• Jean-Baptiste et Anna Gallioz, Grenoble

        Ces deux adeptes sont avant tout, semble-t-il des spirites. Preuve encore une fois, que les deux pratiques pouvaient cohabiter malgré la mise au ban de l'Antoinisme par quelques spirites acharnés.
        Ils s'occupaient de la Société d'Études Psychiques, une des branches nombreuses puisqu'ils en existaient également à Lyon (avec Alphonse Bouvier), Nancy (toujours active), Marseille, Bruxelles, Genève... Celle de Grenoble subsista au moins jusque les années 50. Leur activité fait suite à l'existence de plusieurs salles de lecture à Grenoble.

        La Société porte également le nom de cercle Lumière et Charité. On cite également un M. A. Dourille.

        Le N° du 4 septembre 1946 du journal « Le Dauphiné » présente une photo de M. Gallioz. Ce dernier meurt début février 1961, suivant son épouse Anna, désincarnée fin février 1950. Tous deux ont eu un enterrement antoiniste.

  • Chez les spirites Grenoblois (Dauphiné libéré, 4 septembre 1946)Chez les spirites Grenoblois (Dauphiné libéré, 4 septembre 1946)

     

     

    Mme Hélène Dort… Maître Gallioz semble protéger le médium
    des influences terrestres et le disciple est prêt à recueillir les
    paroles de l’au-delà.

     

     

    CHEZ LES SPIRITES GRENOBLOIS

    JULES MICHELET

    vient faire tous les jours, aux
    fidèles bouleversés, son cours
    d'histoire de France.

        C'est près de la place Notre-Dame, 3, rue Frédéric-Taulier, dans l'une de ces confortables demeures aux vastes appartements Louis philippards que se donnent, à Grenoble, rendez-vous les Esprits.

        Nous avons passé, hier, un excellent cinq-à-sept avec eux.
        Rien n'était plus facile un petit coup de sonnette à la porte où est discrètement marqué : « Société d'Etudes Psychiques », et M. et Mme Gallioz, les hôtes qui entretiennent de si cordiales relations avec les morts, nous firent signe de prendre place.
        Il nous sembla même – c'est vraiment étonnant !... – qu'ils furent enchantés de ma visite et de celle de mon complice, le reporter photographe Albert Ramus.
        Après avoir nourri son bon nez d'une pincée de tabac cueillie prestement dans une tabatière d'une autre ère, maître Gallioz – qui est aussi, je crois, prêtre des Antoinistes – nous mit en confiance.
        – Ah ! cher Monsieur, il se passe ici des choses merveilleuses qui nous bouleversent... Asseyez-vous donc ! Vous allez assister, sans façon, à nos expériences...
        – Comme cela ! Au grand jour, avec le bruit du tram et de la radio du voisin, et devant tout le monde ?
        – Pourquoi pas !... Nous ne cherchons à impressionner personne. Tout se passe ici sur le ton familier et nos chers morts nous parlent simplement tandis que nous recevons leurs messages avec une allégresse pleine de lumière et de reconnaissance...

    MADAME HELENE,
    ETES-VOUS PRETE ?...
        Parmi l'assistance – assez restreinte aujourd'hui – une femme de lettres, un couple dont le mari est hypnotiseur et sa femme, extrêmement belle, un sujet d'élite pour spirites ; un docteur en pharmacie, une jeune artiste qui me paraît assez impressionnée, un professeur, une femme de ménage pâle comme un ectoplasme, deux ou trois adeptes incolores aux yeux brillants, et Mme Gallioz qui, prosaïquement, dans la cuisine voisine, moud le café et vient voir de temps, en temps où, « ça en est... ».
        – Madame Hélène, êtes-vous prête ?
        Mme Hélène est le médium « maison ». Son visage est gracieux et semble incapable de la moindre imposture ; le battement des longs cils sur le velours de ses yeux n'est pas sans charme, disons... fluidique.
        Chut !... Le beaux yeux se ferment. Mme Hélène se concentre, les mains n'ont plus qu'un léger tressaillement, des lèvres entr'ouvertes glisse un tiède halètement ; chut !... le sujet dort.
        Ah !... je sais bien que tous les sceptiques se mettent à sourire.
        Eh bien non !... Ne souriez pas : écoutez !

