• ~Foi vs. Croyance~

    Dieu parle :
    Deuxième principe. Ne croyez pas en celui qui vous parle de moi, dont l'intention serait de vous convertir, si vous respectez toute croyance et celui qui n'en a pas, vous savez, malgré votre ignorance, plus qu'il ne pourrait vous dire.
    Dixième principe. Ne pensez pas faire toujours un  bien, lorsque à un frère vous portez assistance ; vous pourriez faire le contraire, entraver son progrès. Sachez qu'une grande épreuve sera votre récompense, si vous l'humiliez en lui imposant le respect. Quand vous voudrez agir, ne vous appuyez jamais sur la croyance car elle pourrait vous égarer ; rapportez-vous seulement à votre conscience qui doit vous diriger, elle ne peut se tromper.

     

        La croyance a été imaginée par l'intelligence qui a toujours cru que Dieu existe en dehors de nous. Elle ne peut être naturelle car elle suscite la crainte et nous faire agir toujours contrairement, avec la pensée que Dieu nous voit, qu'Il nous observe, qu'Il nous punit et nous donne des récompenses ; c'est ainsi que nous faisons le mal croyant faire le bien.
         C'est la croyance en Dieu qui nous divise parce que nous n'avons pas tous de Lui la même conception ; voilà pourquoi nous voyons le mal en autrui, ignorant que c'est en pensant qu'un autre peut nous contrarier que nous nous contrarions nous-mêmes.
    [...]
        Je le répète, la croyance en Dieu telle qu'on l'envisage résulte de l'intelligence, elle nous fait prier en égoïstes, toujours par la crainte et non par l'amour, nous montrant tout autour de nous le mal qui suscite notre haine. Elle est contraire à la foi qui est le fruit de l'expérience acquise par la pratique de la loi d'amour et de charité.
    [...]
        Si des personnes ont une autre croyance que la nôtre et si d'autres n'en ont pas, c'est que Dieu le veut ainsi ; car s'il n'y avait qu'une seule religion dans la vérité, toutes les autres seraient nécessairement dans l'erreur, leurs adeptes travailleraient contrairement à la vraie religion et Dieu en serait le seul coupable, puisque c'est Lui qui nous fait naître dans telle ou telle religion. Dieu serait loin d'être juste, faisant des privilèges, il serait partial. Disons donc qu'il n'en est pas ainsi, si les familles accomplissent différemment leur devoir religieux, ce n'est pas qu'une religion soit meilleure que l'autre, puisque toutes n'ont qu'une seule et même base, la foi. Elles diffèrent uniquement par la forme, le côté extérieur.

    Couronnement de l'Œuvre Révélée, La croyance & la foi, p.XXXXII

        J'ai déjà dit que, aussi longtemps que nous n'aurons pas acquis la vraie foi, nous n'aurons toujours qu'une croyance de parti pris; qu'elle ait pour objet le serpent ou tout autre animal, quelque fétiche ou bien un pur esprit, ce ne sont là que des figures.
        Je viens de dire que c'est nous qui faisons Dieu à notre gré, tel que nous prétendons Le servir.

    Couronnement de l'Œuvre Révélée, Le vrai bonheur ne résulte que du bonheur, p.LIV