• Emblème antoiniste de l'arbre (FaceBook Vincent Bourgeois, Schaerbeek)

    Emblème antoiniste de l'arbre

    (source FaceBook de Vincent Bourgeois, Schaerbeek)


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  • 1910s Antoinism Religious Cult - Antoine (retouche)1910s Antoinism Religious Cult - The Good Mother (corrigé)       Photographies de presse : Le Père fait l'Opération                         La Mère dans le jardin du Temple

    1910s Antoinism Religious Cult - Adept curing a child (1)1910s Antoinism Religious Cult - Adept curing a child (2)

    Photographies de presse : une adepte "guérissant" un enfant      

    Un lot de photographies de presse des années 1910 a été un temps mis en vente sur le site https://curleysantiques.com, ainsi que sur ebay.com. Une partie ont été publié par le Daily Mirror.

    1910s Antoinism Religious Cult - reverse

    1910s Antoinism Religious Cult Belgian Coal Miner Press Photos

    Antoine, Mdm Antoine (The Good Mother) & two 'adepts' curing children reverse. Healing image shows a poignant young girl doubly exposed.  (4) photographs each measure 4.75 x 6.5"  w/ early NYC press markings.


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  • Temple d_Orange (creator.nightcafe.studio)

    Temple d'Orange

    image créée avec creator.nightcafe.studio

     


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  • Une conférence spirite (Gazette de Charleroi, 5 septembre 1906)(Belgicapress)

              CHRONIQUE LOCALE
               ET REGIONALE

    CHARLEROI
        Une conférence spirite. – Lundi soir, à 7 heures, à l'Hôtel de l'Espérance, place de la Station, conférence par MM. Hollonge et F. Delcroix, professeur à l'Athénée royal de Liége.
        Sujet : Qu'est-ce que le spiritisme ? et Maître Antoine le Guérisseur ?
        Cette conférence est publique.

    Gazette de Charleroi, 5 septembre 1906 (source: Belgicapress)


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  • La Révélation, Les dernières paroles du Père à ses adeptes (p.414)

       L'Enseignement marche de l'avant rapidement et nous serons toujours plus forts en face de ceux qui verront le mal en nous.

    La Révélation, Les dernières paroles du Père à ses adeptes (p.414)


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  • Henri Lormier - Méditation (Le Fraterniste, 1er juillet 1935)

    MÉDITATION

        Pas un jour, pas une heure, pas une minute ne devrait s'écouler dans la vie, sans que l'esprit humain ne soit guidé vers le Bien.
        Il suffirait de concentrer sa pensée dans le souvenir de tous ceux qui ont été les missionnaires de la Vérité : Aimer et servir. C'est là le plus grand, le plus beau, le plus pur idéal.
                                                                               H.[enri] LORMIER

    Le Fraterniste, 1er juillet 1935


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  • Faire-part - Veuve Lambert Vanelderen (La Wallonie, 2 mars 1933)(Belgicapress)

        LIMONT. — On nous prie d'annoncer la mort de
    Mme Veuve Lambert VANELDEREN

        L'enterrement antoiniste aura lieu vendredi 3 mars, à 3 h. de l'après-midi, à Limont (Remicourt).

    La Wallonie, 2 mars 1933 (source : Belgicapress)


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  • Charles Baudouin - Suggestion et autosuggestion (1919)Auteur : Charles Baudouin
    Titre : Suggestion et autosuggestion
    Éditions Neuchâtel-Paris, Delachaux & Niestlé, 1919

