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Extraits de l'Enseignement
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Par antoiniste le 15 Octobre 2024 à 15:59
COMMENT NOUS DEVONS PRIER
ET POUVONS PROGRESSER
Père, j'ai grande foi en Vous, ne pourriez-Vous me dire comment je dois prier ? je Vous adresse mes prières, mais je le fais aussi à la Vierge, suis-je dans la raison ? Si Vous y trouvez un obstacle pouvant retarder mon progrès, je vous prie de me répondre par le bulletin, comme Vous le jugerez utile.
Notre Père. – Votre lettre m'a satisfait, elle m'a permis de raisonner la prière, car j'ai senti qu'il y avait à votre question bien des choses à répondre qui sont pour la plupart encore ignorées et qu'il est cependant utile de connaître pour savoir s'acquitter de son devoir.
J'ai révélé que la croyance est l'opposé de la foi, que celui qui possède celle-ci trouve en lui tout ce qu'il lui est nécessaire. Nous avons dit aussi que toutes les croyances s'interprètent la Divinité différemment, en effet nous nous y initions suivant notre compréhension et l'importance que nous y attachons, elle n'est souvent que le résultat de l'éducation. L'enfant professe une croyance sans pouvoir s'en rendre compte, quoiqu'il puisse avoir une autre qui est en lui une prédisposition naturelle, qu'il se développera au contact de la vie et par laquelle il se fera de la Divinité une autre conception que celle de ses parents, car il peut être plus élevé qu'eux. La croyance est appropriée à notre élévation. Mais les parents ignorent souvent ces choses et croyant bien faire, ils les contrarient, car ils sont peut-être loin de comprendre qu'il doit en être ainsi. S'ils nous obligeaient à suivre leur croyance, ils porteraient obstacle à notre avancement, notre progrès en souffrirait puisque nous serions privés du libre arbitre en devant respecter des lois surannées ; nous serions encore sous la domination de celle qui enseignait : œil pour œil et dent pour dent.
Mais il faut savoir, pour bien apprécier ces choses, que les lois ne sont que l'ombre de nous-mêmes, de notre côté réel nous montrant en notre semblable l'image de notre naturel reflétant en lui le mal qui est en l'épreuve qui nous est d'autant plus indispensable que nous avons préféré suivre l'exemple d'Adam qui croyant se faire plus estimer dans l'apparence, a voilé la réalité. Voilà comment nous contractons l'épreuve. En imposant la loi aux autres nous nous en imposons nous-mêmes puisqu'elle est l'opposé de l'amour. Nous sortons de notre naturel, croyant nous faire mieux apprécier nous nous trompons en trompant notre semblable qui le fait égale- ment, en nous trompant de même car il sait que s'il agissait réellement, il froisserait notre imperfection, que nous ne voulons de lui que ce qui la cajole. C'est l'intelligence qui crée les lois qui ne sont toutes que nos pensées. Je viens de le dire, nous nous en imposons en les imposant aux autres. Pour vous rendre compte de la réalité, voyez le livre d'Enseignement et le Développement, tout y est raisonné. Mais si nous voulons bien nous en pénétrer, nous ne devons pas ignorer que l'intelligence n'est accessible qu'à l'effet, que la cause n'est pas de sa compétence, car elle ne dépend que de la morale qui est l'opposé de cette faculté. C'est pour cette raison que des prophètes viennent à différentes époques révéler à l'humanité un enseignement proportionné à son évolution, car notre progrès ne peut s'accomplir qu'en nous élevant autant moralement que nous sommes développés intellectuellement. S'il en était autrement, l'intelligence qui est opposée à la conscience se réjouirait en revendiquant plutôt le néant. Voilà comment l'humanité évolue : quand elle a absorbé intellectuellement tout ce qu'elle a apprécié de la morale, quelqu'un vient lui révéler des éléments plus rationnels, en rapport avec sa compréhension. Si nous voulons jeter un coup d'œil sur le passé, nous pourrons faire cette remarque que la révélation ramène insensiblement à la religion tous ceux qui l'avaient quittée pour proclamer la matière. Elle repose sur la raison de notre entendement, croyants et non croyants, elle nous réunit dans la conscience en anéantissant la loi. Tout ce qui se développe de l'intelligence rentre ainsi dans la conscience, ce qui leur permet de marcher de pair. Mais si nous négligeons dans la morale, la question intellectuelle l'emporte et redevient prépondérante ; la religion, l'unité de l'ensemble, perd de sa puissance au