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La soif d'aimer (Le Fraterniste, 22 août 1913)

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La soif d'aimer (Le Fraterniste, 22 août 1913)

                          LA SOIF D'AIMER

    Que chacun fasse souvent la prière suivante :
    « Il faut que j'arrive à aimer mes ennemis, non seulement par la Raison, c'est-à-dire par l'esprit, mais par Besoin, c'est-à-dire par le Cœur. C'est la Vérité, car à ce moment c'est Dieu qui parlera en nous. »

Le Fraterniste, 22 août 1913

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Roger Delorme - Les adorateurs de serpents

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le serpent libidineux 

    Bien que les incultes paysans du Tennessee et du Kentucky n'en aient certainement pas le moindre soupçon, leurs étranges rituels herpétologiques rappellent de façon frappante les antiques cérémonies du culte grec de Dionysos, qui devint le Bacchus des Romains.

    Au cours de ces bacchanales, les prêtresses du culte, c'est-à-dire les Ménades (les délirantes, les insensées), ou Bacchantes, brandissaient frénétiquement, elles aussi, des poignées de vipères et enroulaient des serpents venimeux autour de leur tête.

    Lorsque les « hillbillies » américains croient vaincre symboliquement Satan en maîtrisant le serpent, ils ressuscitent en réalité l'un des cultes totémiques les plus anciens de l'histoire du monde, le culte de l'adoration du serpent.

    Tous les folklores, toutes les mythologies, toutes les religions, fourmillent littéralement de serpents. Le serpent a été un dieu dans les plus prestigieuses civilisations antiques de Sumer, de Babylone, de l'Egypte, de la Crète, de la Grèce, de l'Inde et de la Chine. La plus importante divinité indigène américaine a été Quetzalcoatl, le serpent à plumes des grandes religions des Mayas, des Aztèques et de divers autres peuples d'Amérique centrale.

    Le serpent a été, et est toujours, l'animal totémique, c'est-à-dire ancestral et sacré, de nombreuses tribus indiennes des trois Amériques, notamment les Peaux-Rouges apaches, navajos et divers autres.

    Le serpent est toujours adoré dans diverses tribus africaines, et les Hindous font des offrandes de fleurs et de nourriture à des idoles en forme de cobra.

    La légende d'Eve et du serpent a, elle-même, dans ses lointaines origines prébibliques, des implications beaucoup plus scabreuses que celles avec lesquelles elle est habituellement présentée aux enfants du catéchisme. Il semble que, de tout temps, le serpent a été intimement associé à la femme, ainsi qu'à la perfidie, par les hommes primitifs, et même souvent par des citoyens très civilisés. Il l'est encore, parfois de fort étrange façon, dans diverses peuplades primitives actuelles où le saignement mensuel de la femme est considéré comme le résultat de la morsure de la première femme par un serpent particulièrement libidineux.

    Dans tous les pays où le culte du serpent a été pratiqué, la similarité de forme entre le serpent et le phallus a été immédiatement remarquée. Cela a valu au serpent totémique des religions primitives, de devenir le dieu de la fertilisation et de la fécondation dans les religions plus évoluées.

    Un autre ophidien biblique des plus célèbres, et des plus significatifs, est le fameux Serpent d'airain érigé par Moïse dans le désert au temps de l'Exode. Certains anthropologistes pensent que la tribu juive qui s'enfuit d'Egypte avait le serpent pour totem (animal ancestral), et que Moïse était lui-même une sorte de shaman ou fakir qui en conduisait le culte.

 

Roger Delorme, les adorateurs de serpents,
in Historia Spécial: Les Sectes et leurs prophètes,
No 382 bis, Paris 1978.

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Influence d'Allan Kardec

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    ...Manuels d'Allan Kardec, lesquels proviennent eux-mêmes de Pierre Leroux et des illuminés quarante-huitards, – sens puissant de la fraternité et goût de la bienfaisance envers les pauvres hommes.

article d'André Thérive, in Le Temps du 20 février 1936

    Pour en savoir plus sur Pierre Leroux, se reporter à l'article wikipedia.

