• Verviers - vue aérienne du Temple de la rue des Jardins

    Verviers - vue aérienne du Temple de la rue des Jardins

    Verviers - vue aérienne du Temple de la rue des Jardins

    Verviers - vue aérienne du Temple de la rue des Jardins

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  •     Pierre Debouxhtay précisait que "la région de Verviers est une de celles où l'Antoinisme s'est implanté assez profondément". (p.259)

        Non seulement, le premier temple consacré par le Père même y vit le jour en 1911, mais il y a aussi un temple consacré à Verviers même en 1914, soit le 6e de la Belgique.

        On a aussi chez cet auteur l'étendue de l'implantation par le nombre des salles de lecture dans la région : à Verviers même (32 rue aux laines et 12 rue des Hospices), Andrimont (27 rue Haute), Cornesse (Fond de Noulé), Dison (47 rue Trauty), Dolhain, Ensival (42 rue Butgenbach), Fraipont (chez Eischet, 317), Grand-Rechain (chez M. Bémelmans, 2 Haut du Village), Heusy (rue de l'Usine), Jehanster (rue de l'Église), José (route de Fayime chez Lambert Courtois), Thimister (Plenesses), Wegnez (rue Lurtaigue)... Quelques-unes existaient encore vers 1920.

         Mère les fit fermer en 1932 pour contrecarrer les zèles de desservants indépendantistes.


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  •     "Nous colportons tous avec le plus grand zèle, écrit un adepte verviétois (L'UNITIF, II, 3, p.5-6), la revue contenant les Enseignements que le Père révélait et pendant les trois années que se fit ce travail le nombre des malades qui se rendirent à Jemeppe de Verviers et des environs ne cessa de grandir. Ceux qui par leur foi y trouvaient la guérison de l'âme plutôt que du corps venaient grossir nos rangs et quand le Père se retirant du Temple en 1909 eut désigné un adepte pour y faire le lecture de la nouvelle Révélation et nous eut appelés à établir partout des lectures à l'exemple de ce qui se faisait à Jemeppe, il se forma tout de suite en notre ville un groupe très important bientôt suivi de deux autres qui prospérèrent également."

    in Pierre Debouxhtay, Antoine le Guérisseur et l'Antoinisme, pp.258-59


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  •     Dans la région de Liège, Verviers, grandes villes industrielles (de textiles principalement) possède plusieurs temples protestants, dont le plus ancien de Belgique, à quelques mètres du temple antoiniste, à Hodimont :

    Verviers - les Temples protestants

    Hodimont - Rue du Temple
    La vieille bâtisse avec le toit en appentis est le plus vieux temple protestant de Belgique (1711).

    Verviers - les Temples protestants

    Hodimont - Rue du Temple (aujourd'hui, Rue de Hodimont)
    La configuration des rues n'a pas changée. Le temple a été complétement reconstruit au début des années 80.

    Verviers - les Temples protestants

    Les Frères de Plymouth occuperont le temple de la rue Donckier, construit en 1878, puis occupé par des Allemands lorsque la communauté construit, non loin de là, le temple de la Rue Laoureux en 1912.

    Verviers - les Temples protestants

    Verviers - Temple Évangélique, rue Laoureux

    Endomagé par les bombardements en 1944, puis dégradé par le temps, il a été rénové en 2005. cf. Le Soir

    Verviers - les Temples protestantsVerviers - les Temples protestants

     

    extérieur actuellement
    http://verviers-ville-lainiere.blogspot.com/p/prtestentisme.html


    intérieur
    Les temples protestants les plus vieux sont à Verviers et Eupen
    lacapitale.be


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  • VERVIERS, jolie ville, commune et chef-lieu d'arrondissement, de district communal et de canton ; bornée au N. par Andrimont, E. et S. par Stembert, S.O. par un point à Ensival, O. par Lambermont, N.O. par Hodimont.

    A 1/2 l. de Dison et Ensival, 3/4 d'Andrimont et Stembert, et 5 E.S.E. de Liège.