fur et à mesure que ses adeptes se divisent en y établissant la loi, l'opposé de l'amour. Les plus développés laissent à désirer dans la pratique, parce qu'ils n'en sont plus réconfortés, c'est ainsi qu'ils créent des doctrines qui n'en sont plutôt que l'apparence. Ils nous rendent un grand service en nous rappelant que nous nous sommes trompés en y établissant ces lois qui la dénaturent ? Ils nous font reconnaître que l'intelligence est opposée à la conscience, qu'elle nous désunit, tandis que celle-ci nous ramène les uns vers les autres, à la vraie religion. Nous avons enseigné que l'intelligence imagine un Dieu en dehors de nous isolé, tandis que la conscience nous démontre le contraire, qu'll n'existe qu'en nous. La science avait, au premier abord, revendiqué Dieu, mais en L'imaginant en dehors de nous, elle ne peut qu'aboutir au néant, maintenant elle doute, parce qu'elle trouve de quoi démentir la croyance qui s'est basée sur la loi dont la religion est l'opposé. La raison prouve le contraire. Demandons-nous où nous devons puiser l'amour pour nous unir. N'est-ce pas au sein de Dieu ? et pour atteindre à Lui, ne nous a-t-il pas été révélé que nous devons aimer notre prochain comme nous-mêmes ? pourrions-nous dire les lois de Dieu alors qu'elles En sont l'opposé ? pour être dans la vérité, disons son amour et non les lois. Quand nous sommes unis à notre semblable, Dieu est en nous, nous nous aimons réciproquement par le seul et même amour. Mais si nous imaginons Dieu qui est l'amour en dehors de nous, avec lequel pourrions-nous aimer alors qu'il est le seul véritable ? Ne pas nous aimer, c'est ne pas aimer Dieu puisque nous dévions du chemin qui conduit à Lui. N'est-ce pas la raison qui nous démontre qu'en nous appuyant sur les lois, nous nous égarons, puisqu'elles anéantissent notre amour ? Comment alors s'unir à son semblable, se tenir par la main pour marcher dans le chemin du vrai bonheur, puisque celui-ci ne résulte que de cet amour ? Si nous en sommes dépourvus, nous quittons nécessairement la religion pour revendiquer les lois comme étant divines et croyons ainsi démontrer la bonté de Dieu. Mais si Dieu imposait des lois, Il désapprouverait son amour, en nous privant du libre arbitre puisque nous ne pourrions nous en dispenser pour aller à Lui ; voilà comment nous dénaturons la religion. Cependant nous n'ignorons pas que nous ne pourrions imposer une loi à notre semblable pour l'obliger à nous aimer, car il n'en résulterait plutôt que de la haine.
Parlons maintenant de la prière, la révélation nous enseigne que c'est dans l'amour que nous devons la puiser, mais il se peut que nous voulions la baser sur une loi quelconque que nous croyons de Dieu en L'imaginant en dehors de nous, notre foi n'étant pas suffisamment développée nous laisse incertains de ce que nous devons faire pour remplir notre devoir. Que ceux qui pourraient avoir encore de ces pensées fassent cette comparaison, qu'ils se demandent s'ils sont autant heureux, en faisant face à la loi qui nous désunit qu'en se pénétrant de l'amour qui l'anéantit. Prions qui nous voulons, nous ne faisons aucun mal en nous adressant à celui en qui nous avons foi. Voilà ce que je puis enseigner de la cause, je vais vous entretenir un instant des effets. Nous venons de dire que nous n'avons pas tous la même conception de la Divinité, que des enfants peuvent s'en faire une plus rapprochée de la réalité que celle de leurs parents. Eh bien ! notre manière de prier Dieu diffère selon cette conception qui elle-même varie suivant notre élévation. Les uns contemplent une figure humaine, les autres une lumière, d'autres encore un cercle, une étoile ou tout autre signe. Ces vues sont la preuve qu'ils persévèrent dans la prière. Il y en a qui ne se font aucune conception de la Divinité, il est rare qu'ils puissent s'acquitter de leurs prières sans être distraits et obligés ainsi de la recommencer ; la plupart croiraient ne pas bien prier s'ils ne se plaçaient devant une image représentant Dieu ou ne s'agenouillaient devant un ou plusieurs cierges allumés. Nous avons dit que celui qui possède la foi trouve en lui tout ce qui peut lui être nécessaire, parce qu'il sait que Dieu n'existe qu'en nous, que tout ce que nous pouvons par elle, c'est Dieu qui le fait, nous agissons en toute sincérité par Lui. J'en conclus que tout croyant doit réciter les prières que sa conscience lui dicte. Nous n'ignorons pas que tout acte qui s'appuie sur celle-ci est la vraie prière.
