• Comment nous devons prier et pouvons progresser (Unitif N°5, Série A)

    COMMENT NOUS DEVONS PRIER

    ET POUVONS PROGRESSER

        Père, j'ai grande foi en Vous, ne pourriez-Vous me dire comment je dois prier ? je Vous adresse mes prières, mais je le fais aussi à la Vierge, suis-je dans la raison ? Si Vous y trouvez un obstacle pouvant retarder mon progrès, je vous prie de me répondre par le bulletin, comme Vous le jugerez utile.

        Notre Père. – Votre lettre m'a satisfait, elle m'a permis de raisonner la prière, car j'ai senti qu'il y avait à votre question bien des choses à répondre qui sont pour la plupart encore ignorées et qu'il est cependant utile de connaître pour savoir s'acquitter de son devoir.
        J'ai révélé que la croyance est l'opposé de la foi, que celui qui possède celle-ci trouve en lui tout ce qu'il lui est nécessaire. Nous avons dit aussi que toutes les croyances s'interprètent la Divinité différemment, en effet nous nous y initions suivant notre compréhension et l'importance que nous y attachons, elle n'est souvent que le résultat de l'éducation. L'enfant professe une croyance sans pouvoir s'en rendre compte, quoiqu'il puisse avoir une autre qui est en lui une prédisposition naturelle, qu'il se développera au contact de la vie et par laquelle il se fera de la Divinité une autre conception que celle de ses parents, car il peut être plus élevé qu'eux. La croyance est appropriée à notre élévation. Mais les parents ignorent souvent ces choses et croyant bien faire, ils les contrarient, car ils sont peut-être loin de comprendre qu'il doit en être ainsi. S'ils nous obligeaient à suivre leur croyance, ils porteraient obstacle à notre avancement, notre progrès en souffrirait puisque nous serions privés du libre arbitre en devant respecter des lois surannées ; nous serions encore sous la domination de celle qui enseignait : œil pour œil et dent pour dent.
        Mais il faut savoir, pour bien apprécier ces choses, que les lois ne sont que l'ombre de nous-mêmes, de notre côté réel nous montrant en notre semblable l'image de notre naturel reflétant en lui le mal qui est en l'épreuve qui nous est d'autant plus indispensable que nous avons préféré suivre l'exemple d'Adam qui croyant se faire plus estimer dans l'apparence, a voilé la réalité. Voilà comment nous contractons l'épreuve. En imposant la loi aux autres nous nous en imposons nous-mêmes puisqu'elle est l'opposé de l'amour. Nous sortons de notre naturel, croyant nous faire mieux apprécier nous nous trompons en trompant notre semblable qui le fait égale- ment, en nous trompant de même car il sait que s'il agissait réellement, il froisserait notre imperfection, que nous ne voulons de lui que ce qui la cajole. C'est l'intelligence qui crée les lois qui ne sont toutes que nos pensées. Je viens de le dire, nous nous en imposons en les imposant aux autres. Pour vous rendre compte de la réalité, voyez le livre d'Enseignement et le Développement, tout y est raisonné. Mais si nous voulons bien nous en pénétrer, nous ne devons pas ignorer que l'intelligence n'est accessible qu'à l'effet, que la cause n'est pas de sa compétence, car elle ne dépend que de la morale qui est l'opposé de cette faculté. C'est pour cette raison que des prophètes viennent à différentes époques révéler à l'humanité un enseignement proportionné à son évolution, car notre progrès ne peut s'accomplir qu'en nous élevant autant moralement que nous sommes développés intellectuellement. S'il en était autrement, l'intelligence qui est opposée à la conscience se réjouirait en revendiquant plutôt le néant. Voilà comment l'humanité évolue : quand elle a absorbé intellectuellement tout ce qu'elle a apprécié de la morale, quelqu'un vient lui révéler des éléments plus rationnels, en rapport avec sa compréhension. Si nous voulons jeter un coup d'œil sur le passé, nous pourrons faire cette remarque que la révélation ramène insensiblement à la religion tous ceux qui l'avaient quittée pour proclamer la matière. Elle repose sur la raison de notre entendement, croyants et non croyants, elle nous réunit dans la conscience en anéantissant la loi. Tout ce qui se développe de l'intelligence rentre ainsi dans la conscience, ce qui leur permet de marcher de pair. Mais si nous négligeons dans la morale, la question intellectuelle l'emporte et redevient prépondérante ; la religion, l'unité de l'ensemble, perd de sa puissance au fur et à mesure que ses adeptes se divisent en y établissant la loi, l'opposé de l'amour. Les plus développés laissent à désirer dans la pratique, parce qu'ils n'en sont plus réconfortés, c'est ainsi qu'ils créent des doctrines qui n'en sont plutôt que l'apparence. Ils nous rendent un grand service en nous rappelant que nous nous sommes trompés en y établissant ces lois qui la dénaturent ? Ils nous font reconnaître que l'intelligence est opposée à la conscience, qu'elle nous désunit, tandis que celle-ci nous ramène les uns vers les autres, à la vraie religion. Nous avons enseigné que l'intelligence imagine un Dieu en dehors de nous isolé, tandis que la conscience nous démontre le contraire, qu'll n'existe qu'en nous. La science avait, au premier abord, revendiqué Dieu, mais en L'imaginant en dehors de nous, elle ne peut qu'aboutir au néant, maintenant elle doute, parce qu'elle trouve de quoi démentir la croyance qui s'est basée sur la loi dont la religion est l'opposé. La raison prouve le contraire. Demandons-nous où nous devons puiser l'amour pour nous unir. N'est-ce pas au sein de Dieu ? et pour atteindre à Lui, ne nous a-t-il pas été révélé que nous devons aimer notre prochain comme nous-mêmes ? pourrions-nous dire les lois de Dieu alors qu'elles En sont l'opposé ? pour être dans la vérité, disons son amour et non les lois. Quand nous sommes unis à notre semblable, Dieu est en nous, nous nous aimons réciproquement par le seul et même amour. Mais si nous imaginons Dieu qui est l'amour en dehors de nous, avec lequel pourrions-nous aimer alors qu'il est le seul véritable ? Ne pas nous aimer, c'est ne pas aimer Dieu puisque nous dévions du chemin qui conduit à Lui. N'est-ce pas la raison qui nous démontre qu'en nous appuyant sur les lois, nous nous égarons, puisqu'elles anéantissent notre amour ? Comment alors s'unir à son semblable, se tenir par la main pour marcher dans le chemin du vrai bonheur, puisque celui-ci ne résulte que de cet amour ? Si nous en sommes dépourvus, nous quittons nécessairement la religion pour revendiquer les lois comme étant divines et croyons ainsi démontrer la bonté de Dieu. Mais si Dieu imposait des lois, Il désapprouverait son amour, en nous privant du libre arbitre puisque nous ne pourrions nous en dispenser pour aller à Lui ; voilà comment nous dénaturons la religion. Cependant nous n'ignorons pas que nous ne pourrions imposer une loi à notre semblable pour l'obliger à nous aimer, car il n'en résulterait plutôt que de la haine.
        Parlons maintenant de la prière, la révélation nous enseigne que c'est dans l'amour que nous devons la puiser, mais il se peut que nous voulions la baser sur une loi quelconque que nous croyons de Dieu en L'imaginant en dehors de nous, notre foi n'étant pas suffisamment développée nous laisse incertains de ce que nous devons faire pour remplir notre devoir. Que ceux qui pourraient avoir encore de ces pensées fassent cette comparaison, qu'ils se demandent s'ils sont autant heureux, en faisant face à la loi qui nous désunit qu'en se pénétrant de l'amour qui l'anéantit. Prions qui nous voulons, nous ne faisons aucun mal en nous adressant à celui en qui nous avons foi. Voilà ce que je puis enseigner de la cause, je vais vous entretenir un instant des effets. Nous venons de dire que nous n'avons pas tous la même conception de la Divinité, que des enfants peuvent s'en faire une plus rapprochée de la réalité que celle de leurs parents. Eh bien ! notre manière de prier Dieu diffère selon cette conception qui elle-même varie suivant notre élévation. Les uns contemplent une figure humaine, les autres une lumière, d'autres encore un cercle, une étoile ou tout autre signe. Ces vues sont la preuve qu'ils persévèrent dans la prière. Il y en a qui ne se font aucune conception de la Divinité, il est rare qu'ils puissent s'acquitter de leurs prières sans être distraits et obligés ainsi de la recommencer ; la plupart croiraient ne pas bien prier s'ils ne se plaçaient devant une image représentant Dieu ou ne s'agenouillaient devant un ou plusieurs cierges allumés. Nous avons dit que celui qui possède la foi trouve en lui tout ce qui peut lui être nécessaire, parce qu'il sait que Dieu n'existe qu'en nous, que tout ce que nous pouvons par elle, c'est Dieu qui le fait, nous agissons en toute sincérité par Lui. J'en conclus que tout croyant doit réciter les prières que sa conscience lui dicte. Nous n'ignorons pas que tout acte qui s'appuie sur celle-ci est la vraie prière.
        Nous devons respecter toute croyance comme notre conscience nous le rappelle, car la prière est un réconfort, celui qui aime de la faire et qui ne vise que son avenir ne peut que s'améliorer, c'est sa conscience qui lui raisonne comment il doit agir pour s'élever vers Dieu. C'est ainsi que nous devons comprendre la prière, qu'elle s'adresse à la Vierge ou à d'autres, si elle est sincère, c'est bien ; la conscience seule doit la sanctionner ; mais il nous a été révélé que nous ne devons pas suivre deux chemins.

