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bruxelles

Brux./Schaerbeek (1925)(vendu)

Publié le par antoiniste

Bruxelles / Schaerbeek (1925)

Adresse : Rue Jacques Rayé 29, 1030 Bruxelles (Schaerbeek)



Style : Néo-Roman

Architecte : Jean Tombeur

Date de consécration (par le Second Représentant du Père, Julien Musin) : 2 août 1925

Temple vendu en 2014

Anecdote : C'est, d'après certains articles, le Second Représentant du Père, le frère Musin, assisté par Soeur Deregnaucourt, qui eut la charge de sa consécration. La même année, le 25 septembre, Mère consacra le temple d'Hellemmes, dans le Nord. La Mère, dans l'épreuve, ne put venir pour procéder à son inauguration. C'est le frère Jeannin en a été le premier desservant, avant l'ouverture du Temple parisien de la rue du Pré Saint-Gervais. Frère Fernand en a été le desservant jusqu'à sa fermeture. 

C'est le deuxième en date de la région bruxelloise, après celui de Forest, au sud. Les archives de la province de Brabant (Werken aan gebouwen voor eredienst (1894-1975)) indique des travaux au temple Antoiniste entre 1947 et 1955. Le temple est vendu en 2010 et transformé en deux corps d'habitation. Sa transformation reçoit le prix "Architecture contemporaine" en 2017.

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Bruxelles/Forest (1916)(vendu)

Publié le par antoiniste

Bruxelles / Forest (1916) 

Adresse : Boulevard Guillaume Van Haelen 132 - 1190 Bruxelles (Forest)

Style : Art Déco, romano-byzantin

Architecte : Charles Rifflart (1881-1970)

Date de consécration (par Mère) : 6 août 1916

Temple vendu en 2013

Anecdote : il y avait une maison de lecture à Forest même en juillet 1913. Sœur Georgette en a longtemps été la desservante.
C'est le premier temple de la région bruxelloise, celui de Schaerbeek sera construit 10 ans plus tard.
Ce temple a été utilisé pour les Solidarités de Groupes, en concomitance avec Stembert. Celui de Schaerbeek a continué de proposer un service (grâce à des adeptes non costumés notamment). Les deux temples ont été maintenant vendus faute de desservant. Transformé en Temple Of Tolerance pour la galerie d'art de Visser / Joris, avant d'être revendu.

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Le fluide vert des Antoinistes, 1977, revue non identifiée (Archives du Temple de Retinne)

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Le fluide vert des Antoinistes, 1977, revue non identifiée (Archives du Temple de Retinne).jpgLe fluide vert des Antoinistes, 1977, revue non identifiée (Archives du Temple de Retinne)

Le fluide vert des Antoinistes
un produit belge d’exportation

Née à Jemeppe-sur-Meuse et bientôt septuagénaire,
la secte a aujourd’hui de par le monde des dizaines de temples.

    La religion antoiniste, née il y a plus de cinquante ans dans le bassin de Liège, compte aujourd'hui 58 temples aussi bien en Suisse, au Brésil, aux Etats-Unis ou en Angleterre qu'en Belgique où ils sont 29 et en France où on en dénombre 18... Issu de la pensée de Louis Antoine, dit le « père Antoine » bien qu'il ne fut jamais prêtre, le culte antoiniste, non subsidié par l'Etat, a été reconnu par un décret royal de 1922. Tout de noir vêtus, les ministres desservants, habillés de redingotes à boutons ronds et chapeaux haut-de-forme pour les hommes, de longues robes et bonnets à ruche pour les femmes, sont placés sous la férule d'un directeur moral du culte, une sorte de chef suprême qui autorise le mariage de ses assistants. Mais quelle est cette secte qui puise sa sève dans la pensée et les illuminations d'un seul homme ?

Du surnaturel dans une lampe de mineur

    L'étonnante histoire commence en 1846 quand Louis-Joseph Antoine, que ses adeptes surnommeront plus tard le « guérisseur », naît dans une famille ouvrière de Mons-Crotteux près de Liège. Dernier venu de onze enfants, il descend dans la mine dès l'âge de douze ans comme manœuvre de fond. Mais il étouffe sous terre si bien que le jour où il voit sa lampe de mineur s'éteindre sans raison apparente, il y décèle comme un signe du destin l'invitant à renoncer au charbonnage et à devenir ouvrier métallurgiste. Dans l'intervalle de séjours en Prusse Orientale et en Pologne, il épouse Catherine Collon qui lui donne un fils. La mort de ce dernier, vingt ans plus tard, précipite Antoine dans le spiritisme et les études métapsychiques.

