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Jean-Marie Defrance - Réveil - L'Apôtre de Jemeppe et sa Révélation (1932)

Publié le par antoiniste

Auteur :     Jean-Marie Defrance
Titre :     L'Apôtre de Jemeppe et sa Révélation
Editions :     Editions de l'Onde, 1932 (53 pages)


     Le livre dont il est question a été publié en 1932 par les Editions de l'ONDE. Il n'est plus trouvable qu'en bibliothèque ou chez les bouquinistes (actuellement, il est en vente par un particulier sur e-bay).
     Vous verrez ci-dessus la présentation de la couverture. On remarque que l'auteur a repris, en gros, l'emblème du Culte.
     Du point de vue du style, on peut regretter l'usage d'une certaine grandiloquence, souvent inutile.
     Toutefois, l'auteur fait malgré tout montre d'une recherche personnelle et manifeste un effort certain pour faire comprendre les notions philosophiques de base de l'Antoinisme.
     Nous reviendrons, dans les jours qui viennent sur diverses démonstrations portant sur l'intelligence, la vue du mal, la résistance au mal, le désintéressement, la solidarité.

     Je donnerai simplement quelques exemples du style :
    "Le culte était sorti du cœur pour se développer dans l'esprit, l'intelligence avait dominé la conscience et les âmes matérialisées ne connaissaient plus les joies du pur invisible.
    ''Un simple !'' s'écria le plus âgé des compagnons. ''
Un simple pourra seul nous sauver; il viendra éteindre notre orgueil et notre  avidité!''"
     On aura facilement compris, plus loin, que ce "simple" est sûrement le Père ANTOINE, bien que cela ne soit nullement dit nulle part dans le texte.
      Plus loin : "J'étais au sommet du rocher lorsque j'ai cru entendre: '' Elève-toi tant que tu voudras, tu ne trouveras pas le Divin dans la solitude''. Alors je suis descendu vers le pays des Eburons pour aller chercher le Graal dans le cœur de mes frères."
     Le "pays des Eburons", c'est bien entendu la région liégeoise, le pays berceau du Père ANTOINE.
source : http://antoinisme-documentation.skynetblogs.be/

    L'auteur a également édité sous le pseudonyme de Galamus Un message de liberté - l'Évangile de Jemeppe-sur-Meuse en 1949, ou encore Galamus. Introduction à la vie sensible. Guérir, la même année ( Carcassonne, les Éditions de l'Onde (impr. de Gabelle), 84 pages).

    Richard Seiwerath indique qu'il s'agit d'un "document d'exaltation du culte" et qu'"il est intéressant de voir qu'il constitue un des rares documents qui fasse la publicité de ce culte" (p.3).

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Jean-Charles Pichon - Histoire universelle des sectes et des societés secrètes, tome 2 - Les temps anciens (1968)

Publié le par antoiniste

Histoire universelle des sectes et des societés secrètes, tome 2 : Les temps anciens (1968)
(ISBN: 2905262761 / 2-905262-76-1 )
Jean-Charles Pichon


Description :
- Sionisme, Kabbale, Témoins du Christ ou de Jéhovah, Antoinistes, Francs-Maçons, les sociétés secrètes groupent aujourd'hui des milliers de fidèles. Il n'en est pas une qui n'ait vu décupler le nombre de ses adhérents depuis 1940. Qui sont-elles? Que veulent-elles? D'où viennent-elles? Le caractère occulte de ces associations rend d'autant plus précieuses les réponses qu'on peut donner à ces interrogations. Fouillant l'ombre du passé et du présent, Jean-Charles Pichon remonte jusqu'aux sources, suit les courants à travers les sociétés où, depuis des siècles, des hommes se sont groupés pour se dépasser, sublimer ou faire progresser leur condition dans de grands rêves d'utopie. La naissance des sectes, leurs idéologies, leurs croyances, leurs rites sont enfin rassemblés ici dans une vaste synthèse.