    Unitif, Numéro 5, Série A.


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  • Table des matières d'Antoine le Guérisseur et l'Antoinisme (1934)

    - Avant-propos
    - INTRODUCTION : Le spiritisme en Amérique. — Son introduction en Europe. — Le spiritisme en Belgique ; à Liège. — L’histoire du spiritisme liégeois explique, dans une certaine mesure, la genèse de l’antoinisme.
    PREMIERE PERIODE - Antoine avant son adhésion au spiritisme (1846-1884)
    Où et quand est né Louis Antoine ? Combien d’enfants comptait la famille Antoine ? Famille pauvre mais honnête. Instruction de Louis. — Son travail dans la mine. Ses métiers successifs. — Sa Piété. — Erreur à ce sujet. — Sa BIOGRAPHIE, écrite par ses disciples, doit être utilisée avec prudence, — Antoine tue un soldat. — Il quitte la Belgique pour l’Allemagne, — Mariage. — Naissance d’un fils. — Retour à Jemeppe. Antoine marchand de légumes. — Séjour en Pologne. — Installé à Jemeppe, Antoine devient propriétaire. — Il est condamné pour coups. —
    DEUXIEME PERIODE - Antoine spirite et guérisseur (1884-1906)
    CHAPITRE I - CONVERSION AU SPIRITISME : Antoine se convertit au spiritisme. En quelle année ? Critique des diverses dates proposées. — Mort du fils d’Antoine. — Ce n’est pas ce malheur qui a converti Antoine au spiritisme.
    CHAPITRE II - LES VIGNERONS DU SEIGNEUR : Prosélytisme d’Antoine. La société « Les Vignerons du Seigneur » est fondée. — PETIT CATECHISME SPIRITE. — Sa caractéristique. —■ Activité des «Vignerons ». — Jours de leurs séances. — Le PETIT CATECHISME, très répandu, est traduit en espagnol. — Propagande intense. — LE FLAMBEAU. — Circulaires des Vignerons. — Attaque d’un journal catholique. — Les « Vignerons » se multiplient. — Antoine se consacre exclusivement au spiritisme. — Description de Jemeppe. — Inauguration d’un nouveau local. — Description de ce local.
    CHAPITRE III - LE GUERISSEUR EST CONDAMNE : Plainte au Parquet. — Texte de cette lettre. — Enquête de la police. — Détails intéressants sur le guérisseur. — Descente du Parquet chez un pharmacien de Jemeppe et chez Antoine. — Portrait d’Antoine. — Les clients dans la salle, d’attente. — Comment Antoine découvre le siège du mal et guérit. — Remèdes prescrits : liqueur Koene, pilules Morisson, lichen, thé Chambard, etc. — La Panacée : le papier magnétisé. — Consultations gratuites. — A quoi sert l’argent déposé dans le tronc ? — Antoine opère en présence de deux médecins. — Texte intégral du rapport de ceux-ci. Ce rapport contient des renseignements inédits et très précis sur le guérisseur, la nature et l’origine de son pouvoir thérapeutique, les raisons de son succès. — Antoine comparaît devant le tribunal correctionnel, accompagné d'un cortège de fidèles et de malades. — Déposition des témoins. — Antoine présente sa défense. — Le réquisitoire. — Condamnation. — Les malades de plus en plus nombreux chez Antoine.
    CHAPITRE IV - UN MOMENT DECISIF. LES PHASES DE LA THERAPEUTIQUE D’ANTOINE : Antoine tâche de continuer à prescrire des drogues. — Appel aux médecins par lettre, par annonce dans un journal. — Echec. — Antoine doit renoncer aux médicaments. — L’influence capitale de ce fait dans l’évolution d’Antoine est reconnue par les spirites et les antoinistes. — Phases de la thérapeutique antoiniste, d’après Kervyn, etc. — Discussion de cette division. — Combien de phases faut-il distinguer ? — Simplification graduelle des moyens thérapeutiques. — Témoignages au sujet du changement intervenu dans les méthodes thérapeutiques d’Antoine : L’UNITIF ; Le Parquet ; LE MESSAGER : Isi Collin ; le Dr Vindevogel.
    CHAPITRE V - ANTOINE EVOQUE LES MORTS. IL SE SEPARE DES SPIRITES : Utilité des séances d’évocation. — Récit d’une de ces réunions. — Mésaventure d’Antoine vilipendé par les esprits. — Antoine renonce à évoquer les esprits. — Premiers désaccords avec les spirites. — Congrès de Liège. — Réconciliation. — Antoine publie l’ENSEIGNEMENT. Congrès de Charleroi. — La Rupture définitive, ses causes. — Rapports ultérieurs des antoinistes et des spirites.
    TROISIEME PERIODE - La religion antoiniste (1906-1933)
    CHAPITRE I - LE NOUVEAU SPIRITUALISME. L’AUREOLE DE LA CONSCIENCE : Dessein d’Antoine en fondant une nouvelle religion. — Celle-ci est-elle destinée à remplacer le christianisme ? — L’organe de la nouvelle doctrine – L’AUREOLE DE LA CONSCIENCE. — Contenu de la revue. — Elle cesse de paraître après deux ans. — Antoine cesse d’enseigner au temple. — Les livres sacrés : REVELATION et COURONNEMENT. — Scandale de certains disciples. — Défections. — Des modifications apportées au texte troublent certains adeptes. — Explication d’Antoine. — Des « lectures » antoinistes s’établissent de différents côtés.
    CHAPITRE II - NOUVEAUX DEMELES AVEC LA JUSTICE : Plusieurs enfants meurent faute de soins. — Enquête judiciaire. — Antoine fait connaître sa façon de procéder. — Comment peut naître une vocation de guérisseur. — Antoine est inculpé. — Devant la justice. — Croquis d’audience. — Portrait d’Antoine. — Le réquisitoire. — La défense. — « J’ai guéri... des millions de personnes » (Antoine). — Acquittement. — En Appel. — Un cortège d’admirateurs et d’admiratrices. — Interrogatoire d’Antoine. — Réquisitoire. — Nouvel acquittement. — Enthousiasme des disciples. — Remerciements antoinistes à M. l’avocat général.
    CHAPITRE III - LES FOULES A JEMEPPE : Succès grandissant des opérations d’Antoine. — Chiffres montrant l’augmentation du nombre des visiteurs de 1900 à 1910. — Antoine, débordé, ne reçoit plus en particulier. — Emoi des adeptes. — Opération générale. — La foi seule suffit. — « Consécration du Temple de Jemeppe et sanctification du culte. »
    CHAPITRE IV - GUERISONS ET AUTRES FAITS PARANORMAUX : Tous les historiens de l’antoinisme reconnaissent qu’Antoine a guéri de nombreuses personnes. — Que penser de ces guérisons ? — Comparaison avec Lourdes. — Liste de personnes guéries par Antoine. — Remarque pertinente du Dr Schuind. — Ce que dit Antoine des personnes dont l’état s’est empiré après une visite à Jemeppe. — Autres faits extraordinaires : Résurrection des morts : Prédictions : Bilocation ; Visions ; Explications.
    CHAPITRE V - L’UNITIF. LE DEVELOPPEMENT DE L’ENSEIGNEMENT : Programme de l’Unitif. — Pourquoi ce titre. — Antoine en contrôle attentivement tous les articles. — Particularités des différents fascicules de la revue. — « L’Enseignement du Père c’est l’Enseignement du Christ. » — Lecture en commun de l’Unitif. — Interdiction de cette lecture. — Défense de citer l’Enseignement du Père. — Valeur documentaire de L’UNITIF pour l’histoire de l’Antoinisme primitif. — Le troisième livre sacré : LE DEVELOPPEMENT DE L'ENSEIGNEMENT. — Contenu de ce livre. — Les modifications qu’on y relève sont-elles l’œuvre du Père ? — Doctrines obscures, ésotériques. — Comment les comprendre ?
    CHAPITRE VI - LA DESINCARNATION D’ANTOINE, SON ENTERREMENT : Antoine vit en reclus, végétarien. — Les derniers jours. — La dernière opération. — Ultima verba. — La désincarnation. — Le corps est exposé dans le temple. — La lettre de faire-part. — Dans l’attente de la résurrection du thaumaturge. — Les foules défilent devant le corps. — La « semaine sainte ». — Le jour de l’enterrement. — Cohue. — Le cortège. — Au cimetière. — Dans la fosse commune — On veut déterrer Antoine et construire une chapelle au-dessus de sa tombe.
    CHAPITRE VII - LA LITURGIE ANTOINISTE : Simplicité du culte. — Le Temple. — Se confesser au Père. — L’opération générale. — Antoine à la tribune. Portrait de l’hiérophante. — L’office du soir. — Les décisions contradictoires au sujet de l’opération font croire à la folie de la Mère Antoine. — Les fêtes antoinistes : cérémonial de chaque fête. — Les fête du 25 juin : avant la guerre : actuellement. — Le 15 août : anniversaire de la consécration du Temple de Jemeppe. — La Toussaint. — Les autres fêtes. — Coïncidence des fêtes antoinistes avec des fêtes catholiques. Pourquoi? — Sacrements antoinistes. – Enterrement. — L'Emblème : description ; il scandalise des adeptes. — Le costume. Nouveau scandale Explications du Père. — Les Ministres du culte.
    CHAPITRE VIII - L’EXPANSION DU CULTE RECONNAISSANCE LEGALE : Diffusion de l’Enseignement. — Colportage. — Rapport d’un garde-champêtre sur les colporteurs antoinistes. – Difficultés. — Des groupes antoinistes se constituent. — Le Père consacre le Temple de Stembert. — Organisation de la propagande. — Prosélytisme individuel. — Situation de l’Antoinisme à la mort du Père. — Progrès rapides. Liste des centres du culte en août 1914. — Campagne pour la reconnaissance légale. — Requêtes. — Pétition. Insuccès. — L’Antoinisme pendant la guerre. — Situation en 1920. — Suppliques au Roi et à la Reine des Belges. Le culte antoiniste est reconnu comme établissement d’utilité publique ; combattu par les catholiques et les protestants. — Dissidences chez les antoinistes. — Cause du succès de l’antoinisme. — Etat actuel. — Nombre d'antoinistes. — Evaluations divergentes. — Qu’en penser ? Dans quelles classes de la société se recrute l’antoinisme ? — Avenir de la nouvelle religion
    - Annexes
    - Bibliographie
    - Table des gravures