    Revenu en Belgique, après avoir amassé une petite fortune à l'étranger, il construit à Jemeppe des maisons ouvrières dont les loyers lui permettent de ne plus travailler et de se consacrer désormais tout entier à sa vocation spirituelle. Il fréquente alors le café Ghaye à Tilleur, où il prétend entrer en communication avec les esprits par le relais d'un médium. Il édite un catéchisme spirite pour les « Vignerons du Seigneur », une secte qu'il vient de créer alors que sa foi catholique le quitte définitivement. Son optique change encore quand il découvre que le spirituel l'emporte sur la matière. S'octroyant des dons de guérisseur, il soigne désormais gratuitement n'importe quelle maladie. Et comme il le dit lui-même : « Je mets la main sur la tête du malade, je me recueille, je prie en moi-même, puis j'ai l'inspiration qui me permet de dire de quoi il souffre. Si le consultant a la foi en moi, je ne me trompe jamais. Je lui fais alors des passes, je prescris alors soit le contact de papier magnétisé, soit l'usage de certains thés ».

Des soins collectifs dans un temple-hôpital

    Il n'en fallait pas plus pour émouvoir le clergé et les médecins de Liège. Les activités du guérisseur se soldèrent logiquement par quelques démêlés avec la justice. Antoine comparaît donc une première fois en 1901 devant le tribunal correctionnel de Liège et est condamné pour exercice illégal de la médecine. Pour contrecarrer ses adversaires, il adopte une nouvelle tactique de guérison en supprimant l'imposition des mains et le papier magnétisé. On ne peut plus l'accuser de prescrire des ordonnances. Désormais, il se concentrera à distance grâce aux fluides qui l'entourent et si le malade a la foi, il sera guéri. A en croire Antoine, toute chose contient un fluide (vert de préférence) qui nécessite une pensée. Lorsque l'on fait un mouvement, c'est en réalité notre pensée qui agit sur le fluide. Comme les malades convergent toujours plus nombreux vers sa maison de Jemeppe, il renonce au spiritisme pour créer une religion nouvelle, une sorte de néo-spiritualisme.
    Libre-arbitre, charité morale, non-existence de la matière et du mal, amour fraternel, désintéressement et réincarnation en sont les grands principes. Dans un premier ouvrage intitulé « L'Auréole de la conscience », Antoine affirme que seule la foi peut guérir l'humanité.
    Mais cette fois, c'en est trop pour les catholiques qui prennent peur et veulent un feu rouge pour tous ces fluides verts. Des plaintes et des pressions vont obliger Antoine à comparaître une fois de plus en correctionnelle mais il sera acquitté le 21 juin 1907. Confortablement installé sur cette victoire, le culte se développe tant en Belgique qu'à l'étranger. Bientôt la maison d'Antoine devient trop petite pour y recevoir les milliers de fidèles si bien qu'un premier temple est bâti à Jemeppe-sur-Meuse en 1910 pour permettre au « Père » de ne plus soigner chaque malade individuellement mais bien de traiter en une fois toutes les personnes présentes par de grandes « opérations générales ».

