• Moha (1931)(fermé)

    Moha (1931)

    Adresse : rue Georges Hubin, 21 (vers Wansoule) - 4520  Wanze (Moha)

    Style : néo-gothique

    Panneau : Lecture le dimanche à 10 heures. N° de téléphone pour plus d'information

    Temple sans photo à service réduit (Lecture le dimanche à 10 heures)

    Date de consécration (par Mère) : 4 octobre 1931

    Anecdote : quelques jours plus tard, le 15 octobre, Mère consacra le temple de Nice. Sœur Georgette en a été la desservante.

  •     Michel Meeus indique dans sa publication (p.39) que, dans les années 30, les antoinistes "ne connaissaient pas non plus de progrès dans le doyenné de Couthuin avec une présence dans 2 paroisses sur 11 et 1 % d'adhérents Lavoir, où une famille possédait un local à Moha avec quatre femmes portant le costume. Le doyen estimait que certains s'y rendaient plutôt par curiosité.


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  •     Alors perdu est le mot, enfin, accroché à la colline dans un charmant village resté très rural, a mi chemin entre Liège et Namur, l'absence de grands axes routiers (avant l'autoroute de Wallonie) avait laissé ces villages dans leurs jus.
        Berceau de ma famille paternelle.
        A cet époque les deux tiers du village, pour ne pas dire les 3 quarts, sont catholiques et ne ratent pas la messe du dimanche et la neuvaine annuelle, le quart restant va à l'église pour le qu'en-dira-t-on et pour ne pas déplaire au chatelain, M. Colinet, propriétaire de pères en fils des grandes carrières aux alentours, du four à chaux et de la moitié des maisons du village, subventionnant les études secondaires des élèves des écoles chrétiennes du village, reconnu aptes, même de milieu modeste et, il faut être de bon comptes, il a nourri tous les enfants du village pendant la seconde guerre mondiale.
        Bref, un Temple Antoiniste et une maison du Peuple ont réussi à s'incruster, la maison de Peuple avec succès, les Antoinistes plutôt mis en marge de commune, un peu vu comme des sorciers (ils sont pas catholiques ces gens-là


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  • Consécration par Mère du Temple de Moha (Archives du Temple de Retinne)

    Consécration par Mère du Temple de Moha (Archives du Temple de Retinne)

    Consécration par Mère du Temple de Moha - détail (Archives du Temple de Retinne)


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  • Sur un Antoiniste de Saint-Jean-Geest pendant la 2e Guerre mondiale


    L'INSTITUT SAINT-ALBERT DE JODOIGNE
    DANS LA TOURMENTE DE 1940 A 1945 ...
                                    Robert WINAND

        J'ai eu la bonne fortune, au cours de ces derniers mois, de pouvoir rencontrer deux anciens professeurs et un ancien de la rhétorique 1942 de l'Institut Saint-Albert de Jodoigne ... et de les interviewer au sujet de la vie quotidienne dans cette maison pendant la guerre de 1940 à 1945.
        Le premier ancien professeur, c'est l'abbé H. Demolder, actuellement Révérend Père bénédictin à l'abbaye de Clervaux, au Grand-Duché de Luxembourg. Il fut l'économe de l'Institut durant cette période de restrictions alimentaires, conséquences du blocus du Grand Reich par l'Angleterre qui poursuivait presque désespérément la guerre. Malgré une situation proche de la famine, il parvint à nourrir de façon satisfaisante et inespérée les professeurs et les internes de l'Institut...

    [...]