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Paradoxe des grains de mil

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Le paradoxe des grains de mil est un des paradoxes posés par le philosophe Zénon d'Élée. Il a été émis afin de prouver que la matière n'existe pas, afin d'accréditer son maître Parménide.

L'expérience
Zénon prend dans ses mains un tas de grains de mil. À ce moment, nous pouvons tous affirmer que ce tas est constitué de matière. Ensuite, il laisse tomber les grains un à un. Lorsqu'ils touchent le sol, étant donné qu'ils sont très fins, ils n'émettent aucun son perceptible.
Il en conclut que la matière n'existe pas. S'il n'y a pas de matière, il n'y a pas de mouvement, principal argument de son maître Parménide.

Remarque
Zénon ne niait pas qu'il sentait un grain entre ses doigts. Mais il affirmait qu'il ne s'agissait que d'une illusion et que la seule chose qui existait était l'être.


source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Paradoxe_des_grains_de_mil

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Max Heindel - Crédo ou Christ

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Crédo ou Christ

Il n'aime pas Dieu, celui qui hait son prochain,
Qui foule aux pieds le cœur et l'âme de son frère,
Qui cherche à entraver, à obscurcir son mental
Par la peur de l'enfer, n'a pas compris le but final.
Venues de Dieu, toutes les religions sont source de félicité;
Et Christ, Qui est le Chemin, la Vérité et la Vie,
Donne le repos à ceux qui sont chargés d'un lourd fardeau,
Et la paix à ceux que la douleur, le péché ou la lutte accable.
A Sa requête, l'Esprit Universel vint
Dans toutes les églises, et non pas dans une seule;
Le matin de la Pentecôte, une langue de flamme
Couronna chaque apôtre d'une auréole rayonnante.
Depuis lors, tels des vautours affamés et féroces,
Nous avons souvent combattu pour un mot vide de sens,
Et cherché, au moyen de dogmes, d'édits et de lois,
A nous envoyer les uns les autres sur le bûcher.

Le Christ a-t-il donc deux faces?
Pierre et Paul n'ont-ils pas été crucifiés?
Alors pourquoi de telles divisions entre nous?
L'amour du Christ nous entoure tous, vous est moi.

Son amour, tout de pureté et de douceur, n'est pas limité
Par des dogmes qui séparent et élèvent des murailles.
Son amour entoure et embrasse toute l'humanité.
Peu importe le nom que nous Lui donnons ou que nous nous donnons.
Alors pourquoi ne pas Le prendre au mot?
Pourquoi ces dogmes qui nous désunissent?
Car une seule chose compte, sachons-le bien, et c'est
Que l'amour du prochain emplisse chaque cœur.

Il n'y a qu'une seule chose que le monde ait besoin de connaître,
Il n'y a qu'un seul baume à la douleur humaine,
Il n'y a qu'un seul chemin qui nous conduise au Ciel -
Ce chemin, c'est la sympathie mutuelle, c'est l'amour.

MAX HEINDEL
COSMOGONIE DES ROSE-CROIX
OU
CHRISTIANISME MYSTIQUE
Traité élémentaire sur
l'évolution passée de l'homme
sa constitution présente
et son développement futur

source : http://www.rosicrucian.com/foreign/rcc/rccfre00.htm

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La doxa et l'Enseignement

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    La doxa propagée par le mythe, pour Barthes, est l'image que la bourgeoisie se fait du monde et qu'elle impose au monde. La stratégie bourgeoise est de remplir le monde entier de sa culture et de sa morale, en faisant oublier son propre statut de classe historique : « Le statut de la bourgeoisie est particulier, historique : l'homme qu'elle représente sera universel, éternel ; (...) Enfin, l'idée première du monde perfectible, mobile, produira l'image renversée d'une humanité immuable, définie par une identité infiniment recommencée. » (Barthes 1957 : 250-251)
source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Roland_Barthes#Le_mythe

    L'Enseignement du Père est selon moi pour présenter en contre-partie de la doxa de la bourgeoise, la doxa du peuple.