        Charles Baudouin, né à Nancy le 26 juillet 1893 et meurt à Saconnex-d'Arve (Genève), le 25 août 1963, est un psychanalyste et écrivain français. Il articule ses propres théorisations avec les apports de Sigmund Freud, de Carl Gustav Jung et de Alfred Adler.
        Après des études de lettres, Charles Baudouin se forme à la philosophie à la Sorbonne où il est marqué par les personnalités de Pierre Janet et Henri Bergson. En 1913, alors jeune licencié en philosophie, Baudouin s’intéresse aux travaux d'Émile Coué et contribue à le rendre célèbre. Il cofonde, la même année, avec Coué, l’École lorraine de psychologie appliquée.
        En 1915, Pierre Bovet et Édouard Claparède l'invitent à participer aux travaux de l'Institut Jean-Jacques Rousseau, future faculté de psychologie et des sciences de l'éducation de l'université de Genève, où il est nommé professeur. Sa présence en Suisse lui permet de se rapprocher de Romain Rolland dont le manifeste Au-dessus de la mêlée est pour lui une révélation.

        Dans Suggestion et autosuggestion, il cite Pierre Janet qui évoquait Antoine le Guérisseur.
        Il est également l'auteur de La Force en nous (1923), de La Discipline intérieure (avec Dr Laestchinski)(1924) qui évoque la Science chrétienne, de Culture de la force morale (1917) ou de Tolstoi éducateur (1921).


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  • Araignées du soir - Religions (Paris-soir, 29 juin 1924)

    ARAIGNEES DU SOIR

                          Religions

        On a donc inauguré à la Glacière le nouveau sanctuaire d'une nouvelle religion, l'Antoinisme, fondée par Antoine le Guérisseur qui devint dieu comme les autres prophètes, pour avoir su pratiquer victorieusement, malgré les pharisiens et les docteurs, l'exercice illégal de la médecine.
        Quelle belle époque est la nôtre, et comme les fervents de la Foi ont tort de regretter le Moyen-Age. Jamais temps anciens ont-ils présenté une aussi magnifique floraison de croyances ? Vit-on jamais autant de laïcs s'ordonner grands-prêtres, autant d'ecclésiastiques abandonner le sein de l'église pour se mettre à leur compte ?... Observa-t-on jamais une aussi grande activité dans la mouvement des reliques, qu'il s'agisse du cœur de Voltaire et les cendres de l'Aiglon ?
        Combien de cultes n'avons-nous pas à célébrer : le culte de Jeanne d'Arc, culte du Soldat Inconnu, culte de la Science, culte de l'Autorité, culte des Sports, culte de Napoléon, culte de Louis XVI... Toutes ces petites religions ont leurs petits dogmes, leurs petits symboles, leurs petites cérémonies que nous nous efforçons de respecter, sachant ce que l'on doit à une conviction sincère. Lorsque, par exemple, certains fascistes nous adressent à chaque courrier des potées d'injures ou même des témoignages plus odorants de leur pensée, nous n'avons garde de nous plaindre, croyant voir dans cette pratique singulière un des rites fondamentaux du culte mussolinien.

                                     Bernard GERVAISE.

    Paris-soir, 29 juin 1924

     

        Conteur, romancier, poète, humoriste et occasionnellement pornographe, Bernard Gervaise, né à Caen le 15 avril 1881 et mort à Châtillon-sous-Bagneux le 27 octobre 1960, a publié de nombreux contes dans la presse parisienne. On appréciera ici tout particulièrement son humour…


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  • JUMET - Culte Antoiniste - Tympan du temple

     Tympan du temple portant la date de sa construction : 1918


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  • Culte Antoiniste - rue Hors-Château - lIège (FaceBook Claude Chilot)

    Culte Antoiniste - rue Hors-Château - Liège

    (source: FaceBook Claude Chilot)


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  • Mère Antoine - Mains jointes devant le Temple de Jemeppe

    Mère Antoine - Mains jointes devant le Temple de Jemeppe

    Mère Antoine - Mains jointes devant le Temple de Jemeppe

    détail sur la Mère


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  • A propos de l'enquête de M. J. Bois (Le Messager, 1er sept. 1901)A propos de l'enquête de M. J. Bois

        M. de Komar, dans le Spiritualisme moderne (n° du 10 août 1901) dit entr'autres, au sujet de M. Jules Bois et de ses articles publiés dans le Matin, de Paris :