    Le vallon étroit, où est située la ville, a la figure d'une demi-lune qui embrasse un rocher, baigné par les eaux de la Vesdre, qui la partage en deux parties et longe les collines du N. au S. Le bassin, composé de terre d'alluvion de nature argileuse mêlée de rocaille, offre une couche végétale de 25 à 45 centim. de profondeur. Partout ailleurs les terres reposent sur un sol pierreux. On y trouve la chaux carbonatée inverse, binaire, dodécaèdre , bi-binaire , fistulaire ; le quartz hyalin noir ; le plomb carbonaté trihexaèdre, aciculaire, lamellaire ; le fer oxidé hydraté géodique, massif, pulvérulent ; le zinc oxidé silicifère cristallisé, aciculaire, lamelliforme, mamelonné ; le zinc carbonaté prismé, rhomboïdal, aciculaire radiè, etc. La Vesdre reçoit à Verviers, par sa rive gauche, le ruisseau de Mangombroux, et par sa rive droite, celui de Dison. La ville est en outre traversée dans toute sa longueur par un canal alimenté par la Vesdre ; ce canal est à l'usage des usines et fabriques. Verviers (porte de Xhavée), en suivant la route de la Vesdre, a une élévation de 158 mètres 459 au-dessus de l'Océan.

    La ville, par sa situation topographique, est exposée à des maladies plus ou moins graves, qu'on attribue à l'influence maligne des brouillards qui s'étendent souvent sur la vallée de la Vesdre, et à la retraite d'une partie des eaux de cette rivière, qui laisse souvent son lit presqu'à découvert. On observe des ulcères atoniques chez les personnes employées à tondre et à lainer dans les manufactures de draps, et des ophtalmies d'un caractère rebelle parmi les tisserands et les fileurs.

    La ville de Verviers, bâtie sur l'une et l'autre rive de la Vesdre, compte 1552 maisons ; construites en briques, en pierres de taille et en charpente, et en général couvertes en ardoises, peu en tuiles ; agglomérées. On y remarque quelques rues larges et garnies de maisons dont la façade est très-régulière. L'intérieur de la ville est pavé.

    Parmi les édifices publies, on remarque l'Hôtel-de-Ville, la Salle de Spectacle et quelques églises.
    L'Hôtel-de-Ville a été bâti en 1774, d'après les dessins et sons la direction de l'architecte Renoz de Liège. Sur la place du marché, en face de cet édifice, on voit une belle fontaine de pierre brute, qui sert de piédestal à un perron de bronze. L'eau en sort par quatre masques et se perd dans quatre coquilles travaillées avec beaucoup d'art. Cet ouvrage a été construit en 1732.
    La Salle de Spectacle, construite en 1820, a son entrée principale sur une belle place, en face d'une des rues les plus animées de la ville. Cette entrée offre un péristyle formé par quatre colonnes d'ordre ionique.
    L'église primaire, dédiée à Saint-Remacle, date de l'an 888. Une tradition universelle attribue sa fondation à Oger le Danois, qui fit bâtir deux chapelles, l'une en ce lieu, et l'autre à Spa. Quoiqu'il en soit, on ne peut contester que cette église ne soit fort ancienne ; mais les restaurations qu'elle a subies à diverses époques n'ont laissé à son architecture aucun caractère prononcé ; elle est moitié gothique, moitié moderne. La tour est surmontée d'une flèche fort haute et plus hardie qu'on ne devait l'attendre des siècles barbares, dont elle est un monument. Le chœur a été bâti vers l'an 1699. Cette église a pour chapelles auxiliaires : L'église de St.-Lambert, ci-devant du monastère des sépulcrines. L'autel est d'ordre corinthien. Le retable est enrichi d'un beau tableau, qui représente la Résurrection de J.-C. L'établissement de l'ordre des sépulcrines à Verviers commença l'an 1637 par quatre religieuses, qui quittèrent leur couvent de Malmedy.
    L'église de St.-Joseph, ci-devant du couvent des carmes chaussés, achevée en 1681. C'est une des plus belles de la ville ; elle est grande, claire, riante par elle-même.
    L'église de Ste.-Anne à l'hospice des malades.
    L'église de St.-Sébastien à l'hospice des vieillards.
    L'église de Notre-Dame, ci-devant du couvent des récollets , appelé le collège de St.-Bonaventure, fut consacrée en 1633. Elle a été élevée au rang des succursales en 1833. Son portail, qui fuit face à une place appelée Place des Recollets, fut au commencement orné d'une image de pierre, représentant la Mère de N. S. Les bourgeois ont enfermé la partie inférieure du portail dans une chapelle très-propre et singulière, en ce que l'autel est placé sur une tribune fort exhaussée où cette image lui sert de retable sans avoir changé de place. Cette église a pour chapelle auxiliaire St.-Antoine de Padoue, construite en 1832.
    La première pierre d'une nouvelle èglise primaire, aussi dédièe à Saint-Remacle, a été posée le 22 septembre 1834. Dans cette pierre fut déposée une boîte en plomb contenant [une] inscription gravée sur une plaque en cuivre.

