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Temple de Momalle (creator.nightcafe.studio)

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Temple de Momalle

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Temple de Valenciennes (creator.nightcafe.studio)

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Temple de Valenciennes

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Het geheimzinnig overlijden in de Sanderusstraat (Het Laatste Nieuws, 5 juin 1926)(Belgicapress)

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Het geheimzinnig overlijden in de Sanderusstraat (Het Laatste Nieuws, 5 juin 1926)(Belgicapress)

NIEUWSTIJDINGEN

ANTWERPEN

    Het geheimzinnig overlijden in de Sanderusstraat. – Zooals gemeld, belastte het parket de wetsgeneesheeren met de lijkschouwing van de vrouw L., uit de Sanderusstraat, die in geheimzinnige omstandigheden overleed. Het is thans gebleken, dat de vrouw een natuurlijken dood stierf tengevolge eener sleepende ziekte. Deze vrouw had het echter niet noodig geoordeeld een geneesheer te raadplegen, daar zij deel uitmaakte eener sekte, de zoogenaamde « Antoinisten », die de tusschenkomst van een geneesheer overbodig achten. Thans werd de toelating tot begraven verstrekt.

Het Laatste Nieuws, 5 juin 1926 (source : Belgicapress)

 

Traduction :

DERNIÈRES NOUVELLES

ANVERS

    La mort mystérieuse dans la Sanderusstraat. – Comme nous l'avons signalé, le parquet a confié aux médecins légistes l'autopsie de Madame L., de la Rue Sanderus, décédée dans des circonstances mystérieuses. Il s'avère aujourd'hui que cette femme est décédée d'une mort naturelle suite à une maladie chronique. Cette femme n'avait toutefois pas jugé nécessaire de consulter un médecin, car elle appartenait à une secte, les « Antoinistes », qui considèrent que l'intervention d'un médecin n'est pas nécessaire. L'autorisation d'inhumation a donc été accordée.

Het Laatste Nieuws, 5 juin 1926

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Het geheimzinnig overlijden in de Sanderusstraat (Het Laatste Nieuws, 5 juin 1926)(Belgicapress)

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Het geheimzinnig overlijden in de Sanderusstraat (Het Laatste Nieuws, 5 juin 1926)(Belgicapress)

NIEUWSTIJDINGEN

ANTWERPEN

    Het geheimzinnig overlijden in de Sanderusstraat. – Zooals gemeld, belastte het parket de wetsgeneesheeren met de lijkschouwing van de vrouw L., uit de Sanderusstraat, die in geheimzinnige omstandigheden overleed. Het is thans gebleken, dat de vrouw een natuurlijken dood stierf tengevolge eener sleepende ziekte. Deze vrouw had het echter niet noodig geoordeeld een geneesheer te raadplegen, daar zij deel uitmaakte eener sekte, de zoogenaamde « Antoinisten », die de tusschenkomst van een geneesheer overbodig achten. Thans werd de toelating tot begraven verstrekt.

Het Laatste Nieuws, 5 juin 1926 (source : Belgicapress)

 

Traduction :

DERNIÈRES NOUVELLES

ANVERS

    La mort mystérieuse dans la Sanderusstraat. – Comme nous l'avons signalé, le parquet a confié aux médecins légistes l'autopsie de Madame L., de la Rue Sanderus, décédée dans des circonstances mystérieuses. Il s'avère aujourd'hui que cette femme est décédée d'une mort naturelle suite à une maladie chronique. Cette femme n'avait toutefois pas jugé nécessaire de consulter un médecin, car elle appartenait à une secte, les « Antoinistes », qui considèrent que l'intervention d'un médecin n'est pas nécessaire. L'autorisation d'inhumation a donc été accordée.

Het Laatste Nieuws, 5 juin 1926

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Avis Mortuaires - Thérèse Fauconnier (Journal de Verviers, 11 juillet 1944)(Belgicapress)

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Avis Mortuaires - Thérèse Fauconnier (Journal de Verviers, 11 juillet 1944)(Belgicapress)

exemple d'avis mortuaire dans le Journal de Verviers du 11 juillet 1944

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Feuillets littéraires - Un Prophète (L'Indépendance Belge, 12 février 1936)(Belgicapress)

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Feuillets littéraires - Un Prophète (L'Indépendance Belge, 12 février 1936)(Belgicapress)FEUILLETS LITTERAIRES
Un Prophète

    Notre compatriote Robert Vivier, le poète subtil de Déchirures, le romancier de Non et de Folle qui s'ennuie, qui lui valurent, l'an dernier, le Prix Albert Ier, vient de consacrer sous ce titre : Délivrez-nous du mal (Paris, Grasset), une étude psychologique très poussée à Antoine le Guérisseur, fondateur de l'Antoinisme.
    Quoi que l'on puisse penser de cette religion nouvelle, reconnue d'ailleurs, implicitement, par l'Etat, il faut bien constater qu'elle compte actuellement 300,000 adeptes, plus de 40 temples en Belgique (dont un, très important, dans un grand faubourg de Bruxelles), deux à Paris, d'autres à Vichy, Nice, Monaco, Tours, Nantes, Lyon, Valenciennes. Le 26 juin 1924, cinq mille pèlerins assistaient à la consécration par la Mère du second temple parisien.
    Un mouvement mystique aussi considérable, en plein vingtième siècle, a de quoi nous surprendre, mais aussi nous émouvoir. Quelle est donc la qualité d'âme de l'homme qui l'a provoqué, qui a su lui donner une telle vitalité et lui assurer une telle extension ?
    C'est à cette question que répond le livre de de M. Vivier, livre de poète et de psychologue, d'abord, mais aussi d'historien, et presque de clinicien, car l'auteur n'a négligé aucune source et son ouvrage est documenté comme un travail de chartiste.
    Pour surprendre le processus psychique, à demi conscient, par lequel l'ouvrier mineur Louis Antoine, dit Eloy, devint le « guérisseur » célèbre de 1912, M. Vivier recourt sans cesse aux procédés intuitifs, qui, en quelque manière, l'identifient à son personnage.
    « Madame Bovary », c'est moi, disait Flaubert. M. Vivier pourrait parler de même. Il le pourrait d'autant plus et d'autant mieux que sa nature essentiellement réceptive le prédisposait à recevoir les confidences posthumes d'un Antoine et que, grâce à son mariage, il a pris de l'âme slave une connaissance bien utile quand il s'agit de comprendre et de pénétrer la substance intime d'un fondateur de religion.
    M. Vivier, d'ailleurs, s'est plu à proclamer cette dette dans la dédicace de son ouvrage : « A ma Femme, à qui je dois les pensées et les sentiments de ce livre ». Les auteurs ne sont pas toujours aussi francs et aussi reconnaissants…

*
*  *

    Le Père de l'Antoinisme nait au village de Mons, près de Liège, le 7 juin 1846, dernier enfant d'une très pauvre famille de houilleurs. Dès douze ans, il descend dans la mine. Mais il n'est pas comme les autres. Un sérieux précoce, un goût du silence et de la méditation le distinguent de ses compagnons.
    Très vite, il remontera à la surface, incapable de supporter le travail dans les ténèbres du fond. Il entrera dans la métallurgie, puis fera son service militaire, au cours duquel son régiment fut envoyé à la frontière pendant la guerre franco-allemande de 1870.
    C'est alors qu'Antoine, soldat modèle pourtant, aimé et estimé de ses chefs, causa involontairement la mort d'un camarade, pendant un exercice de tir. Il avait, jamais on ne sut comment, oublié une cartouche à balle dans le canon de son fusil.
    Ce fut, pour lui, l'épreuve, la grande épreuve qui le plaça devant le terrible problème des responsabilités. Il sentit tout de suite qu'il lui faudrait payer un jour le prix du sang qu'il avait répandu. Il le payera de la mort de son unique enfant.
    Son service fini, il part travailler en Allemagne, épouse au retour, en avril 1873, une simple fille de chez lui, Jeanne-Catherine Collon, aimante et dévouée, compréhensive aussi, qui sera un jour la Mère, après la désincarnation de son mari.
    Le couple repart aussitôt pour l'Allemagne où, en septembre de la même année, il leur naît un fils. Deux ans plus tard, le ménage reparaît au pays de Meuse, et, jusqu'en 1879, Antoine travaille comme machiniste dans un charbonnage, puis exerce le métier de marchand de légumes ambulant.
    Un obscur instinct, cependant, le pousse à s'enrichir, comme s'il se rendait compte qu'il va avoir besoin de loisirs pour accomplir sa mission. Il se fait donc embaucher, avec un gros salaire, comme contremaître aux aciéries de Praga, près de Varsovie. Il y reste sept ans. Quand il rentre en Belgique, il devient encaisseur aux Tôleries de Jemeppe, où sa femme est nommée concierge. Mais ils ont du bien. Ils achètent du terrain, font bâtir, pourraient vivre du produit de leurs loyers.

