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Par antoiniste le 10 Janvier 2011 à 18:08
Une loi domine le monde physique, protégeant tous ceux qui prennent la conscience pour guide ; elle dit : « Fais bien tu trouveras bien. » Il est vrai que nous ne pourrions toujours y parvenir et peut-être vaut-il mieux qu'il en soit ainsi ; car nous sommes encore trop faibles, nous devenons trop vite familiers avec les nobles inspirations et nous les profanons ; nous avons encore besoin de travailler et de ressentir l'écho de nos actes mal accomplis, avant d'avoir acquis cette sensibilité.
La Révélation, L'efficacité des lois morales, p.119
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Par antoiniste le 10 Janvier 2011 à 18:02
Un visiteur. - Père, n'est-ce pas aller un peu loin de dire que tous nous arriverons à l'unité absolue, à être Dieu même ?
Le Père.- Il nous a toujours été enseigné que Dieu est notre Père, que nous sommes tous ses enfants. Cette question n'est pas bien comprise, peut-être parce qu'elle n'est pas non plus bien raisonnée. Il importe de savoir si c'est Dieu qui nous a donné la vie, car vouloir démonter une chose, qui est encore pour nous un mystère, ce serait croire de parti pris.
Pouvons-nous dire que Dieu nous a donné la vie, qu'Il nous a tirés du néant ? Ce serait vouloir proclamer une grande vérité et ensuite la dénaturer. Si Dieu nous faisait sortir du néant, n'étant pas issus de Lui, Il n'est pas notre Père, pas plus que nous ne sommes ses enfants. Dire que Dieu nous a tirés du néant n'est-ce pas donner à croire que la vérité elle-même en est sortie ? Ce serait enseigner qu'elle résulte de l'erreur car tout ce qui existe réellement a toujours existé et ce qui n'existe pas ne peut être que l'erreur.
Il nous a également été enseigner que Dieu a fait sa créature à son image. Un père aurait-il bien des enfants que ne seraient pas à son image ? peut-il y avoir entre un père et sa progéniture une dissemblance naturelle ? Nous ne devons pas encore aller trop loin dans cette question, car si Dieu nous avait créés et qu'Il nous eût faits d'une nature différente de la sienne, Il ne pourrait plus être notre père ni nous ses enfants, Il nous aurait dénaturés, nous serions dans la raison en Le haïssant au lieu de L'aimer, nous ne pourrions plus avoir aucune considération pour Lui parce qu'Il aurait Lui-même démenti son amour. Un père ne cherche-t-il pas à faire toujours son enfant plus grand que lui ? Proclamer Dieu autrement, ce n'est plus proclamer sa toute-puissance et sa bonté, ses grandes vertus, au contraire, c'est inciter plutôt à Le déprécier ; c'est Le faire plus petit que sa créature, car l'amour de celle-ci pourtant imparfait ne lui permettrait pas de refuser à ses enfants ce que Dieu pourrait refuser aux siens. A quoi Lui servirait son amour s'il en était autrement ? Quelle autre chose que notre grandeur peut faire son bonheur ? Douter de cette vérité, c'est douter de son existence, renoncer à se rapprocher de Lui, ignorer l'efficacité du travail moral qui permet de s'acquérir la foi. Tous ceux qui suivent l'enseignement ne doivent pas se récrier de m'entendre proclamer que nous sommes tous des dieux et qu'en surmontant l'imperfection, nous formerons l'unité absolue de l'ensemble, Dieu Lui-même. Ne rendons-nous pas encore un plus grand témoignage à sa bonté et à son amour ? Où pourrions-nous puiser qu'en Lui ? N'est-ce pas Lui qui nous revêt de toute sa puissance et de toutes ses vertus, en nous disant : « Vous vous êtes donné la peine de venir à moi, eh bien ! à présent, agissez ; cest vous qui êtes moi et moi qui suis vous, vous êtes dans mon amour et moi dans le vôtre parce que vous vous l'êtes acquis. » Dieu n'est-Il pas ainsi plus encore que notre Père, puisqu'il s'efface complètement pour nous, tout en nous laissant puiser à notre gré dans son amour ? Et ne sommes-nous pas plus près de Lui encore que des enfants vis à vis de leur père, car plus nous sommes grands, plus est grand son bonheur ?
Nous avons souvent répété que la foi seule peut comprendre la foi et sans travailler à l'acquérir, ces questions sublimes nous restent ignorées. La foi seule fera d nous le vrai Dieu.
Dieu possédant toutes les vertus à un degré infini, le bonheur dont Il jouit ne le puise-t-il pas dans le nôtre ? Qui autre que nous pourrait être l'objet de son amour ? N'ayons alors nulle crainte de proclamer que nous sommes Dieu nous-mêmes, que nous voulons aussi aimer à l'infini ; car plus grands nous ferons-nous, plus grand sera le bonheur de Celui qui a toujours été proclamé Dieu, notre Père.