    Avant le gouvernement français (1795), il y avait à Verviers 3 couvens d'hommes, savoir : les carmes chaussés, les récollets et les capucins ; 2 de filles, les conceptionistes et les sépulcrines, et un autre des récollectines au faubourg. Il y avait aussi 3 hôpitaux.

    Verviers possède un tribunal de première instance, 1 tribunal de commerce, 1 chambre de commerce et de fabriques, 1 collège des règens de la maison d'arrêt, 1 commission des hospices civils, 1 bureau central de bienfaisance, 1 sous-commission urbaine de bienfaisance, 1 commission pour les fabriques de draps, 1 école industrielle et commerciale, 1 société royale de philantropie (instituée le 20 novembre 1830) ; 1 société maternelle, formée en 1800, et approuvée en 1813 par l'impératrice Marie-Louise, qui annonça alors au conseil d'administration breveté par elle, un secours annuel du gouvernement de 1500 fr. ; 1 hôpital ; 1 hospice pour les orphelins et 1 autre pour les vieillards infirmes et les indigens des deux sexes ; 1 bureau de recette des domaines, 1 bureau d'enregistrement, 1 bureau de conservation des hypothêques, 1 direction des postes aux lettres et bureau d'échange avec la Prusse ; 1 commission médicale, 1 mont-de-piété, 1 caisse d'épargnes, 1 compagnie de pompiers, etc.

    Les prés forment la culture dominante aux environs de Verviers. Ceux, situés dans le bassin de la Vesdre, fournissent beaucoup de foin de bonne qualité. Les prairies, situées sur les collines qui entourent la ville, sont en général peu fertiles. Le terroir renferme peu de terres labourables, dont le produit consiste en froment, seigle, avoine.

    Les légumes et les fruits n'y sont cultivés que par des particuliers qui n'en font aucun commerce : ces comestibles arrivent de Liège sur le marché. Quelques bouquets de bois, dont le chêne, le hêtre, le bouleau, forment les principales essences. — 267 chevaux, 244 bêtes à cornes. Verviers est aujourd'hui une ville d'un grand commerce et fort opulente ; elle est renommée par ses belles manufactures de draps, dont la fabrication et le commerce occupent la majeure partie des habitans. La vente du drap donne lieu à un commerce important, ce qui entretient des relations multipliées à l'intérieur et à l'étranger. Plusieurs des fabriques ont acquis une très-grande extension depuis 30 ans. On compte à Verviers 51 fabriques de draps, Casimir, flanelle, etc. 1 fabrique de coton, 8 fouleries, 3 presseries, 2 bâtimens à rames chaudes, 33 teintureries, 6 savonneries, 1 corroierie, 2 fonderies de fer, 1 fonderie de plomb en lames, 1 atelier de construction, 1 moulin à bois de teinture, 2 moulins à farine mus par eau, 3 brasseries, des briqueteries, fours à chaux et carrières. Extraction de la calamine et du minerai de zinc, près de Sommeleville, dans la montagne de Stembert. — Marchés : le mercredi et le samedi de chaque semaine. Foires : du 7 au 10 novembre ; du 2 au 5 juin ; du 19 au 22 août, et le 21 avril. — Le territoire est traversé par la route de la Vesdre et celle de Battice à Theux. Un pont sur la Vesdre, d'une grande utilité, construit en 1833.

    Population : 19,522 habitons.

    Superficie : 455 h. 21 a. 14 c., dont 410 h. 79 a. 59 c. en terrains imposables ; 3 h. 01 a. 72 c. en terrains non imposables ; 28 h. 61 a. 01 c. en chemins et rues ; 12 h. 78 a. 82 c. en rivières et ruisseaux.

    Ci-devant : pays de Liège, marquisat de Franchimont. Il y avait une cour de justice composée d'un mayeur et de 7 échevins, avec 2 bourgmestres et 2 anciens, 7 commissaires et 4 conseillers. Le bourgmestre règent était membre du corps de l'état tiers du pays de Liège.

    Histoire : On rapporte que l'évêque Jean de Bavière étant venu à Hodimont, qui n'était alors qu'un village dont tous les environs étaient inhabités , vers l'an 1395, y trouva un chêne remarquable par sa grosseur et sa beauté, et qu'il en marqua son étonnement par ces mots : verd et viz ; ce qui, dans le langage du pays , veut dire verd et vieux. On ajoute que cela donna occasion de changer le nom du lieu en celui de Verviz dont on a fait fremiers. Cette opinion semble être confirmée par le blason des armes de la ville, qui portent entr'autres pièces une branche de chêne englantée. Le nom de Verviers peut aussi avoir tiré son origine de Verivia, nom du constructeur de la route et d'un pont détruit en 1514.