    source : Catalogue en ligne de HET (Haute Ecole de Théologie à Blonay-Saint-Légier, canton de Vevey, près de Lausanne)


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  • L'antoinisme à Aix-les-Bains (La France, 26 août 1924)

        L'antoinisme à Aix-les-Bains
        On sait que la religion antoiniste est tombée en quenouille, et que c'est à présent une « mère Antoine » qui prêche la doctrine et célèbre les offices du culte.
        La « mère Antoine » est arrivée hier matin à Aix accompagnée d'une suite de 800 pèlerins ; elle a été reçue sur le quai de la gare par de nombreux adeptes, qui lui ont fait un cortège jusqu'à son hôtel.
        Devant une grande affluence de fidèles, la « mère Antoine » a présidé, à 10 heures du matin, à l'inauguration d'un temple affecté à la propagande de la doctrine antoiniste.
        Un millier de néophytes ont accompagné gravement, à 19 heures, la « mère Antoine » jusqu'à la gare.
        « Cela vaut mieux que d'aller au café ! » comme disait Charles Cros qui, d'ailleurs, n'en sortait guère.

     

                                                                                 VERT-VERT.

     

    La France, 26 août 1924)

     


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  • Album du Temple de Retinne (Archives du Temple de Retinne).

    Album constitué par le couple sœur Mimi et frère Emile et où figurent beaucoup de photos précieuses.

     


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  • 50e anniv. de la cons. du Temple de Croix (juillet 1991)(Archives du Temple de Retinne)

    50e anniversaire de la consécration du Temple de Croix (juillet 1991)(Archives du Temple de Retinne)


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  • La dernière promenade du Père - Trait d'union (Archives du Temple de Retinne)

    La dernière promenade du Père
    issu de Trait d'union (Archives du Temple de Vottem)

    Illustration en bande dessinée de la dernière promenade du Père extraite du numero 6 du fascicule Trait d'Union portant le cachet du Temple du Quai des Ardennes à Liège. L'auteur avait incontestablement des talents de dessinateur ce qui pourrait peut-être aider à son identification (Frère Bodson?)

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  • Frère L. Miot (début des années 1970 devant le Temple de Jemeppe)(Archives du Temple de Retinne)

    Frère L. Miot (début des années 1970 devant le Temple de Jemeppe)(Archives du Temple de Retinne)

    Photo datant du tout début des années 1970 prise devant le Temple de Jemeppe. Frère L. Miot (au centre) qui fut secrétaire moral du collège des Desservants belges est entouré à sa droite par Frère E. Scuflaire (col blanc) qui fut président du Conseil du Culte durant quelques temps.
    Les autres personnes ne sont pas identifiées mais probablement bien connues des anciens.
    L. Miot qui était desservant du Temple de Seraing ainsi que le frère Scuflaire durent jeter l'éponge suite à des tensions au niveau du Culte.
    Les modifications apportées après la désincarnation de Mère ont eu des répercussions encore bien perceptibles à ce jour. Que Père et Mère nous préservent de ces fluides lourds et nous aident à les remplacer par ceux de la solidarité et de la fraternité.
    Orig.: Archives du Temple de Retinne


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  • Temple de Bierset, octobre 1992. Voyage moral #1 (Archives du Temple de Retinne)

    Temple de Bierset, octobre 1992. Voyage moral #2 (Archives du Temple de Retinne)

    Temple de Bierset, octobre 1992. Voyage moral (Archives du Temple de Retinne)

    Temple de Bierset, octobre 1992. Voyage moral organisé par les adeptes français en vue d'entretenir les liens de solidarité et de fraternité entre Temples
    Orig.: Archives du Temple de Retinne

    Temple de Bierset, octobre 1992. Voyage moral #3 (Archives du Temple de Retinne)
    Frère Pierre Dock a identifié quelques personnes :
    1/ Frère Bruno, desservant de La Louvière
    2/ Frère Antoine Guertens, adepte de Visé
    3/ Frère Pierre, adepte de Huy et actuellement responsable du Temple de Vottem
    4/ Frère Marcelle, desservant de Tourcoing


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  • Anniversaire du Temple de Retinne (1983)(Soeur Arlette)

    Anniversaire du Temple de Retinne (1983)(Sœur Arlette Weerts)

    Le 10 Novembre 1968-1983
    15ème anniversaire de la
    Consécration du Temple Antoiniste situé:
    3 rue de la Briqueterie (Retinne)