Le Développement de l'Enseignement du Père, Arbre de la Science de la Vue du Mal, le Bien, interprété l'opposé de la réalité, p.297-303
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Par antoiniste le 27 Août 2010 à 13:31
Nous faut-il croire que le soleil, les astres et tant d'autres merveilles ne soient qu'illusion ? Nullement, ce n'est pas ainsi que nous devons les envisager. Les soi-disant découvertes sont des révélations que l'intelligence traduit en les analysant matériellement.
Le Couronnement de l'Œuvre Révélée, Intelligence, p.XXIX
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Par antoiniste le 27 Août 2010 à 13:29
Toutes les connaissances imaginables sont impuissantes à nous convaincre de la réalité parce qu'elles ne sont pas le fruit d'un travail personnel ; nous ne faisons toujours que les emprunter à un autre qui les a reçues à son tour au même titre ; voilà pour quelle raison nous ne pourrions les garder. Mais il en est tout autrement du savoir que l'on acquiert en apprenant à se connaître. Rien ne peut équivaloir à ce patrimoine qui nous donne la sensibilité des lois morales par lesquelles nous touchons la réalité. Nous trouvons alors Dieu au sein de nos semblables, nous les aimons et sommes aimés d'eux, goûtant dans cette réciprocité un bonheur inexprimable.
Le Couronnement de l'Œuvre Révélée, Intelligence, p.XXVIII
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Par antoiniste le 27 Août 2010 à 13:25
Libre à nous de nous améliorer, de surmonter notre imperfection pour nous acquérir les vertus, si nous ne voulons plus nous réincarner.
Le Couronnement de l'Œuvre Révélée, Intelligence, p.XXVII
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Par antoiniste le 27 Août 2010 à 13:22
Nous avons enseigné que l'intelligence est la faculté qui sert à nous assimiler les fluides pour en obtenir la pensée. Mais nous savons que les fluides sont matériels, par conséquent la pensée ne l'est pas moins ; nous devons les surmonter pour progresser. Arrivés à ce point, l'intelligence n'a plus sa raison d'être.
Le Couronnement de l'Œuvre Révélée, Intelligence, p.XXVI
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Par antoiniste le 27 Août 2010 à 13:19
Il est parfois bien pénible d'entendre avancer des opinions contraires aux siennes. C'est bien là, cependant, que l'on nous rend les plus grands services en nous corrigeant du parti pris.
Le Couronnement de l'Œuvre Révélée, Réincarnation, p.XXV
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Par antoiniste le 27 Août 2010 à 13:18
Si nous pouvions pendant le jour, nous rappeler les jouissances que nous éprouvons la nuit au contact de nos chers disparus ! Malheureusement cette maudite matière nous met l'oubli, nous le savons, elle est opposée à la foi. Ah ! Quand pourrons-nous nous éveiller, sortir de l'affreux cauchemar de l'incarnation ?
Le Couronnement de l'Œuvre Révélée, Réincarnation, p.XXIV
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Par antoiniste le 27 Août 2010 à 13:15
Tout autre et bien plus consolante est la réalité : la mort n'existe pas ; nos êtres chéris soi-disant disparus ne le sont qu'en apparence : nous ne cessons pas un instant de les voir et de nous entretenir avec eux, la vie corporelle n'est qu'illusion.
Le Couronnement de l'Œuvre Révélée, Réincarnation, p.XXIV
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Par antoiniste le 27 Août 2010 à 13:12
Nous croyons qu'à la mort les âmes quittent le monde et vont dans l'au-delà et l'au-delà est ici.
Le Couronnement de l'Œuvre Révélée, Réincarnation, p.XXIII
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Par antoiniste le 27 Août 2010 à 12:53
Mais l'intelligence a manié tant de fluides depuis que nous existons qu'elle peut d'autant plus facilement imiter la vertu qu'il lui est impossible de la pratiquer. C'est ce qui me fait dire que nous éprouvons autant de peine pour reconnaître la réalité que nous sommes moins en état de la respecter. Pour la pénétrer, nous devons démolir la vue du mal, c'est-à-dire reprendre le chemin entrepris dès le principe pour débarrasser l'Arbre de la science du dernier atome de cette matière par laquelle il nous a engendrés.
Dès ce jour, on ne dira plus l'arbre de la science, du bien et du mal mais de la vue du mal ; tel est son véritable sens.Le Couronnement de l'Œuvre Révélée, Apparence de la réalité, p.XXII
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Par antoiniste le 27 Août 2010 à 12:48
Il nous arrive de nous plaindre d'une personne et de la dire méchante parce quelle nous froisse à tout propos. Si nous voulions être sincères, nous devrions la bénir, car elle ne peut nous atteindre que dans notre culpabilité ; il n'y a que le mal qui puisse guérir le mal pour faire place à la réalité. Résistons donc de toute nos forces contre la mauvaise pensée qui nous empêche de prendre tout ce que l'on nous fait pour un bien.
