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TEMPLES - Architecture et adresses
Temples antoinistes en Belgique
Afficher Temple antoiniste belge sur une carte plus grandeEn bleu clair, les temples servant à la solidarité de groupe
En violet, les temples en attente de desservant
En rouge, les temples vendus (à partir de 2000)Retrouvez la liste des adresses ici.
Temples antoinistes en France et à Monaco
Afficher Temple antoiniste français sur une carte plus grandeRetrouvez la liste des adresses ici.
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Par antoiniste le 28 Septembre 2018 à 09:14
D'autres religions et cultures sont reconnaissables à des caractères d'imprimerie et à des symboles : grecs, vietnamiens, nord-africains, juifs, orthodoxes, protestants. On y trouve même un emblême du mouvement antoiniste fondé en 1910 par le Liégeois Louis-Joseph Antoine, qui se prétendait guérisseur. Tous ces éléments témoignent du caractère cosmopolite du cimetière d'Ixelles, eflet d'une ville dans la ville.
Le cimetière d'Ixelles, une ville miniature, 2017
Nota : On trouve d'autres tombes antoinistes, en Belgique, à Antoing (près de Tournai) et, en France, à Garches (Hauts-de-Seine, Île-de-France)...
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Par antoiniste le 20 Septembre 2018 à 13:01
Tous les temples portent la mention CULTE ANTOINISTE sur leur fronton. La plupart porte l'année de sa consécration. Ils suivent en cela l'exemple des temples de Jemeppe et de Stembert, consacré par le Père lui-même.
Certains présentent d'autres caractéristiques.Lyon-Villeurbanne et Retinne sont les seuls temples où soit inscrit TEMPLE sur la façade. Cela a été le cas de celui de Verviers (où apparaît la date 1914 maintenant).
Le Temple de Spa porte deux fois la date, en façade et au pignon.
Le Temple de La Louvière ne porte plus la mention du culte depuis sa vente à la communauté musulmane.
Le Temple de Forest porte la date en petit suivant le nom de l’architecte. La mention Culte Antoiniste de la façade a été repeinte en blanc, comme le reste de sa façade blanche et verte, la rendant presque invisible.
Les temples suivant ne portent pas la date de consécration mais seulement "Culte Antoiniste" :
Le Temple de Liège-Hors Château (1917).
Le Temple de Schaerbeek (1925) porte le nom de l’architecte (elle devait y figurer selon les plans).
Le Temple de Montegnée (1919).
Le Temple de Seraing (1915).
Le Temple de Souvret (1913).
Le Temple de Momalle (1915).La mention CULTE a disparu du temple (vendu) de Tournai depuis des dégâts dus à une tempête.
Le Temple de Retinne porte la date sur le pas de moineau supérieure de la porte d'entrée et la mention TEMPLE – ANTOINISTE et non CULTE ANTOINISTE. C'est certainement la conséquence du jugement de la Cour d'Appel de Liège qui, en voulant empêcher la confusion, demandait au frère Hanoul qui fonda un temple dissident en 1949 de ne pas porter la mention de Temple antoiniste.
Tous les temples de France porte la date d’inauguration ainsi que la mention CULTE ANTOINISTE. Seul celui de Monaco ne semble pas l’indiquer. Est-ce à comprendre comme une volonté de montrer l’évolution du culte en France (le temple de Monaco sera certainement toujours le seul de ce territoire confetti) par la multiplication des temples qui, rappelons-le, est la seule forme de "prosélytisme" que se permet le culte.
La salle de lecture de Poitiers (Buxerolles) porte déjà la mention CULTE ANTOINISTE et l'année 1963. Celle de Tergnier (Quessy) portait également cette mention et la date, jusqu'à ce qu'elle doit vendue à l'Église Catholique Gallicane (sans changer la date 1988). Depuis peu, l'inscription de l'église a disparu.