    ESPRIT, ES-TU LA ?
        M. Gallioz, manifestement très ému, donne subrepticement double ration à sa narine battant de l'aile, puis, gravement, questionne :
        – Etes-vous là, mon bon ami ?...
        – Oui, cher enfant.
        – Qui êtes-vous, aujourd'hui ?
        – Mais votre protecteur, comme toujours, votre Jules !
        A ce moment, l'assistance tressaille d'aise et sourit d'un air entendu :
        – C'est lui !...
        C'est Michelet l'historien, le sévère censeur des faits et gestes nationaux des siècles derniers ; Michelet lui-même qui parle d'une grosse voix en roulant les r et se fâche tout rouge lorsque les questionneurs, maltraitent l'Histoire.
        Et, cette grosse voix a l'air de sortir de la gorge d'un phonographe à pavillon alors qu'elle s'exhale de la bouche sans vie de la prêtresse, Mme Hélène endormie.
        Très impressionnant !...
        M. Gallioz et ses disciples s'épongent.
        – Hein ? Vous avez entendu ? Vous avez reconnu, « sa » voix ?
        J'avoue, pour ma part, n'avoir jamais eu de relations avec l'excellent M. Michelet, je n'ai pas l'âge, Dieu merci, de Mlle Mistinguett. Mais je dois dire que je me le représente assez parrrrlant comme ça !

    CHER ONCLE !...
        La séance n'est pas finie. J'apprends, tour à tour, que si Mme Hélène est un médium parlant, il y a encore les médiums auditifs et les médiums qui… sous la puissance de l'incarnation, transmettent, par l'écriture, de bouleversants, messages et rétablissent, entre les morts et les vivants toutes les relations rompues.
        Ainsi, telle jeune fille de la Société des Spirites Grenoblois, dont la culture intellectuelle est en friche, vous pond à toute vitesse dans les transes de son sommeil, des vers et des vers que pourraient signer sans rougir de leur inspiration, MM., Lamartine ou Musset.
        Je n'ai pas assisté à cette vertigineuse éclosion de rimes. C'est dommage.
        Mais j'ai eu, par contre, d'excellentes nouvelles de mon vieil oncle qui me déshérita jadis en défuntant.
        Il va bien, je vous remercie.
        Et je suis bien aise d'avoir appris qu'il se promène, en tenue d'ectoplasme, du côté de la place Notre-Dame, lui qui ne quittait jamais son gilet de flanelle et qui détestait ce quartier !

                                                                                        R-L. LACHAT.

    Dauphiné libéré, 4 septembre 1946


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  • Grenoble, cercle spirite (Bulletin de l'Union spirite française, v4, 1924)

        A Grenoble. – M. A. Dourille, président du groupe de Grenoble, Lumière et Charité, nous adresse les renseignements suivants, dont nous le remercions cordialement.
        L'Ecole psychique de Grenoble Lumière et Charité a été fondée en 1919, MM. Saltzmann et Petit (de Paris), – tous deux guérisseurs, – nous ayant prêté leur concours à cet effet. Le groupe compte actuellement une vingtaine de sociétaires. Deux fois par mois, nous donnons des réunions au Siège social, 15, rue Bayard, accompagnées de soins aux malades. Moi-même et ma secrétaire, l'un et l'autre guérisseurs, traitons par la prière et le magnétisme, de 13 à 19 heures. En outre, nous visitons, à domicile, les impotents, non seulement en ville mais dans tout le département. Il va de soi que nos soins sont absolument gratuits.
        Nous cherchons en ce moment à recruter de bons médiums pour l'étude des diverses manifestations psychiques. Il nous faudrait aussi un local adapté à nos besoins. Avec l'aide de nos bons amis invisibles, nous ne doutons pas que nous réussirons à réaliser ces différents espoirs, et que nous irons de
    progrès en satisfactions.