Nous devons respecter toute croyance comme notre conscience nous le rappelle, car la prière est un réconfort, celui qui aime de la faire et qui ne vise que son avenir ne peut que s'améliorer, c'est sa conscience qui lui raisonne comment il doit agir pour s'élever vers Dieu. C'est ainsi que nous devons comprendre la prière, qu'elle s'adresse à la Vierge ou à d'autres, si elle est sincère, c'est bien ; la conscience seule doit la sanctionner ; mais il nous a été révélé que nous ne devons pas suivre deux chemins.Unitif, Numéro 5, Série A.
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Par antoiniste le 15 Août 2024 à 18:12
LES DERNIÈRES PAROLES
DU PÈRE
A SES ADEPTESJe n'ai pas fait de testament, Mère est héritière de tout, c'est Mère qui me remplacera.
Nous nous baserons toujours sur l'Enseignement, nous tâcherons de respecter le naturel. Vraiment il est des personnes qui ne pourront pas toujours le faire parce qu'elles se trouverons gênées en face de celles vis à vis desquelles elles devraient s'humilier. Mais elles seront entraînées par les autres, cela ne tardera guère parce que l'Enseignement marche de l'avant rapidement et nous serons toujours plus forts en face de ceux qui verront le mal en nous.
Que ceux qui voudront faire des dons s'appuient sur l'anonymat, autrement leurs dons n'auraient pas tant de valeur. . . .
Depuis le mois de février je prenais du pain et de l'eau et Mère . . . par une bonne inspiration, m'a rappelé de manger de la viande croyant que je pourrais reprendre des forces. Je disais je préfère mourir que d'y toucher . . . J'ai fait un petit travail pour cela, j'ai trouvé que c'était des choses semées dans le chemin par des personnes qui pensaient que c'était utile pour leur santé. En effet j'ai repris forces sur forces, rien ne m'a rien fait, au contraire toujours de plus en plus faible. Maintenant vous voyez où je suis arrivé, je ne mange plus, une becquée par moments . . . (1)
Mon épreuve, heureusement que je l'ai comprise, matériellement elle a été rapide, rapide mais moralement je m'y suis complu, si bien qu'il arrivait que je m'y réjouissais. Il n'y a que le corps, quand on le touche on me fait mal, ce n'est que dans ces moments que je puis un peu souffrir . . . mais un rien momentanément . . .
Je sens l'influence grandir depuis un certain temps ou plutôt depuis le commencement, je trouve que l'Enseignement prend de l'extension tous les jours . . .
Après Mère il y aura de grands guérisseurs . . . On pourra en choisir un parmi les plus sérieux pour remplacer Mère . . . Mère suivra toujours mon exemple, elle ira sur la tribune comme j'y vais, mais pour le nouveau guérisseur il n'en sera pas de même, il montera à la tribune par l'escalier opposé et quand il l'aura mérité il ira par où j'y vais . . . Voilà mes enfants . . .
(1) Mère fait remarquer que le Père se refusait à rien prendre de provenance animale et que c'est sur ses sollicitations, devant le désarroi de l'entourage qui craignait la désincarnation du Père, qu'll en a repris.
C'est de là qu'est venu l'article du dernier Unitif sur l'alimentation, intercalé par le Père dans les travaux des adeptes comme Il ne pouvait le faire d'une Révélation.Voir mon billet sur les 2 versions qui en existent.
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Par antoiniste le 14 Juin 2024 à 16:09
Nous avons tous une intelligence, un esprit, et il n'y a pas deux êtres qui se ressemblent ; nous différons les uns des autres tant par nos facultés, nos sentiments, nos caractères que par notre physionomie. La vérité n'étant qu'une, voyons combien nous sommes sujets à l'imagination.