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Par antoiniste le 13 Juillet 2018 à 20:10
Jehovas Zeugen in Europa, Geschichte und Gegenwart (Band 1, 2013)
Deuxièmement, la construction d'églises ne s'accompagne pas absolument d'un agrandissement significatif du nombre d'adeptes. C'est ce que montre l'exemple des "Antoinistes" dont le fonctionnement est à l'opposé. Dès qu'un certain nombre d'adeptes sont présents régulièrement, ils organisent une salle de lecture ou un temple dans l'espoir que celui-ci attire d'autres adeptes. La seule condition préalable est qu'il se trouve un responsable qui s'occupe du temple. C'est ainsi que leurs lieux de culte ne surviennent pas après, mais avant la création d'une communauté. Quant à l'édification des lieux de culte, les Témoins de Jéhovah et les "Antoinistes" procèdent de deux manières différentes. Les premiers construisent une Salle du Royaume des suites de la création d'une communauté, alors que pour les derniers, le temple constitue une offre religieuse (quand bien même les "Antoinistes" ne cherchent pas systématiquement à convertir de nouveaux croyants).
Les Témoins de Jéhova en Europe, histoire et présent (Tome 1, 2013)
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Par antoiniste le 19 Novembre 2016 à 12:25
Si, en Afrique, la nouvelle religion voyait se fermer sa maison d'Alexandrie (novembre 1913), elle obtenait une compensation au Congo-Belge, où un adepte, qui dirigeait une factoterie, avait réussi à convertir quelques Congolais (renseignement donné par M. A.Brixteux, professeur à l'Université de Liège).
L'implantation la plus récente de l'antoinisme hors de ses terres habituelles que sont la France et la Belgique a eu lieu au Congo-Brazzaville. Elle est due à l'initiative d'un adepte français, M. Mahec qui a ouvert en 1957 une salle de lecture à Pointe-Noire. L'un des fidèles qu'il avait instruit créa une salle de lecture à Brazzaville en 1962.
Et dans la Note sur le Père Antoine et l'Antoinisme, de Robert Vivier, l'ajout de l'édition de 1989 chez Labor, on lit que "l'Eglise du Nouveau Testament, qui compte au Zaïre 9000 adhérents et 52 centres de prière, a manifesté son désir de se rallier à l'antoinisme." Mais cela ne fut pas réalisé.
Régis Dericquebourg, Les Antoinistes, p.138
Chez Régis Dericquebourg, on peut lire qu'il existe encore (en 1993), une salle de lecture dépendant du Centre moral belge, République démocratique du Congo ou RDC (ex-Zaïre, ex-Congo-Belge), Kinshasa, 2 bis, rue Maseki.
En 2005, on peut lire sur un autre site antoiniste :
J'ai déjà posé la question de savoir ce qu'était devenue l'église qui avait manifesté le désir de rejoindre le CULTE ANTOINISTE au ZAÏRE.
Un correspondant me donne la réponse.
Situation du Culte Antoiniste
L'Eglise dont vous parlez, comptant =- 10.000 membres, en Afrique, n'a finalement pas rejoint le Culte Antoiniste. En Belgique celui-ci est en perte de vitesse, voire en perdition. Le dimanche dans le Temple de Jemeppe, une vingtaine de personnes assistent à la Lecture... Beaucoup de temples n'ont plus de desservants. On peut estimer le nombre de pratiquants réguliers à environ 200, toujours en Belgique.
Renseignements pris à JEMEPPE, on me donne une réponse quasi identique.
source : http://antoinisme-documentation.skynetblogs.be
Concernant le culte au Congo-Brazzaville, Frère Wilfrid posta un commentaire en 2016 :
Culte Antoiniste du Congo-Brazzaville
BP3274 Bacongo Brazzaville (Congo)
Responsable : Fr Desservant Dominique BENDO Tél.+2428689375/+242057276857/+242056287082
Adjoint : Fr Desservant Antoine NTELA Tél.242053992168
Secrétariat : Wilfrid BANTSIMBA Tél.+242044362207
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Par antoiniste le 16 Février 2010 à 13:40
Grâce aux sites des cadastres français (www.cadastre.gouv.fr) et belges (cartocit1.wallonie.be), on peut avoir la surface approximative des temples. Approximative pour plusieurs raison, d’abord l’imprécision de l’outil disponible sur les sites, mais aussi approximation due à la configuration des temples : un temple comprend la plupart du temps également le logement du desservant, et ce logement peut occuper les étages, mais aussi agrandit la surface au sol.
Voici donc la liste des temples classés par taille :
100 m2 et moins
100-150 m2
151-199 m2
Momalle
Herstal
Tours
Saulnes
Aix-les-Bains
Montegnée
Bierset
Reims
Jupille
Evelette
Liège-Ville
Cherbourg-Octeville
Jumet
Villers-le-B.
Moha
Retinne
Vottem
Visé
Souvret
Evreux
Total: 7
Total: 6
Roanne
200-250 m2
plus de 250 m2
Vervins
Bernay
Toulouse
Huy
Lille
Tourcoing
Nandrin
Mantes-la-J.
Villeurbanne
Caudry
Marseille
Paris-Pré-St-G.
Nantes
Valenciennes
Mons
Rouen
Liège-Angleur
Paris-Roux
Vichy
Orange
Paris-Vergniaud
Seraing
Ecaussinnes
Jemeppe
Bordeaux
La Louvière
Cormelles-le-R.
Conflans-Ste-H.
Croix
Waremme
Nice
Total: 19
Saint-Etienne
Total: 12
Total: 9
Dans le détail, on peut penser que c’est le temple de Stembert qui est le plus petit, mais les données manquent le concernant. Sinon, en Belgique, ça serait le temple de Momalle qui est le plus petit, et en France, celui de Saulnes (près de Longwy, en Lorraine).
En Belgique, le plus grand sans surprise est celui de Jemeppe, sans compter la maison du Représentant du Père. En Fance, c’est un des derniers construit qui est le plus grand, bien qu’il ne semble pas que le logement du desservant soit aux étages, ainsi tout compris, il fait plus de 300 m2.
Celui de Jemeppe dépasse également le premier temple parisien en date et en taille, celui de la rue Vergniaud. Les deux autres temples parisiens le précèdent de peu.
On voit que la moyenne générale, des deux côtés de la frontière, est d’avoir un temple de 150 à 200 m2.
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Par antoiniste le 24 Décembre 2009 à 13:34
"Des groupes se forment dans les contrées les plus lointaines, que nous devons entourer plus particulièrement de notre amour et de nos bonnes pensées pour les aider dans leur tâche si pénible."
Unitif de 1914
Contrées lointaines, allusion aux maisons de lecture qui s'étaient ouvertes en Egypte, à Alexandrie, rue St-Athanase (Unitif, II, 3) ; au Brésil, à Sao Paulo, rua Visconde dorio Branco n°98, chez Mme Germain (Unitif, II, 12).
Aux soixante-six sanctuaires français ajoutons la maison de Strasbourg (août 1913, au 7 Anckergässchen [Imp. de l'ancre], près de la place du Corbeau) qui alors était sous la domination allemande.
L'Antoinisme passait même l'Atlantique et prenait pied au Brésil, à Sao Paulo (août 1913, rua Visconde dorio Branco n°98, chez Mme Germain), aux Etats-Unis, à Saint-Louis (janvier 1914, 916 North Newstead Avenue), au Canada, à Birch-Grove (mars 1914, Glace Bay, Cap Breton, chez M. Carabin). Si, en Afrique, la nouvelle religion voyait se fermer sa maison d'Alexandrie (novembre 1913), elle obtenait une compensation au Congo-Belge, où un adepte, qui dirigeait une factoterie, avait réussi à convertir quelques Congolais (renseignement donné par M. A.Brixteux, professeur à l'Université de Liège).
Le 22 mars 1922, le secrétaire du culte dans sa lettre au Ministre de la Justice cite encore la maison de lecture du Canada, à Birch-Grove.
Pierre Debouxhtay, Antoine le Guérisseur et l'Antoinisme, pp.263, 269 & 179
Il existe encore plusieurs Birch-Grove, deux se trouve à l'extrême est, en Terre-Neuve et en Nouvelle-Ecosse, proche du territoire français de Saint-Pierre et Miquelon. Sur la côte ouest du Terre-Neuve, dans la région de Stephenville, on trouve encore de rares îlots de langue française, parlée par les descendants de pêcheurs français, souvent des terre-neuvas, qui s'y étaient installés. Au cap-Breton, les quatre cultures principales sont micmaques, acadiennes, écossaises et anglaises, chacune avec sa langue. La langue anglaise est dominante, mais le gaélique et le français sont largement utilisés.
source : wikipedia
Chez Régis Dericquebourg, on peut lire qu'il existe encore (en 1993), une salle de lecture dépendant du Centre moral belge, République démocratique du Congo (ex-Zaïre, ex-Congo-Belge), Kinshasa, 2 bis, rue Maseki.
Et dans la Note sur le Père Antoine et l'Antoinisme, de Robert Vivier, l'ajout de l'édition de 1989 chez Labor, on lit que "l'Eglise du Nouveau Testament, qui compte au Zaïre 9000 adhérents et 52 centres de prière, a manifesté son désir de se rallier à l'antoinisme." Mais cela ne fut pas réalisé.
Les salles de lectures dépendant du Centre moral français était en 1993 (information chez Regis Dericquebourg) :
- En Autralie : Katoumba, 2780 New South Wales, 'Chez Nous', 311, Great Western, Highway.
- Au Brésil : 22 280, Rio de Janeiro, Botofago, rue du Général Polidari, 123
22 210, Rio de Janeiro, Jacarepagua, rue José Silva, 162 casa 9 (cette salle serait fermée, elle n'est pas reprise par le site http://culteantoiniste.com/adresses.html)
- En Italie, Milan, et Postua (salles qui seraient fermées)
- au Luxembourg : alors à Hespérange, maintenant 1670 Senningerberg, 38A, Gromscheed
- au Congo-Brazzaville, dont l'adresse était inconnu.
La salle de lecture de Rio-Botofago a été fondée par une adepte française, la soeur Germain en 1937. Elle a été consacrée depuis Jemeppe par la 'Mère'. Vu l'importance qu'a pris le spiritisme dans ce pays et connaissant l'articulation historique entre cette pratique et le 'Nouveau Spiritualisme' de Louis Antoine, on pourrait s'attendre à une plus large diffusion de sa pensée. On ne retrouve pas ce passage de l'un à l'autre au plan social. Le spiritisme ne joue pas le rôle de terreau de l'antoinisme. Est-ce parce que celui-ci à rejeté le spiritisme ? Est-ce parce que cette religion apparaît trop austère aux yeux des spirites brésiliens ?
L'implantation la plus récente de l'antoinisme hors de ses terres habituelles que sont la France et la Belgique a eu lieu au Congo-Brazzaville. Elle est due à l'initiative d'un adepte français, M. Mahec qui a ouvert en 1957 une salle de lecture à Pointe-Noire. L'un des fidèles qu'il avait instruit créa une salle de lecture à Brazzaville en 1962.
Régis Dericquebourg, Les Antoinistes, p.138
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Par antoiniste le 30 Novembre 2009 à 13:11
En Belgique, on peut choisir trois essaimages :
- Jemeppe (1910)
- Charleroi (1913)
- Huy (1923)
Au premier essaimage, on regroupe (par date de fondation, en partant de 1910) :- Stembert
- Bierset
- Villers-le-Bouillet
- Verviers
- Seraing
- Momalle
- Visé
- Liège
- Herstal
- Jupille
- Montegnée
- Vottem
- Waremme
- Nandrin
- Sprimont
- Spa
- Angleur
- Retinne
Au deuxième foyer, on a (par date de fondation, dès 1913) :- Courcelles (Souvret)
- Écaussinnes-d'Enghien
- Bruxelles (Forest)
- Charleroi (Jumet)
- Bruxelles (Schaerbeek)
- Anvers (Schoten)
- La Louvière
- (Tournai, assez isolé)
- Mons
Au troisième foyer, on a (par date de fondation, à partir de 1923) :- Huy
- Evelette
- Moha
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Par antoiniste le 30 Novembre 2009 à 13:10
En partant de la province de Liège, l'essaimage part de quatre foyers :
- Jemeppe (1910)
- Stembert (1911)
- Bierset (1913)
- Villers-le-Bouillet (1914)
De Jemeppe, part :- Seraing
- Liège
- Herstal
- Jupille
- Vottem
- Angleur
- Retinne
De Stembert, démarre :- Verviers
- Visé
- Sprimont
- Spa
De Bierset, on retrouve :
- Momalle
- Montegnée
- Waremme
De Villers-le-Bouillet, on a :
- Huy
- Evelette
- Nandrin
- Moha
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Par antoiniste le 17 Juin 2009 à 16:40
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En violet, les temples en attente de desservant
En rouge, les temples vendus (à partir de 2000)
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Par antoiniste le 17 Juin 2009 à 16:37
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Par antoiniste le 11 Mars 2009 à 19:18
Quand on visite une église, on visite le lieu. Quand on visite un temple, on se visite soi-même.
