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Jemeppe - Chez les Antoinistes (La Meuse, 25 juin 1913)(Belgicapress)

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Jemeppe - Chez les Antoinistes (La Meuse, 25 juin 1913)(Belgicapress)

 JEMEPPE

    Chez les Antoinistes. – L'anniversaire de la mort d'Antoine le Guérisseur. – Les adeptes du culte antoiniste, en souvenir du Père, ont institué des fêtes qui ont commencé ce mercredi.
    Le temple était rempli d'adeptes accourus de tous les coins de la province.
    A 10 heures du matin, la Mère a fait au nom du Père plusieurs opérations générales sur la foule des malades. Ensuite a été lu les dix principes de Dieu, révélés par le Père et des travaux d'adeptes inspirés pour cette cérémonie.
    Le 29 juin, à 10 heures, il y aura lecture générale au Temple et à 2 heures, un cortège partira du Temple et parcourra le même itinéraire que le jour des obsèques du Père, tous ceux qui conservent pieusement la mémoire de leur Sauveur auront à cœur d'y assister avec le plus grand recueillement et se retrouveront tous ensemble unis dans le même sentiment de foi et d'amour.

La Meuse, 25 juin 1913 (source : Belgicapress)

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Temple Antoiniste, Impasse Roux (mars 1955)

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Temple Antoiniste, Impasse Roux (mars 1955)-recto

Temple Antoiniste, Impasse Roux (mars 1955)-verso

Cachet tu Temple Antoiniste de Rouen

Mon cher Frère Marcel,
A cette consécration, j'ai bien pensé à vous. A quand pensez vous votre retour ici pour le voyage prévu en Belgique. La sœur se joint à moi pour vous adresser nos bonnes pensées et recevez une grande bonne accolade du Père [?].
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Tombe de Guillaume Lambert (ancien cimetière de Jemeppe)

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Tombe de Guillaume Lambert (ancien cimetière de Jemeppe)

Tombe de Guillaume Lambert (ancien cimetière de Jemeppe)-2

Tombe de Guillaume Lambert

Guillaume Lambert est né à Jemeppe le 5 janvier 1850 et y décédé le 4 janvier 1918.
    Par testament du 8 décembre 1916, celui-ci avait cédé divers bien aux établissements charitables de Jemeppe à la condition de créer un hospice qui porterait le nom de ses parents, Guillaume Lambert et Marie Jeanne Wathieu.
    Il était d'usage d'utiliser ce nom de famille pour désigner deux tronçons de voies de communication.
    Il y avait le pont dit Lambert permettant au chemin de fer Liégeois-Limbourgeoise de franchir la rue Renkin Sualem. La démolition de ce viaduc fut entreprise à la fin de 1962.
    L'usage avait aussi adopté l'anthroponyme Lambert pour désigner un tronçon de la rue Hulos longeant le talus du chemin de fer Liégeois-Limbourgeois. Ce tronçon constituait en fait le prolongement de l'avenue du bois de Mont créée au début du siècle pour améliorer la communication entre Jemeppe et Mons par le Bois de Mont.
    Quelques années plus tard après le décès de M. Guillaume Joseph Lambert, le Collège échevinal de Jemeppe décida, en séance du 11 octobre 1921, que son nom serait également porté par cette avenue qui s'étendit ainsi de la rue Sualem à la rue Péronne ( actuellement rue Blum ).
   Quand à l'hospice Lambert-Wathieu, il a été aménagé en 1934.
source : FaceBook Claude Dony

 

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La ''Mère'' - Anniversaire de la désincarnation du Père (Gazette de Charleroi, 1er juillet 1913)(Belgicapress)

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La ''Mère'' - Anniversaire de la désincarnation du Père (Gazette de Charleroi, 1er juillet 1913)(Belgicapress)APRES LA « DESINCARNATION »
D’ANTOINE LE GUERISSEUR
LA  “MERE„
qui succède à l’apôtre défunt
n’a point réussi de miracle

