• Tours (Louis Barron - Le nouveau voyage de France (1899))

        Tours en est la grande ville, et le chemin de fer vous y conduit, qui vous montre en passant les ruines du château fort de Montbazon, son gros donjon rectangulaire, ses remparts démantelés. De la gare au fleuve, la rue Royale, vraiment royale, partage la jolie capitale de la Touraine en deux parties de physionomies distinctes. A droite, le quartier de la cathédrale, calme infiniment, comprend les hôtels de la noblesse et de la vieille bourgeoisie tourangelles à gauche, les rues laborieuses et mouvantes des draperies, des fabriques de soie, des tanneries, du négoce, des vastes ateliers de l'imprimerie et célèbre maison d'édition Alfred Mame, s'entre-croisent entre les vieilles tours Charlemagne et Saint-Martin, les églises Notre-Dame-la-Riche et Saint-Saturnin.
        Ce dernier côté, le plus intéressant des deux, fut le noyau de la cité moderne, en grande partie formée en dehors de l'oppidum des Turones, du Césarodunum gallo-romain, étroitement comprise entre la Loire et l'archevêché, comme en, témoignent les debris de son enceinte.

    Louis Barron, Le nouveau voyage de France (1899)
    souce : gallica


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