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Par antoiniste le 13 Février 2009 à 17:12
Pour les juifs (on appela un temps les synagogues des temples israélites), comme pour les protestants, le temple n'est pas un lieu sacré. Il ne prend une dimension sacrée qu'à partir du moment où 10 juifs (le minyan) ou une assemblée de fidèles y sont réunis pour prier.
Mais "Le culte ayant toutefois un caractère communautaire et public, ils [les protestants] tenaient pour requis que pour ce faire il y ait des temples assignés." C'est pour cela également que les antoinistes ont besoins d'un temple.
De plus, les premiers temples étaient parfois construit avec la chaire au centre, comme on peut encore voir des synagogues traditionaliste avec la bima au centre : ceci pour permettre de mettre le texte au centre de l'assemblée. On peut s'étonner que ce ne fut pas le cas également dans l'antoinisme. Cependant, on pris souvent le temple de Jemeppe comme exemple à suivre, et à Jemeppe, le texte c'était Louis Antoine qui le remettait à l'assemblée de sa tribune, qui date de l'époque où on lisait aussi des textes d'Allan Kardec. De plus, dans l'Antoinisme, le texte de la Révélation, doit aussi participé à trouver le Dieu en soi, ainsi il n'y a pas plus de raison d'être au centre, puisque le centre de la spiritualité antoiniste est au sein de l'homme.
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Par antoiniste le 13 Février 2009 à 16:49
Image : intérieur l'église protestante Saint-George d'Hattigen (Rhénanie du Nord-Westphalie)
L'intérieur d'une église protestante est souvent très dépouillée, et il n'y a que la chaire qui reçoivent un décorum, ceci pour mettre en avant le texte de la Bible qu'on veut mettre à porter de tous lors du rassemblement. On est ici proche de la cérémonie de la Lecture dans l'antoinisme.
Ensuite, les protestants firent disparaître les images et statues (hormis dans le culte luthérien), encore une fois pour centrer la pratique sur le texte. On est proche ici de la conception de la vision du temple à Jemeppe et les temples antoinistes sans image.
Pendant les périodes de rejet du protestantisme de la part de l'Etat (de 1685, date de la Révocation, à 1787, date de l'Edit de Tolérance), on verra alors des rassemblement dans les granges ou des bâtiments privés. On pense ici au salle de lecture, dont la nature est différence, puisque celle-ci sont les prémices d'un nouveau temple.
Encore un mot sur le terme de "temple". Les protestants ont préférés ce terme, pour plusieurs raisons : le mot temple a pour sens "Maison de Dieu", église ne prend ce sens dans la langue française qu'en 1050, à l'origine il a pour sens en grec et en latin "Assemblé de croyants". C'est ce sens qu'il a pour les protestants. Le mot temple fait aussi référence au Temple de Jérusalem et "à la signification qui lui est donnée dans le Nouveau Testament où la construction matérielle passe du sens propre au sens symbolique. Voir les épîtres de Paul : Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu .... (I Cor. III,16), Nous sommes le temple du Dieu vivant (II Cor. VI,16) et encore Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit (I Cor. VI,19)". C'est comme cela que nous pouvons également comprendre le mot temple dans l'antoinisme.
source : http://temples.free.fr/architecture.htm
Dans un temple protestant, on trouve la chaire, lieu de la prédication, que l'on peut comparer à la grande tribune, lieu de l'Opération. Puis la Table de la communion ou l'autel selon le rite, portant la Bible ouverte (Sola-Scriptura et Tota Scriptura (l'Écriture seule et toute l'Écriture)), que l'on comparera à la petite tribune, portant l'Enseignement (L'enseignement est tout). Puis il y a la croix, symbole de la souffrance, de la mort et de la résurection du Christ, que l'on comparera à l'Arbre de la Science dela Vue du Mal, symbolisant l'imperfection, donc la souffrance de chaque homme.