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Jean Jaurès - Puissance dominatrice et tyrannique du Dieu chrétien

Publié le par antoiniste

    La critique doctrinale du christianisme se déploie enfin sur le plan politique. Il ne s'agit pas ici, à ce niveau d'analyse, d'attaquer l'Eglise. C'est le dogme même du Christ qui est visé, ce qui permet d'atteindre ceux qui voudraient distinguer entre le Christ et l'Eglise. Si Dieu est objet d'une foi simple, il est cru à la manière d'un fait : il en est de même du Christ comme incarnation de Dieu et donc comme se plaçant au-dessus des hommes. C'est pourquoi, pour Jaurès, Dieu ainsi cru est nécessairement une "puissance dominatrice et tyrannique", la croyance en la personne du Christ entraînant tout aussi "nécessairement le despotisme théocratique".

Vincent Peillon, Jean Jaurès et la religion du socialisme, p.207-08
L'echec du christianisme : un monde sans religion
Grasset, Le Collège de Philosophie, Paris, 2000

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Jean Bottéro - Naissance de Dieu - Les premiers prophètes

Publié le par antoiniste

    Le phénomène social du prophétisme n'est pas propre à Israël. Sans sortir du Proche-Orient antique, d'autres cultures, sémitiques notamment, et en particulier la Mésopotamie, ont connu de ces "voyant" qui se présentaient au nom d'une divinité avec laquelle on les croyait, ou ils se déclaraient, en communication personnelle, et dont ils transmettaient, en un langage véhément et autoritaire, accompagné souvent de manifestations plus ou moins extatiques, les ordres ou les avertissements. Les Babyloniens, rationalisés par leur atavisme sumérien, et dont la vision religieuse était plus cosmique qu'historique, ne semblent pas avoir fait grand cas de ces vaticinateurs. Mais les Israélites croyaient en un Dieu qui intervient couramment dans l'Histoire ; et, d'un autre côté, marqués par leur passé encore récent de nomades et demurés plus spécifiquement sémites, ils gardaient un caractère imaginatif, fougeux et violent parfaitement appropprié à la farouche intransigeance des Prophètes, au singulier et à l'inattendu de leur comportement et à la force de leurs paroles.
    Surtout à partir de la royauté, on les voit donc jouer, et en particulier par leur action sur les grands de ce monde, un rôle social et politique de plus en plus notable.

Jean Bottéro, Naissance de Dieu, La Bible et l'historien
Le message universel de la Bible,
Les premiers ébranlements et les premiers prophètes, p.88
Gallimard, Folio / histoire, Paris, 1986 et 1992 pour la nouvelle édition


    En cela, Louis Antoine n'est pas un prophète tel qu'on les rencontre dans la Bible (Nathan, Elie...). Mais on est frappé par la similitude avec Joseph Weissenberg, Joseph Smith, ou Huỳnh Phú Sổ...

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Jean Baubérot & Raphaël Liogier - Sacrée médecine (2011)

Publié le par antoiniste

Titre :     Sacrée médecine, histoire et devenir d'un sanctuaire de la Raison
Auteurs :    Jean Baubérot, Raphaël Liogier
Editions :    Entrelacs, Paris, 2010, 196 pages

Résumé :
    Pour expliquer la crise que traverse aujourd'hui la médecine, J. Baubérot et R. Liogier évoquent les mouvements religieux qui pratiquent la guérison des âmes et des corps, le pouvoir quasi sacerdotal du médecin aux XIXe et au XXe siècle, le rapport à la mort au fil des siècles, les espoirs religieux que cachent la technicité et les incantations biomédicales.