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Emile Chapelier, anarchiste

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    Emile CHAPELIER [ŝapeljé], belgo. Mortis la 17-an de marto 1933. Kunlaboranto al Internacia Socia Revuo. Verkis propagandan broŝuron kaj kunverkis raporton pri la temo La anarĥiistoj kaj Esperanto; aperinta en la franca kaj angla lingvoj.

    En 1907, dum la unua Internacia Anarkiista Kongreso kiu okazis en Amsterdamo, Chapelier estis unu el la gvidaj partoprenantoj. Por la kongreso Chapelier preparis detalan raporton pri la esenco, utilo kaj perspektivoj de Esperanto. Sed pro manovroj en la tagordo li ne rajtis prezenti tiun raporton. Krome, Chapelier, kune kun la itala anarkiista veterano Errico Malatesta, proponis al la Kongreso rezolucion ne sole por instigi la anarkiistojn, almenaŭ la plej aktivajn, lerni Esperanton sed ankaŭ por postuli ke la Anarkiista Internacio uzu Esperanton kiel laborlingvon. Tiu rezolucio estis malakceptita. La Kongreso montris sin pli pragmatisma ol idealisma kaj akceptis alian rezolucion kiu "alvokas ĉiun kamaradon lerni almenaŭ unu vivantan lingvon".
source : http://eo.wikipedia.org/wiki/Emile_Chapelier

    Une rencontre semble pourtant significative, y compris dans la manière détournée dont Baillon en fait l'aveu : celle de l'anarchiste Chapelier. Dans Moi quelque part, le narrateur ironise sur les ennuis que valent au «Monsieur» campinois les visites de ses amis de la ville :
    Une autre fois, ce même Monsieur, ayant hébergé un peintre, lequel s'accompagnait d'un modèle, il s'est fait que le modèle s'appelait Chapelier ; que Chapelier était le nom d'un anarchiste à surveiller par les gendarmes ; que le Monsieur interrogé avait répondu : «Débrouillez-vous» ; mais qu'après de longues recherches [...] il avait été établi que le nommé Chapelier n'avait du Chapelier anarchiste que le nom de Chapelier.
    Or, ce faux Chapelier cache probablement le vrai : une photographie, prise sans doute par le peintre Pol Stiévenan, représente une dame inconnue, Emile Chapelier, Marie Baillon et l'écrivain devant la ferme campinoise. A cette époque, Emile Chapelier, ancien mineur, vit d'ailleurs à Stockel dans une «colonie libertaire» :
    Il s'agissait d'une sorte de Kiboutz avant la lettre qui allait permettre à la communauté de s'épanouir en parfaite harmonie, tout en vivant du lravail de la terre et de l'élevage de volailles .
    Après cette expérience, Chapelier devait fonder à Bruxelles le cercle de la Libre pensée prolétarienne, dont il assura longtemps la présidence, ainsi qu'une communauté anarchiste à Boitsfort.
    Parmi les fidèles de ce dernier groupe, on note la présence du jeune Jean De Boé, qui allait devenir responsable du syndicat du livre, et de Victor Kibalchich, dit Victor Serge, dont on connaît le destin extraordinaire. Chapelier participera aussi, vingt ans après ce premier épisode, au Rouge et le Noir de Pierre Fontaine, dont le directeur aidera Baillon dans ses dernières années... Ainsi, au travers de l'épisode des poules campinoises, qu'il faut rapprocher du mouvement de «retour à la terre» et de cette expérience communautaire qui fut le fait de plusieurs jeunes gens en rupture de ban, nous voyons se nouer un des fils rouges dont la vie de Baillon est tramée.