Par contre, on ne trouvera pas de baptistère dans un temple antoiniste, l'entrée dans la communauté n'étant pas un acte essentiel dans cette spiritualité.
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Par antoiniste le 13 Février 2009 à 16:21
Image : intérieur de la synagogue de Dortmund, mur est, au-dessus de l'arche sainte (d'autres images sur le site http://synagogo.blogg.org/)
On le voit ici, il y a des similitudes entre l'intérieur d'une synagogue et d'un temple antoiniste. Voyons juqu'à quel point.
Dans l'article du glossaire, je comparai l'Auréole de la conscience à la profession de foi juive, le shéma Israël, dont voici le texte :
Écoute, Israël, l'Éternel, notre Dieu, l'Éternel est UN.
Béni soit à jamais le nom de Son règne glorieux.
Tu aimeras l'Éternel ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de tous tes moyens
Que les commandements que je te prescris aujourd'hui soient gravés dans ton cœur
tu les inculqueras à tes enfants, tu en parleras (constamment),
dans ta maison ou en voyage, en te couchant et en te levant.
Attache les en signe sur ta main,
et porte les comme un fronteau entre tes yeux
Écris-les sur les poteaux de ta maison et sur tes portes.La différence se situe au niveau de la conception du Dieu : un Dieu extérieur et supérieur dans le judaïsme, alors qu'il sera intérieur à l'homme dans l'antoinisme.
De plus, dans la synagogue, le texte prendra une valeur esthétique qui ne doit pas avoir dans le temple antoiniste.
Mais hormis ce côté esthétique que l'on donnera au texte dans la synagogue ("en caractère carrés, dorées, en relief parfois, elles deviennent un élément décoratifs primordial", Dominique Jarrassé, Une histoire des synagogues française, entre Occident et Orient, chap.15 : Représentation et iconographie biblique, Inscriptions), quelles sont les similitudes au niveau du sens.Le Shéma donc, mais aussi les dix commandements sont fréquents comme décorum édifiant des synagogues. Au-dessus de l'arche sainte (aron ha-kodesh), on trouvera deux règles : "Sache devant qui tu te trouves" (Talmud, Berachot 28b) et "Je fixe constamment mes regards sur le Seigneur" (Psaumes 16:8). On trouvera aussi le tétragramme, le nom imprononçable de Dieu. On est donc loin ici, de ce qu'on trouve dans le temple antoiniste, mais cela tient toujours du fait de la conception différente de la divinité : extérieure et supérieure vs. intérieur. Il y aura d'autres citations avec le temple de Jérusalem ou la Maison de Dieu.
Mais aussi, "tu aimeras ton prochain comme toi-même" (Lévitique 19:8). Avec une fréquence grandissante après la Première Guerre mondiale. On est là proche du message de l'Auréole.Ensuite, un courant de l'antoinisme a retiré les images du fondateur et de son épouse, à la fois pour retrouver l'intérieur du Temple comme du temps du Père, mais aussi en se basant sur le Développement de l'oeuvre révélée : "Pour nous élever vers Dieu, nous ne devrions plus revendiquer aucun des révélateurs mais plutôt pratiquer leur révélations qui ne soit qu'une. [...] Au lieu de les glorifier et de proclamer leur nom (La Foi comparé à la Croyance). Et l'on sait que le judaïsme n'admet que difficilement des images de Dieu (on n'a quelques rares exemples contraires dans des synagogues réformées des Etats-Unis). Ainsi pour des raisons différentes, on arrive au même résultat.
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Par antoiniste le 30 Janvier 2009 à 15:53
Le Centre du culte antoiniste est l'Enseignement. On pourrait penser alors que les temples auraient adopté un plan carré, avec la tribune au centre, comme c'est le cas pour les synagogues.