    Bulletin de l'Union spirite française, v4, 1924


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  • Cahiers du Spiritisme IV, 1947 (Un cas de réincarnation à Lyon raconté par un Antoiniste)

    UN CAS DE REINCARNATION A LYON

        En 1931, à mes débuts dans le spiritisme, j’ai lu dans un livre dont je n’ai retenu ni le titre ni le nom de l’auteur, que, très souvent, quand un de nos parents décède, il se réincarne dans la famille même qu’il a quittée.
        Il donne alors, pendant quelque temps, des signes formels de caractère, de mémoire ou d’habitude qui ne manquent pas de le faire reconnaître par ses familiers.
        Il y aurait, sans doute, beaucoup à dire sur de tels cas et sur les faits d’avertissements au moment de la mort. De ces derniers j'ai pu en observer quatre très précis.
        C’est ainsi que ma fille Olga est venue me prévenir, à Grenoble, le 25 septembre 1927, de son décès survenu, à 1 heure du matin, à Versailles, par un grand bruit qui eut pour but de me tirer du sommeil au moment même où elle quittait ce monde.
        Mon frère Pierre, missionnaire apostolique à Tourane (Annam), de son côté, a été réveillé à l’heure même où notre frère aîné, Alexandre, mourait accidentellement à Saint-Jean-de-Maurienne (Savoie). Trois fois de suite un chandelier tomba de la table de chevet pour fixer son attention, etc., etc...
        Je reviens à mon Olga. Elle avait un tic qui amusait beaucoup : elle mouvait son nez de gauche et de droite, avec une aisance surprenante. Je ne songeais plus à cela, si bien que lorsque je devins antoiniste, je remarquais que, dans toutes les salles de lecture et dans tous les temples, il y avait, à la disposition des adeptes, des feuillets où ceux-ci pouvaient inscrire le prénom d’une personne, afin de demander par son intercession des grâces de guérison ou d’aide.
        Sachant que ma belle-fille, à Lyon, allait être mère, il me vint l’idée que je gardais pour moi seul de demander au bon père Antoine, fondateur de la doctrine qui porte son nom, de m’accorder la joie de faire renaître mon Olga chez ma belle-fille de Lyon.
        J’écrivis donc le prénom « Olga » sur la liste qui m’était offerte.
        Au moment de la naissance de l’enfant attendue, une fillette, je ne pensais plus à mon vœu lorsque, répondant à l’invitation de mon fils et de sa femme, je me rendis à Lyon où j’eus l’heureuse surprise, ayant le cher bébé, dans les bras, de voir, à plusieurs reprises, son nez se mouvoir, ainsi que le faisait Olga. Ma joie fut si vive que je remerciais, avec émotion, le père de m'avoir exaucé.
        Ce « tic », qui fut observé par tous les miens, persista durant quelque temps, fortifiant ma conviction du « retour » de l’âme de ma regrettée fille ; l’enfant a, du reste, le caractère, les manières et même les habitudes d’Olga, ce qui est particulièrement démonstratif en l’occurrence.
        En fin d’année 1944, alors que j ’avais la chance d’avoir un excellent médium, Mme S..., j’eus la confirmation par notre guide Michel que les deux Olga ne sont qu’une seule individualité, réincarnée, à Lyon, le 18 juin 1934.
        Je souhaite que ma modeste mais sincère contribution à la cause de la survie et de la réincarnation éclaire ceux des lecteurs qui pourraient être encore dans le doute.
                                                              J.-B. Gallioz,
                                                                  Président
                                                   du Groupe spirite de Grenoble.

    Les Cahiers du Spiritisme, IV, 1947 (p.26-27)
    http://iapsop.com/archive/materials/cahiers_du_spiritisme/cahiers_du_spiritisme_n4_1947.pdf


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  • Nécrologie J.-B. Gallioz de Grenoble (Survie, mars-avril 1961)

    NÉCROLOGIE

        Nous apprenons avec beaucoup de regret le départ pour l'au-delà de notre ami J.-B. GALLIOZ, président de la Société d'Etudes Psychiques de Grenoble, dont le corps a été inhumé le 10 février 1961.
        J.-B. Gallioz était un militant de nos doctrines et je le connaissais personnellement. Comme il était en même temps frère Antoiniste, il a été enterré selon les rites de cette religion.
        C'est un très bon spirite qui nous a précédé dans le monde spirituel, aussi nous adressons à sa famille et à ses amis nos bien sincères condoléances.