           Rue Carl Jost, un frère dévoué et sa femme mirent à la disposition des adeptes une pièce de leur modeste maison pour y faire les lectures et chaque dimanche nous étions heureux de nous retrouver ensemble.
           Ce groupe devint de plus en plus grand et quand il fut question de bâtir un Temple, nous nous y sommes mis tous avec un vif désir de réaliser au plus tôt ce que nous pressentions seulement ! Petit à petit tout s'est mis sur le chemin pour faire aboutir ce beau projet. Sans une grande solidarité, il n'aurait pas été possible de trouver les fonds nécessaires, puisque l'Oeuvre est désintéressée et tout se fait gratuitement. Durant plusieurs années des personnes généreuses et charitables ont contribué par des dons dans la boîte aux lettres, parfois dons importants, parfois dons modestes, pour construire le Temple. Franc par franc a été épargné !
           Juste une semaine après la Fête de MERE, le 10 Novembre 1968 – enfin – notre Temple était là, bien achevé et prêt à recevoir tous les frères adeptes convaincus d'ici et d'ailleurs.
           Même la commune avait aidé à la réussite de ce grand jour. Les rues étaient fléchées pour pouvoir situer facilement l'endroit du Temple, un local chauffé dans l'école de la Cité fut mis à la disposition des adeptes et l'on pouvait se procurer une légère collation et boissons chaudes.
           Notre bon frère JEANNIN, très éprouvé cependant a fait le long voyage de Paris pour faire la Consécration de ce Temple, construit avec beaucoup d'amour. Toute l'organisation était impeccable et préparé avec soin de longue date. Dans le Temple, il n'y avait ni bancs, ni chaises pour permettre le plus grand nombre d'adeptes à pouvoir prendre place. Plusieurs OPERATIONS furent nécessaires pour que chacun puisse entrer et savourer le bon fluide éthéré ! Nos coeurs battaient à l'unisson, beaucoup de personnes de Belgique et de France étaient présents, venus en car ; tous se souviennent encore de ce jour !
           Quinze années ont passé et le travail intégral, tel que PERE et MERE l'ont montré, tel qu'ILS l'ont souhaité, se fait toujours sans rien y changer.


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  • Statut Temple de Retinne - Les Disciples de Père et Mère Antoine (Soeur Arlette)

    Statut Temple de Retinne
    Les Disciples de Père et Mère Antoine (Sœur Arlette Weerts)


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  • Frère Jeannin (Archives du Temple de Retinne)

    Frère Jeannin (Archives du Temple de Retinne)

    "Les Disciples de Père et Mère Antoine" A.S.B.L. créée pour faire le travail moral,
    tel que Mère nous l'a transmis.
    Le Temple : 10-11-1968-
    Consacré par Fre Jeannin, du Culte Antoiniste de France - à Paris.


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  • Jacques Hillairet - Dictionnaire historique des rues de Paris (Supplément, p.108, 1972)

    Pré-Saint-Gervais (rue du)

        Ajouter : No 49. – Temple antoiniste. L'antoinisme tient son nom de l'ouvrier belge Louis Antoine, né à Mont-Crotteux en 1846, « désincarné » le 25 juin 1912. Catholique jusqu'à 42 ans, il devint ensuite spirite et cessa ses expériences pour guérir les malades ; on l'appela le Père et sa femme et collaboratrice la Mère. A ses yeux, le malade n'existe qu'en fonction des plaies de l'âme. A l'occasion des grandes fêtes, le 25 juin, anniversaire de la désincarnation du Père, et le 15 août, anniversaire de la consécration du premier temple, le temple, qui peut contenir au plus 300 personnes, est plein.

    Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris (Supplément, p.108, 1972)


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  • J'ai vu ce miracle (Ici Paris, 20 novembre 1950)

    J'ai vu ce miracle :
    un enfant inerte, porté par son père dans le temple antoiniste (Saint-Gervais) et qui a été guéri par la prière des siens

    Apporter aux malades l'espoir et vaincre la maladie, apprendre à conserver sa santé morale et, par voie de conséquence, sa santé physique, n'est-ce pas le souhait de chacun ? Le culte antoiniste se propose de l'exaucer. C'est une œuvre morale basée sur la foi et le désintéressement, partie de Belgique le 15 août 1910. Le gouvernement belge l'a reconnue comme fondation d'« utilité publique » par un décret royal daté du 3 octobre 1922.

        En France, il se développe parallèlement aux autres mouvements religieux auxquels il est assimilé. Un temple existe à Paris, d'autres en province. Celui de Rouen vient d'être consacré.
        Le culte laisse toute liberté à chacun ; on y vient quand on en a le désir, soit pour obtenir une grâce, soit pour s'instruire de la morale et écouter l'enseignement laissé par le Père Antoine.
        Tout se fait par la prière, c'est une œuvre de dévouement gratuit.
        « Quand la prière n'est pas payée, elle est entendue et elle porte ses fruits » a écrit le Père Antoine.
        Celui qui pratique le culte antoiniste, y va seulement pour trouver le chemin qui l'aidera à sortir de ses épreuves tout en gardant sa religion, son mode de vie, ses habitudes. Le but des adeptes n'est pas de convertir, mais simplement de consoler, de « guérir » par la foi.

        Il y a actuellement 48 temples antoinistes entretenus et 140 salles de lecture, embryons de futurs temples. Le 49e temple est en construction à Bernay.
        J'ai vu à Rouen, lors de la consécration d'un temple, les fidèles accourus de tous les coins de France, de Belgique, du Luxembourg, de Hollande, Suisse. La foule était animée d'une ferveur profonde. Nombreuses sont les villes, même hors d'Europe, qui réclament leur lieu de prière. Au Brésil, Rio-de-Janeiro demande un temple depuis 1939 !
        Le Père Antoine était un mineur qui, pendant plus de 22 ans, s'est consacré à l'humanité souffrante, guérissant les malades, prodiguant à des milliers d'affligés consolation et soulagement.

    L'âme,
    siège de la santé

        Tous sont d'un désintéressement absolu. La vie des 3.000 desservants et desservantes est un modèle d'énergie, si l'on songe que tous, sans exception, doivent gagner leur vie en dehors du culte.
        Au temple du Pré-Saint-Gervais, j'ai pris place au milieu des nombreux fidèles qui, chaque jour, viennent se recueillir, attendant dans la prière et la méditation d'être reçus par le desservant-guérisseur qui élèvera vers Dieu pour obtenir leur guérison.
        – Quelle grâce demandez-vous au Père ? vous demande-t-on.
        Pour une guérison il vous est répondu :
         N'oubliez pas que c'est Dieu, le grand docteur, a dit le Père Antoine. Il ne condamne pas, mais il démontre ainsi qu'aucun n'a le droit de prononcer d'arrêt quelle que soit la gravité de la maladie.
        Au sujet des épreuves en général, on répond :
        – Ne plus douter, c'est être convaincu que tout arrive par Dieu, que les difficultés sont nécessaires au bonheur, qu'elles constituent des épreuves dont on est seul la cause. Il est deux principes dont l'homme de progrès doit se pénétrer : le premier est que le mal n'existe pas. Le second, qu'il ne peut souffrir à cause d'autrui. L'unique source de bonheur est l'amour.

    Histoire d'une famille

        Une desservante, Mme M. P., qui porte la robe et qui assume plusieurs fois par semaine un travail à ce temple, 49, rue du Pré-Saint-Gervais, est une ancienne malade abandonnée par le corps médical. Cette jeune femme, dont le visage a la sérénité des saintes, m'explique très modestement :
         Il y a cinq ans, je suis tombée subitement très grièvement malade. Un matin, je ne pouvais plus remuer un bras, quelques heures après, je tombais brusquement par terre. Je suis entrée à l'hôpital où l'on diagnostiqua une sclérose en plaques. C'est un mal terrible qui ne pardonne pas. Après deux années d'hospitalisation, j'étais condamnée... et ramenée dans mon foyer.
        » Mon mari rencontre chez un de nos amis, une personne qui avait été guérie chez les antoinistes. C'était la première fois que nous entendions parler de ce culte. Cette personne lui donne l'adresse du temple, il était quatre heures, à cinq heures, mon mari était au Pré-Saint-Gervais pour demander ma guérison. Tous ces petits détails sont tellement présents à ma mémoire que je les revis encore aujourd'hui comme si c'était hier... 
        » Il a été reçu par le desservant de ce temple. Ils ont prié ensemble.
        « –  Votre femme n'aura plus de crises, lui a-t-il dit, qu'elle vienne assister à l'opération le matin à 10 heures.
        « – Mais elle est entièrement paralysée, lui répond mon mari, elle ne peut quitter son lit...!
        « Dans trois semaines, elle viendra, lui répondit-il.
        » J'ai tout de suite commencé à remuer les doigts et, quelques jours après, les jambes. Puis je me levais, et effectivement, au bout de trois semaines, j'étais au temple. »
        C'est ainsi que la mort a épargné ce foyer.
        Il est actuellement un des frères consultants et guérisseurs. Sa femme et sa jeune fille de 15 ans le secondent dans sa tâche.
        Autre miracle. Depuis 1914, cette brave femme est atteinte d'une surdité incurable. Elle habitait Belfort et à la suite d'un bombardement, eut le tympan crevé. Elle commence maintenant à entendre le tic-tac du réveil : elle sait qu'elle va guérir et continue à prier.
        Parmi les frères guérisseurs du temple, l'un d'eux est un miraculé. Atteint de paralysie du larynx, son médecin traitant lui donne quelques semaines à vivre. Il demande sa guérison ; il est sauvé à la deuxième visite.
         Depuis, il est devenu un grand consultant.