    Des fêtes antoinistes viennent d'être célébrées à Jemeppe-sur-Meuse, à l'occasion de l'anniversaire de la mort d'Antoine.
    Il y a eu en effet un an mercredi dernier qu'est mort le visionnaire fameux, dont le renom est considérable tant en Belgique qu'à l'étranger : Antoine le Guérisseur.
    Cet homme, qui avait l'aspect d'un des anciens prophètes d'Israël, exerçait sur la plupart des gens qui l'approchaient un ascendant extraordinaire.
    Il disait posséder la révélation de la vérité. Il passait pour opérer, par le seul pouvoir de sa volonté, des guérisons miraculeuses.
    De tous côtés de pauvres gens s'adressaient à lui pour obtenir par son intervention puissante et mystérieuse, la fin ou l'adoucissement de leurs maux. Et le culte antoiniste compta des adeptes un peu partout...
    Le 23 juin 1912, Antoine le Guérisseur mourait, ou plutôt, pour employer le vocabulaire des antoinistes, il se désincarnait.
    Mais l'antoinisme ne mourut pas avec Antoine, et le temple édifié à Jemeppe continue à être le centre d'un mouvement intense, centre où parviennent chaque jour, sous forme d'un courrier formidable, les plaintes et les vœux de l'humanité malheureuse.
    C'est qu'Antoine avait pris une sage précaution pour assurer la pérennité de son œuvre.
    Quand il fut sur le point de mourir, il fit savoir à ses disciples que sa femme lui succéderait, qu'elle pourrait s'assimiler à sou fluide éthéré et il la chargea de recueillir et de lui transmettre les désirs des antoinistes.
    C'est en vertu de cette désignation que la veuve du guérisseur guérit à son tour, ou, au moins, s'y applique.
    Pour célébrer l'anniversaire de la désincarnation d'Antoine, celle qui fut sa femme conviait les antoinistes du monde entier à se rendre, mercredi dernier, à Jemeppe-sur-Meuse : elle annonçait que les malades obtiendraient de grandes guérisons.
    Les antoinistes vinrent au nombre de plusieurs milliers. La Belgique, les Pays-Bas, certaines provinces du nord de la France fournirent le gros de cette armée singulière. Paris, qui compte quatre ou cinq groups antoinistes, avait, pour sa part, envoyé environ cent-cinquante pèlerins. L'empressement de tous ces pieux voyageurs était tel que plusieurs centaines d'entre eux, tout à leurs religieuses pensées, remirent, en arrivant à la gare de Jemeppe, leur ticket de retour en même temps que leur billet d'aller – ce qui détermina une belle confusion quand il fallut repartir.
    Tous aussi croyants – d'une foi qui leur fait non pas soulever des montagnes, mais passer des frontières, ce qui est déjà bien – les antoinistes ne sont pas tous également fervents.
    Les zélés suivent les recommandations du père Antoine à la lettre. C'est ainsi qu'il s'imposent le port d'un costume disgracieux, dont le guérisseur fixa la couleur et la coupe : c'est, en serge noire, un vêtement sans nom, qui réalise une manière de compromis entre la soutane des prêtres maronites et le redingote de certains pasteurs américains ; comme coiffure, un « gibus » qui rappelle, avec moins d'ampleur, l'antique « bolivar », que nous pouvons voir, sur de vieilles gravures, couvrir le chef vénérable de nos arrière grands-pères.
    Dans cette foule, il ne se trouva qu'un « esprit fort » ; et il n'avait certes point lu le chapitre de La Bruyère : c'est un joli bambin d'une dizaine d'années ; ses parents l'avaient trainé à Jemeppe pour le faire guérir de je ne suis quelle affection nerveuse ; arrivé devant le temple du guérisseur, le moutard refusa énergiquement d'entrer, et il se mit à pousser des hurlements tels que son antoiniste de père dut renoncer à le soumettre aux opérations.
    Les opérations ont cependant moins effrayantes au temple antoiniste que dans les salles de nos hôpitaux.
    C'est la Mère qui procède. La Mère, c'est la veuve d'Antoine, lequel n'est désigné par les antoinistes que sous le vocable le Père.
    Les fidèles se tassèrent dans le temple.
    Dans le silence qui précède les grands événements, ils attendirent, regardant devant eux une tribune étroite et longue, sur le bord de laquelle était peint – blanc sur fond noir – l'arbre de la vie, symbole de l'antoinisme. Devant la tribune principale, quelques mètres plus bas, une autre tribune, plus petite.
    Au bout d'une demi-heure d'attente, un grand diable barbu et chevelu, avec les yeux perdus qu'on prête aux nihilistes russes, apparut sur la tribune la moins élevée et reste là, sans mot dire, le regard dans le vide.
    – C'est notre frère Deregnaucourt, dit-on.
    Le frère Deregnancourt attendit... L'assistance était haletante et recueillie. Seule, la béquille d'un infirme, en tombant sur le plancher, troubla un instant le silence.
    Mais soudain on entendit le tintement aigrelet d'une sonnette. Tous les pèlerins se dressent, d'un seul élan. C'est la Mère qui apparaît. Elle est sur la tribune. Toute blanche dans ses vêtements noirs, elle regarde vers le plafond, en se tordant les poignets... Avec un peu de bonne volonté, on peut retrouver dans l'expression de son visage l'air fatal et inspiré des anciennes sibylles... Cinq minutes, elle reste là, le regard fixe, les poings crispés... Puis elle s'en va... C'est fini. Les fidèles se retirent.
    C'est là l'opération annoncée. La mère dut la recommencer cinq fois, chaque fois devant cinq à six cents personnes.
    On avait aussi promis des guérisons. Mais c'est une autre affaire. J'ai vu sortir aussi claudicants les gens que j'avais vus entrer en boitant, et les rhumatisants ne m'ont pas paru plus alertes après l'opération qu'avant. Ce sera sans doute pour plus tard.
    Après les opérations, les antoinistes ont fait un pieux pèlerinage à travers le jardinet où, tout en repiquant ses salades et en échenillant ses choux, le père Antoine sentit naître sa vocation de Christ nouveau...
    Les fêtes antoinistes ont recommencé hier. Les fidèles, en cortège, conduits par la mère et le frère Deregnancourt, ont fait le parcours que fit, il y a un an, la dépouille funèbre du guérisseur, de la maison au cimetière.