Cependant, il n'en est rien. Si pour les synagogues c'est le Temple de Salomon qui fut une référence pour trouver un style propre à l'architecture des synagogues, ce fut le Temple de Jemeppe qui fut la référence pour les autres temples. Or le Temple de Jemeppe servit d'abord à des séances spirites, puis à l'énoncé de l'Enseignement devant un public. Au début de l'antoinisme, c'était la personne de Louis Antoine qui était au centre, et pas encore son Enseignement. De plus, l'influence de l'architecture chrétienne est sensible, plus protestante que catholique d'ailleurs, par l'épure qui se retrouve à la fois dans les temples protestants et encore plus dans les temples antoinistes.
Par ailleurs, la similitude avec les synagogues est ailleurs : les Juifs voulaient un monument, à l'époque de l'Emancipation, qui puisse rivaliser de beauté et de grandeur avec les Eglises et Temples, mais sans pour autant leur ressembler dans leur forme. Ainsi, le style romano-byzantin fut prédominant. Puis, les Juifs orthodoxes, voulant marquer leur éloignement du Consistoire, choisirent de s'élever une synagogue de style Art-Nouveau, la synagogue de la rue Pavée, dont l'architecte est Hector Guimard, le maître du style végétale.
Les Temples antoinistes ont été édifiés à la même époque. Et pour marquer la différence avec le catholicisme, c'est aussi l'Art-Nouveau qui fut choisi à Jemeppe, de façon discrète, mais marqué quand même. De plus, ce style permettait l'utilisation des nouvelles matières comme le béton et le fer pour les piliers des tribunes, plus économes. Mais aussi proche des ouvriers qui se retrouvaient au Temple pour entendre l'enseignement.
La voix était tracée : les autres temples, dans leur majorité et encore actuellement s'édifient dans un style d'inspiration Art-Nouveau puis Art-Déco (voir Bordeaux), en brique ou en béton, avec un pignon triangulaire pour marquer la fonction de l'édifice.
Par contre, un fait étonnant est parfois la place du Temple dans le tissu urbain : il est souvent sur un coin, au croisement de plusieurs rues. Fait étonnant pour une religion très minoritaire, quand on sait qu'en France, même aucune synagogue ne put avoir ce privilège (c'est le cas de quelques temples protestants, comme à Lille). Ce fait s'explique par le quartier choisi pour édifier le temple antoiniste : le quartier ouvrier. Or celui-ci est souvent loin du centre de la ville. De plus, on se souvient que le Temple original est aussi au coin des rues Rousseaux et des Tomballes.
Le Temple antoiniste était souvent un des premiers bâtiments construits dans la rue : on le sait de source sûre de celui de Schaerbeek, Huy, Orange, Schoten, Vervins, Aix-les-Bains, dans une moindre mesure Tourcoing, Monaco, etc.
Ainsi le temple put s'édifier au centre des habitations de la population la plus touchée par l'Enseignement : la population ouvrière.
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Par antoiniste le 29 Janvier 2009 à 19:45
Il est consacré, au début par le Père, puis par la Mère et enfin par les Représentants du Père.
Il est issu de l'expansion d'une salle de lecture.
Aucune architecture particulière n'est requise, cependant, ils adoptent une forme similaire. On est donc loin d'un bâtiment fonctionnel comme le sont les synagogues actuelles, même pour les temples récents (voir celui de Toulouse).
En général, un pignon avec la porte d'entrée du temple est en façade sur rue. En brique, avec l'année de consécration, et l'inscription CULTE ANTOINISTE.
Le logement du desservant le jouxte habituellement et il contient un cabinet de consultation.
Un panneau sur la porte indique les heures des Opérations générales et des Lectures de l'Enseignement, ainsi que les modalités de réception (exemple en Belgique et en France).L'intérieur est des plus dépouillé, il contient le moins de matière possible : des bancs (plus silencieux que des chaises), une clochette marquant les temps de la cérémonie, la tribune et le pupitre de lecture. Et surtout l'Auréole de la Conscience sur le mur du fond et l'Arbre de la Science de la Vue du Mal, sur la tribune (et les portraits du Père et de la Mère dans les Temples français). Les murs sont peints en vert-pré.
Le silence doit y régner. On n'y parle pas, on s'y recueille pour progresser moralement. En cela ce sont des sanctuaires, où les fluides sont présents.
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