    Survie, mars-avril 1961


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  • Nécrologie Madame Gallioz (Survie, janvier-février 1950)

    CEUX QUI NOUS PRÉCÉDENT
    MADAME GALLIOZ

        Mme Gallioz s'est brusquement désincarnée à l'âge de 58 ans. Nous adressons à notre ami M. Gallioz, Président de la Société d'Etudes Psychiques de Grenoble, l'assurance de notre amicale sympathie et nos vœux de bonne santé pour qu'il puisse continuer son action.

    Survie, janvier-février 1950


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  • Nécrologie Anna Gallioz de Grenoble (Revue spirite, janvier 1950)

    Mme Anna GALLIOZ

        M. J.-B. Gallioz, fondateur, en 1945, de la Société d'Etudes Psychiques de Grenoble, grand affligé, comme tant d'autres, hélas, de la guerre de 1914-1918, vient d'avoir la tristesse que seules nos convictions peuvent atténuer de perdre sa compagne, Mme Anna Gallioz. La sépulture, présidée par le Culte Antoiniste, a eu lieu le jeudi 2 mars écoulé, à 15 heures.
        L'avis de décès précise : Pas de couronnes, une bonne pensée ! Belle recommandation qui révèle les sentiments qu'entretinrent M. et Mme Gallioz à l'égard de la mort. Avant la cruelle séparation ils avaient, en effet, acquis la preuve de la survie, de l'inutilité des ornements qui entourent extérieurement ceux qui nous précèdent au-delà de ce terrestre rivage, aussi bien qu'ils avaient pu expérimenter la valeur de la pensée, sa puissance lorsqu'elle est sincère et généreuse. Pour répondre donc aux vœux de ces excellents spirites, nous adressons à M. Gallioz, qui demeure ici-bas pour poursuivre sa route, à Mme Gallioz, libérée des entraves du corps, nos pensées bien vives, bien fraternelles, afin que ne s'affligeant pas de leur isolement humain, ils supportent avec un calme courage l'épreuve qui est présentement la leur ; elle prépare les douceurs du revoir dans la patrie des âmes !
                                  R. S.

    Revue spirite, janvier 1950


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  • Propagande Spirite à Grenoble, par M. Gallioz (Spiritisme, 1946, Congrès Spirite Français)

    Propagande Spirite
    par M. GALLIOZ

        M. Gallioz, de Grenoble, comme compte-rendu de l'activité de son groupe, et comme démonstration de moyen de propagande, nous adresse le N° du 4 septembre 1946 du journal « Le Dauphiné ».
        En première page, deux demi-colonnes, jumelées sous un même titre, assez voyant.
        « Chez les spirites Grenoblois, Jules Michelet vient faire aux fidèles bouleversés, son cours d'histoire ».
        En outre, la reproduction d'une photographie, dans le même article, montre M. Gallioz et son Médium Mme Hélène, en train d'opérer.
        Quelques sous-titres « Madame Hélène, êtes-vous prête ? – Esprit es-tu là ? Cher oncle !... » font ressortir les principales phases des expériences.
       Cet important article, montre mieux que n'importe quelle théorie, comment il faut comprendre la propagande. C'en est en effet une fameuse que la citation, dans un journal régional, de l'activité d'un groupe local, par un article important.

