• La Révélation, L'importance de la pensée, p.23

        Qui se justifie, prétend avoir raison et sort de l'humilité. Si l'on a droit cependant, est-ce agir sincèrement que de s'avouer coupable ?

    La Révélation, L'importance de la pensée, p.23


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  •     Tous s'exercent à réaliser le commandement divin : « Tu aimeras Dieu par-dessus toute chose et ton prochain plus que toi-même ». Leur personnalité s'ennoblit. Elle pénètre dans les beaux secrets de la vie et de l'univers, dans cette réalité supérieure, inaccessible aux yeux de chair, mais qu'avait déjà entrevue l'intuition des poètes. La foi des adeptes grandit par le travail et l'expérience. Elle n'est pas un don gratuit et définitif. Elle se conquiert. Elle est évolutive, n'aspirant qu'aux joies sereines et viriles de la conscience qui cherche son Dieu, épèle la pensée sacrée que recèlent tous les cœurs tendres et dévoués, s'épure dans cette recherche et à ce contact, crée des œuvres fraternelles et durables. Elle ne fuit pas la vie contemporaine. Elle aime à s'établir au cœur des cités ouvrières. Forte de la lumière intérieure, elle ne redoute ni les sarcasmes ni les injures, et les pardonne, convaincue qu'ils sont adressés à la fausse image que l'on conçoit d'elle. Elle agit d'une façon lente, continue, insensible, recrutant tous ceux que désabusent les biens matériels et qui leur préfèrent la vie de l'esprit et la vie du cœur.

    Frère Delcroix, Enseignement par M. Antoine le guérisseur, de Jemeppe-sur-Meuse
    La Meuse, 27 juin 1905


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  •     La cité nouvelle était impossible sans la maturité du sens moral.

    Frère Delcroix, Enseignement par M. Antoine le guérisseur, de Jemeppe-sur-Meuse
    La Meuse, 27 juin 1905


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  •     Les fidèles gardent un culte au séjour qui abrite leurs travaux, à la Maison du bonheur, comme ils l'appellent. Ils vont à travers la vie, soucieux de leur dignité professionnelle, toujours prêts à rendre service, aussi avides d'estime que d'affection, patients et doux, non par faiblesse, mais par égalité d'âme et par une jolie confiance en la nature humaine.
        Les épreuves assaillent une mentalité et une activité si nouvelles. Mais le souvenir de la Ruche soutient et réconforte. Il n'est pas de tristesses ni de joies auxquelles Elle ne soit associée. Et c'est dans toutes ces bonnes volontés rayonnant dans les milieux divers que se dissimule le secret de son développement, de sa force et de sa durée.

    Frère Delcroix, Enseignement par M. Antoine le guérisseur, de Jemeppe-sur-Meuse
    La Meuse, 27 juin 1905


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  •     En plein territoire industriel, [Antoine le guérisseur] a créé une ruche féconde qui est en train d'essaimer à travers la Belgique.

    Frère Delcroix, Enseignement par M. Antoine le guérisseur, de Jemeppe-sur-Meuse
    La Meuse, 27 juin 1905


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  • Frère Delcroix, Enseignement - Ses joies se mesurent à la profondeur de son dévouement

     

     

     

        Il n'ignore plus que ses joies se mesurent à la profondeur de son dévouement. Il s'exerce à pratiquer le bien de tout son pouvoir, parce que c'est l'unique moyen de se guérir de ses imperfections et de s'élever dans la hiérarchie des consciences.

    Frère Delcroix, Enseignement par M. Antoine le guérisseur, de Jemeppe-sur-Meuse
    La Meuse, 27 juin 1905


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  •     La pensée de l'homme est toujours active en bien ou en mal. Elle s'éveille au contact de la vie, tend à se réaliser, entraine les forces voisines, crée des penchants irrésistibles.

    Frère Delcroix, Enseignement par M. Antoine le guérisseur, de Jemeppe-sur-Meuse
    La Meuse, 27 juin 1905


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  •     Les conséquences inévitables [des] actions [de l'homme] obligent l'esprit à réfléchir. Il éprouve du remords, signe d'une plus grande sensibilité morale.

