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Les Salles de lectures avant le temple de Spa

Publié le par antoiniste

    Le 7 septembre 1913, l'Historique du Culte Antoiniste indique que l'Inauguration et la Consécration par Mère d'une salle de lecture à Spa. "A Spa, une première salle de lecture de l’Enseignement du Père fut aménagée au domicile privé de Léopold LAMBORAY, n°1, Chemin de la Platte, vers 1913." (sparealites.be)

    Pierre Debouxhtay nous renseigne sur les salles de lecture qui existaient dans les environs de Spa, avant qu'elles ne soient fermées par Mère en 1932 : Aissômont (Aisomont-Warme, chez Lemaire, est indiqué dans un Unitif), Remouchamps (route de Louvegne), Stavelot (50 rue des Iles), Theux (28 rue Leys), Trooz (chez Loicq), Spa même bien sûr (route du Tonnelet), puisque qu'elle abouti à un temple en 1931...

    Les adresses des salles de lecture ont été trouvées dans un Unitif datant de 1920 environ. La route du Tonnelet croise le chemin de la Platte. Le Temple est de l'autre côté de la rue de la Sauvenière. 

    La ville de Theux fut aussi une de celles qui votèrent un voeu de sympathie au collège communal en faveur de la reconnaissance légale du culte.

    Michel Meeus signale (p.32) que : Dans la région ardennaise, ceux-ci connurent un certain succès à Spa et alentours. Ils avaient recruté des disciples dans 9 paroisses sur 16 du doyenné, tout en étant vraiment peu nombreux, soit 7 pour 1000 de la population de Desnié, Juslenville, Polleur et Wegnez-centre. Ils avaient mieux réussi à Goffontaine, une population travaillée de longue date par le spiritisme et l'antoinisme. Des consultations antoinistes se tenaient de temps en temps à La Reid et une maison de réunion était établie à Juslenville. Par contre, dans le doyenné de Stavelot, l'antoinisme n'était apparu en 1921 que dans 2 paroisses sur 17, au chef-lieu et à Roanne, mais ici ils avaient fait faillite.
    Il continue p.39 : Le doyen de Spa avait constaté que des antoinistes figuraient parmi les non-baptisés. Trois ou quatre familles y adhéraient en 1930 à Stavelot, soit 0,25 % de la population et un enterrement à leur mode y fut célébré en 1936. Quelques familles disposaient aussi d'une salle de réunions à Trois-Ponts.

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