        » Le temps est passé où le Spiritisme faisait hausser les épaules.
        Voici les organes quotidiens de la presse qui s'arrêtent devant « l'Inconnu » « l'Invisible » et se font le propagateur de phénomènes relégués jusqu'ici par eux aux loges de concierge ou aux chambres d'enfants.
       » Dirons-nous que M. Jules Bois traite le sujet dans l'esprit d'impartialité voulue ? – Nous devons confesser qu'il n'est pas encore l'investigateur rêvé, dépourvu de tout préjugé et de tout dédain. Ou bien se croit-il obligé de faire quelques concessions au public, en jetant une teinte de ridicule sur ces « braves spirites » qu'il s'est mis en devoir d'étudier, et qui confiants, vont à lui, cœurs ouverts, mains tendues ?
        » Le caractère de simple grandeur qui se dégage des récits de M. Jules Bois lui échapperait-il à lui-même qu'il ne trouve pas un mot ému à l'égard du thaumaturge de Jemeppe-sur-Meuse, pour ne citer que lui, Louis Antoine, qui dans sa Foi trouve la force de guérir et qui prodigue sans compter et sans relâche sa force vitale avec un désintéressement digne des temps antiques de la chrétienté naissante.
        » Cette « Foi » qui arrive à produire des « espèces de miracles », comme dit l'auteur, ne mériterait-elle pas qu'on s'y arrêtât quelque peu ? que l'on remontât aux raisons, aux causes qui rendent le miracle possible ?
        » ... Nous voudrions pouvoir dégager dès ce jour des articles de l'éminent publiciste un enseignement et cet enseignement manque.
        » Il est probable que la lecture de ces écrits n'éveillera dans l'ignorant qu'un sourire de commisération, surtout s'il n'arrive pas à reconnaître de lui-même que cette « naïveté » qui caractérise les spirites, frôle de très près la « simplicité » que le Christ demande à ceux qui veulent être « initiés » aux « Mystères » du royaume de Dieu.
        » Dans des questions d'un ordre aussi élevé par le fond, quelle qu'en soit la forme extérieure, l'investigateur sérieux doit appeler à la rescousse non pas son ironie, mais la science qu'il possède pour éclairer le public et lui démontrer que ce qui paraît peut-être grotesque au premier abord s'explique par des théories très assises et que M. Jules Bois semble le dernier à ignorer. »

    Le Messager, 1er septembre 1901

     

    L'enquête de Jules Bois sur le Spiritisme (Le Messager, 15 oct. 1901)L'enquête de Jules Bois sur le Spiritisme