Comme le Christ, Antoine devait ressusciter

    Il faut bien avouer que ces opérations étaient et sont d'ailleurs toujours réduites à leur plus simple expression. Le père Antoine autrefois, les desservants aujourd'hui, se contentent de lever les yeux au ciel et de joindre les mains pour ensuite tendre les bras vers la foule. Aucune musique, aucun chant, prière ou liturgie n'accompagne la cérémonie.
    Quoi qu'il en soit, les Antoinistes croient en Dieu puisqu'ils vont même jusqu'à certifier que « Père » n'est autre qu'une parcelle incarnée de Dieu. Cela n'empêcha pas pour autant le brave homme de mourir, comme n'importe qui, en 1912. Pourtant ses fidèles, ses « enfants » comme il les appelait, persuadés qu'il ressusciterait, ne crurent pas à sa mort, mais affirmèrent qu'il « rentrait dans le fluide éthéré de l'amour divin ». Et depuis, enterré au cimetière de Jemeppe, il reçoit chaque année la visite de milliers de pèlerins antoinistes. La femme d'Antoine, la « Mère », continua son œuvre et favorisa la création de temples grâce à des fonds provenant de dons généreux d'adeptes convaincus.
    Les temples sont tous peints en vert, couleur de l'espérance qui dégage des fluides bienfaisants. Quant au symbole du culte, il n'est rien moins que « l'Arbre de la science de la vue du mal », emblème fleuri qui indique que le mal existe en toute chose.
    Les autre premiers jours de la semaine, les fidèles qui s'appellent entre eux « frères » et « sœurs », se réunissent pour écouter les écrits et plus précisément les révélations de leur « Père ». Pendant la lecture, une desservante se trouve au-dessus du lecteur, sur une espèce de balcon. Elle y reste immobile, les mains jointes, pour élever sa pensée et conserve cet état statufié pendant de longues minutes après que la lecture soit terminée. En dehors des « opérations » que les non-initiés appelleront plus simplement des consultations médicales gratuites, le culte prévoit encore des recueillements collectifs adressés aux personnes souffrantes. Toutefois, il est faux de croire que les Antoinistes récusent la médecine officielle ou encore que, comme les Témoins de Jéhova, ils refusent toute transfusion sanguine, au risque de faire courir des risques graves à leur famille. Les Antoinistes vont chez le médecin mais complètent le traitement par leurs fameuses opérations.

Un culte qui vit en concubinage avec d'autres dogmes

    Avec l'Antoinisme on est bien loin des guerres de religion ou de l'esprit d'intolérance puisqu'il respecte toutes les croyances, allant même jusqu'à admettre qu'un Antoiniste soit en même temps catholique ou protestant. Il est, paraît-il, courant que des jeunes gens qui viennent de se marier dans une église, fasse consacrer ensuite leur union au temple.
    Ceci nous conduit tout naturellement à aborder le chapitre des sacrements, tout aussi présents chez les Antoinistes que dans les religions traditionnelles.
    Si les baptêmes et les mariages prennent le nom de « sanctification », les enterrements se font dans la plus grande simplicité, sans discours, musique ou bannière, l'emblème antoiniste précédant le cercueil.
    On peut toutefois se demander si une telle religion, née en 1906, connaît encore quelque succès aujourd'hui. Si les jeunes paraissent déserter certains temples de Wallonie, il semble par contre que ceux de Forest et Schaerbeek maintiennent une population constante où la jeunesse ne se fait pas oublier. Il est malgré tout difficile d'avancer des chiffres représentatifs de la population antoiniste. Selon certaines sources, ils seraient 300.000 à travers le monde pour un clergé de 3.000 personnes. Selon d'autres, ils ne seraient que 150.000.

    Pour devenir adepte de la religion ou plus exactement prendre le nom de « frère » ou de « sœur », aucune cérémonie spéciale de baptême ou d'intronisation n'est requise. Il suffit d'avoir la foi qui vous guidera sur le chemin du temple. Il n'est pas davantage exigé de sacrement pour devenir ministre du culte. Le collège des desservants est composé d'Antoinistes un peu plus convaincus que les autres et qui ont décidé de se consacrer entièrement au culte. Ils désignent parmi eux un seul et unique supérieur hiérarchique : le directeur moral, un Belge, dont le Vatican est on l'a deviné, Jemeppe-sur-Meuse.

    A l'encontre des Témoins de Jéhova et des Mormons, véritables virtuoses du porte-à-porte, les Antoinistes ne font pas de propagande et se terrent si bien qu'il est difficile de les dénicher. Ignorant tout des tabous, ils n'ont pour seule liturgie que la « Révélation des dix principes de Dieu par le Père ».