Gazette de Charleroi, 1er juillet 1913 (Belgicapress)

 

Reprend en partie l'article paru dans Le Matin du 30 juin 1913.

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Inauguration d'un temple antoiniste à Lille (La Nation Belge, 28 septembre 1925)(Belgicapress)

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Inauguration d'un temple antoiniste à Lille (La Nation Belge, 28 septembre 1925)(Belgicapress)

Inauguration d'un temple antoiniste à Lille

                                                                                                            Lille, 27 septembre.
    Environ 5.000 antoinistes venus de divers points de France et de Belgique ont assisté aujourd'hui à l'inauguration du temple de leur secte érigé à Hellemmes-lez-Lille.

La Nation Belge, 28 septembre 1925 (source : Belgicapress)

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Henri Lormier - Maximes (Le Fraterniste, 1er mars 1934)

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Henri Lormier - Maximes (Le Fraterniste, 1er mars 1934)

MAXIMES

    Etre bon, c'est donner son cœur en l'exerçant à la pratique du Bien.

    Etre charitable, ce n'est pas donner sa bourse ou faire l'aumône, c'est, de sa pensée, en faire rayonner toute la puissance en vraie fraternité, en amour.

                                                   H.[enri] LORMIER

Le Fraterniste, 1er mars 1934

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Temple de Forest - Vue en coupe du plan d'architecte Ch.Rifflart

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Temple de Forest - Vue en coupe du plan d'architecte Ch.Rifflart

issu de la page de mise en vente du temple

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Source du Père, à Seraing sur la Route de Seraing (FaceBook Streetview)

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Source du Père, à Seraing sur la Route de Seraing (FaceBook Streetview)

en venant de Seraing, juste après le panneau d'entrée
dans la commune de Neuville en Condroz (Neupré),
sur la Route de Seraing. Un emplacement pour les voitures est prévu sur la droite,
et la source se trouve en face, en bordure de la route (attention la circulation peut être très rapide).

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Qu'est-ce qu'un fluide (antoinisme-documentation.skynetblogs.be)

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QU'EST-CE QU'UN FLUIDE ?

    Dans l'Enseignement du Père ANTOINE, il est souvent fait mention des fluides. Quand nous parlons, nous faisons aussi souvent état des fluides. Dans nos textes, également.
    La notion de "fluide" nous semble donc évidente. Mais est-ce bien certain ? Tout le monde, à commencer par nous-mêmes, comprend-il bien ?
    Pour le savoir, c'est très simple. Imaginons que quelqu'un nous pose la question. Imaginons... et nous verrons que cela n'est pas aussi simple que cela.
    Je reprendrai ici un extrait du livre "DE L'AUTRE CÔTE DU MUR", disponible au Temple Antoiniste de JEMEPPE-SUR-MEUSE :

"Ce n'est pas facile à expliquer, parce que les fluides sont invisibles. Ton oncle JEAN a dit que nous sommes tous entourés d'une atmosphère et que plus l'être est élevé moralement, plus celle-ci est belle et claire. Notre atmosphère est composée de fluides et ces fluides sont le résultat de nos pensées et de nos actes. Si ceux-ci sont bons et bienveillants envers nos semblables, les fluides qui nous entourent sont beaux et légers. A midi, par exemple, les caprices de JEAN ont troublé tout le monde et chacun a eu une pensée soit de crainte, d'agacement ou de doute. Toutes ces pensées se sont heurtées et ont bouleversé l'atmosphère qui nous entourait.
...
La colère, la jalousie, la peur, etc... créent de très mauvais fluides, très nuisibles et nous amènent toutes sortes d'ennuis et de souffrances. Par contre, les bons sentiments, surtout la foi et l'amour nous rendent heureux, ainsi que ceux qui nous entourent."

    Cela pose la question de savoir ce qu'il convient de faire lorsqu'on se trouve mêlé, même comme simple spectateur, à une situation délicate.
    Ce qui est primordial, c'est de se retenir, de s'efforcer de ne pas prendre part à ces incidents.
    Ne pas y prendre part, cela ne signifie pas seulement qu'il faut s'abstenir d'intervenir. Mais il faut essayer de ne même pas y prendre part en pensées. Il faut s'isoler mentalement ; s'abstenir de tout parti pris, de tout jugement. Il faut fixer ses pensées et ses sentiments sur le calme et l'harmonie.
    Encore une fois, il ne faut pas s'égarer et se laisser abuser par les mots utilisés. Certains mots sont utilisés dans un sens un peu plus particulier que le sens du langage quotidien. On est un peu dans la position d'un élève qui commence à étudier les mathématiques.

    La terminologie mathématique emprunte beaucoup de mots au vocabulaire quotidien. Pour l'enfant qui s'initie aux « ensembles, images, relations et racines carrées », ces mots ont déjà un sens, celui de la « langue naturelle ». Il les redécouvre chargés d'un nouveau contenu. On ne prend jamais la peine de lui expliquer qu'en mathématiques, il doit oublier le sens initial, le replacer par un autre plus spécifique.
    Dans les textes philosophiques, c'est un peu la même chose !

source : http://antoinisme-documentation.skynetblogs.be/

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Le culte du F.·. Magnette (Le Bien Public, 11 mai 1914)(Belgicapress)

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Le culte du F.·. Magnette (Le Bien Public, 11 mai 1914)(Belgicapress)

                                                    Le culte du F.·. Magnette

    On écrit de Verviers au libéral Journal de Liége :

    « En attendant l'inauguration du temple en construction aux Hautes Mézelles, notre ville a eu hier le spectacle d'un enterrement selon le rite du culte Antoiniste.
    « Le cortège était précédé, au lieu d'une croix, d'un insigne représentant un arbre en argent, portant l'inscription : « Arbre de la science de la vue du mal ».
    » Le cercueil était couvert d'un drap vert sur lequel se détachaient en lettres également d'argent, les mots : Culte Antoiniste.
   » Derrière le corbillard, après la famille, s'avançaient un certain nombre d'hommes coiffés de la buse plate caractéristique des zélateurs du nouveau culte. Les femmes particulièrement nombreuses portaient un costume noir avec voile, très simple.
   » Tout ce monde avait une attitude très correcte, très digne, qui témoigne en faveur de la reconnaissance officielle que M. le sénateur Magnette réclame pour eux ».

    On sait, en effet, que le F.·. Magnette s'est fait le champion des Antoinistes. La F.·. M.·. est l'ennemie de la Religion. Les fausses religions, les sectes hostiles au catholicisme, les cultes dissidents, trouveront toujours dans ses Loges bienveillance et soutien.
    Promouvoir les erreurs religieuses, n'est-ce pas encore une façon de combattre la vérité chrétienne ?

Le Bien Public, 11 mai 1914 (source : Belgicapress)

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