    L'explication des guérisons

        – Il n'y a rien de mystérieux dans la guérison, tout être qui obtient une grâce l'a mérité !
        Le desservant explique :
        – Il faut apprendre aux êtres à se réformer, les aider à acquérir un fluide meilleur en faisant un retour dans le passé, vers les devoirs moraux qui affluent sur le chemin que nous nous efforçons de suivre.
        Mon interlocuteur reçut un jour une jeune femme qui crachait le sang. Elle dit être divorcée depuis cinq ans et ne pouvoir se délivrer de pensées de haine envers son premier mari. Elle avoue avoir commis de graves erreurs, reconnaît ses fautes. Elle est maintenant entièrement guérie et a ouvert une salle de lecture.
        Cet autre encore qui se traîne au temple sur deux béquilles et qui, après une seule prière, sort sur deux jambes, sa femme portant ses béquilles. Depuis ce jour béni, c'est allégrement qu'il vient écouter la lecture – et il y vient... à bicyclette.
        – Ce n'est pas le corps qui est malade, c'est toujours l'âme, m'explique cet homme admirable, car le corps est seulement une petite partie de l'être. C'est le vieux vêtement que nous quittons lors de la désincarnation. L'âme seule est éternelle ; et c'est par elle que nous payons nos mauvaises actions, même si elles ont été commises au cours d'une vie antérieure.
        Des docteurs, des infirmières fréquentent le temple. Ils viennent pour demander la guérison de leurs malades. Un grand praticien manque rarement la lecture du dimanche.
        Je peux témoigner d'une guérison spectaculaire.
        Un jeune homme, presque un enfant, est, depuis des années, paralysé à la suite d'une opération manquée au cerveau.
        J'ai vu plusieurs fois cet enfant dans sa voiture d'infirme ou porté sur les épaules de son père, inerte, le faciès tordu, bavant, incapable de prononcer une parole. Les parents, animés d'une foi profonde, cherchaient inlassablement, contre toute logique apparente, le sauveur. Et le miracle a été accompli.
        J'ai revu ce ressuscité à la consécration du temple de Rouen. Je le revois au Pré-Saint-Gervais, son visage devenu normal est éclairé d'une lumière intérieure et... il marche. Un malade avait l'estomac descendu. Au cours de la prière, il s'écria, transporté : « C'est curieux... C'est curieux... » et, en sortant du temple, il me dit :
        – J'ai senti mon estomac reprendre sa place.
        L'extrême discrétion de l'apôtre que j'ai pu approcher au temple antoiniste m'empêche de dire tout ce que je pense de lui.
        Sa seule intention est de conserver intact l'héritage moral que les fondateurs du culte ont transmis à leurs enfants. En suivant cette ligne de conduite impersonnelle, l'œuvre du Père fait ses preuves. Les guérisons par la foi s'étendent et l'enseignement antoiniste est aimé et respecté par tous ceux qui le connaissent. Cet homme, qui a eu la vie la plus brillante et la plus noble avant de se consacrer au culte, ne vit plus que dans cette pensée.

    Ici Paris, 20 novembre 1950
        (illustration, cf. la rubrique concernant le Temple de Rouen)


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  • J'ai vu ce miracle (Ici Paris, 20 novembre 1950)-ill

    L'inauguration de la chapelle antoiniste de Rouen

    J'ai vu ce miracle (Ici Paris, 20 novembre 1950)


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  • Temple de Mons (creator.nightcafe.studio)

    Temple de Mons

    image créée avec creator.nightcafe.studio 

     


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  • Jemeppe - Rue Sualem - visite au Père (recto)

    Jemeppe - Rue Sualem - visite au Père (verso)

     

        Chère Berthe,
    Je pense que vous êtes fâchée sur moi mais hélas je ne pouvais vous aider de cette manière.
    Comme vous voyez, je suis en Belgique près de Liège, à cause de mes mains.
    J'espère trouver un guérison.
    Peut-être que j'irai à Bruxelles demain, j'ai un abonnement pour 5 jours et avec tous les trains.
    Je serais venue en Suisse si je n'était pas ainsi malade, à plus tard.
    En attendant de vos nouvelles,
    Recevez mes meilleures amitiés
    Votre dévoué

    Je serai la semaine prochaine de retour à Maizières.


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  • Développement, p.414Développement, p.415

    Développement, p.416Développement, p.417   

    LES DERNIÈRES PAROLES
    DU PÈRE
    A SES ADEPTES

        Je n'ai pas fait de testament, Mère est héritière de tout, c'est Mère qui me remplacera.
        Nous nous baserons toujours sur l'Enseignement, nous tâcherons de respecter le naturel. Vraiment il est des personnes qui ne pourront pas toujours le faire parce qu'elles se trouverons gênées en face de celles vis à vis desquelles elles devraient s'humilier. Mais elles seront entraînées par les autres, cela ne tardera guère parce que l'Enseignement marche de l'avant rapidement et nous serons toujours plus forts en face de ceux qui verront le mal en nous.
        Que ceux qui voudront faire des dons s'appuient sur l'anonymat, autrement leurs dons n'auraient pas tant de valeur. . . .
        Depuis le mois de février je prenais du pain et de l'eau et Mère . . . par une bonne inspiration, m'a rappelé de manger de la viande croyant que je pourrais reprendre des forces. Je disais je préfère mourir que d'y toucher . . . J'ai fait un petit travail pour cela, j'ai trouvé que c'était des choses semées dans le chemin par des personnes qui pensaient que c'était utile pour leur santé. En effet j'ai repris forces sur forces, rien ne m'a rien fait, au contraire toujours de plus en plus faible. Maintenant vous voyez où je suis arrivé, je ne mange plus, une becquée par moments . . . (1)
        Mon épreuve, heureusement que je l'ai comprise, matériellement elle a été rapide, rapide mais moralement je m'y suis complu, si bien qu'il arrivait que je m'y réjouissais. Il n'y a que le corps, quand on le touche on me fait mal, ce n'est que dans ces moments que je puis un peu souffrir . . . mais un rien momentanément . . .
        Je sens l'influence grandir depuis un certain temps ou plutôt depuis le commencement, je trouve que l'Enseignement prend de l'extension tous les jours . . .
        Après Mère il y aura de grands guérisseurs . . . On pourra en choisir un parmi les plus sérieux pour remplacer Mère . . . Mère suivra toujours mon exemple, elle ira sur la tribune comme j'y vais, mais pour le nouveau guérisseur il n'en sera pas de même, il montera à la tribune par l'escalier opposé et quand il l'aura mérité il ira par où j'y vais . . . Voilà mes enfants . . .


            (1) Mère fait remarquer que le Père se refusait à rien prendre de provenance animale et que c'est sur ses sollicitations, devant le désarroi de l'entourage qui craignait la désincarnation du Père, qu'll en a repris.
            C'est de là qu'est venu l'article du dernier Unitif sur l'alimentation, intercalé par le Père dans les travaux des adeptes comme Il ne pouvait le faire d'une Révélation.

     

        Voir mon billet sur les 2 versions qui en existent.