Paul Aron, Portrait de l'artiste en chapeau mou et lavallière
source : www.textyles.be/textyles/pdf/6/6-Aron.pdf

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Rudolf Steiner - Tierwelt und Menschenwelt (1915)

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    Machen wir uns dann nur das eine klar, wenn wir das, was wir gelernt haben über die alte Atlantis, einmal an unserer Seele vorüber-ziehen lassen: wie ist es denn, wenn wir den Blick werfen auf das, was heute als Tierwelt, als Menschenwelt um uns herum lebt? Das alles war noch zur Zeit der alten Atlantis ganz anders! Vergegenwärtigen wir uns, was wir in dieser Beziehung wissen. Wir wissen, daß erst während der alten Atlantis die Menschen als Seelen herunterkamen von der Wanderung, die sie durchgemacht hatten in der Sternenwelt. Sie suchten sich erst wieder menschliche Leiber aus, die aus dem Ma­teriale, dem Substanz des Irdischen heraus ihnen zugefommt waren. Und wir wissen aus der Darstellung, die gegeben worden ist, wie anders in der atlantischen Zeit diese menschlichen Leiber waren. Ich habe wie derholt darauf aufmerksam gemacht - und Sie können es auch in meinen Schriften lesen -, daß der Menschenleib dazumal noch weich, biegsam, bildsam war, so war, daß die aus den Himmeiswelten herun­terkommenden Seelen die Leiber noch formen konnten.
    Nehmen Sie einmal an, eine Frau - oder damit wir nicht einseitig sind -, ein Mann wird heute zornig, richtig böse, und macht sich mit bösen Gedanken über einen anderen Menschen her. Nicht wahr, gar so stark kommt das nicht in der Umformung des Gesichtes zum Aus­druck, ein bißchen schon, aber nicht so stark. Die Menschen können heute schon sehr böse sein, und es kommt nicht so stark in ihrem Phy­siognomie zum Ausdruck. Das war früher in der alten atlantischen Zeit anders. Da wurde das Gesicht, wenn der Mensch etwas Böses im Sinne hatte, ganz Ausdruck seines Inneren, da wandelte es sich ganz um, so daß es dazumal nicht unrichtig gewesen wäre, wenn man gesagt hätte: Der schaut aus wie eine Katze. - Es schaute dann wirklich der Mensch wie eine Katze aus oder wie eine Hyäne, wenn er ganz falsch wurde. Das Äußere des Menschen war dazumal noch ganz und gar Ausdruck des Inneren. Also verwandlungsfähig war dazumal der Mensch in hohem Grade.
    Bei den Tieren war diese Verwandlungsfähigkeit schon geringer, aber sie war auch vorhanden; ihr physischer Leib war schon viel mehr verfestigt als der des Menschen, und eine Verwandlung fand nur ganz allmählich statt. Namentlich waren die Tiere gattungsmäßig verwan­delbar, nicht so, daß sie die Eigenschaften so stereotyp vererbten wie heute. Alles hat sich also für den physischen Menschenleib immer mehr verfestigt, möchte ich sagen, in feste Formen gegossen seit der atlanti­schen Zeit. Der Mensch hat heute zwar noch die Möglichkeit, seine Hand zu bewegen, auch ein gewisses Mienenspiel des Gesichts zu ent­falten; aber in gewissem Sinne ist die Form seines Leibes doch fest geworden. Und völlig verfestigt sind die Tierformen, die daher Starr­heit in ihrer Physiognomie uns zeigen. Das war auch bei den Tieren in dem Maße noch nicht der Fall in der alten atlantischen Zeit.