Le Couronnement de l'Œuvre Révélée, Apparence de la réalité, p.XXI
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Par antoiniste le 27 Août 2010 à 12:45
Adam et ses compagnons se consacrèrent pendant longtemps à étendre la croyance au serpent, à penser, à étudier sans cesse pour trouver le moyen d'embellir leur existence et pour éviter la critique. A leur insu, ils développaient en eux la vue du mal qu'ils avaient fait éclore en préférant la vanité à la réalité.
Le Couronnement de l'Œuvre Révélée, Apparence de la réalité, p.XX
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Par antoiniste le 27 Août 2010 à 12:43
En dissimulant la réalité, croyant se faire estimer avec l'apparence, Adam agissait tout contrairement à son avenir. Et n'est-ce pas toujours dans sa manière d'agir que nous puisons pour nous diriger, ne suivons-nous pas encore ses préceptes, ne lui empruntons-nous pas sa fausse vue, ne nous appliquons-nous pas à masquer la réalité, à lui préférer l'apparence pour paraître ce que nous ne sommes pas ?
Le Couronnement de l'Œuvre Révélée, Apparence de la réalité, p.XIX
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Par antoiniste le 27 Août 2010 à 12:39
Quoique pure imagination, conséquence de notre doute, elle s'impose à nous et nous paraît inséparable de notre nature, elle nous donne l'idée que nous appartenons à une hiérarchie des plus élevées, où l'homme doit l'envisager comme sauvegarde de son avenir ; elle nous porte à croire que nous en retirons d'autant plus de mérite que nous en possédons davantage. Remarquez que je ne me base nullement sur celui qui possède mais uniquement sur ceux qui ont le désir de posséder.
Le Couronnement de l'Œuvre Révélée, Apparence de la réalité, p.XVIII
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Par antoiniste le 27 Août 2010 à 12:34
Ah ! maudite vue, tu nous fais bien souffrir, combien souvent tu nous prives de l'amour qui ferait de nous un vrai Dieu tandis que toi tu nous contrains d'être un démon ! ! !
Voyons le bien en tout et nous résoudrons le problème de l'existence ; c'est le seul moyen d'accomplir tout progrès.Le Couronnement de l'Œuvre Révélée, C'est Adam & Eve qui forment la base des termes de comparaison, p.XVII
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Par antoiniste le 27 Août 2010 à 11:52
Quelle que soit notre imperfection, fut-elle le plus profondément enracinée, elle se détruira d'elle-même si nous résistons à la vue du mal et nous comprendrons que nous ne pouvons souffrir que de lui. Toute souffrance qui nous atteint est une épreuve d'autant plus profitable que nous sommes persuadés que la cause est en nous. C'est le seul moyen de l'abréger tandis que nous la prolongeons indéfiniment en en accusant notre semblable.
Le Couronnement de l'Œuvre Révélée, C'est Adam & Eve qui forment la base des termes de comparaison, p.XVI
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Par antoiniste le 27 Août 2010 à 11:49
Aussi longtemps que nous ne verrons pas le bien en tout, nous ne serons pas à même de le faire, nous ne pourrons nous pénétrer que de l'apparence, ne voir que le bien dans ce qui concerne notre intérêt personnel ou qui correspond à nos opinions.
Le Couronnement de l'Œuvre Révélée, C'est Adam & Eve qui forment la base des termes de comparaison, p.XV
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Par antoiniste le 27 Août 2010 à 11:47
Un exemple : il nous a été révélé qu'il n'y a ni haut ni bas ; si notre intelligence l'admet, ce n'est pas qu'elle puisse le démontrer, c'est qu'elle est contrainte à le croire, car il n'est pas dans sa nature d'en pénétrer la cause qui, seule, est la réalité. Il en est ainsi pour tout ; nous n'apprécions que par la comparaison et puisque celle-ci émane de l'intelligence, elle résulte nécessairement de la matière et ne peut être réelle. Il s'ensuit que bien et mal ne sont que des termes de comparaison, ni l'un ni l'autre n'existent réellement ; c'est l'intelligence qui les dénomme ainsi car ce qui est un bien pour l'un, est à la fois un mal pour l'autre ; nous pouvons souffrir d'une chose que nous disons un mal, tandis que pour d'autres, elle serait un bien.
Le Couronnement de l'Œuvre Révélée, C'est Adam & Eve qui forment la base des termes de comparaison, p.XIV-XV
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Par antoiniste le 27 Août 2010 à 11:42
Tout ce que nous pouvons nous imaginer comme ayant été créé, ne vient que de l'erreur, car tout ce qui existe réellement a toujours existé ; mais nous ne pouvons apprécier la réalité que par son opposé puisque nous ne concevons les choses que matériellement.
Le Couronnement de l'Œuvre Révélée, C'est Adam & Eve qui forment la base des termes de comparaison, p.XIV
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