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  •     On remarque deux versions différentes sur un point. Mais voici le texte in extenso publié dans l’Unitif, puis le Développement :

    Unitif du 1er août 1912, pages 2 et 3

    Le Développement, pages 414 à 417

    Les dernières paroles du Père
    à ses adeptes

        Je n'ai pas fait de testament, Mère est héritière de tout, c'est Mère qui me remplacera.

        Nous nous baserons toujours sur l'Enseignement, nous tâcherons de respecter le naturel. Vraiment il est des personnes qui ne pourront pas toujours le faire parce qu'elles se trouveront gênées en face de celles vis à vis desquelles elles devraient s'humilier. Mais elles seront entraînées par les autres, cela ne tardera guère parce que l'Enseignement marche de l'avant rapidement et nous serons toujours plus forts en face de ceux qui verront le mal en nous.

        Que ceux qui voudront faire des dons s'appuient sur l'anonymat, autrement leurs dons n'auraient pas tant de valeur. . . .

        Depuis le mois de février je prenais du pain et de l'eau et Mère . . . par une bonne inspiration, m'a rappelé de manger de la viande croyant que je pourrai reprendre des forces. Je disais : je préfère mourir que d'y toucher . . . J'ai fait un petit travail pour cela, j'ai trouvé que c'était des choses semées dans le chemin par des personnes qui pensaient que c'était utile pour leur santé. En effet j'ai repris forces sur forces, rien ne m'a rien fait, au contraire toujours de plus en plus faible. Maintenant vous voyez où je suis arrivé, je ne mange plus, une becquée par moments. . . . (1)

        Mon épreuve, heureusement que je l'ai comprise, matériellement elle a été rapide, rapide mais moralement je m'y suis complu, si bien qu'il arrivait que je m'y réjouissais. Il n'y a que le corps, quand on le touche on me fait mal, ce n'est que dans ces moments que je puis un peu souffrir . . . mais un rien momentanément . . .

        Je sens l'influence grandir depuis un certain temps ou plutôt depuis le commencement, je trouve que l'Enseignement prend de l'extension tous les jours . . .

        Après Mère il y aura de grands guérisseurs . . . On pourra en choisir un pour remplacer Mère . . . Mère suivra toujours mon exemple, elle ira sur la tribune comme j'y vais, mais pour le nouveau guérisseur il n'en sera pas de même, il montera à la tribune par l'escalier opposé et quand il l'aura mérité il ira par où j'y vais . . . Voilà mes enfants . . .

     

            (1) Mère fait remarquer que le Père se refusait à rien prendre de provenance animale et que c'est sur ses sollicitations, devant le désarroi de l'entourage qui craignait la désincarnation du Père, qu'll en a repris.

        C'est de là qu'est venu l'article du dernier Unitif sur l'alimentation, intercalé par le Père dans les travaux des adeptes comme Il ne pouvait le faire d'une Révélation.

    LES DERNIÈRES PAROLES
    DU PÈRE
    A SES ADEPTES

        Je n'ai pas fait de testament, Mère est héritière de tout, c'est Mère qui me remplacera.

        Nous nous baserons toujours sur l'Enseignement, nous tâcherons de respecter le naturel. Vraiment il est des personnes qui ne pourront pas toujours le faire parce qu'elles se trouverons gênées en face de celles vis à vis desquelles elles devraient s'humilier. Mais elles seront entraînées par les autres, cela ne tardera guère parce que l'Enseignement marche de l'avant rapidement et nous serons toujours plus forts en face de ceux qui verront le mal en nous.
        Que ceux qui voudront faire des dons s'appuient sur l'anonymat, autrement leurs dons n'auraient pas tant de valeur. . . .

        Depuis le mois de février je prenais du pain et de l'eau et Mère . . . par une bonne inspiration, m'a rappelé de manger de la viande croyant que je pourrais reprendre des forces. Je disais je préfère mourir que d'y toucher . . . J'ai fait un petit travail pour cela, j'ai trouvé que c'était des choses semées dans le chemin par des personnes qui pensaient que c'était utile pour leur santé. En effet j'ai repris forces sur forces, rien ne m'a rien fait, au contraire toujours de plus en plus faible. Maintenant vous voyez où je suis arrivé, je ne mange plus, une becquée par moments . . . (1)

        Mon épreuve, heureusement que je l'ai comprise, matériellement elle a été rapide, rapide mais moralement je m'y suis complu, si bien qu'il arrivait que je m'y réjouissais. Il n'y a que le corps, quand on le touche on me fait mal, ce n'est que dans ces moments que je puis un peu souffrir . . . mais un rien momentanément . . .

        Je sens l'influence grandir depuis un certain temps ou plutôt depuis le commencement, je trouve que l'Enseignement prend de l'extension tous les jours . . .

        Après Mère il y aura de grands guérisseurs . . . On pourra en choisir un parmi les plus sérieux pour remplacer Mère . . . Mère suivra toujours mon exemple, elle ira sur la tribune comme j'y vais, mais pour le nouveau guérisseur il n'en sera pas de même, il montera à la tribune par l'escalier opposé et quand il l'aura mérité il ira par où j'y vais . . . Voilà mes enfants . . .

     

            (1) Mère fait remarquer que le Père se refusait à rien prendre de provenance animale et que c'est sur ses sollicitations, devant le désarroi de l'entourage qui craignait la désincarnation du Père, qu'll en a repris.

            C'est de là qu'est venu l'article du dernier Unitif sur l'alimentation, intercalé par le Père dans les travaux des adeptes comme Il ne pouvait le faire d'une Révélation.

     

        En toute logique, les traductions qui existent pour le Développement traduisent le texte original français :

    Traduction néerlandaise par Zuster Vandenrhijn

    Traduction brésilienne

    DE LAATSTE WOORDEN VAN DE VADER
    AAN ZIJN VOLGELINGEN

        Ik heb geen testament gemaakt, Moeder erft alles, Moeder zal mij vervangen.

        Wij zullen ons altijd op het Onderwijs steunen, wij zullen trachten de natuur te eerbiedigen. Er zullen waarlijk personen zijn die het niet altijd zullen kunnen doen omdat zij zich verlegen zullen bevinden tegenover deze jegens dewelke zij zich zouden moeten vernederen. Maar zij zullen door de andere medegetrokken worden, dit zal niet dralen omdat het Onderwijs snel vooruit gaat en wij zullen altijd sterker zijn als deze die het kwaad in ons zullen zien.

    Dat deze die giften willen doen zich op de naamloosheid steunen, anders zouden hun giften niet zoveel waarde hebben... Sedert de maand Februari neem ik water en brood en Moeder... door een goede ingeving, heeft mij de raad gegeven vlees te eten, denkend dat ik alzo mijn krachten zou hernemen. Ik zegde, ik sterf liever als er aan te raken... Daarom heb ik een klein werk gedaan, ik heb gevonden dat het dingen waren die op de weg gestrooid waren door personen die dachten dat het nuttig was voor hun gezondheid. Ik heb inderdaad krachten op krachten hernomen, niets heeft mij iets gedaan, ik werd integendeel meer en meer zwakker. Nu ziet gij tot waar ik gekomen ben, ik eet niet meer, somtijds een weinig... (1)

        Gelukkiglijk dat ik mijn beproeving begrepen heb, stoffelijk is zij snel geweest, snel maar zedelijk heeft zij mij behagen geschept, zodat het gebeurde dat ik mij er over verheugde. Het is slechts het lichaam, wanneer men het raakt, doet het mij pijn, het is maar in die ogenblikken dat zeer weinig, een kort ik een weinig lijden kan... maar ogenblik...

        Ik voel sedert enige tijd, of eerder sedert het begin, de invloed vergroten, ik vind dat het Onderwijs alle dagen uitbreiding neemt...

        Na Moeder, zullen er grote genezers zijn... Men zal er een onder de meest ernstige kiezen om Moeder te vervangen... Moeder zal altijd mijn voorbeeld volgen, zoals ik zal zij op de tribune gaan, maar voor de nieuwe genezer, zal het niet hetzelfde zijn, hij zal op de tribune stijgen langs de tegenovergestelde trap en als hij het zal verdiend hebben zal hij gaan langs waar ik er ga... Ziedaar mijn kinderen...