    Ce fut vers la fin de novembre 1650, que Verviers, qui n'était qu'un bourg, célèbre par la manufacture de draps, fut mis au rang des villes du pays, et on lui accorda le droit d'assister par ses députés, aux assemblées des états, et de jouir des priviléges des autres villes. Cet honneur néanmoins ne l'avait pas délivrée du petit tribut, auquel elle était assujétie du temps de l'évêque Erard de la Marck ; mais elle continuait de le payer avec une cérémonie, dont on ignore l'origine et la cause, et qui était connue sous le nom de Croix de Verviers. Cette procession singulière consistait à venir danser dans l'èglise de la cathédrale à Liège, à y offrir trois pièces de monnaie, une de métal, une d'argent et une d'or, en jurant de revenir, l'année suivante, faire la même cérémonie, à briser, au milieu du Pont-des-Arches, un setier de bois, et à le jeter dans la Meuse, etc.

    Les bourgeois, encouragés par les prérogatives et les priviléges qui venaient de leur être accordés, s'appliquèrent à embellir leur ville, et en moins de dix ans ils l'environnèrent de murailles ; de sorte que malgré les ravages et les fureurs de la guerre et des maladies èpidémiques, qui dans l'espace d'un siècle, l'avaient attaquée tour-à-tour, on vit Verviers fleurir et s'agrandir de jour en jour.

    En 1643, la Vesdre se déborda avec une telle fureur qu'on pouvait aller en bâteau sur le marché de Verviers.

    A l'époque de la réunion du pays de Liège à la France, la ville de Verviers fut comprise dans le département de l'Ourte, et devint le siège d'un des six tribunaux correctionnels, et chef-lieu de canton. Elle faisait dans la suite partie de l'arrondissement de Malmedy, jusqu'en 1815, qu'une partie de cet arrondissement fut cédée à la Prusse par le traité de Vienne. Elle devint en 1830 le siège d'un tribunal de lre instance.

    Verviers est la patrie de :
    Cherin , général des gardes wallonnes, en Espagne, né dans le 18e siècle.
    Courtois (Richard), docteur en médecine et professeur de botanique à l'université de Liège, né en février 1806, et mort à Liège le 15 avril 1835, à l'âge de 29 ans. On lui doit entr'autrès publications, les Recherches sur la statistique physique, agricole et médicale de la province de Liège, sur quel ouvrage M. Massan, de Verviers, a fait plusieurs observations , insérées dans le journal de Verviers du 10 juin 1828. M. Courtois a aussi publiè, conjointement avec M. le docteur Lejeuhe de Verviers, le Compendium florœ Belgicœ.
    Detrooz (Remacle), notaire, sur la fin du 18e siècle. Il a publiè une Histoire du marquisat de Franchimont, in-8e, Liège, 1809, et une Dissertation touchant l'antiquité de Spa et de ses fontaines, in-8e, Liège, 1812.
    Duval-Pyrau (l'abbé), conseiller privé du prince de Hesse-Hombourg.
    Fion (Jean-Joseph), général de brigade au service de la république française.
    Godar (G.H.), docteur en médecine, connu par différentes dissertations qui ont obtenu des palmes académiques.
    Hauzeur (Mathias), savant théologien, commentateur de St.-Augustin, et célèbre par le fameux collaque de Limbourg, du 19 avril 1633.
    Jardon (l'intrépide général), tué le 27 mars 1809, à Barcelos, sur les frontières du Portugal, après 19 années de campagnes.
    Moraikem, général d'infanterie au service d'Autriche.
    Ruth-Dans (Paul-Ernest), hé le 23 février 1653, d'une famille patricienne. Il assista à la mort du célèbre docteur Arnauld d'Andilli en 1694, et apporta son cœur à Port-Royal-des-Champs le 9 novembre de la même année. Il fit le discours français que l'on trouve sous le nom de M. Guelphe, dans VAbrégé de la vie de M. Arnauld, par le père Quesnel. Il fut exilé dans les Pays-Bas par une lettre de cachet en 1704, et accusé d'hérésie par M. de Précipiano, archevêque de Malines ; mais il s'en justifia par une Apologie. Il mourut à Bruxelles le 24 février 1728. Il est auteur du 10e et du 11e volume de l'Année Chrétienne de M. le Tourneux, et de quelques autres ouvrages.


    Dictionnaire géographique et statistique de la province de Liège (Henri Joseph Barthélemi Del Vaux) - 1835


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