• ~Le mal n'existe pas~

    Dieu parle :
    Sixième principe. Quand vous voudrez connaître la cause de vos souffrances, que vous endurez toujours avez raison, vous la trouverez en l'incompatibilité de l'intelligence avec la conscience, car elles sont la base des termes de comparaison. Vous ne pouvez ressentir la moindre souffrance qu'elle ne soit pour vous faire remarquer que l'intelligence est opposée à la conscience. C'est ce qu'il ne faut pas ignorer.
    Septième principe. Tâchez de vous pénétrer que la moindre souffrance est due à votre intelligence qui veut toujours plus posséder. Elle se fait un piédestal de la clémence, en voulant que tout lui soit subordonné.

     

        J'ai révélé que nous ne devons jamais nous efforcer de faire le bien, que celui-ci doit être accompli naturellement ; croire qu'on le fait, le dénature, il n'est plus que de l'acharnement. Il nous suffit de résister à la pensée qui nous fait dévier du vrai chemin. En agissant ainsi, nos actes deviendront de plus en plus méritoires, cette mauvaise pensée sera toujours remplacée par une bonne qui démolit insensiblement en nous la vue du mal ; je le répète, aussi longtemps que nous le verrons, nous ne pourrons faire aucun acte qui soit un bien véritable, basé uniquement sur le désintéressement. Quelle que soit notre imperfection, fut-elle le plus profondément enracinée, elle se détruira d'elle-même si nous résistons à la vue du mal et nous comprendrons que nous ne pouvons souffrir que de lui. Toute souffrance qui nous atteint est une épreuve d'autant plus profitable que nous sommes persuadés que la cause est en nous. C'est le seul moyen de l'abréger tandis que nous la prolongeons indéfiniment en en accusant notre semblable.
        Quand nous ne verrons plus le mal, nous serons avec Dieu ; mais si peu que nous le voyions, nous devenons incompatibles avec Lui : d'un Dieu de bonté et d'amour, nous faisons un démon car s'il existait une injustice, elle aurait nécessairement sa source en Lui.

    Couronnement de l'Œuvre Révélée, C'est Adam et Ève qui forment la base des termes de comparaison, p.XVI

        Je rappelle à ce propos combien l’œuvre que nous poursuivons est diversement jugée, digne d'éloges suivant les uns, très répréhensible aux yeux des autres, c'est ce qui démontre encore la non-existence du mal. Mais je dois ajouter que si le mal n'existe pas, la souffrance existe proportionnément à l'imagination qui nous y fait voir une réalité.

    La Révélation, L'amour & la solidarité, p.61