    Frère Delcroix, Enseignement par M. Antoine le guérisseur, de Jemeppe-sur-Meuse
    La Meuse, 27 juin 1905


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  • La Révélation, L'importance de la pensée (p.23)

        ... En supposant même que nous ayons la foi, sommes-nous bien préparés pour savoir à quel moment l'épreuve va éclater ? Il faut avoir une grande élévation, posséder déjà une partie de l'instinct du bien pour avoir toujours la bonne pensée, à même d'anéantir le fluide de la mauvaise.

    La Révélation, L'importance de la pensée (p.23)


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  • La Révélation, L'efficacité des lois morales, p.125

        ...mais n'oublions pas que le mal n'existe pas et que discuter, ce serait prétendre qu'il existe.

    La Révélation, L'efficacité des lois morales, p.125


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  •     Père, des personnes qui appartiennent à différentes croyances basées sur l'évangile m'ont déjà demandé œ que vous pensiez de Jésus-Christ dont votre Enseignement ne dit mot. Que devrai-je répondre à toute question de ce genre ?

        Le Père - Je ne sais pas si vous pourriez les satisfaire, je l'ai déjà dit : avant de nous être acquis la foi, nous avons bien une croyance, mais souvent elle est de parti pris, nous voulons convertir à nos idées celui qui fait mieux que nous ; si nous possédions cette vertu, nous ne nous inquièterions jamais de ce qu'ont été les prophètes, chacun d'eux est venu révéler un enseignement proportionné au développement de l'humanité, sans se prononcer sur ses prédécesseurs. Ils ont eu tous la morale pour base. Si nous pouvions nous appuyer sur elle, sans voir les mots ni les phrases, nous serions toujours d'accord, nous serions convaincus que les prophètes viennent nous ouvrir un nouvel horizon. La cause de la diversité des croyances, c'est que nous nous attachons plutôt à leur personne qu'à leur enseignement qui n'a pour but que notre éducation.
        Ah ! Si nous comprenions que les prophètes sont heureux de nous voir délaisser leur enseignement pour pratiquer un nouveau contenant des principes plus rationnels, nous le serions d'autant plus nous-mêmes parce qu'au lieu de nous désunir, nous nous unirions dans la seule vraie religion qui a simplement la foi pour base parce que nous serions animés du même amour. Mais en préconisant un prophète au détriment des autres qui ont dû raisonner comme lui selon le milieu des différentes époques, nous ne pourrions avoir qu'une croyance de parti pris. Voilà de quelle façon nous procédons avant d'avoir acquis la foi, notre degré d'avancement ne nous permet pas d'atteindre à l'amour vrai et aussi longtemps que nous n'en aurons pas le mérite, nous ne chercherons qu'à nous diviser. Pour nous élever vers Dieu nous ne devrions revendiquer aucun des révélateurs, mais plutôt pratiquer leurs révélations qui ne sont qu'une, elle est enseignée au fur et à mesure que l'humanité se développe et qu'elle est apte à la comprendre. Ainsi nous y puiserons l'amour pour nous aimer les uns les autres, nous aurons tous la même foi parce que nous ne nous dirigerons plus par l'intelligence mais bien par la conscience qui permet de respecter tout le monde indistinctement. Aussi longtemps que nous nous attachons au prophète plutôt qu'à ce qu'il nous a révélé, notre amour ne pourrait être réel, nous aimerons ceux qui partagent nos idées et nous n'aimerons pas les autres, nous sèmerons la division. Cependant aucun n’a le droit de blâmer personne puisque si arriérés que nous soyons, nous croyons tous être dans la vérité. En vous raisonnant ces questions, je ne m'appuie que sur ma propre expérience et je vais vous en dire un mot pour vous donner à comprendre combien nous sommes ignorants avant de nous être acquis la foi. Si je peux vous en témoigner la différence, vous en faire la comparaison, c'est en remontant à certaines époques où j'ai fait moi-même tout ce que je viens de vous dire. Alors j'ignorais que la prière n'est que dans les actes qui nous permettent de puiser l'amour au sein de Dieu et c'est là la plus grande récompense puisque le bonheur dépend seulement de notre amour. Nous sommes encore bien loin de la comprendre parce que nous oublions que nous ne devons notre progrès qu'à ceux que nous disons nos ennemis.
        En agissant ainsi nous ne doutons plus que les prophètes possèdent une trop grande modestie que pour être touchés des éloges qu'on croit les honorer ; ils en éprouveraient une grande gêne plutôt parce qu'ils ont tous la pudeur de ce qu'ils ont révélé. S'il en était autrement, ils manqueraient de simplicité, ils ne seraient pas dignes de nous transmettre la parole de Dieu. Abstenons-nous, je le répète, de nous attacher à leur personne et n'allons pas en voulant leur prouver trop de reconnaissance oublier ce qu'ils ont enseigné. Ils seraient bien plus heureux si, au lieu de les glorifier et de proclamer leur nom, nous leur rendions témoignage en propageant l'amour qui découle de la Révélation. Sachons que sans la foi, nous sommes plutôt acharnés que sincères ; lorsque nous posséderons cette vertu, nous serons convaincus que la croyance résulte de l'intelligence qui nous divise et nous nous appuierons sur la conscience qui en est l'opposé, elle nous ramènera à la véritable religion, formant dans un seul et même amour l'unité de l'ensemble.