    R.W. Comme je vois, Monsieur Demolder, vous faisiez partie de ces Belges qui en lisant une nouvelle loi ... réfléchissent déjà à un moyen de la contourner ?
    H.D. Peut-être, mais c'était dans l'intérêt général !
        J'avais encore un autre avantage : si je demandais l'expertise des récoltes, l'expert du ravitaillement pour la région, c'était un Antoiniste (1) qui, je crois, habitait Saint-Jean-Geest. Il avait une grande barbe noire et portait un chapeau noir à large bord ... C'est moi qui lui apprenais son tout nouveau métier !
        Quand nous partions sur le terrain, nous traversions tout Jodoigne, lui avec sa grande barbe et son chapeau noir et moi... en soutane ! Pour les gens qui nous connaissaient, c'était d'un pittoresque ! Un jour, il m'annonce sa visite. De suite, je téléphone à Monsieur Jamart et lui demande : "Où est votre plus mauvais champ de froment ?" - "Ah ! Eh bien voilà un coin qui n'est pas très beau, le froment monte". Je me fais bien expliquer l'endroit pour y conduire mon Antoiniste sans l'ombre d'une hésitation et lui faire croire que c'est mon champ ! A notre arrivée, l'expert me dit : "Combien de sacs espérez-vous faire sur cette parcelle ?" - "Oh ... ici on ne fera pas plus de 20 sacs !" (Un sac de froment correspond à 100 Kg.) - "Mais ... vous ne ferez jamais cela, me rétorque-t-il, tout au plus 12 sacs". Et il inscrivit 12 sacs dans son rapport... Mais moi, sur ma parcelle, je faisais 46 sacs de seigle ... J'avais ainsi un bénéfice de 34 sacs que j'échangeais contre du froment !
        Je pourrais vous en raconter pendant des heures. Je vais cependant terminer sur un record qui a fait parler de l'Institut dans le monde agricole de la région ! J'avais acheté des semences de froment l'année précédente. Il fallait qu'elles soient semées avant le mois de février ... Or, vu cet hiver rigoureux de l'année 1942, on n'avait pas pu travailler la terre avant le dégel... Je me suis dit : "On risque de ne plus pouvoir les utiliser et pas question de les manger parce qu'elles ont été désinfectées ... " Alors, risquant le tout pour le tout, je les ai fait semer à la main car, depuis le mois de décembre, les terres n'étaient plus accessibles ni aux animaux, ni aux machines ... En tout cas, on a fait une récolte formidable de 52 sacs, ce qui était énorme pour cette époque où les bons fermiers faisaient 42 à 43 sacs ! Les abbés Haté et Demeulemeester sont revenus de vacances pour faire marcher la fenne et tout ( car nous élevions aussi des cochons ... des déclarés et des camouflés ... dont je ne vous parlerai pas ici!). Une fois les blés coupés et battus, on a dû faire sécher les grains. N'étant pas outillés pour un tel travail, on les a fait sécher sur le sol de la salle d'étude ... Tous les cultivateurs des environs sont venus me demander de mes semences miracle, mais ils devaient me donner du bon froment en contrepartie ... à poids égal!

    1. Adepte d'une secte religieuse fondée par un mineur belge du nom de Louis Antoine, qui vécut de 1846 à 1912. La secte des Antoinistes ne connut qu'un succès tout relatif ...

    in Revue d'histoire religieuse du Brabant wallon, 1991
    tome 5 - fascicules 2 et 3 deuxième et troisième trimestres


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  • source : antoinisme-documentation.skynetblogs.be


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  • Moha - 21 rue Georges Hubin - temple - Plan cadastral

    source : cartocit1.wallonie.be

    Rue Georges Hubin 21, 4520 Moha, Wanze

    Caractéristiques
    Type de bien     Bien
    Superficie de la parcelle     398m2
    Bâtiment: 158 m²
    Largeur de la parcelle     15m
    Profondeur de la parcelle     26m
    Surface estimée du jardin     260m2
    Coordonnées     50°33'9.2"N 5°11' 10.1"E
    Orientation du jardin/arrière maison     Sud-est
    Nombre de façades     Maison individuelle
    Zone inondable     Hors zone inondable

    https://www.realo.be/fr/rue-georges-hubin-21-4520-moha/954804?
    https://ici.be/4520::Rue+Georges+Hubin::21/fr


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  • Namur et son temple protestant

        Le temple protestant de Namur de 1896 (Boulevard d'Herbatte 33) a été déruit pendant la guerre 39-45 et a été complètement reconstruit au même endroit dans un style années 50-60. À ma connaissance, il n'y a même pas eu de salle de lecture antoiniste à Namur et donc pas de temple. Il existe un temple à Huy, à Moha et à Évelette.