        On rencontre rarement la bonne foi toute simple. Je n'en veux pour preuve que l'enquête de J. Bois, publié dans le journal français le Matin.
        De même qu'il existe plusieurs espèces de partisans de la philosophie spirite, des ardents, des honteux, des quelconques, nous avons aussi plusieurs sortes d'adversaires : les uns combattant, flamberge au vent, à visage découvert, d'autres dans l'ombre, par un travail de taupe, d'autres enfin caressant la doctrine pour mieux l'étrangler, comme le loup du petit Chaperon Rouge.
        Jules Bois est journaliste, il en fait métier, et ses articles du Matin sont payés : parfait, il n'y a pas crime, mais s'il était payé pour faire son enquête, ce n'était pas là une raison suffisante d'élaborer tout un roman, d'autant plus dangereux que la vérité s'y mêle à l'erreur ; or, l'erreur est manifeste en maint endroit. Nous, qui sommes du pays de Poulseur, nous savons notamment, ainsi du reste que M. Foccroulle l'a fait ressortir déjà dans un article que la Meuse a refusé d'insérer, malgré le droit de réponse, et paru ensuite dans le Messager, nous savons, dis-je, combien la relation concernant le voyage du chroniqueur en notre région est volontairement mensonger.
        La prétendue séance spirite avec le médium Mme L... est inventée de toute pièce. Au lieu d'invoquer les morts, Jules Bois escamote même des vivants, et l'on peut lui dire, comme dans je ne sais quelle pièce : « Les gens que vous tuez se portent assez bien. On a remarqué le même sans-gêne, la même fantaisie dans le récit de son excursion à Jemeppe-sur-Meuse, chez le magnétiseur-guérisseur M. Antoine, et de ce qui s'y passe.
        Dans sa propre localité, chacun a donc pu constater, toucher du doigt ou, mieux, de l'œil et de l'oreille, la légèreté du reporter en une matière qui ne se prête pas à tant de désinvolture. On peut en inférer que l'enquête toute entière, dans les faits et les appréciations, n'a qu'une valeur très relative et plus que douteuse.
        L'auteur a gagné son argent, le journal a satisfait des lecteurs profanes, avides de nouveautés (?!) qui deviennent à la mode, le public est berné et le tour est joué : mais le spiritisme ne s'en porte pas plus mal, ni les savants qui y sont ralliés de cœur et de raison et contre la sincérité et l'indéfectible obstination desquels viennent se briser, follement, les assertions audacieuses d'un écrivain de talent, qui ne craint pas le ridicule en affirmant que pas un homme de science n'a fait acte d'adhésion au spiritualisme moderne !!!
        Il est superflu de rappeler ici, pour la millième fois, après tant d'autres, les noms des sommités (pas toutes officielles par exemple), élite intellectuelle de tous pays, qui s'y sont ralliés ou en ont contrôlé et reconnu les phénomènes. D'ailleurs, rien d'étonnant que le savant officiel, spirite, soit rara avis : il y a des raisons pour cela, puisqu'on le désofficiellise dès qu'il fait mine d'indépendance. Le fait seul de dénier au spiritisme des adhésions scientifiques, suffit, aux yeux de ceux qui ont étudié la question, pour enlever toute valeur à l'enquête de Jules Bois, simple dilettante de l'Invisible, qui semble s'être donné pour mission d'amuser la galerie en exécutant des cabrioles fantastiques de pince-sans-rire sur un plancher truqué.
        Ceux des lecteurs du Matin, chez lesquels ses articles auront éveillé la curiosité d'étudier plus à fond la philosophie spirite et les phénomènes qui l'ont fondée, deviendront des convaincus quand même et, tout en souriant de leur scepticisme passé, ils pardonneront largement à l'auteur journaliste, parce qu'il leur aura fourni l'occasion, même par des sornettes mielleusement hostiles, de se convaincre, d'autre part, d'une vérité inébranlable comme un roc.

    VICTOR HORION. Villers-aux-Tours, 1er octobre 1901.

    Le Messager, 15 octobre 1901


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  • André Cagnard - L'Héritage (2023)Auteur : André Cagnard
    Titre : L'Héritage
    Éditions Ex AEquo, Paris, 2023 (446 pages)

    Résumé
        Hachod, vieux libraire parisien, remet à un étrange client, un livre ancien contenant des pages dites maudites venant du fond des temps. Peu après ce dernier s'effondre sur la chaussée qui entoure le square de la place d'Italie à Paris. Sa main s'ouvre et quatre pages se détachent de l'antique reliure de cuir. Poussées par le vent qui s'est subitement levé, elles disparaissent entre les grilles qui entourent le square.
        Des morts défiant toute logique, vont alors se produire. L'officier de police Eric Camoletti est chargé d'enquêter sur ces événements qui touchent au paranormal. Assisté de Martine, une jolie anglaise et du conservateur du musée de la Paléontologie situé au jardin des plantes, ils vont découvrir la présence de forces terrifiantes devenues incontrôlables. Leur enquête les emmènera jusqu'en Egypte afin d'y révéler des secrets enfouis depuis la nuit des temps.

        On évoque Malibran, qui deviendra le personnage principal de la deuxième partie du livre. Il fréquente le temple antoiniste de Paris XIIIe :

        - J'ai fait une erreur en confiant ce manuscrit à Malibran.
        Camoletti sortit un carnet. Il nota le nom. Achod marqua un temps d'arrêt puis il continua :
        - Je suis le seul responsable, c'est moi qui ai réveillé le passé. Si je peux vous aider, même avec mes vieilles jambes, je le ferai. S'il vous plaît, trouvez Malibran et ramenez-le ici, nous devons savoir ce qui s'est passé. À nous trois, nous pourrons peut-être arrêter cette malédiction, à condition qu'elle reste dans le square.
        Il ferma les yeux un instant puis reprit :
        - Nous sommes mardi, vous le rencontrerez certainement à l'église du culte antoiniste s'il n'a pas changé ses habitudes. Elle se situe en bas de la rue Daviel, la rue la plus pentue de la Butte-aux- Cailles. Il se rend à cette église trois fois par semaine pour s'y recueillir.
        - Il y prêche ? demanda Camoletti.
        - Non, cet endroit est ouvert à toutes les religions, on s'y recueille, c'est tout.


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  • À propos de l'antoinisme (Voilà, l'hebdomadaire du reportage, 9 octobre 1936)

        Jacques Léon. Cap-D’Ail. A propos de l'antoinisme. Nous avons reçu un assez grand nombre de communication relatives à l’« antoinisme ». Il est singulier de constater que notre époque qui se croit affranchie des dogmes se passionne volontiers pour les doctrines singulières, les rites bizarres et les sectes religieuses plus ou moins extravagantes. Un lecteur nous signale que l'antoinisme ne groupe pas seulement des adeptes dans le nord de la France et en Belgique, mais encore à Monaco et à Nice ; dans ces deux villes existent des temples, dont l'un est d'une architecture très bizarre. « Une ancienne blanchisseuse de ma tante, chez qui je suis en vacances, est antoiniste. Ayant perdu une fille de quinze ans elle n'a paru éprouver aucune douleur. Au moindre courant d'air déplaçant un rideau, au moindre craquement de meubles elle est convaincue de se trouver en communication avec son enfant. » En somme ce qui importe pour une religion, ce n'est pas sa doctrine, ce sont les miracles, et les miracles ne font jamais défaut ; ce sont les prosélytes qui en opèrent sur eux-mêmes.

    Voilà, l'hebdomadaire du reportage, 9 octobre 1936

     

        Nous pouvons reconnaître par ce témoignage sœur Joséphine Benedetto.


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  •      Nous nous baserons toujours sur l'Enseignement.

    La Révélation, Les dernières paroles du Père à ses adeptes (p.414)


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  • sur Zénitta Vivier (Le Peuple, 31 décembre 1946)(Belgicapress)

        En même temps […] expose Mme Zénitta Vivier. Géorgienne mariée à l'un de nos meilleurs écrivains. Détail amusant : Mme Zénitta Vivier fait en même temps de l'économie politique, du journalisme et de la peinture. J'ai vu avec plaisir, à la cimaise de la Galerie Breughel, des portraits singulièrement amusants, d'une psychologie aiguë et d'un coloris charmant, des fleurs et quelques ravages du midi, notamment de Cassin et d'Aiguebelle qui nous restituent à merveille l'atmosphère de cette terre bénie des dieux. Bon début – car je crois que c'est un début.

    Le Peuple, 31 décembre 1946 (source : Belgicapress)


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  • Inauguration d'un Temple Antoiniste à Orange (Le Petit Méridional, 21 septembre 1926)Inauguration d'un Temple Antoiniste
    à Orange

    Le culte Antoiniste compte de nombreux adeptes à Orange, qui est devenu, avec son Temple nouvellement construit et consacré hier dimanche, un centre de la nouvelle secte fondée, en 1906, à Jemeppes-sur-Meuse (Belgique). L'enseignement a pour base l'amour : il révèle la loi morale, la conscience de l'humanité, il rappelle à l'homme les devoirs qu'il a à remplir envers ses semblables. « La religion, dit le Père Antoine, est l'expression de l'amour pur puisé au sein de Dieu, qui nous fait aimer tout le monde indistinctement ».
        C'est sa veuve qui continue l'œuvre du Père Antoine, et c'est elle qui est venue, à Orange, présider la consécration du Temple.