    Unitif 2 Série A


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  •     Nous devons comprendre qu'il existe deux mondes, l'un corporel et l'autre spirituel, le monde des incarnés et je n'ajouterai pas celui des désincarnés, mais plutôt celui des non incarnés. Beaucoup pourraient s'imaginer qu'ils sont distincts, il n'en est rien. J'ai déjà révélé que tout être se compose de deux individualités dont l'une est le moi conscient et l'autre le moi intelligent. C'est en celui-ci que nous sommes incarnés ; le moi conscient ne l'est pas parce qu'il est réel tandis que l'autre n'est que apparent. Nous faisons donc partie du monde corporel par ce dernier, notre moi imparfait et du monde spirituel par notre moi réel. Celui-ci est l'opposé de l'autre: il n'est atteint ni par le sommeil, ni par la mort tandis que l'autre est soumis à tous les événements inhérents à la matière. Nous croyons qu'à la mort les âmes quittent le monde et vont dans l'au-delà et l'au-delà est ici. L'âme imparfaite reste incarnée jusqu'à ce qu'elle ait surmonté son imperfection. Chaque existence est la conséquence de la précédente et elle détermine celle qui lui succède par l'épreuve subie et par d'autres contractées à son insu. Avant de quitter le corps qui se meurt, l'âme s'en est préparé un autre pour se réincarner. Ne nous imaginons pas qu'à la mort elle va dans l'espace, il n'en est pas ainsi. Qu'y ferait-elle, la vie de relation matérielle y serait-elle encore possible ? En quoi l'âme pourrait-elle y progresser ? Si elle le pouvait, il lui serait inutile de venir prendre un corps et de passer de l'espace à la terre et réciproquement.
        Tout autre et bien plus consolante est la réalité: la mort n'existe pas ; nos êtres chéris soi-disant disparus ne le sont qu'en apparence: nous ne cessons pas un instant de les voir et de nous entretenir avec eux, la vie corporelle n'est qu'illusion. Mais notre incarnation qui est le doute absorbe notre foi. Je ne sais comment m'exprimer pour vous pénétrer de la réalité de cette question ; oui, je voudrais pouvoir vous rendre sensible la révélation d'aujourd'hui, vous faire savourer à quel point elle est réconfortante. Notons bien qu'il n'y a que le doute qui nous incarne et qui empêche notre liberté. Si nous pouvions pendant le jour, nous rappeler les jouissances que nous éprouvons la nuit au contact de nos chers disparus ! Malheureusement cette maudite matière nous met l'oubli, nous le savons, elle est opposée à la foi. Ah ! quand pourrons-nous nous éveiller, sortir de l'affreux cauchemar de l'incarnation ? Car c'est bien ce qu'elle est, mais nous ne pouvons le croire parce que notre imperfection nous trompe ; par l'épreuve qu'elle suscite, elle nous convainc de sa réalité.
        Il est parfois bien pénible d'entendre avancer des opinions contraires aux siennes. C'est bien là, cependant, que l'on nous rend les plus grands services en nous corrigeant du parti pris. Nous ne pouvons souffrir que de l'erreur. Plus l'homme est méchant, plus il voit le droit de son côté et la méchanceté chez les autres. Si nous sommes donc contrariés, affligés de l'opinion d'autrui, c'est que nous nous basons sur l'erreur. La vérité réconforte toujours celui qui la possède ; étant le fruit de son expérience, elle ne saurait l'enorgueillir parce qu'elle est due à son mérite. Quoi qu'on lui dise, il se sent à l'abri et plaint celui qui le combat, il sait qu'il est malheureux, que l'opinion l'empêche d'aimer parce qu'elle l'entoure d'un fluide qui le contrarie.