    Wir können, wenn wir den Menschen charakterisieren wollen, im allgemeinen sagen: Heute ist sein physischer Leib in hohem Maße starr, sein Ätherleib, der ist noch leicht beweglich. Der Ätherleib formt sich daher auch noch nach dem, wie der Mensch innerlich ist. So hat es schon eine größere Bedeutung, sogar eine gewisse Realität, wenn zum Beispiel jemand böse wird, daß sich äußerlich sein Gesicht ein wenig zur Hyänenähnlichkeit formt, sein Ätherleib schon hyänenähnlicher wird. Der Ätherleib ist schon noch metamorphosierbar, der Ätherleib hat noch etwas, was ihn verwandelbar sein läßt. Aber er ist ebenso auf dem Wege zur Starrheit wie der physische Leib. Wie der physische Leib von der atlantischen Zeit bis in unseren fünften nachatlantischen Zeitraum hinein feste Formen bekommen hat, so wird von dem fünften in den sechsten nachatiantischen Zeitraum hinüber auch der Äther-leib starrere, festere Formen erhalten, und die Folge davon wird sein -ich habe das in verschiedenen Vorträgen angedeutet -, daß diesem Ätherleib, der mit seinen Formen wieder in den physischen Leib hin-eingeht, sich sehr stark geltend machen wird. Wir sind im fünften Zeitraum der ersten nachatlantischen Zeitepoche, dann kommt der sechste und dann der siebente Zeitraum; also im sechsten und siebenten Zeitraum wird dieser Ätherleib in seiner Starrheit einen großen Ein­fluß haben auf den physischen Leib, er wird den physischen Leib zu seinem getreuen Abbilde machen.
    Das hat Wichtiges im Gefolge. Das hat im Gefolge, daß in diesem sechsten Zeitraume unserer nachatlantischen Erdenentwickelung die Menschen mit ganz bestimmten, ihre inneren moralischen Qualitäten ausdrückenden Leibern geboren werden. Man wird den Menschen be­gegnen und wird aus der Art, wie sie aussehen, wissen: sie sind mora­lisch so oder so geartet. Die moralische Physiognomie wird dann be­sonders stark ausgeprägt sein, während dasjenige, was jetzt mehr die Physiognomie ausmacht, mehr zurückgetreten sein wird. Jetzt wird der Mensch in seiner Physiognomie sehr durch die Vererbung bestimmt:
    er sieht seinen Eltern, seinen Voreltern, er sieht seinem Volke und so weiter ähnlich. Das wird im sechsten Zeitraume ganz und gar keine Bedeutung mehr haben. Da wird der Mensch durch seine Inkarnations­folge sich das Gepräge seines Aussehens geben. Die Menschen werden sehr verschieden sein, aber sie werden ein scharfes Gepräge haben. Man wird genau wissen: Du begegnest jetzt einem wohlwollenden oder ei­nem übelwollenden Menschen . So wie man heute weiß: Du begegnest jetzt einem Italiener oder einem Franzosen -, so wird man dann wissen:
Du begegnest jetzt einem mißwollenden oder einem wohlwollenden Menschen, mit den verschiedenen Abstufungen. - Das wird also immer mehr und mehr sein, daß das Moralische sich im Gesicht ausdrückt.
    Auch die äußere Physiognomie der Umgebung wird sich mannig­faltig ändern in diesem sechsten Zeitraume. Namentlich werden die­jenigen Tiere ausgestorben sein, welche die Menschen heute ganz be­sonders zu ihrer Fleischnahrung wählen. Dann werden die Menschen ein großes Loblied auf die fleischlose Kost singen, denn es wird dann eine alte Erinnerung sein, daß die Väter in alten Zeiten sogar Fleisch gegessen haben. Nicht etwa so ist es, daß alle Tiere aussterben, son­dern nur gewisse Tierformen; besonders die, welche die starrsten Formen angenommen haben, werden von der Erde verschwunden sein. Also auch die äußere Physiognomie der Erde wird sich etwas geändert haben.