    *
    **

        La Mère est arrivée, samedi matin, par le rapide, arrêté spécialement en gare d'Orange ; elle était accompagnée de 300 adeptes venant de Belgique.
        Durant toute la journée, les « Antoinistes », accourus de tous pays, sont arrivés par les trains et même par la route, et le dimanche matin plus d'un millier de croyants se pressaient vers leur nouveau temple. Leur mise éveillait la curiosité ; elle n'a rien de la mode actuelle pour les femmes, une robe noire à jupe et manches longues, petite veste, une coiffure bessonne avec long voile tombant derrière ; pour les hommes, costume noir avec redingote genre directoire et haut de forme à bords très larges.
        Le temple Antoiniste est situé dans la nouvelle rue Mossé-Baze, à proximité de la gare : il est de construction fort simple, sans décoration aucune et a nécessité une dépense de 55.000 fr., offerts par des anonymes. Il comprend une salle destinée au culte, longue de 10 mètres sur 8 mètres de largeur ; une chaire en bois, le portrait du Père Antoine et des pancartes-maximes en sont le seul ornement ; quelques bancs et chaises constituent l'ameublement. Un appartement avec cuisine et dépendances et deux chambres sont destinés aux deux sœurs chargées de la garde du temple, qui est ouvert jour et nuit aux personnes souffrantes, et tout le monde y est reçu gratuitement.

    *
    **

        La cérémonie de consécration consistait en « la révélation des dix principes de Dieu par le Père Antoine », lue par un adepte, suivie d'un profond recueillement avec élévation de la pensée vers le Père Antoine.
        Cette première consécration a eu lieu à 10 h. dans le temple archi-comble. Etant donné l'affluence énorme, composée surtout de curieux, une deuxième cérémonie a eu lieu au dehors.
        Après la présentation d'un arbre symbolique du bien et du mal, la lecture des préceptes a été faite sous le porche, en présence de la mère Antoine. La foule a été invitée à pénétrer dans le temple pour y contempler le portrait du Père Antoine, pendant que la mère Antoine recevait les malades, venus nombreux pour chercher une guérison dans la foi.
        Aucun miracle, que nous sachions, n'a été accompli à la suite de ces visites, qui ont cessé à midi pour reprendre l'après-midi jusqu'au départ de la mère et des adeptes de Belgique, effectué par le rapide de 16 h. – F. G.

    Le Petit Méridional, 21 septembre 1926


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  • Een Zegepraal der Antoinisten (Pallieter, 22 octobre 1922, belgicaperiodicals.be)Een Zegepraal der Antoinisten

    Onstuimige vreugde onder de lezers van “Pallieter„.

        Alvorens zijn ontslag als minister van Kunsten en Wetenschappen in te dienen, heeft de heer Hubert zijn naam nog aan een laatste besluit willen hechten, waardoor er eens te meer een helder licht op zijn breede en ruimvrijzinnige opvattingen geworpen wordt.
        De heer Hubert heeft den nieuwen godsdienst der Antoinisten officieel erkend, door de vereenigingen beoefenaars van dezen eeredienst als een maatschappij van openbaar nut te aanzien.
        Ofschoon deze nieuwe godsdienst in de meer verlichte provinciën van Wallonië nimmer vasten voet heeft kunnen vatten, doch vooral tot de duistere uithoekjes van arm Vlaanderen beperkt bleef, zal dit besluit van den gewezen minister van Schoone Kunsten overal slechts instemming verwerven.
        Vooral bij de lezers van Pallieter waaronder men, zooals iedereen weet, talrijke Antoinisten telt, is de vreugde zeer groot. Talrijke vergaderingen worden belegd om den afgetreden minister hulde te brengen.
        Professor Daels, zond een geestdriftig telegram aan den gewezen Waalschen minister om hem te zeggen dat hij 't voortaan als eene eer zou aanzien een berisping te hebben opgeloopen van den grooten man die aldus metterdaad weet te bewijzen hoe nauw het welzijn der moderne geestesstroomingen hem aan het hart ligt.
        Op de mystieke Pallieter-Avonden in Oud-Brussel heerschte er onstuimige vreugde toen men, te zaam met de oekaze van Onzen Max, het besluit van den Minister vernam.
        Wij vernemen uit vertrouwelijke doch bevoegde bron, dat de nieuwe minister, de heer Léon Leclère, op den weg van zijn voorganger zal voortgaan en zinnens is nieuwe voordeelen aan de Antoinisten te verleenen.