    Couronnement de l'Œuvre Révélée, p.XXIII


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  • LE FOND & LA FORME

        D. – Cher Père, je voudrais dire à mes frères quelques mots de la sincérité. Une erreur de la société contemporaine est de viser trop aux apparences. Les uns gonflent leur chiffre d'affaires, d'autres font miroiter les avantages d'une entreprise hasardeuse. Dans le monde, chacun s'efforce de plaire par des manières aimables et cache sous des sourires la sécheresse du cœur ; il semble que paraître soit tout. Je me hâte de dire qu'il se trouve aussi des gens honnêtes et sincères, dont la figure est ouverte et le regard très franc ; mais c'est l'exception. C'est une joie de constater dans ce milieu que le culte des apparences n'existe pas, qu'on cherche loyalement à mettre d'accord les actes avec les paroles. Dieu soit béni de m'avoir amené à cette doctrine qui me donne des forces pour lutter contre moi-même, car j'étais de ceux qui font belle figure et dissimulent la pauvreté du fond. J'aimais sans doute à rendre service, mais sans qu'il m'en coûtât trop. Ici je vois que tous travaillent à devenir bons, d'une bonté toute naturelle. Mais je découvre aussi que tous ces cœurs ont déjà beaucoup de certitude.
        Père, je vous remercie de vos instructions bienfaisantes.

        Le Père. – Je remercie D. qui est entré dans la voie que nous suivons pour atteindre au but : ses efforts encouragent les autres. Notre plaisir ne consiste pas seulement à nous réformer, il réside aussi dans le bonheur de ceux qui nous approchent, partagent notre travail moral et s'unissent à nous par les liens de l'amour fraternel. C'est ainsi qu'étant désireux d'avancer vers Dieu, nous sommes aidés, on nous amène des personnes sincères pour travailler avec nous à leur amélioration ; leur exemple est un témoignage de plus en faveur de cet amour que nous aspirons à posséder afin de réaliser un progrès. Nous souhaitons pareille satisfaction à ceux qui viennent nous entendre. Les bonnes instructions étendent les connaissances et communiquent le parfum de l'amour à quiconque en a besoin. Le plus faible des adeptes, encouragé par les autres, pourra remplir ses devoirs : aucun ne restera en arrière ; nous marcherons tous de front au cri de : « Vive la liberté, » suscitant la vraie fraternité.

    L’Enseignement, p.57 à 59


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  • La Révélation, La non-existence du mal (p. 8)

        Pour bien comprendre cet enseignement qui peut paraître encore pour la plupart un mystère, gardons-nous de tabler sur les effets, remontons plutôt à la cause, il n'y a qu'elle qui puisse nous rendre témoignage de la réalité et nous faire apprécier que tout a sa raison d'être.

    La Révélation, La non-existence du mal, p. 8


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  • LA MORALE EST TOUT DÉSINTÉRESSEMENT