    Sehen Sie, dieses Darinnenstehen in einer so festen moralischen Phy­siognomie, wie es später kommen wird, das wird dem Menschen in­folgedessen wie ein Fatum sein, wie ein richtiges Fatum, wie ein Schick­sal, ein seinem ganzen Wesen aufgedrücktes Schicksal. In sich wird er dann nicht die Möglichkeit finden können, irgend etwas zu tun gegen dieses Fatum, gegen dieses Schicksal. Nun denken Sie sich diese Tragik! Der Mensch wird dann tatsächlich sich sagen müssen: Im fünften nachatlantischen Zeitraume, da gab es einzelne Materialisten, die glaub­ten, wenn dem Hinterhauptlappen nicht genau über das Kleinhirn geht, dann müßten die Menschen Verbrecher werden. Für diese Menschen war es damals Theorie, aber jetzt ist es wirklich so geworden, jetzt ist dasjenige fest geformt, wovon sie gesagt haben, daß es nicht formbar ist, nämlich der Ätherleib Wir gehen wirklich der Tendenz entgegen, die Theorien der materialistischen Weltanschauung gewissermaßen zu verwirklichen. Jetzt sind sie noch nicht eine Wirklichkeit, aber wir gehen der Tendenz entgegen. Da sind wir an einem eigentümlichen Punkte der Weltanschauungsgeheimnisse. Diejenigen, welche sich ganz und gar dagegen wehren würden, Propheten zu sein, sind die wahren Propheten, sind die, welche heute erzählen: Man ist deshalb ein Ver­brecher, weil der Hintemhauptlappen das Kleinhirn nicht bedeckt. -Diese werden sich als Vorverkünder einer Wahrheit erweisen; das wird schon so sein! Die Materialisten von heute sind die ärgsten Pro­pheten, sie wollen es nur nicht sein. Heute besteht noch die Möglich­keit, daß durch Erziehung eine solche eigenartige Bildung des physi­schen Leibes, wie ein zu kurzer Hinterhauptlappen, durch ein Gegen­gewicht paralysiert werden kann; in der sechsten nachatlantischen Zeit-epoche wird das nicht mehr der Fall sein können, die Ätherleiber wer­den dann nicht mehr verwandelbar sein. Da braucht es stärkere Mittel, ganz andere, stärkere Mittel, um dem vorzubeugen.
    Wenn dem nicht vorgebeugt wird, so kommt eben der Zustand, den die Materialisten beschreiben und der dann eine Wirklichkeit ist: dann kommt der Zustand, den Sie in einer solch schmerzdurchwühlten Weise geschildert finden in den Gedichten der Marie Eugenie delle Grazie, die heute vorgelesen wurden. Diese Gedichte können Sie auf eine Zeit beziehen, welche schon vorgeahnt wird, die wirklich in der sechsten nachatlantischen Zeitperiode eintreten wird. Man kann in den Ge­dichten leicht fühlen: das ist eine Seele, die durch das, was sie als heu­tige Erkenntnis gewinnen kann, sich fühlt wie ins Nichts getaucht. Sie will weitergehen, hat aber noch nichts, was als Gegenmittel da ist, und da kommt ihr ein Bild, wie es sein wird, wenn es in der nächsten Zeit so fortginge mit dem Materialismus! Und um nichts anderes könnten die Menschen sich bekümmern in der sechsten nachatlantischen Zeit, als um solches, was die delle Grazie heute schon zum Ausdruck bringt, wenn kein Gegenmittel geschaffen würde gegen die Entwickelungs­richtung, die der Mensch einmal nimmt aus den Kräften heraus, die er nun einmal hat.