Description :
    La médecine est-elle en danger ? L'hôpital est-il une institution en perdition ? Nous vivons en France une crise de la médecine, plus ambivalente que celle de l'école, mais tout aussi profonde.
    Aux XIXe et XXe siècles, un transfert d'espérance s'est opéré de la religion vers la médecine, devenue un véritable sanctuaire de la Raison. Mais la médecine a progressivement perdu son statut sacré. La distance qui existait naguère entre le médecin et son patient s'est considérablement réduite. On n'hésite plus à demander des comptes au « docteur » qui n'est plus le détenteur intouchable d'une science sacrée, grand prêtre d'un sanctuaire inviolable. On souhaite pouvoir « mourir dans la dignité » : rester jusqu'au bout un sujet autonome et responsable. On demande à l'hôpital et à ses personnels une perfection impossible : soigner, guérir, consoler, apaiser, à tout moment et à moindre coût.
    L'institution hospitalière serait-elle plus qu'un service public ? Elle est en tout cas le reflet du prix que nous accordons à la santé. Aucune réforme de l'hôpital, aucune politique médicale ne peut réussir sans tenir compte des bouleversements des valeurs, des croyances et des modes de vie qui ont secoué nos sociétés depuis la deuxième moitié du XXe siècle.
    Plaidoyer pour une voie républicaine originale qui, sans renier l'aspiration à l'universel, se dégage d'un absolutisme scientiste séculaire, cet ouvrage remarquable tente de décrypter l'histoire, et de penser le devenir d'une médecine au service de l'homme. L'effritement des murs du temple offre peut-être l'opportunité de bâtir une nouvelle médecine à la fois plus scientifique et plus humaine, moins mystérieuse et arrogante, moins froide aussi, et pourtant tout aussi, sinon plus efficace.
source : http://www.librairiedialogues.fr/livre/1739190-sacree-medecine-histoire-et-devenir-d-un-sanct--jean-bauberot-raphael-liogier-entrelacs

Recension :
    Dans cet essai original, Jean Baubérot et Raphaël Liogier analysent les processus de sacralisation puis de désacralisation de la médecine. Cette dernière, devenue du XIXe siècle à la fin des années 1960 un "sanctuaire de la raison", fut un des symboles sacrés et laïcs du progrès triomphant. Pendant plus d'un siècle, les médecins ont goûté cette "sécularisation enchantée" avant d'être confrontés à l'émergence de contestations de plus en plus marquées. Petit à petit, les patients se font plus critiques, les exigences en termes de médecines dites alternatives s'amplifient et les certitudes scientifiques s'effritent. Les deux auteurs décryptent habilement cette évolution et ses conséquences en prenant pour objet l'hôpital public, analysé comme un miroir de la société.
    Au-delà de la perspective historique, c'est dans l'analyse des valeurs sur lesquelles se fonde l'institution hospitalière et l'explicitation des risques de voir ressurgir un hôpital pour les pauvres, à la manière de ceux du Moyen Age, que réside l'un des principaux intérêts de cet ouvrage. Dans un contexte d'accroissement des inégalités de santé et de délitement du service public hospitalier, les deux auteurs proposent une lecture riche des évolutions et des enjeux de la médecine moderne.
David Belliard - Alternatives Economiques n° 299 - février 2011
source : http://www.alternatives-economiques.fr/sacree-medecine--histoire-et-devenir-d-un-sanctuaire-de-la-raison_fr_art_1073_53151.html

Sommaire :
Introduction
    Critique de la Raison médicale
    La médecine, un « sanctuaire républicain »
    La « sécularisation médicale »
    L'hôpital, sanctuaire de la médecine
    L'hôpital, un « service vital »
Partie 1 : Sacralisation et désacralisation de la médecine, éléments socio-historiques
1. La sacralisation de la médecine, face cachée de la laïcisation en France
    L'importance politique de la médecine
    Confiance et croyances en la médecine et en l'école
    1803 : la création de l'institution médicale
    ...dans le cadre d'un premier seuil de laïcisation
    ...et de la visée de la médicalisation (1804)
    Rupture anthropologique et conflits des deux France
    Transfert et conflits entre médecine et religion
2. Médecine triomphante et laïcité établie : ces extraordinaires « hommes en blanc »
    La « mensonge consolateur » du médecin
    Allongement de la vie contre soulagement de la douleur
    Le passage du premier au second seuil de laïcisation
    Pasteur, non-médecin et agent du triomphe de la médecine
    La sécularisation enchantée
    Laïcisation et médecine
    La médecine entre deux forme de pouvoir
    Renouveau de l'influence catholique, mais suprématie médicale
    L'utopie d'une médicalisation globale
3. 'Le' médecin et 'la' femme Cléricalisme médical ?
    La femme, bénéficiaire de la pratique médicale
    Religieuses et soignantes
    L'action des religieuses : une autre médicalisation
    Religieuses et laïcisation de l'hôpital
    Religieuses soignantes et infirmières
    Les enjeux de l'invocation de la pudeur
    Une femme est-elle capable d'être médecin ?
    Fonction cléricale, phallus paternel
    Les changements des années 1960 et 1970
4. Du clerc triomphant au clerc incertain
    Balint : une vision théologique de la médecine
    Un cléricalisme médical assumé
    De l'antimédecine
    ...à la demande de séparation de la médecine et de l'Etat
    Les patients entre cléricalisme et anticléricalisme médical
    Pluralisation médicale et nouvelles formes de contestations
    Le tournant de la bioéthique
    Le renouveau de la question anthropologique
    Mourir dans la dignité : nouveau combat pour la liberté de conscience

Partie 2 : La crise de la raison médicale
5. La médecine, reflet de la société et de ses contradictions
    La « crise » de l'hôpital comme « crise » sociale
    Les contradictions théoriques et pratiques de l'hôpital moderne
    Le continuum représentations-valeurs-décisions-actions
6. Santé industrielle, santé postindustrielle
    L'expression matérielle d'une nouvelle économie symbolique de la santé
    Les quatre définitions idéaltypiques de la santé au sein de l'hôpital
    Représentations de l'hôpital et nouvelles valeurs sanitaires de bien-être et d'autonomie
    La logique de l'individuo-globalisme sanitaire
    Superpositions et conjonctions de trois types de valeurs au centre de la crise hospitalière
7. La médecine, l'hôpital : théâtre d'illusions
    L'industrialisation de l'hôpital
    « Docteur » : un statut à part
    L'illusion industrielle du progrès médical face à la réalité sociale
    Renversement technologique et réisitance symbolique du médecin comme détenteur du « savoir-pouvoir »
    Le risque de régression de l'hôpital industriel pour tous à l'hospice néo-féodal pour pauvres
    La mise aux normes « postindustrielles » de l'hôpital : évolution et résistances
8. Pour une médecine désillusionnée mais néanmoins républicaine
    L'impact des représentations sur les coalitions de l'organisation hospitalière
    Le fonctionnement idéologique de la « nouvelle gouvernance hospitalière »
    La « nouvelle gouvernance hospitalière » comme champ de luttes symboliques
    Dominants et dominés de la nouvelle religion sanitaire « individuo-globaliste »
    L'individuo-globalisme sanitaire comme ressource de la « politique du sujet »
    Désacraliser la médecine mais sauver l'hôpital

Conclusion : Vers une médecine de moins en moins sacrée et pourtant de plus en plus vitale

Bibliographie

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Hervé Masson, Dictionnaire initiatique et ésotérique (2003)

Publié le par antoiniste

ANTOINISME : Secte spirite et théosophique fondée par le mineur belge Antoine. Excellent médium, trés bon spirite, guérisseur, Antoine se réclamait à la fois d'Allan Kardec (dont le Livre des Esprits l'avait mis sur la voie) et des idées théosophiques. La prière, le culte et l'imposition des mains restent à la base des pratiques antoinistes. Encouragés par d'innombrables disciples, Antoine et sa femme, le "Père" et la "Mère", ne tardèrent pas à fonder une religion qui essaima dans toute l'Europe du Nord, notamment en Belgique, en Allemagne, en Pologe et dans les départements du Nord de la France. Antoine est mort en 1912, mais l'Antoinisme existe encore.

Hervé Masson, Dictionnaire initiatique et ésotérique,
Trajectoire, Paris, 2003
source : amazon.fr

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Frère Léopold (in Jean-Marie Defrance - Réveil - L'Apôtre de Jemeppe et sa Révélation (1932))

Publié le par antoiniste

    Je demande l'adresse du frère Léopold. Dix voix me répondent : « Frère, par ici... Frère, je vais vous accompagner... » Et me voilà déjà de la Famille.
    Le frère Léopold, habile mécanicien, a connu l'Apôtre, a vécu longtemps près de lui, a été « sauvé » par les bonnes pensées, et il me servira de conseiller sage et éclairé, me fera mieux comprendre la grande oeuvre en me retraçant à grands traits la vie du Sage.
    La famille de cet aimable compagnon m'accueille comme un vieil ami de toujours : les enfants sautent sur mes genoux... « C'est un frère ! »
    Et alors je me souviens des paroles des paroles d'un magistrat parisien : « Je ne comprends pas totalité de cette philosophie, je n'admets pas certains principes, je trouve le paysage désolant, et cependant aucune cure ne m'est plus salutaire qu'un séjour à Jemeppe sur Meuse... »

Jean-Marie Defrance, Réveil - L'Apôtre de Jemeppe et sa Révélation (1932), p.23-24

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Frère Léopold (in Jean-Marie Defrance - Réveil - L'Apôtre de Jemeppe et sa Révélation (1932))

Publié le par antoiniste

    Je demande l'adresse du frère Léopold. Dix voix me répondent : « Frère, par ici... Frère, je vais vous accompagner... » Et me voilà déjà de la Famille.
    Le frère Léopold, habile mécanicien, a connu l'Apôtre, a vécu longtemps près de lui, a été « sauvé » par les bonnes pensées, et il me servira de conseiller sage et éclairé, me fera mieux comprendre la grande oeuvre en me retraçant à grands traits la vie du Sage.
    La famille de cet aimable compagnon m'accueille comme un vieil ami de toujours : les enfants sautent sur mes genoux... « C'est un frère ! »
    Et alors je me souviens des paroles des paroles d'un magistrat parisien : « Je ne comprends pas totalité de cette philosophie, je n'admets pas certains principes, je trouve le paysage désolant, et cependant aucune cure ne m'est plus salutaire qu'un séjour à Jemeppe sur Meuse... »

Jean-Marie Defrance, Réveil - L'Apôtre de Jemeppe et sa Révélation (1932), p.23-24

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Évhémérisme

Publié le par antoiniste

L'évhémérisme est une théorie selon laquelle les dieux sont des personnages réels qui furent divinisés après leur mort. Elle tire son nom du mythographe grec Évhémère.
Ce courant de pensée postule donc que les personnages mythologiques étaient des êtres humains, divinisés par la crainte ou l'admiration de la population. Une telle théorie tomba à point nommé pour satisfaire les esprits cultivés de l'Antiquité qui ne pouvaient plus prendre les mythes pour argent comptant. Bien que l'évhémérisme fût employé, aux débuts de l'ère chrétienne, comme une arme contre le paganisme et le polythéisme, le Moyen Âge se servit de ces théories pour finalement préserver les mythes païens — dans le cadre de l'étude.
L'évhémérisme s'inscrit donc dans la tradition médiévale d'interprétation des textes antiques qui considérait que les mythes, contenus dans la poésie (Ovide et Virgile notamment) comprenaient des sens cachés, et que l'on pouvait y découvrir des préceptes chrétiens. Ce vaste projet de rationalisation des mythes a, entre autres, permis la conservation d'importants textes antiques, qui sans cela auraient certainement disparu (les Pères de l'Eglise accordant une supériorité morale aux textes sacrés et condamnant très tôt la lecture des poètes de l'ère païenne).

    Postérité
Salomon Reinach a qualifié "La vie de Jésus" d'Ernest Renan d'"évhémérisme naïf".
Le sociologue français Jean-Bruno Renard a créé le terme « néo-évhémérisme » pour qualifier la Théorie des Anciens Astronautes.

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/évhémérisme

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Charles-Joseph de Ligne - Leurs raisons pour croire à une chose plutôt qu'à une autre

Publié le par antoiniste

    J'admire les réformations qu'on a faites sur les catholiques : cela valait bien la peine de s'en écarter. Voyez les pratiques ridicules et minutieuses de toutes ces petites sectes bâtardes et orgueilleuses, et leurs raisons pour croire à une chose plutôt qu'à une autre. J'aimerais mieux quelqu'un qui me niât tout, que celui qui médirait : J'entends la Création, mais je n'entends pas la Trinité ; j'entends la Trinité, mais je n'entends pas l'Immaculée Conception. Tout cela n'étant pas plus clair l'un que l'autre, qu'on croie sans discuter. Disputer, examiner, critiquer, s'ennuyer à cela dans ce monde-ci, pour ensuite se damner dans l'autre !

Charles-Joseph de Ligne, Mes Ecarts, p.15
Editions Labor - Espace Nord, Bruxelles, 1990

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