        Pourquoi le service des Temples antoinistes n'est-il pas rétribué, nous demande-t-on souvent ? Nous avons toujours répondu que c'est suivre l'exemple du Père qui a toujours accompli sa mission morale avec le plus complet désintéressement et respecter la révélation qui a pour base cette grande vertu.
        Maintenant que nous réclamons la reconnaissance légale du Culte antoiniste, on nous demande pourquoi nous faisons une réserve formelle au sujet des subsides de l'Etat. Nous devons nous expliquer. La morale ne peut être lucrative car toute pensés d'intérêt la voile ou la dénature. Cette pure lumière de la conscience ne s'échange pas contre une valeur palpable ; elle brille dans les âmes qui aspirent à s'améliorer et d'autant plus qu'on se dévoue à ses semblables. C'est une question de solidarité : le Père avait coutume de dire aux malades guéris à son contact qu'il avait autant à les remercier qu'ils venaient le faire eux-mêmes. Les ministres du Culte antoiniste s'efforcent d'agir avec le même amour et ils éprouvent une grande satisfaction en réconfortant par de bons conseils puisés dans la sagesse révélée et dans leur propre expérience les personnes affligées qui se présentent à eux.
        Pas n'est besoin d'avoir fait des études supérieures et de posséder des diplômes pour aider ses frères à se diriger dans la voie du bien. Une conscience sensibilisée et le bon exemple suffisent pour se développer les qualités nécessaires au soin des âmes.
        Pas n'est besoin non plus de posséder des rentes pour desservir un temple sans être rétribué. Les lectures de l'Enseignement moral se faisant le dimanche matin et le soir en d'autres temps, le desservant peut remplir sa tache matérielle pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille : beaucoup le font déjà actuellement. Les loisirs qu'il consacre au service du Culte lui sont payés moralement par la satisfaction du devoir accompli envers les bommes et envers sa conscience ; il s'élève à son insu dans l'estime et la considération publique, il inspire à tous la confiance et le respect. Ainsi il fait son bonheur en travaillant à celui de ses semblables et il s'instruit lui-même en les instruisant. Pourrait-il dans ces conditions demander ou accepter un salaire, quel qu'il soit ? Ne serait-ce pas agir contrairement aux principes de la vraie morale et pour employer une comparaison familière au révélateur, jeter une poignée de boue dans la source où nous devons nous abreuver ?
        Mais pourquoi diront certaines personnes, si le Culte est basé sur le désintéressement, demande-t-il l'exonération des impôts et droits de succession ? D'abord les temples sont construits à l'aide de dons anonymes, pour la plupart des plus modiques, faits d'humbles et pieux sacrifices qu'il ne faudrait pas détourner de leur destination sucrée. Ensuite ils sont complètement à charge des desservants et nous savons que ceux-ci doivent vivre de leur travail matériel. Comment trouveraient-ils les ressources nécessaires tout en accomplissant leur tâche morale qui exige tant d'efforts et qui s'inspire uniquement du désintéressement ? Au surplus il n'y a que la société qui bénéficie des sanctuaires antoinistes ; des légions de malheureux y puisent les forces morales indispensables pour supporter leurs preuves et remplir leurs devoirs ; toutes les personnes désireuses de s'instruire du but de la vie y viennent entendre la lecture des Enseignements révélés. Cette lumière leur sert de guide pour s'améliorer et apprendre à vivre fraternellement avec leurs semblables. Ainsi l'Enseignement antoiniste aide à la paix sociale dont le monde a si grand besoin à l'heure actuelle pour se rassurer et se reconstituer.

    Unitif, Numéro spécial, Juillet 1941


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  • COMMENT LE PÈRE A COMMENCÉ