DREIZEHNTER VORTRAG
Dornach, 7. November 1915
Freie Verwaltung des Nachlasses Rudolf Steiner
Die okkulte Bewegung im 19. Jahrhundert

source : http://fvn-rs.net/index.php?option=com_content&view=article&id=2251:dreizehnter-vortrag-dornach-7-november-1915&catid=143:ga-254-die-okkulte-bewegung-im-19-jahrhundert&Itemid=4

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The Origin of the Animal World in the Light of Spiritual Science (Fechner)

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    To such thinkers mentioned above Gustav Theodor Fechner, a man of genius in many ways, belongs. Because really important progress in natural science in various regions is connected with this personality, we should truly not pass by so lightly the theories of such a thinker as it is generally done today. Gustav Theodor Fechner cannot understand that the living ever could have developed out of the lifeless. It is much more obvious to Fechner to imagine that the lifeless can go forth out of the living through processes of isolation, because we see indeed that the inner life process of the living beings excretes the materials which, after having served a certain time in the life process, pass over to the rest of nature and belong then, as it were, to lifeless, to inorganic processes. So Fechner can well imagine that our earth at its starting point has been a single whole living being. This huge living being “earth” has done its breathing — so to say — from the cosmos and has perhaps also taken its nutrition from the (space of the) universe. Out of the entirety of this huge, enormous organism, which has once been our earth, on the one hand, living beings have developed as through a special constriction of that which in the huge earth organism has been living organs only, which thus became independent. And on the other hand — so Fechner imagines — those substances which today belong to the lifeless nature processes were excreted in a similar way as today substances are excreted from an organism after having served the living processes for a certain time. Thus, on the lines of this thinker, not the living came forth from the lifeless, but the lifeless came forth from the living. In a similar way, perhaps in a still more fantastic one, the natural investigator Wilhelm Preyer forms his own imagination. He has proved his legitimacy, his qualification for speaking about natural science not only through his abundant physiological and biological research, but also through his publications about Darwinism. Preyer also pictured to himself that the earth, at its starting point, was a kind of living being; he was always disinclined to speak of something lifeless in an absolute sense. He says we have really no right to look upon a flame as a kind of life process on the lowest level, a life process which is simplified, and has descended from a higher level; just so such life processes as we observe today could have developed in ascending. What Preyer means is: when a flame is burning, then it seems as if something like a life process is displayed to us in the consuming of the matter, in the entire method and way in which the burning, as a fact, presents itself to us. And he therefore supposes that it may not be out of the question that the earth itself was a huge life process, a life process that took place, nevertheless, under quite other conditions than the life processes of today. And so we see the most curious imagination has issued from the head of an investigator of nature, which Preyer expresses as follows: The earth could have been at the starting point of its evolution a huge enormous organism, the breathing of which we have to look for in the glowing vapors of iron, the blood flow of which we have to imagine in the glowing liquid metals, and the nourishment of which must have been brought about through meteorites drawn from the universe. This is certainly a peculiar life process, but this natural investigator thinks he couldn't go in another way if he were to trace back, not the living from the lifeless, but the apparently lifeless from the original living. And that which appears to us today as our life, in various realms appeared to him only as a life shaped especially, whereas the life of a burning candle seemed to him as a life formed backwards, in a certain way, so that the latter may appear to us outwardly as lifeless.

The Origin of the Animal World in the Light of Spiritual Science
A Lecture given
by Dr. Rudolf Steiner
Berlin, 18th January, 1912
source : http://wn.rsarchive.org/Lectures/19120118p01.html

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Jean Bottéro - Naissance de Dieu - Les premiers prophètes

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    Le phénomène social du prophétisme n'est pas propre à Israël. Sans sortir du Proche-Orient antique, d'autres cultures, sémitiques notamment, et en particulier la Mésopotamie, ont connu de ces "voyant" qui se présentaient au nom d'une divinité avec laquelle on les croyait, ou ils se déclaraient, en communication personnelle, et dont ils transmettaient, en un langage véhément et autoritaire, accompagné souvent de manifestations plus ou moins extatiques, les ordres ou les avertissements. Les Babyloniens, rationalisés par leur atavisme sumérien, et dont la vision religieuse était plus cosmique qu'historique, ne semblent pas avoir fait grand cas de ces vaticinateurs. Mais les Israélites croyaient en un Dieu qui intervient couramment dans l'Histoire ; et, d'un autre côté, marqués par leur passé encore récent de nomades et demurés plus spécifiquement sémites, ils gardaient un caractère imaginatif, fougeux et violent parfaitement appropprié à la farouche intransigeance des Prophètes, au singulier et à l'inattendu de leur comportement et à la force de leurs paroles.
    Surtout à partir de la royauté, on les voit donc jouer, et en particulier par leur action sur les grands de ce monde, un rôle social et politique de plus en plus notable.

Jean Bottéro, Naissance de Dieu, La Bible et l'historien
Le message universel de la Bible,
Les premiers ébranlements et les premiers prophètes, p.88
Gallimard, Folio / histoire, Paris, 1986 et 1992 pour la nouvelle édition


    En cela, Louis Antoine n'est pas un prophète tel qu'on les rencontre dans la Bible (Nathan, Elie...). Mais on est frappé par la similitude avec Joseph Weissenberg, Joseph Smith, ou Huỳnh Phú Sổ...

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