• Comment on nomma le Père

        La Revue Mensuelle de l'Enseignement du Nouveau Spiritualisme est fondé par Antoine le Guérisseur en avril 1908. En juin 1908, le titre fut modifié en Revue Mensuelle de l'Auréole de la Conscience. En juillet 1908, le titre devient Revue Mensuelle de la Révélation : L'Auréole de la Conscience. Il restera tel jusqu'à la fin de la revue.
        La plupart des articles parus dans l'Auréole se retrouvent, revus et corrigés, dans la Révélation et le Couronnement de l’œuvre révélée.

        Généralement la Révélation et le Couronnement se trouvent réunis en un seul volume, relié en toile noire ; sur le plat sont écrites en lettres blanches les indications suivantes : Culte Antoiniste. Révélation par le Père Antoine, ces derniers mots ayant remplacé Antoine le Guérisseur, ou Antoine le Généreux, figurant sur les premières éditions. Un carton collé sur la couverture de certains exemplaires porte Généreux, substitué à Guérisseur (cela vers 1911).
    Pierre Debouxhtay, Antoine le Guérisseur et l'Antoinisme, p.141. (Cf. également l'article sur les Dix principes)

    Comment on nomma le Père

    L'Enseignement de 1905, l'adepte M. H. appelle Louis Antoine "M. Antoine" puis déjà "Maître".


        Dans Délivrez-nous du mal, de Robert Vivier, p.328-29, on lit :
        Ils étaient là tous, autour de leur maître, et, tandis qu'ils penchaient la tête dans le recueillement, chacun d'eux se sentit rejoint à lui par un lien qui partait du plus secret de son cœur. Chacun l'appelait en soi-même d'un nom différent, selon la nature particulière de ce lien. Certains voyaient en lui l'homme généreux, le Bienfaiteur. Pour un Lacroix, pour un Dubois, c'était l'ami par excellence, le Frère. Pour Hollange, pour Musin, pour Deregnaucourt, pour Nihoul, pour tant d'autres, c'était le Maître qui sait la vérité. Les femmes, comme les bonnes gens du peuple, le nommaient déjà le Père. Et plus d'un adepte, écrasé par la grandeur infinie de cette minute, se tenait immobile parmi la foule, conscient de son humilité, et l'appelait à voix basse "le Seigneur".
    [...]
        "Mes enfants", disait-il. Il avait donc choisi d'être appelé "le Père". Tous les adeptes comprirent. Ils sentirent du coup que c'était bien là le vrai nom qui lui convenait, tant à cause de son âge, de son aspect, que de cette égalité d'amour dont il savait envelopper tous ses fidèles. Comme un père, il ne cherchait pas à se faire aimer, il usait à l'occasion d'une rudesse bienveillante. Il songeait avant tout à leur bien, même s'ils n'y songeaient pas eux-mêmes, et il voyait devant eux, plus loin que chacun d'eux.
        - Quoi qu'il vous arrive, dit-il pour terminer, si vous pensez à moi, je serai toujours avec vous pour sanctifier votre épreuve et vous aider à surmonter votre doute.
        C'est ainsi qu'Antoine le Guérisseur, que certains avaient appelé Antoine le Généreux, devint le Père. A partir de ce jour-là il ne fit plus de différence entre tous ses fils. Bientôt il ne reçut plus aucun malade en particulier, et toutes ses opérations furent remplacées par une "opération générale", qui se faisait chacun des quatre premiers jours de la semaine, à dix heures. Il continuait à guérir, mais tous sentaient que pour lui la guérison des corps n'était plus la chose importante. On allait à ses opérations, bien plus pour le fluide d'amour que pour être guéri.

        Encore aujourd'hui, on peut précéder sa signature par un "Toujours unis dans le même fluide d'amour du Père", ou plus simplement, un "Fraternellement", remplaçant un "Cordialement". 

    Comment on nomma le Père

    Enseignement d'Antoine le Guérisseur et du Père, premier chapitre

        En 1929-1930, dans les publications du Culte Antoiniste, on remplaça les mots PÈRE ANTOINE par PÈRE. On fit même distribuer dans tous les temples des bandes de correction pour placer à cet effet dans les Enseignement et Développement (dans les chambres du temple de Jemeppe, on peut tomber sur un exemplaire biffé au crayon).
        Dans l'avenir, il est a souhaiter que la Révélation soit plus largement répandue et dépasse le cadre du Culte Antoiniste.
        C'est pourquoi lorsqu'on réimprimera l'Enseignement, il serait bon de faire deux livres :
    le 1er : l'Enseignement, questions et réponses par le Père.
    le 2e : le Couronnement.
    Frère Jean-Marc Boffy, Historique du Culte Antoiniste, p.72 et 89.

        Cette réimpression est en vente dans le temple de Jemeppe, reliée par une spirale, avec une couverture vert clair.
        Régis Dericquebourg l'explique comme évolution vers un culte charismatique, qui d'Antoine le guérisseur, devient Antoine le généreux, puis maître vénéré appelé le Père. Ce culte charismatique évoluera vers un cult ensuite, un culte centralisé à Paris et Jemeppe où chaque guérisseur a son propre charisme mais témoigne sa fidélité au Père (p.143).

        Indiquons qu'il est d'usage dans certains dialectes d'appeler son grand'père "l' père" : J'ai vu l' père qui revenait avec du pain".

        Il est a noté que la version néerlandaise, qui date de l'époque de Mère très certainement, porte l'inscription : Antoinistische leer - Openbaring door Antoine den Weldoener, en français Culte Antoiniste - Révélation par Antoine le Bienfaiteur. Mais aussi dans le corps du texte, de Hervormer der Menschheid (le Réformateur de l'Humanité), Antoine den Genezer (Antoine le Guérisseur), Vader Antoine (Père Antoine), et Antoine (au lieu de Le Père) précédant ses réponses.
        Dans la biographie du Père, on le surnomme "le Régénérateur de l'Humanité", et dans l'Historique du Culte Antoiniste, on signale qu'on l'appela aussi un temps "Maître". En italien, il y a Rivelazione dei Dieci Principi di Dio dal Padre, et en allemand, on trouve : Offenbarung der zehn Prinzipien Gottes durch den Vater.


    Tags Tags : , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :