Dieu parle :
Cinquième principe. Efforcez-vous d'aimer celui que vous croyez être « votre ennemi » ; ce n'est que pour vous apprendre à vous connaître que je le place sur votre chemin. Mais voyez le mal plutôt en vous qu'en lui, il en sera le remède souverain.
Les actes du bien que nous effectuons aujourd'hui, par notre progrès nous les verrons demain un mal parce que nous nous aurons acquis plus de lumière. Si bien que nous puissions faire, il y aura toujours des personnes qui en seront contrariées et en souffriront ; étant dans la nécessité de progresser, par leurs faiblesses elles imagineront que c'est le mal. En effet, nous agissons toujours loyalement, suivant notre nature ; nos actes, quelques grossiers qu'ils soient, ne pourraient atteindre que ceux qui possèdent cette imagination qui est la vue du mal ; par le progrès nous les voyons plus réels et nous agissons de plus en plus délicatement.
Cet enseignement démontre combien nous faisons erreur lorsque nous visons des malheureux par cette fausse vue ; il prouve la nécessité de témoigner beaucoup d'indulgence aux criminels et d'imputer leurs méfaits à l'ignorance, à la brutalité de leur nature.
[...]
Pour bien comprendre cet enseignement qui peut paraître encore pour la plupart un mystère, gardons-nous de tabler sur les effets, remontons plutôt à la cause, il n'y a qu'elle qui puisse nous rendre témoignage de la réalité et nous faire apprécier que tout a sa raison d'être. [...] Si nous comprenions bien cette loi évolutive, nous aurions les mêmes égards pour le plus mauvais comme pour le meilleur, puisque nous saurions que tout ce qui arrive est bien.
La Révélation, La non-existence du mal, p. 8-9
Puisqu'en vertu ne notre libre arbitre, nous pouvons établir des lois nécessaires à notre avancement, à qui nous en prendre en cas d'échec, si ce n'est à nous-mêmes ?
La Révélation, La sanction morale, p. 11
Nous voulons parfois raisonner de choses très importantes dont le sens véritable ne pourrait nous apparaître qu'à la suite d'un épreuve ; l'effet nous a frappés mais il est seul à la portée de notre entendement ; tout raisonnement sur la cause nous éblouirait au lieu de nous éclairer ; en effet, celui-ci ne convient qu'à l'homme d'expérience qui doit don savoir au travail personnel.
Tant de personnes instruites, capables de bien raisonner, se contentent de l'écorce d'un enseignement moral, ne se doutant pas que la foi y pénètre plus profondément et en savoure l'amande.
Aussi longtemps que nous nous attacherons à la forme, nous ne pourrons apprécier le fond, nous n'aurons aucune notion des causes dont la connaissance constitue le vrai savoir. Et c'est ainsi que se vérifie la maxime : "A chacun selon ses oeuvres".
[...]
Mais la justice divine est partout présente et ne confondons pas : connaître ce n'est pas savoir. C'est notre propre effort qui doit tout nous révéler et nous ne pouvons rien devoir qu'à nous mêmes. Au fur et à mesure que nous nous améliorons, nous montons l'échelle du progrès, nous atteignons à des fluides de plus en plus éthérés. Lorsque, travaillant à notre avancement moral, nous avons utilisé tout l'amour que renferme certain fluide, nous avons le mérite d'en atteindre un autre plus éthéré, qui possède d'autant plus d'amour, par conséquent plus de lumière.
La Révélation, La science et la foi, p. 16-18
Cette évolution se continue jusqu'à la pureté absolue de l'être ; nous sommes arrivés la à la divinté, nous ne formons plus qu'une unité de l'ensemble, nous jouissons complètement de la toute puissance divine : restreints les uns dans les autres, nous sommes tous réunis dans un même amour, nous sommes Dieu !
Couronnement de l'OEuvre Révélée, Unité individuelle de l'ensemble, p.XIII
Cependant si le bien pas plus que le mal n'existe, que devons-nous faire pour progresser ? Ce que nous croyons être le bien étant plutôt le mal, s'il est à l'avantage de l'un, il sera au détriment de l'autre, si celui qui en bénéficie n'en a pas le mérite, ce bien ne pourrait être pour lui qu'un fardeau qui le détournera d'une épreuve tandis que celle-ci, ben endurée, lui permettrait de réaliser un progrès.
Couronnement de l'OEuvre Révélée, C'est Adam & Ève qui forment la base des termes de comparaison, p.XV-XVI
Depuis le microbe jusqu'au plus élevé des êtres, tous se dirigent suivant leur nature, au contact de la même loi : seul l'être raisonnable se développe graduellement par l'épreuve et tout ce qui suscite son progrès.
La Révélation, Comment nous progressons, p.84
Tous les êtres évoluent ; ils se créent des lois appropriées à leur nature, qui déterminent le degré de leur développement ; la conscience est la boussole par laquelle ils se dirigent, suivant leur élévation.
La Révélation, Comment nous progressons, p.85