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  • source : kikirpa.be


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  • MOHA, commune du canton de Héron ; bornée au N. par Hucorgne, N.E. par Vinalmont, S.E. par Wanze, S. par Bas-Oha, O. par Couthuin.

    A 1/2 l. de Wanze, 3/4 de Vinalmont et Bas-Oha, et 1 N.O. de Huy.

    L'aspect du territoire est varié, sa surface en partie élevée et en partie basse, entrecoupée de collines. Le terrain est sablonneux, argileux, marécageux, rocailleux. La profondeur de la couche végétale varie de 15 à 35 centim. On trouve en cette localité du plomb sulfuré octaèdre, cubo-octaèdre et laminaire. La Méhaigne traverse la commune et la divise en deux sections. Il y a divers petits ruisseaux, qui ont leurs sources dans la commune, et dont le principal est celui de Fosseroul, qui prend naissance vers Héron. Tous ces ruisseaux se jettent dans la Méhaigne.

    Il y a 183 maisons et chaumières ; la plupart construites en pierres et quelques-unes en briques ; couvertes en chaume, sauf quelques-unes en ardoises. On y remarque les ruines de l'ancien château de Moha, situé sur un roc, à proximité du centre de la commune, vers le N. C'était autrefois la résidence d'un seigneur puissant et illustre, mais ce n'est aujourd'hui qu'un monceau de masures, qui n'ont rien de remarquable que leur situation. — 1 église, dédiée à St.-Sauveur, rebâtie en 1791.

    On y cultive le froment, le seigle, l'orge, etc. Fourrages, lègumes et fruits. Les espèces de bois qui dominent sont le chêne, le hêtre, le saule. — 20 chevaux, 100 bêtes à cornes. On y élève des abeilles. La Méhaigne nourrit des anguilles, brochets, écrevisses. — 1 tuilerie, plusieurs carrières de pierres à paver ; 2 moulins à farine, 2 à battre le chanvre, et 1 à huile, mus par eau ; 1 brasserie, dont la bierre est excellente. On y exploite de la terre houille. On y a exploité du plomb.

    Population : 1100 habitans.

    Superficie : 55O h. 80 a. 49 c.

    Moha était autrefois un baillage du pays de Liège (comté de Moha).

    Histoire : L'an 882, le duc de Lorraine vint assiéger le château de Moha, mais il fut repoussé par le comte de Moha, le comte de Huy et l'évêque de Liège. En 1209, Albert, dernier comte de Moha, dont les deux fils se tuèrent dans la campagne des Croix, où un tilleul fut planté, fit don de son aleu de Moha et de Waleffe à l'église de Liège, à condition qu'il en retiendrait pendant sa vie la jouissance libre et indépendante, et que s'il lui survenait des enfans, ils en auraient aussi la possession, mais à titre de fief, et à la charge d'en faire hommage à l'église de Liège. Gertrude, fille du comte, étant morte sans postérité, en 1225, l'évêque de Liège, Hugues de Pierrepont, occupa aussitôt les châteaux de Moha et de Waleffe, avec leurs dépendances. Cette acquisition fut cause que le duc de Brabant, qui avait des prétentions sur ces fiefs, surprit Liège, le jour de l'Ascension, et s'y empara de tous les trésors des églises. — Les évêques de Liège entretinrent dans la forteresse de Moha, pendant 150 ans, une garnison qui sut s'y maintenir pendant tout ce temps contre toutes les attaques du dehors. — Les Hutois s'emparèrent du château en 1376, et le rasèrent pour se délivrer d'une garnison dont le voisinage les incommodait, lorsqu'ils avaient quelques différends avec les évêques de Liège.


    Dictionnaire géographique et statistique de la province de Liège (Henri Joseph Barthélemi Del Vaux) - 1835


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