• ~Intelligence vs. Conscience~

    Dieu parle :
    Sixième principe. Quand vous voudrez connaître la cause de vos souffrances, que vous endurez toujours avez raison, vous la trouverez en l'incompatibilité de l'intelligence avec la conscience, car elles sont la base des termes de comparaison. Vous ne pouvez ressentir la moindre souffrance qu'elle ne soit pour vous faire remarquer que l'intelligence est opposée à la conscience. C'est ce qu'il ne faut pas ignorer.
    Huitième principe. Ne vous laissez pas maîtriser par votre intelligence qui ne cherche qu'à s'élever toujours
    de plus en plus ; elle foule aux pieds la conscience, soutenant que c'est la matière qui donne les vertus, tandis qu'elle ne renferme que la misère des âmes que vous dites « abandonnées », qui ont agi seulement pour plaire à leur intelligence qui les a égarées.

     

        Nous devons considérer l'intelligence de la même façon [lui rendre hommage et bénir sa défaillance] et autant la revendiquer que j'ai paru l'incriminer dans mes révélations. Je crois que nous n'avons pas encore bien saisi son rôle. Il est vrai qu'elle est le siège de notre imperfection et incompatible avec la foi ; cependant elle a aussi son utilité, sa raison d'être.
    [...]
        Adam et Ève, avons-nous dit, ont créé le sexe; c'est d'eux que résultent les termes de comparaison. Adam est le moi conscient, Ève le moi apparent ressortant de l'imagination d'Adam qui le fait douter pour croire à un serpent, prenant de cette façon le bon pour le mauvais et le mauvais pour le bon. Adam établit ainsi la comparaison en Dieu, parce que nous ne concevons les choses qu'à travers la matières et nous voulons nous frayer un chemin qui conduise à Dieu de la même façon, par nos sens matériels. Ces deux termes ne sont qu'apparents, ils sont le reflet des deux individualités qui sont en nous, opposés l'un à l'autre, l'erreur à la vérité. Ce ne sont pas les choses semblant différer l'une de l'autre qui donnent lieu à des termes de comparaison, c'est notre individualité apparente, le moi intelligent, qui nous les montre telles parce qu'il est opposé au moi conscient.

    Couronnement de l'Œuvre Révélée, Nous n'acquérons la vérité que par notre erreur, p.LIV