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*  *

    Antoine a alors exactement quarante ans. Cet illettré, ce simple frappe tout le monde par on ne sait quelle majesté mystérieuse. Lui-même, inquiet, vaguement tourmenté, semble attendre encore la suite de sa destinée. Il éprouve un immense besoin de se rendre utile à ses frères les hommes, de secourir leur misère.
    Sa sincérité, au reste, n'a jamais été contestée, même par les juges devant lesquels, par deux fois, en 1901 et en 1907, on le fera comparaître pour exercice illégal de la médecine.
    C'est par spiritisme qu'il accédera progressivement à la compréhension totale de son rôle. Il fonde un cercle, Les Vignerons du Seigneur, et s'y consacre tout entier à l'évocation des esprits et à la guérison des malades. Car il guérit indubitablement. Il guérit des ulcères, des fractures rebelles, les maladies du poumon. Il attire sur lui le mal. Il en délivre les patients.
    Le magnétisme, l'autosuggestion, sans doute, expliquent cette thaumaturgie simpliste. Mais il y faut aussi une immense effusion de tendresse fraternelle. Antoine guérit ses malades parce qu'il les aime profondément, parce qu'il est prêt, réellement, à donner sa vie pour sauver la leur. M. Vivier expose tout cela, en un style collant étroitement à l'objet, avec une intensité, une force de suggestion quasi hallucinante et qui, parfois, émeut jusqu'aux larmes.

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*  *

    Mais la partie la plus belle de l'ouvrage me paraît être celle où nous voyons Antoine, après la mort de son fils – car lui, qui pouvait tant pour guérir autrui, n'a jamais pu soulager ses propres souffrances, ni celles des siens – s'élever peu à peu, par un effort psychique d'une incomparable grandeur, à la négation du mal et de la mort.
    Cet ouvrier aux mains calleuses a vu ce que ne voient plus les savants : cette chaîne sans fin d'échanges qui constitue la vie de l'Univers. Il guérissait le mal physique : c'était peu. Il s'attache, à présent, à guérir le mal moral, c'est-à-dire le manque de Foi et de l'Amour. Ce qu'il exige, maintenant, de ses adeptes, c'est qu'ils acceptent de souffrir avec joie, avec confiance, conscients que leurs maux ont un sens, une utilité dans le jeu mystérieux des forces cosmiques.

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    Ce n'est rien de penser ainsi. D'autres l'ont fait, des philosophes, des poètes, des savants. Ce qui est tout, c'est d'avoir, comme Antoine, le don de persuasion qui crée les prophètes et qui fanatise les foules.
    M. Robert Vivier conduit son personnage jusqu'à cette journée de juin 1912, qui vit la mort d'Antoine, épuisé par les jeûnes, les prières, les méditations, et aussi pour avoir prodigué aux malades, aux souffrants, aux affligés, toutes ses réserves de fluide vital. Qu'on dise que rien, dans cette histoire, n'est scientifique ; que les esprits forts la traitent par le mépris ; que l'on raille avec hauteur l'incurable superstition des foules ; il n'en reste pas moins qu'Antoine a fait du bien à des centaines de milliers d'êtres que les médecins ou les religions établies ne pouvaient pas soulager ; et que, par surcroît, il a inspiré à M. Robert Vivier une des plus beaux livres, un des plus riches, des plus nobles, des plus largement et profondément humains qu'il nous ait été donné de lire depuis bien longtemps.

                                                                                          Georges RENCY.

L'Indépendance Belge, 12 février 1936 (source : Belgicapress)

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Temple de Liège Hors-Château en 2007 (antoinisme-documentation.skynetblogs.be)

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    Il s'agit du plus ancien des temples antoinistes de la ville de LIEGE.
Ce temple est toujours pourvu d'un desservant et est très bien fréquenté.
    Actuellement, ce temple a rejoint, depuis peu, le groupe des temples dits "sans photos".
    A l'origine, à cet emplacement, fut installée l'imprimerie du Culte Antoiniste.
Cet immeuble, acquis par le Frère DEREGNAUCOURT, fut détruit et remplacé par le Temple actuel.

source : http://antoinisme-documentation.skynetblogs.be


    Actuellement le temple est fermé depuis le départ de Sœur Françoise. Occasionnellement, des lectures y sont faites.