    Spiritisme, 1946, Congrès Spirite Français


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  • J. B. Gallioz - Message mystérieux (Survie, n°243, Janvier-Février 1956)

    MESSAGE MYSTERIEUX

    LES AVENTURES DE LA MORT FUTURE, DEVOILES 45 AN LUS TARD

        Lorsque j'étais âgé de 20 à 30 ans, j'habitais une commune dans les hautes montagnes de Savoie. J'avais comme voisin le maire de la commune, un véritable brave homme, doué d'une intelligence remarquable ; il aimait se dévouer et rendre service à tous, il ne manquait pas en général d'aller rendre visite à tous les moribonds du pays et quelque chose le frappait très souvent, dont il ne comprenait pas la signification. Il avait été élevé, comme moi d'ailleurs, dans la religion catholique ; il a dû se désincarner sans avoir compris les causes ci-après :
        Ce brave Maire venait me dire très souvent : « Je n'y comprends rien ». En effet, ses amis moribonds lui demandaient presque toujours une cuvette d'eau et du savon pour se laver les mains ; il apprenait le lendemain qu'ils étaient morts dans la nuit ; il fallait donc avoir les mains propres pour mourir, et jamais nos prêtres nous avaient enseigné cela. Si bien que ces faits me sont restés gravés dans ma mémoire jusqu'à ce jour de mes 76 ans. Mais, étant venu habiter Grenoble depuis 1930, j'ai eu l'occasion de découvrir les belles doctrines de la véritable lumière :
        1° La Société Théosophique.
        2° Le Culte Antoiniste – et surtout le Spiritisme,
    ce qui m'a fait élire Président de la Section de Grenoble. Par la lecture de nos beaux ouvrages et une étude approfondie, j'ai pu découvrir des Médiums écrivains à incorporation, et autres, j'ai donc constaté que les Entités Désincarnées avaient le pouvoir de guider la main de Médiums ou de parler par leur corps. C'est ainsi que j'ai posé la question aux entités concernant ce que je n'avais jamais compris, et exposé par mon voisin le brave Maire de mon pays natal, 45 ans auparavant. Voici la réponse des Entités :

        « Mes chers Amis, que vous êtes tous réfractaires à comprendre ! Je vais vous donner un exemple quand vous vous préparez à sortir en ville, aller aux offices, à une fête, ou simplement en commission, vous vous dites je vais sûrement rencontrer des amis et leur toucher la main, et alors vous avez soin de vous laver les mains ; car, que dirait l'ami s'il vous voyait les mains sales. Vous ne savez donc pas que le moribond, quelques heures avant de mourir, est déjà dans le coma. C'est-à-dire que son esprit est déjà dans l'Au-delà, alors que l'autre moitié est encore avec vous. C'est pour cela qu'il dit des paroles paraissant abracadabrantes ; ceux qui le veillent disent il ne sait plus ce qu'il dit. Ces moribonds aperçoivent déjà des Esprits qui viennent les chercher ce sont en général des parents, des amis. Le moribond a l'impression qu'il faudra leur toucher la main, comme ils le faisaient sur la terre et cela avec les mains propres bien entendu, car le moribond croit que ce sont les mêmes mains. Avez-vous compris maintenant, mes amis. »

        En résumé, j'ignore si ce brave Maire s'est lavé les mains également avant de se désincarner, car j'avais quitté mon pays natal depuis longtemps lorsque j'ai appris son départ.
        Pour terminer, je suis poussé à dire que je plains ceux qui nient l'Au-Delà et qui refusent de s'instruire. Je suis tenté de dire comme Picono-Chiodo, Avocat à la Cour d'Appel de Milan (La Vérité Spiritualiste, page 74) : « A ces savants d'aujourd'hui qui n'ont pas pris la peine d'étudier le sujet et qui se moquent des Phénomènes médiumniques, nous répondrons avec E. Bonnemère : « Votre sourire n'est pas celui de Voltaire, mais c'est le rire de l'idiot beaucoup plus fréquent que l'autre ».

     J. B. GALLIOZ,       

    Président de la Société d'Etude
    Psychique de Grenoble.

    Survie, n°243, Janvier-Février 1956


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  • Jean-Baptiste Gallioz (Le Petit Dauphinois, 9 décembre 1937)

     

        On ne sait s'il s'agit de Jean-Baptiste Gallioz, spirite et antoiniste. Mais il s'agit du même nom et de Grenoble.


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