Le Développement de l'Enseignement du Père, Arbre de la science de la vue du mal, le bien, interprété l'opposé de la réalité, p.271
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Par antoiniste le 13 Juin 2024 à 15:09
Oserions nous dire que nous sommes dans la vérité ? Certes non, ce serait prétendre que nous la possédons.
Le Développement de l'Enseignement du Père, Arbre de la science de la vue du mal, le bien, interprété l'opposé de la réalité, p.292
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Par antoiniste le 22 Mai 2024 à 16:41
Suivons toujours l'impulsion de notre nature, ne redoutons ni la critique, ni le blâme ; ne cherchons pas à nous justifier, ce serait commettre nous-mêmes l'erreur, celle de notre semblable nous est utile car tout a sa raison d'être. Oserions nous dire que nous sommes dans la vérité ? Certes non, ce serait prétendre que nous la possédons.
Le Développement de l'Enseignement du Père, Arbre de la science de la vue du mal, le bien, interprété l'opposé de la réalité, p.292
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Par antoiniste le 22 Mai 2024 à 16:33
Nos actes dans lesquels nous voyons le bien seraient pour les êtres d'un échelon supérieur le mal pqrce qu'ils ont acquis plus de lumière.
Le Développement de l'Enseignement du Père, Arbre de la science de la vue du mal, le bien, interprété l'opposé de la réalité, p.296 §1
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Par antoiniste le 22 Mai 2024 à 15:51
Lorsqu'une pensée surgit en nous, voyons si elle ne se relie pas aux mondes inférieurs.
La Révélation, L'importance de la pensée, p.25
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Par antoiniste le 22 Mai 2024 à 15:47
Nous ne restons jamais un seul instant sans épreuves, le doute nous accable souvent parce que nous sommes trop sensibles aux imperfections des autres.
La Révélation, La charité bien comprise, p.44
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Par antoiniste le 22 Mai 2024 à 15:39
Voyons d'où elle vient la lumière : n'est-ce pas de notre foi, acquise par le travail moral ? N'est-ce pas de cette vertu que naît l'amour réel ?
Le Développement de l'Enseignement du Père, Arbre de la science de la vue du mal, le bien, interprété l'opposé de la réalité, p.268
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Par antoiniste le 22 Mai 2024 à 15:35
Pour vous rendre compte de la réalité, voyez le livre d'Enseignement et le Développement, tout y est raisonné. Mais si nous voulons bien nous en pénétrer, nous ne devons pas ignorer que l'intelligence n'est accessible qu'à l'effet, que la cause n'est pas de sa compétence, car elle ne dépend que de la morale qui est l'opposé de cette faculté.
Développement de l'Enseignement du Père, Comment nous devons prier et pouvons progresser, p.54
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Par antoiniste le 26 Avril 2024 à 16:43
Je l'ai révélé : Ne croyons pas en Dieu, croyons en nous et agissons naturellement, nous pourrons ainsi nous acquérir la foi. Avec cette vertu, nous possédons l'amour réel, Dieu, si nous pouvons tout n'est-ce pas par Lui qui est en nous ? disons alors que nous sommes Dieu, puisque ce n'est que par Lui que nous aimons et que nous agissons. Pourquoi L'imaginer en dehors de nous où Il n'est pas ? là c'est le néant, mais nous croyons celui-ci en nous, voilà d'où résulte notre imperfection. C'est la raison qui nous fait repousser Dieu pour haïr ceux que nous devrions le plus aimer. Tâchons d'avoir cette idée que Dieu ne réside qu'au sein de l'être, nous Le palpons lorsque nous aimons notre semblable, mais nous ne pourrions nous En persuader qu'en Le cherchant dans le Connais-toi ; Le chercher en dehors de nous, c'est revendiquer la croyance d'Adam.
Développement de l'Enseignement, Quelle est la conception qu'on peut se faire de Dieu, p.31-32
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Par antoiniste le 26 Avril 2024 à 13:10
La puissance de la foi prouve que Dieu est en nous par l'amour qui en découle.
Développement de l'Enseignement, Quelle est la conception qu'on peut se faire de Dieu ?, p.30
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Par antoiniste le 26 Avril 2024 à 13:01Efforçons-nous de ne pas voir en nos frères ce que nous voudrions cacher en nous.