     

            (1) Moeder laat opmerken dat de Vader weigerde iets van dierlijke herkomst te nemen en dat het op haar verzoek was en tegenover de verwarring van de omgeving die het overlijden van de Vader vreesde, dat Hij er van hernomen heeft. Van daar is het artikel van de laatste Unitif op de spijzing gekomen, door de Vader ingelast in de werken van de volgelingen, daar Hij het niet kon doen door een Openbaring. 

    AS ULTIMAS PALAVRAS DO PAI AOS SEUS ADEPTOS

        Não fiz testamento, Mãe é a herdeira de tudo, Mãe é que me substituirá.

        Nós nos basearemos sempre no Ensinamento, procuraremos respeitar o natural. Há, na verdade, pessoas que nem sempre poderão fazê-lo, porque se sentiriam constrangidas diante daquelas em cuja presença deveriam humilhar-se. Elas serão porém arrastadas pelas outras, isso não tardará muito porque o Ensinamento avança ràpidamente e seremos cada vez mais fortes ante os que virem o mal em nós.

        Aqueles que quiserem fazer donativos, que se apoiem no anonimato, que de outra forma os seus dons não teriam tanto valor.

        Desde o mês de fevereiro eu passava a pão e água e Mãe... por uma boa inspiração, lembrou-me que comesse carne, crendo que eu poderia recobrar fôrças. Eu dizia: prefiro morrer que tocar em carne. Fiz porém um pequeno trabalho, achei que eram coisas semeadas no caminho por pessoas que pensavam ser isso útil à sua saúde. Com efeito, [recobrei forças sôbre forças]* nada me fez nada, pelo contrário, cada vez mais fraco. Vêdes agora onde cheguei, não como mais, uma migalha de vez em quando... (1)

        A minha provação, felizmente eu a compreendí, materialmente ela foi rápida, rápida mas moralmente me conformei com ela, tão bem, que ela chegava a me causar alegria. Não há sinão o corpo, quando o tocam causam-me dor, só nestes momentos posso sofrer um pouco... nada, momentâneamente...

        Sinto a influência crescer desde algum tempo, ou antes desde o princípio, acho que o Ensinamento se expande todos os dias...

        Depois de Mãe haverá grandes curadores... Poderá ser escolhido um entre os mais sérios para substituir Mãe. Mãe seguirá sempre o meu exemplo, irá à tribuna como eu, mas para o novo curador não será assim, êle subirá à tribuna pela escada oposta e quando o houver merecido irá por onde vou... Eis aí meus filhos..

     

            (1) Mãe observa que o Pai se recusava a alimentar-se com o que quer que fôsse de proveniência animal, e que somente em virtude das suas solicitações, ante a confusão dos que o cercavam e receiavam a sua desencarnação, foi que Ele voltou a fazê-lo.

        Daí veio o artigo do último "Unitif" sôbre a alimentação, pelo Pai intercalado nos trabalhos dos adeptos, por não poder fazer dêle uma Revelação.

     

    * correction manuelle difficile à déchiffrer : eu tomei alimentos sobre alimentos

     

         Indiquons par ailleurs que Pierre Debouxhtay ne le cite pas, mais en indique vaguement le contenu, après le témoignage de J. F. publié dans un autre Unitif (janvier 1913, p. 2) :
        « Publiés d’abord dans L’Unitif du 1er août 1912 (pages 2 et 3), les ultima verba constituent le « testament moral du Père » (L’Unitif, janvier 1913, p. 2) ; ils sont reproduits dans le troisième livre sacré, Le Développement, comme dernier chapitre de la révélation antoiniste. »

        Régis Dericquebourg est encore plus laconique :
        « Le 24 juin 1912, il retrouve ses fidèles dans son temple pour un ultime adieu. A cette occasion, il annonce que ‘Mère’ est son héritière spirituelle puisqu’elle a acquis son charisme. Il prédit aussi qu’après elle, il y aura de grands guérisseurs. Le lendemain, il se “désincarne” (selon l’expression antoiniste). »

        Robert Vivier évoque bien sûr également ce moment (Grasset, p.365) :
        « Il annonça que Mère lui succéderait, car elle s'était acquis par la foi le don de guérir.
        « – Après Mère, dit-il encore, il y aura de grands guérisseurs. On pourra en choisir un pour remplacer Mère. Mère suivra toujours mon exemple, elle ira sur la tribune comme j'y vais, mais pour le nouveau guérisseur il n'en sera pas de même : il montera à la tribune par l'escalier opposé, et, quand il l'aura mérité, il ira par où j'y vais. Voilà, mes enfants.
        « Les enfants étaient à genoux. Il n'eut plus que la force de lever les deux mains, et, fixant ses adeptes du fond de l'âme, il esquissa vers eux le geste habituel. »

     

        Les différentes versions du Développement que je possède (qui n’ont jamais de date d’édition, mais un porte la phrase que l’on retrouve dans les temples français : « L’Enseignement du Père c’est l’enseignement du Christ révélé à cette époque par la foi ») présente le texte indiqué ci-dessus avec la mention : « …choisir un parmi les plus sérieux pour remplacer Mère… »

        Jean-Marc Boffy indique précisément (p.61-62) quand cette mention a été ajoutée :
        « Dans [la] première édition du Développement, figuraient notamment :
        > En première page, le texte de novembre 1912 :
    « L’Enseignement du Père c’est l’enseignement du Christ révélé à cette époque par la foi ».
        > La nouvelle version élaborée par Antoine de la « Révélation des dix principes de Dieu ».
        > Une nouvelle version (postérieure à août 1912) des : 
    « Dernières paroles du Père à ses adeptes ». La différence consiste à avoir introduit les mots "parmi les plus sérieux" dans la phrase : "On pourra en choisir un [XXX] pour remplacer Mère".  »


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  • Paris, juillet 1941, Baptistin PASTORELLI, grand adversaire de Mère, mis au ban de l'Antoinisme en France, banni.


    réponse de la Sœur Buchet, fille adoptive de Père et Mère au poison [sic] de Pastorelli
    Frère Pastorelli,
    Liège, le 16 Août 1941
        Je vous écris cette lettre, non pour répondre à certaines questions, mais parce que le commentaire que vous nous adressez, ce dont vous auriez pu vous dispenser, m'oblige à le faire.
    Nous ne sommes sûrement pas du nombre de ceux qui vous ont posé ces questions et ne connaissant pas celles-ci, il n'était pas nécessaire que nous en connaissions les réponses. Je sais que depuis longtemps vous n'acceptiez plus le travail de Jemeppe, mais de là à croire que vous pourriez arriver à réprouver le travail de MERE, il y a un grand pas.
    Passons sur les photos, j'ai été contre avant vous, et cela jusqu'au jour où j'ai compris la raison pour laquelle elles étaient placées ; mais il y a le travail moral de 50 années au moins. MERE a travaillé avec le PERE, quoique Jemeppe prétend qu'Elle n'a rien fait. Elle avait accepté la lourde tâche que le PERE lui avait léguée, après bien l'avoir refusée. Le PERE a insisté à plusieurs reprises : "C'est vous qui me remplacerez". MERE une fois de plus accepta. "Quand je ne serai plus ici matériellement, je vous soutiendrai et vous inspirerai pour continuer l'Œuvre. Vous serez critiquée, mais vous ne vous y "arrêterez pas", disait le PERE.
        Vous dites, Frère, que pour la bonne marche de l'Œuvre il faut rétablir les choses comme le PERE les avait laissées. C'est très bien. Le PERE a dit : "MERE suivra toujours mon exemple", c'est-à-dire, MERE suivra Ses inspirations", "comme je l'ai fait moi-même". Le PERE ne s'est arrêté pour personne, MERE a fait de même. Vous oubliez que le PERE l'a faite "héritière de tout". Avez-vous jamais cherché ce que "Tout" renfermait ? Vous ignorez ce que le PERE a dit à MERE, huit jours avant sa désincarnation, sinon, Frère, vous vous abstiendriez de tout commentaire.