    Pallieter, 22 octobre 1922 (source : belgicaperiodicals.be)

     

    Traduction :

    Une victoire des Antoinistes
    Joie bruyante parmi les lecteurs du "Pallieter".

        Avant de démissionner de son poste de Ministre des Arts et des Sciences, M. Hubert a voulu attacher son nom à une dernière décision, qui met une fois de plus en lumière ses idées larges et largement libérales.
        M. Hubert reconnaît officiellement le nouveau culte antoiniste, considérant les associations pratiquant ce culte honorable comme une société d'utilité publique.
        Bien que cette nouvelle religion n'ait jamais pu s'implanter dans les provinces plus éclairées de Wallonie, mais qu'elle soit restée confinée dans les coins obscurs de la Flandre pauvre, cette décision du ministre des Beaux-Arts sera approuvée partout.
        Les lecteurs du Pallieter, parmi lesquels, comme chacun sait, il y a beaucoup de lecteurs antoinistes, en sont particulièrement heureux. De nombreuses réunions ont été organisées pour rendre hommage au ministre disparu.
        Le professeur Daels a envoyé un télégramme enthousiaste à l'ancien ministre wallon pour lui dire qu'il considérerait désormais comme un honneur d'avoir reçu une réprimande de la part du grand homme, qui sait ainsi à quel point le bien-être des courants spirituels modernes lui tient à cœur.
        Lors des soirées mystiques du Palliètre dans le Vieux Bruxelles, la joie fut grande lorsque l'on entendit, avec l'extase de Notre Max, la décision du ministre.
        Nous apprenons de source confidentielle mais confirmée que le nouveau ministre, M. Léon Leclère, poursuivra dans la voie de son prédécesseur et entend accorder de nouveaux avantages aux Antoinistes.

    Pallieter, 22 octobre 1922 (source : belgicaperiodicals.be)


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  • De ci, Delà - Obsèques antoinistes à Besançon (Le Petit Comtois, 29 décembre 1925)

    De ci, Delà

        Obsèques antoinistes. – De loin, ce cortège funèbre ressemblait à tous les cortèges du même genre. Mais, à mesure qu'il approchait on constatait des détails insolites. D'abord, le corbillard était précédé, non d'un fiacre transportant le prêtre ou le pasteur, mais de deux messieurs de mine austère, vêtus de strictes redingotes et coiffés de chapeaux ronds sans grâce. L'un des messieurs portait un livre de prières ; l'autre élevait très haut une sorte de pancarte, couverte, à son recto et à son verso, de sentences où il était question de science et d'arbre de vie. Une autre inscription révélait aux passants intrigués qu'il s'agissait d'une cérémonie du culte Antoiniste. Enfin, le drap mortuaire, était vert (symbole évidemment de l'espoir en une vie meilleure) et rehaussé de lettres d'argent.
        Le culte Antoiniste a été fondé il y a années par le célèbre Antoine le guérisseur, un Belge, mort récemment, dont les doctrines ont eu leur moment de célébrité et qui a fait, notamment dans le Nord et en Belgique, de nombreux disciples.
        C'est la première fois à noire connaissance que des obsèques antoinistes sont célébrées à Besançon.

    Le Petit Comtois, 29 décembre 1925


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