    A GUÉRIR PAR LA FOI

    LA CROYANCE EN DIEU RÉSULTE DE L'INTELLIGENCE ;
    LA FOI QUI EN EST L'OPPOSÉ, LE REND PALPABLE
    DANS LE CONNAIS-TOI

        Dans l'incarnation, l'intelligence dirige l'homme, par elle il imagine ce qu'il n'a pas acquis et il se croit dans la vérité. On pourrait penser qu'il doit être autant à même de pénétrer celle-ci que son intelligence est plus développée. Comment pourrait-il être convaincu, puisqu'au lieu de se baser sur l'expérience il ne se rapporte qu'à ceux qui l'ont devancé, qui étaient beaucoup plus ignorants que lui, puisque l'intelligence grandit sans cesse ! Voilà pourquoi il existe diverses croyances par lesquelles l'humanité se divise.
        Nous recourons à des pratiques religieuses sans nous rendre compte de la réalité, c'est pour cette raison que les croyances diffèrent par la forme et que toutes ont leur manière de prier Dieu et de L'adorer.
        Nous croyons tous être seuls dans la vérité et nous nous étonnons que les adeptes d'autres doctrines ne s'aperçoivent pas de leur erreur. Il est naturel que celui qui n'éprouve plus de satisfaction dans celle où il a été élevé, adhère à une autre qui répond mieux à ses vues : ceux d'après lesquels il se rapporte ont agi de même, mais il sera de parti pris aussi longtemps qu'il ne s'est pas rendu compte par lui-même.
        I en est d'autres encore qui abandonnent la croyance pour suivre leurs instincts ou recourir à la science ; ils deviennent matérialistes, ne proclament plus que le néant ; mais ils ne seront pas plus certains qu'auparavant s'ils ne cherchent pas à se connaître. Voilà comment nous nous satisfaisons, nous avons la croyance telle que nous l'imaginons tant que nous n'avons pas acquis la foi.
        Je croyais aussi en Dieu et je n'ai jamais cessé de le faire, mais j'ai voulu me convaincre de son existence : voilà ce qui m'a fait recourir à diverses doctrines. Ma croyance était solide parce qu'elle était sincère, mais comme celle des autres elle est de parti pris, je voulais, comme on dit, servir Dieu avant de m'être acquis la foi.
        Cependant sans le réconfort que j'y puisais, j’aurais été bien malheureux. Tout jeune, j'ai été éprouvé et c'est ce qui a fait mon bonheur. La science m'a condamné ; mais la croyance en Dieu m'encourageait et me soutenait car ma vue s'élargissait et la foi me pénétrait. C'est par elle que j'ai compris l'inspiration et que j'ai pu me suffire à moi-même. La maladie m'avait tellement affaibli que par moments je ne savais plus si j'avais un corps, mon esprit était devenu d'une sensibilité incroyable, je palpais tous les fluides dans lesquels puisais les pensées pour me diriger. C'est ainsi que je me sentis attiré vers les autres croyances dont j'ai alimenté mon âme. J'en ressentais une grande satisfaction parce qu'elle m’empêchait de router de rien.
        Étant allé à l'étranger, en Allemagne et en Russie, comme ouvrier métallurgiste, j'avais pu, malgré la maladie d'estomac dont j'étais affligé, économiser un petit pécule qui me permettait de vivre sans travailler. Je compris que je me devais à mes semblables, c'est alors que je ressentis la foi qui m'affranchit de toute crainte au sujet de l'âme, j'étais convaincu que la mort est la vie, le bonheur que j'en éprouvais ne me laissait plus dormir, je m'inspirais ainsi le devoir de me dévouer toujours davantage envers ceux qui souffrent moralement et physiquement et je continue la tâche car leur nombre augmente sans cesse. Je leur raisonnais l'épreuve, sa cause et son efficacité. Sans la foi qui ne soutenait j'aurais été bien souvent embarrassé et tracassé devant la foule de malades qui, nuit et jour, pendant plus de vingt-deux ans, sont venus me demander assistance. Mais ma longue expérience me fit reconnaître que les plaies du corps ne sont que la conséquence des plaies de l'âme. C'est à celle-ci que j'ai donc appliqué le remède, je n'ai jamais cessé de la raisonner aux malheureux qui se trouvent dans la même situation que celle que j'ai pu traverser et qui se désespèrent. Beaucoup ne se contentent pas de venir à mes opérations, ils assistent aux réunions le dimanche et vous savez mieux que moi comme ils prennent la Révélation à cœur. C'est ainsi que je me suis acquis insensiblement la foi. C'est par elle que je prête concours à tous ; mais aujourd'hui mon pouvoir qui s'est agrandi me permet d'opérer à la fois sur un grand nombre aussi bien qu'auparavant sur une seule personne.

    Unitif, Numéro spécial, Juillet 1941


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  •     Ce n'est pas le monde qui change, c'est nous qui changeons.

    La Révélation, Être ou paraître, p.64


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  • Impossible de trouver Dieu si ce n'est dans le  « connais-toi »Impossible de trouver Dieu si ce n'est dans le  « connais-toi »


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  • Développement, Comment nous devons prier et pouvons progresser, p.52

        S’ils nous obligeaient à suivre leur croyance, ils porteraient obstacle à notre avancement, notre progrès en souffrirait puisque nous serions privés du libre arbitre en devant respecter des lois surannées ; nous serions encore sous la domination de celle qui enseigne : œil pour œil et dent pour dent. 

    Développement de l'Enseignement du Père, Comment nous devons prier et pouvons progresser, p.52


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  • Unitif n°1, Comment nous devons comprendre la religion, p.10

     Unitif n°1, Comment nous devons comprendre la religion, p.10

        L’enseignement résulte de la foi, l’amour seul en est la base.

    Unitif n°1, Comment nous devons comprendre la religion, p.10


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