongolie et, au-delà, de la Chine.

    source : http://blog.mondediplo.net/2008-03-26-Ou-est-passe-le-Birobidjan & wikipedia

    liens : Reportage sur France 24
    La fin d'un rêve


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  •     On trouve dès les premières ligne de la Révélation cette phrase : "Une chose que je puis encore affirmer, c'est que l'amour existe partout, et de même qu'il y a amour, il y a intelligence et conscience. Amour, intelligence et conscience réunis constituent une unité, le grand mystère, Dieu" (Loi de la conscience, p.1).

        Et que disent les chrétiens de la Trinité. Selon wikipedia, voici l'explication succincte :

    • le Père est l'Eternel (Elohim) (אלהים), l'Amour.
    • le Fils, donc Jésus,
      • est le Verbe ou la Parole de Dieu (YHVH), en lui « habite corporellement toute la plénitude de la divinité » (Col 2:9). Il est donc Dieu se faisant parole, l'intelligence, donc chair, la matière.
      • est aussi l'Alpha et Omega (Ap 22:13) qui signifie « le premier et le dernier », expression que l'on trouve déjà dans Es 48:12). Il est au commencement de tout et est jusqu'à la fin du monde. En d'autres termes, quand l'intelligence (le commencement) aura été surpassée par la conscience (fin du monde de la matière), il retournera à Dieu.
      • il est donc l'Intelligence.
    • le Saint-Esprit, en grec Πνευμα, Pneuma, est aussi appelé Παρακλητος, Paraclet, d'un mot qui signifie « avocat, intercesseur » (Jn 14:26). Dans la doctrine chrétienne, il est l'« Esprit de Dieu » ou le « Souffle de Dieu » de l'Ancien Testament, hébreu רוח, Rûah, celui qui a inspiré les prophètes, s'est manifesté à la Pentecôte, et continue d'inspirer l'Église chrétienne. C'est donc la conscience, car dans la Révélation, La sanction morale, p.12, on lit : "Nous pouvons ainsi comprendre que ce n'est pas Dieu qui nous punit pas plus qu'Il ne nous récompense. C'est nous qui nous punissons et qui nous récompensons par la conscience ; elle nous donne toujours ce que nous avons mérité, elle est le témoin et le juge de nos actes et même de nos pensées."

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  • Bergson distingue l'intelligence de l'intuition. L'intelligence est réglée sur la matière, c'est-à-dire qu'elle a une fonction pratique. L'intelligence est une force de calcul qui permet de prévoir, de se mettre à l'abri du danger, d'élaborer des instruments pour notre confort et notre survie. C'est dans la technique que l'intelligence réalise son essence.

    L'intuition, quant à elle, est réglée sur la vie. Autrement dit, l'intuition transcende les cadres clos que l'intelligence fabrique pour s'approprier le monde, afin d'aller chercher à l'intérieur de la vie une source de connaissance. Bergson ouvre ainsi la voie à une métaphysique nouvelle, en affirmant que le réel, dans son origine, est connaissable.

    Si l'intuition est différente de l'intelligence, elle ne s'y oppose pas. L'intuition n'est possible qu'au terme d'un long effort intellectuel, comme une ressaisie synthétique des données analysées par l'intelligence. Par ailleurs, l'intuition ne peut se communiquer qu'à l'aide de l'intelligence, c'est pourquoi la philosophie est bien, dans son mode d'exposition, un raisonnement.

    source : wikipedia


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