La Révélation, La charité bien comprise, p.45
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Par antoiniste le 26 Avril 2024 à 12:03Le progrès seul fera comprendre la cause de la diversité des croyances. En nous améliorant, nous surmonterons la matière, par conséquent ses lois qui imposent au croyant de se soumettre à certaines formes dans la pratique de la religion.Petit fascicule Antoine le Guérisseur, La Foi comparée avec la croyance, p.7
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Par antoiniste le 30 Août 2023 à 11:36
Voilà comment nous nous construisons : l'amour a d''abord sur nous tout empire, ensuite la spiritualité et enfin, la matière. Par les tribulations et les vicissitudes, nous nous développons l'intelligence, faculté mère inhérente à l'esprit, qui nous rend accessibles à la matière et qui donne naissance à toutes les autres facultés. Par ce contact de la matière, nous devenons plus sensibles, les souffrances que nous endurons nous font reconnaître peu à peu l'erreur où nous nous sommes plongés. C'est alors seulement que nous retournons vers l'amour.
La Couronnement de l’Œuvre Révélée, Cause, développement & perfectionnement de l'être, p LXX
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Par antoiniste le 25 Août 2023 à 11:37
L'Enseignement marche de l'avant rapidement. . . .
Je sens l'influence grandir depuis un certain temps ou plutôt depuis le commencement, je trouve que l'Enseignement prend de l'extension tous les jours . . . .
La Révélation, Les dernières paroles du Père à ses adeptes (p.414)
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Par antoiniste le 30 Juin 2023 à 12:34
Si nous possédions une plus grande foi nous comprendrions d'autant mieux Dieu, nous saurions qu'Il est l'amour.
Développement de l'Enseignement, Quelle est la conception qu'on peut se faire de Dieu, p.28
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Par antoiniste le 30 Juin 2023 à 11:59
Mais quoiqu'il arrive, il est grandement désirable d'avoir la pensée de la charité ; cette vertu découle de l'amour, tâchons d'être toujours prêts à l'exercer, de comprendre que nous ne faisons jamais la charité qu'à nous-mêmes.
La Révélation, La charité bien comprise, p.44
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Par antoiniste le 12 Avril 2023 à 13:28
Supposons que nous soyons deux, animés du même amour nous sommes l'un dans l'autre, des deux nous ne faisons qu'un ; nous partons à la recherche d'une chose qui doit nous faire le bonheur plus grand encore. Nous en sommes certains : impossible que nous soyons trompés, nous sommes dans la vérité puisqu'il n'y a que ce chemin pour arriver. Mais à un moment donné, un embranchement nous apparaît et nous voilà autant indécis que nous étions certains auparavant. Nous sommes embarrassés, mon compagnon veut prendre un chemin et moi l'autre ; tantôt des deux nous ne faisions qu'un et maintenant nous doutons, nous nous contrarions et nous nous divisons. J'élève une pensée vers Dieu, en murmurant je Lui dis : « Mon Dieu, Tu nous as abandonnés, Tu nous as trompés. » Mais une voix se fait entendre en moi : « Je ne suis où vous croyez, voilà pourquoi vous avez douté. Que cherchez-vous ? – Le libre arbitre. – Eh bien ! ne dites plus alors que je vous ai trompé, n'avez-vous pas trouvé ce que vous cherchiez ? » En effet, l'erreur venait de faire son apparition, c'est elle qui nous le donne, car si nous n'avions qu'un chemin à suivre, celui de la vérité, nous serions toujours certains d'y arriver puisqu'il nous serait impossible de nous en dispenser. Le deuxième nous donne la faculté de choisir. Disons alors que l'erreur est aussi utile. Simples et ignorants, dans la réalité nous n'étions pas heureux parce que nous n'aurions su l'apprécier. Mais le doute, l'intelligence qui est le deuxième chemin, nous rend libres en nous dirigeant à travers la matière qui n'est que tribulations, l'erreur d'où nous vient la souffrance ; nous devons passer par le mal pour comprendre le bien.
Développement de l’Enseignement du Père, L'intelligence humaine, comparée à L'instinct animal, p.19-21
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Par antoiniste le 24 Janvier 2023 à 17:19
AVIS
Pour bien comprendre le DÉVELOPPEMENT de la RÉVÉLATION, il faut avoir lu le livre d'ENSEIGNEMENT dont il reprend, pour les compléter, certaines questions : ces deux œuvres se donnent mutuel appui, elles s'expliquent l'une par l'autre.
Fascicule Antoine le Guérisseur
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