Les idées de Bouddha

    Aujourd'hui l'Antoinisme ne se porte pas trop mal. Les héritiers de « Père » et « Mère » continuent à soigner par la foi en prétendant arriver à des guérisons complètes. Certains ont prétendu que l'enseignement du père Antoine était celui du Christ, mais il s'en est lui-même défendu. Se rapprochant davantage du bouddhisme primitif, l'Antoiniste tente en effet de faciliter la vie des gens malheureux en jonglant avec les mots « amour » et « solidarité » comme s'il s'agissait de vulgaires accessoires d'équilibriste.
    Que penser de cette religion qui est l'œuvre d'un homme relativement peu instruit qui savait à peine lire et écrire ? Etait-il un vrai prophète recevant l'inspiration de l'au- delà... ou tout simplement un illuminé ? Quoi qu'il en soit, même si l'on n'est pas convaincu de ce que ces « frères » tout en noir valent un bon médecin en blouse blanche, il faut bien leur concéder au moins un excellent remède de bons principes de morale et de charité contre la maladie mondiale de violence et de corruption.

                                                                  CHANTAL SCHALLER.

Photo : R. Marton.

[Revue non identifiée], 1977 (Archives du Temple de Retinne)

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Le culte antoiniste (Journal de Charleroi, 9 juin 1913)(Belgicapress)

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Le culte antoiniste - Révélation par le Père (Journal de Charleroi, 9 juin 1913)(Belgicapress)Le culte Antoiniste

    La mort d'Antoine le Guérisseur, prophète à Jemeppe, n'a pas arrêté la propagande de sa religion, l'antoinisme, bien au contraire. Nos mœurs se sont adoucies : il n'est plus nécessaire à un prophète de se faire crucifier pour prouver la vérité de sa doctrine. Les antoinistes continuent donc paisiblement leurs prédications. Mais ils lui donnent une forme bien moderne.
    Ces jours derniers, on a déposé dans la boîte aux lettres d'un grand nombre de maisons bruxelloises, un petit papier d'apologétique, « Révélations par le Père ». On nous y apprend que l'enseignement du Père a pour base l'amour, qu'il révèle la loi morale, la conscience de l'humanité.
    « Ne croyez pas, dit le saint Paul de l'antoinisme, que le père demande l'établissement d'une religion qui restreigne ses adeptes dans un cercle, les oblige à pratiquer sa doctrine, à observer certain rite, à respecter certaine forme, une opinion quelconque, à quitter leur religion pour venir à « lui ». Non, il n'en est pas ainsi : nous instruisons ceux qui s'adressent à nous de ce que nous avons compris dans l'Enseignement du « père » et les exhortations à la pratique sincère de la religion dans laquelle ils ont foi, afin qu'ils puissent acquérir les éléments moraux en rapport avec leur compréhension.
    Dans ces conditions, l'antoinisme ne paraît vraiment pas redoutable ; le cléricalisme antoiniste est encore loin de nous. Mais qui sait ? Les religions qui commencent sont généralement tolérantes.

Journal de Charleroi, 9 juin 1913 (source : Belgicapress)

 

    Et 110 ans après, l’Antoinisme, pour le plus grand étonnement de ce journaliste, certainement, reste fidèle à sa tolérance, digne de l’Enseignement du Père…

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Antoinistes de Forest (Pourquoi pas ? n°1135, 1er mai 1936, belgicaperiodicals.be)

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Antoinistes de Forest (Pourquoi pas ? n°1135, 1er mai 1936, belgicaperiodicals.be)

    – Dans votre numéro du 17 courant, vous demandez s'il existe encore des Antoinistes ? Les Antoinistes ont un temple : boulevard Guillaume Van Haelen, 132, à Forest, et je vous prie de croire que les adeptes de ce « culte » sont nombreux. Allez donc voir un dimanche, de 9 à 11 heures et vous serez étonné. – C. M.

    – Un lecteur parisien nous écrit, de son côté, qu'il existe une église antoiniste à Paris, rue Vergniaud, n° 30, non loin du Home des Invalides Belges.

Pourquoi pas ?, n°1135, 1er mai 1936 (source : belgicaperiodicals.be)

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Emblème antoiniste de l'arbre (FaceBook Vincent Bourgeois, Schaerbeek)

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Emblème antoiniste de l'arbre (FaceBook Vincent Bourgeois, Schaerbeek)

Emblème antoiniste de l'arbre

(source FaceBook de Vincent Bourgeois, Schaerbeek)

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Statuts du Culte Antoiniste (Moniteur belge)(1922)

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Statuts du Culte Antoiniste (Moniteur belge)(1922)

MINISTERE DE LA JUSTICE.

Fondation d'établissement d'utilité publique.
« Culte Antoiniste ». – Statuts. – Approbation.

(1re direction générale, 3e section, n° 10042s.)

 

        ALBERT, Roi des Belges,

      A tous, présents et à venir, SALUT.

    Vu les expéditions des actes passés les 15 janvier et 10 juin 1922, devant le notaire Lapierre, de résidence à Jemeppe-sur-Meuse, par lesquels Mme Collon (Jeanne Catherine) veuve de M. Antoine (Louis Joseph), sans profession, demeurant en la dite commune, déclare fonder un établissement d'utilité publique, sous la dénomination : « Culte Antoiniste », et en soumettre les statuts à Notre approbation ;
    Vu les statuts de cet établissement insérés dans les actes susvisés ;

    Vu le procès-verbal d'expertise, en date du 10 juin 1922, et les pièces de l'instruction d'où il résulte que les temples avec leurs dépendances affectés à la fondation comprennent :

    1e Les immeubles inscrits au cadastre, commune de Jemeppe-sur-Meuse, section A, nos 29212, 29243, 292n3, 292q3, 292r3, 292s3, 29243, 292l3, 292m3, 292s, 292a3, 292j3, 292r3, 292p3 ; commune de Jupille, section A, n° 454t2 ; commune de Jumet, section D, n° 293v53 ; commune de Seraing, section B, n° 507s ; ville de Visé, section A, n° 335t ; commune de Momalle, section A, n 301c et 504k ; commune de Villers-le-Bouillet, section B, n° 1203k ; commune de Forest-lez-Bruxelles, section A, 400k ; commune de Souvret, section B, n° 753n ; ville de Liége, section C, n° 300h ; commune de Herstal, section G, n° 905k ; commune d'Ecaussinnes-d'Enghien, section A, nos 562f, 562g, 562e (ces deux derniers biens en nue propriété) ; commune de Montegnée, section A, partie des nos 55w et 55x ; commune de Bierset, section A, n° 398; ville de Verviers, section A, n° 22v4, et commune de Stembert, section B, n° 164k, d'une contenance totale de 88 ares 77 centiares et d'une valeur globale de de 508,900 francs et les biens meubles évalués à 19.900 francs ;
    2e Deux temples situés en France, l'un à Vichy, rue Bargoin, d'une contenance de 3 ares 60 centiares, l'autre à Tours, rue d'Ambroise, d'une contenance de 3 ares 96 centiares.

    Vu le titre II de la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif et les établissements d'utilité publique ;

    Sur la proposition de Notre Ministre de la Justice, Nous avons arrêté et arrêtons :

    Article 1er. La fondation susvisée de l'établissement d'utilité publique dénommé : « Culte Antoiniste » est approuvée.

    Art. 2. Les statuts de cet établissement, annexés au présent arrêté, sont approuvés.
    Notre Ministre de la Justice est chargé de l'exécution du présent arrêté.

    Donné à Bruxelles, le 3 octobre 1922.

ALBERT.

Par le Roi :
Le Ministre de la Justice
F. Masson

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Culte antoiniste à Schaerbeek (L'Indépendance Belge, 4 août 1925)(Belgicapress)

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Culte antoiniste à Schaerbeek (L'Indépendance Belge, 4 août 1925)(Belgicapress)

LE CULTE ANTOINISTE

    Rue Jacques Rayé a été inauguré dimanche, en présence de nombreux adeptes venus du Hainaut et surtout de Liége, un temple dédié au culte antoiniste.
    La mère Antoine présidait et M. Janin, ancien commandant de la marine française officiait.

L'Indépendance Belge, 4 août 1925 (source : Belgicapress)

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Temple Antoiniste (mtn Gallery) de Forest (FB Jean-Pierre Lienard)

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Temple Antoiniste (mtn Gallery) de Forest (FB Jean-Pierre Lienard)

Temple Antoiniste (mtn Gallery) de Forest
(source FaceBook Jean-Pierre Lienard)

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Temple de Forest - Vue en coupe du plan d'architecte Ch.Rifflart

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Temple de Forest - Vue en coupe du plan d'architecte Ch.Rifflart

issu de la page de mise en vente du temple

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