        Frère Nihoul n'a pas été choisi par inspiration, mais seulement parce que la Sœur Deregnaucourt, (et cela bien avant 1939), avait dit à MERE que pour elle seule la tâche serait bien lourde et MERE lui proposa frère Nihoul pour la seconder, ce que la sœur accepta. Voilà comment il fut question de frère Nihoul. Vous parlez du Conseil, depuis quand le PERE avait-Il dit et dans quel Unitif cela a-t-il paru, que le Conseil dirigerait son Œuvre moralement ?
        Une seule personne pour diriger la morale et le Conseil pour gérer la matière. Est-ce ce que l'on fait maintenant ? Le Conseil dirige la morale et celui QUI S'EST FAIT NOMMER, (c'est ce qu'il nous a dit), dirige plutôt la matière. Et que fait-on avec les desservants ? "Si vous rouspétez", (c'est le mot employé), "vous n'avez qu'à partir". C'est encore l'exemple du PERE cela ?
        Comment accepter de bon coeur la façon de faire actuelle, puisque Frère Nihoul nie l'inspiration, pour lui elle n'existe pas, "on s'inspire soi-même", dit-il. Alors ce n'est pas moralement qu'il dirige l'Oeuvre, mais bien matériellement. D'un bout à l'autre de l'Enseignement, le PERE parle de l'inspiration. Non, Frère, à Jemeppe ils sont 9 hommes au Conseil, il y a par conséquent 9 pensées qui sont discutées et la majorité l'emporte, et vous trou- vez que c'est ramener la façon de faire du PERE cela ? Ils ont détruit les statuts faits par le PERE pour en établir d'autres a leur avantage, qui leur accordent tous les droits ; sont-ils plus grands que le PERE ? Car douter de ses statuts, c'est douter du PERE, comme douter de MERE, c'est toujours douter du PERE, c'est dire qu'Il s'est trompé.
        Si nous voulons que le PERE soit toute vérité, nous le démontrerons en respectant au moins la mémoire de Celle que le PERE nous a donné comme étant notre MERE. Si Jemeppe avait voulu remettre de l'ordre, comme ils disent, ce n'est pas avec la haine et la vengeance qu'ils auraient dû s'y entreprendre, mais avec patience, avec amour. Ils parlent de l'exemple du PERE ; en quoi le suivent-ils ? Je serais curieuse que vous me le disiez, vous qui êtes à Paris et qui ne connaissez que ce que l'on veut bien vous écrire ; ils veulent mettre les choses au point et ils commencent par supprimer ce que le PERE avait instauré, dans la crainte de faire quelque chose établie par MERE, (le recueillement du vendredi).
        Frère Nihoul ne veut pas recevoir, "le PERE ne recevait plus", dit-il. Est-il le PERE... et comment veut-il se rallier aux malades, (car nous sommes tous des malades). Le PERE avait sa Révélation, Il priait jour et nuit. Frère Nihoul ne prie pas, il est contre la prière, et il n'a surtout pas de révélation à faire, à moins qu'il ne fasse comme d'autres, vouloir expliquer 1'Enseignement. Le PERE préparait ses Opérations pendant des heures entières et Frère Nihoul parfois à 10 heures moins 10 parle encore au grand bureau avec des membres du Conseil. Est-ce là la préparation morale ? Le PERE est là, c'est entendu, mais le guérisseur doit travailler pour donner satisfaction à l'assistance ; ce n'est pas un figurant qu'il faut à la tribune, mais un être qui se donne corps et âme à l'humanité, sinon à quoi sert le Premier Représentant ?
        Vos réponses aux soi-disantes questions, sont à votre insu contre la façon d'agir de ceux que vous voulez revendiquer. Il est impossible qu'étant partis avec de la haine ils trouvent de l'amour. Ils jugent MERE matériellement ; avons-nous le droit de contrôler, sont-ils certains de faire mieux, d'après l'Enseignement, non, au contraire, car ils sont hors la loi que le PERE a établie. Le Conseil ne doit s'occuper en rien de la question morale. Où le PERE dit-IL encore que pour s'élever ou pour soi-disant relever une Œuvre on doit blâmer son prédécesseur. Ils disent que la lecture des Dix Principes après l'Opération est un doute. Ont-ils la foi pour oser prétendre une chose aussi grave. Dire qu'on a la foi c'est démontrer qu'on ne l'a pas, dit l'Enseignement.
        La prière est un réconfort, sans la pratiquer on ne peut arriver à la vraie foi, et aucun de nous ne peut prétendre la posséder ; le jour où nous l'aurons acquise, nous quitterons cette terre de matière. De la chambre où le PERE a écrit sa Révélation on a fait une pièce de débarras, c'est de la matière, dit-on. Le papier et le crayon dont le PERE s'est servi pour traduire sa Révélation, c'est aussi de la matière. Pourquoi ne fait-on pas du Temple, où le PERE a donné ses instructions, une salle de danses, car c'est aussi de la matière... des briques et des planches. Chez eux le respect de quoi que ce soit est considéré comme du fanatisme, alors ! Le PERE qui avait le plus grand respect de tout était sans doute bien fanatique, Lui aussi. Pensez-vous Frère, qu'en blâmant MERE et surtout son travail comme ils le font, (même jusqu'à dans l'Unitif spécial qu'ils viennent d'imprimer, oh, sans citer son nom), ils revendiquent ce que le PERE a fait. Non, car en voulant relever une chose, ils désapprouvent l'autre, ceci est indiscutable. Le PERE nous dit que lorsque l'un de nos semblables souffre, notre devoir est de l'aider et de le soutenir par notre amour ; qu'est-ce que l'on a fait avec MERE ? Ce qu'on lui a dit, au plus grand criminel de la terre on ne l'aurait pas dit ; ce sont les traces du PERE là encore ? Mais cela n'est rien, MERE savait ce que les adeptes feraient à son égard, rien ne l'a surprise, le PERE l'avait prévenue et bien d'autre choses encore que l'avenir vous apprendra ; Frère, prenez patience et comme les choses se déroulent, je dois une fois de plus reconnaître que le PERE ne s'est pas trompé.

        C'est par l'amour et l'exemple que nous devons être dirigés et non par la haine et la ruse. Ceux qui veulent nous conduire, agissent avec préméditation, car il y a des années qu'ils avaient arrangé ceci. Le départ de MERE fut pour eux une délivrance. Ils la salissent, mais aussi, et à leur insu surtout, ce sont eux qui l'élèvent le plus. De son passage ici-bas, MERE aura aidé certains à progresser et d'autres à évoluer. Mais l'on se base sur des mots et gestes matériels de MERE au lieu de ne se bases que sur son travail moral ; voilà la cause de la désunion plus grande que jamais entre les adeptes. Si on avait le moindre respect pour le PERE, on aurait un peu d'égard pour la dépouille de Celle qui fut sa compagne. Ici ma plume se refuse à vous donner des détails, cela m'est encore trop douloureux de rappeler ce qui s'est passé à Jemeppe les dernières semaines que MERE a vécu et les quelques jours qui suivirent son départ. Je m'efforce de ne pas leur en vouloir, surtout parce que MERE me l'a recommandé. "Tâchez de ne pas voir le mal dans ce qu'ils font et dans ce qu'ils feront quand je serai partie", disait-Elle, "je crie bien quelque fois contre eux, mais je les aime tous, ce sont mes enfants. Ils me servent d'instrument ; tous nous avons les nôtres, si je n'avais pas ceci, j'en aurais d'autres".
        maman , je tâche En souvenir de Celle qui fut pour moi d'y parvenir [sic]. Si MERE n'est rien pour quelques adeptes, pour le PERE, Elle fut sa compagne dévouée, Celle choisie entre toutes par Lui. Blâmer MERE, c'est blâmer le PERE ! "Qui touche MERE, me touche", a-t-Il dit.
        S'il en est qui, en prononçant son nom n'éprouvent que de la haine, il en est d'autres qui éprouvent d'autant plus d'amour qu'ils comprennent mieux que la vie de MERE fut depuis le début jusqu'à la fin, un long et douloureux calvaire.
        Je ne me mettrai jamais contre MERE, car je sais que me mettre contre Elle, c'est se mettre contre le PERE ; Il me l'a trop bien appris et je ne l'ai pas oublié.
    Recevez, Frère Pastorelli, mes meilleures pensées.
    L. Schouben - Buchet. (+)

    source : citation de Frère Pierre Dock
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