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Temple Antoiniste de Monaco - Boulevard du Jardin Exotique - Principauté de Monaco

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Temple Antoiniste de Monaco - Boulevard du Jardin Exotique - Principauté de Monaco

Temple Antoiniste de Monaco
Boulevard du Jardin Exotique - Principauté de Monaco

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Tampon Temple Antoiniste de Herstal

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Tampon Temple Antoiniste de Herstal

la Rue Emile Tilman s'appelait alors encore la Rue du Chou

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Sur un Antoiniste de Saint-Jean-Geest pendant la 2e Guerre mondiale

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Sur un Antoiniste de Saint-Jean-Geest pendant la 2e Guerre mondiale


L'INSTITUT SAINT-ALBERT DE JODOIGNE
DANS LA TOURMENTE DE 1940 A 1945 ...
                                Robert WINAND

    J'ai eu la bonne fortune, au cours de ces derniers mois, de pouvoir rencontrer deux anciens professeurs et un ancien de la rhétorique 1942 de l'Institut Saint-Albert de Jodoigne ... et de les interviewer au sujet de la vie quotidienne dans cette maison pendant la guerre de 1940 à 1945.
    Le premier ancien professeur, c'est l'abbé H. Demolder, actuellement Révérend Père bénédictin à l'abbaye de Clervaux, au Grand-Duché de Luxembourg. Il fut l'économe de l'Institut durant cette période de restrictions alimentaires, conséquences du blocus du Grand Reich par l'Angleterre qui poursuivait presque désespérément la guerre. Malgré une situation proche de la famine, il parvint à nourrir de façon satisfaisante et inespérée les professeurs et les internes de l'Institut...

[...]

R.W. Comme je vois, Monsieur Demolder, vous faisiez partie de ces Belges qui en lisant une nouvelle loi ... réfléchissent déjà à un moyen de la contourner ?
H.D. Peut-être, mais c'était dans l'intérêt général !
    J'avais encore un autre avantage : si je demandais l'expertise des récoltes, l'expert du ravitaillement pour la région, c'était un Antoiniste (1) qui, je crois, habitait Saint-Jean-Geest. Il avait une grande barbe noire et portait un chapeau noir à large bord ... C'est moi qui lui apprenais son tout nouveau métier !
    Quand nous partions sur le terrain, nous traversions tout Jodoigne, lui avec sa grande barbe et son chapeau noir et moi... en soutane ! Pour les gens qui nous connaissaient, c'était d'un pittoresque ! Un jour, il m'annonce sa visite. De suite, je téléphone à Monsieur Jamart et lui demande : "Où est votre plus mauvais champ de froment ?" - "Ah ! Eh bien voilà un coin qui n'est pas très beau, le froment monte". Je me fais bien expliquer l'endroit pour y conduire mon Antoiniste sans l'ombre d'une hésitation et lui faire croire que c'est mon champ ! A notre arrivée, l'expert me dit : "Combien de sacs espérez-vous faire sur cette parcelle ?" - "Oh ... ici on ne fera pas plus de 20 sacs !" (Un sac de froment correspond à 100 Kg.) - "Mais ... vous ne ferez jamais cela, me rétorque-t-il, tout au plus 12 sacs". Et il inscrivit 12 sacs dans son rapport... Mais moi, sur ma parcelle, je faisais 46 sacs de seigle ... J'avais ainsi un bénéfice de 34 sacs que j'échangeais contre du froment !
    Je pourrais vous en raconter pendant des heures. Je vais cependant terminer sur un record qui a fait parler de l'Institut dans le monde agricole de la région ! J'avais acheté des semences de froment l'année précédente. Il fallait qu'elles soient semées avant le mois de février ... Or, vu cet hiver rigoureux de l'année 1942, on n'avait pas pu travailler la terre avant le dégel... Je me suis dit : "On risque de ne plus pouvoir les utiliser et pas question de les manger parce qu'elles ont été désinfectées ... " Alors, risquant le tout pour le tout, je les ai fait semer à la main car, depuis le mois de décembre, les terres n'étaient plus accessibles ni aux animaux, ni aux machines ... En tout cas, on a fait une récolte formidable de 52 sacs, ce qui était énorme pour cette époque où les bons fermiers faisaient 42 à 43 sacs ! Les abbés Haté et Demeulemeester sont revenus de vacances pour faire marcher la fenne et tout ( car nous élevions aussi des cochons ... des déclarés et des camouflés ... dont je ne vous parlerai pas ici!). Une fois les blés coupés et battus, on a dû faire sécher les grains. N'étant pas outillés pour un tel travail, on les a fait sécher sur le sol de la salle d'étude ... Tous les cultivateurs des environs sont venus me demander de mes semences miracle, mais ils devaient me donner du bon froment en contrepartie ... à poids égal!

1. Adepte d'une secte religieuse fondée par un mineur belge du nom de Louis Antoine, qui vécut de 1846 à 1912. La secte des Antoinistes ne connut qu'un succès tout relatif ...

in Revue d'histoire religieuse du Brabant wallon, 1991
tome 5 - fascicules 2 et 3 deuxième et troisième trimestres

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