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Nicolas Wagner (Le Petit Journal, 24 juin 1927)

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Nicolas Wagner (Le Petit Journal 24 juin 1927)

      A-T-ON LE DROIT DE GUERIR
sans diplôme et sans médicamente,
           par une simple prière ?

    Metz, 23 Juin. Un curieux procès s'est déroulé devant la correctionnelle hier. Nicolas Wagner, de Esch-sur-Alzette (Luxembourg), est accusé d'exercice illégal de la médecine en Moselle.
    Wagner est un des chefs de la secte des « Antoinistes » comptant en Europe plus de cent mille adhérents. Cette secte fut fondée par le Père Antoine, serrurier, originaire de Liège, qui, après avoir fait le tour du monde, résolut de grouper des adhérents dans la prière et la pratique de la vertu. Le Père Antoine et les dirigeants de la secte auraient le pouvoir de guérir toutes sortes de maladies. En réalité, ils ont guéri de nombreuses personnes dont un sourd-muet de naissance, ainsi qu'il fut prouvé au cours de l'audience. Toutes ces guérisons furent opérées seulement par la prière, Wagner ne donnant jamais de médicaments.
    Son défenseur, Me Ferrette, demande l'acquittement suivant la jurisprudence qui dit que les personnes prétendant guérir les maladies par le pouvoir spirituel et la prière ne sont jamais considérées comme exerçant illégalement la médecine.
    Le jugement sera rendu à huitaine.

Le Petit Journal, 24 juin 1927

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Nicolas Wagner (Le Petit Journal, 6 avril 1927)

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Nicolas Wagner (Le Petit Journal 6 avril 1927)Un « guérisseur antoiniste » avait été arrêté en Moselle

    Metz, 5 Avril. – M. Nicolas Wagner, 50 ans, aubergiste et antoiniste guérisseur, à Esch-sur-Alzette (Luxembourg), avait décidé d'étendre son cercle d'affaires et de venir dans la région de Thionville.
    Là, il établit son cabinet de consultations, 103, rue de Castelnau, à Nivange, et les visites affluèrent si bien que la gendarmerie voulut connaître le nouveau médecin, et eut l'indiscrétion de lui demandé des diplômes, qu'il ne put montrer. Il fut alors arrêté et amené devant le juge d'instruction, M, Pagniez.
    Lundi matin, une délégation d'antoinistes composée du trésorier et de quatre membres du groupe d'Esch, est arrivée à Metz en automobile, dans le seul but de demander la mise en liberté provisoir de Nicolas Wagner, dont l'absence prolongée causerait, disent-ils, les plus grands malheurs, plusieurs dizaines de malades privés des soins du guérisseur se trouvant en danger de mort.

Le Petit Journal, 6 avril 1927

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Nice - Temple Antoiniste - Frère Benedetto (Annuaire 1933)

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Nice - Temple Antoiniste - Frère Benedetto (Annuaire 1933)

 

Le Frère Jean Benedetto est présenté ici comme "pasteur" dans l'annuaire de 1933 de la ville de Nice. 

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Consécration d'un temple antoiniste à Nice (Le Temps, 27 octobre 1931)

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Nice, inauguration (Le Temps, 27 oct 1931)

Consécration d'un temple antoiniste

    Un millier d'antoinistes sont venus à Nice pour assister à la consécration d'un temple élevé à la mémoire du père Antoine. On sait que ce dernier fonda, en 1906, à Monaco, le culte antoiniste, dont la doctrine est basée sur l'amour du prochain, la foi et le désintéressement. Il existe, à l'heure actuelle, en Belgique, où ce culte est très répandu, une trentaine de temples ; avec celui qui vient d'être inauguré à Nice, on en compte quinze en France.
    La mère Antoine, malgré ses 83 ans, avait tenu à effectuer un long voyage pour assister à cette cérémonie.

Le Temps, 27 octobre 1931

    Erreur du journal puisque, même s'il est vrai que le culte a été introduit très tôt à Monaco, notamment par l'intermédiaire des sœurs Vittart, le Père ne s'y est jamais rendu et que le culte a été fondé à Jemeppe, en Belgique.

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Mons, 346 rue des Priesses (1865)(geoportail.wallonie.be, Voyage dans le temps)

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Mons, 346 rue des Priesses (1865)(geoportail.wallonie.be, Voyage dans le temps)

cliquez sur l'image pour l'agrandir

    Cette carte de 1865 indique les environs du village de Mons-les-Liége. On voit l'indication d'une Chapelle de la Ste Vierge Marie (la maison est située au lieu-dit « A la Chapelle ») et la mention du Champ d'oiseaux (qui est également une houillère).

 

Mons, 346 rue des Priesses (1865)(geoportail.wallonie.be, Voyage dans le temps)

source : geoportail.wallonie.be, Voyage dans le temps

    Comme on le voit sur cette carte de 1865, la maison natale de Louis Antoine est encore assez isolée et borde la route (appelée Ruelle des Priesses en 1860, Chemin, Voye ou Voie des Priesses en 1884) qui conduit au hameau du Haut Laveu. La rue Harkey conduit au hameau du Bois de Mont.

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Mons, 346 rue des Priesses (GoogleMaps 3D)

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Mons, 346 rue des Priesses (1865)(GoogleMaps 3D)

source : GoogleMaps 3D

    La maison natale est toujours présente, mais n'est plus reconnaissable. Le 346 rue des Priesses est marqué ici par une punaise rouge. Vous pouvez cliquer sur l'image pour l'agrandir.

    Le mot wallon priesses vient du latin presbyter.

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Pierre Debouxhtay (Les Nouvelles littéraires, artistiques et scientifiques, 9 juin 1934)

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Pierre Debouxhtay (Les Nouvelles littéraires, artistiques et scientifiques, 9 juin 1934)

    DEBOUXHTAY (Pierre). – Antoine le Guérisseur et l' « Antoinisme ». Les faits d'après des documents inédits. (Liége, Fernand Gothier), in-12 de 332 pp., illustré de 8 grav. (20 fr.), (Emule des docteurs Coué et Gillet, Antoine aurait guéri par sa méthode des millions de gens).

Les Nouvelles littéraires, artistiques et scientifiques, 9 juin 1934

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Michel Lecourt - Le corbeau à la paupière convulsive (2012)

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Michel Lecourt - Le corbeau à la paupière convulsive (2012)

Auteur : Michel Lecourt
Titre : Le corbeau à la paupière convulsive
Éditions : PubliBook, Paris, 2012

    Dans les années 1950.
    Le linge de la semaine bout dans une lessiveuse.
    Un oubli.
    Un horrible relent de brûlé.
    La panique !
    Trente ans plus tard, un odieux chantage !
    Si vous pénétrez dans Le Corbeau à la paupière convulsive, c’est que vous acceptez de mettre les pieds dans une œuvre sous forme de dédale, d’entamer un parcours fait d’impasses, de pièges et d’obscurs croisements, où vous risquez, à l’instar de Bertrand et d’Ida, de vous perdre… Elle est ainsi longue et tortueuse, la voie vers la vérité tracée par Michel Lecourt dans ce roman où son habilité donne naissance à d’opaques ténèbres.
Source : http://laplumedelecourt.canalblog.com

    La recherche anxieuse des clés du chantage, à Paris dans le vieux quartier de la Butte-aux-Cailles ou du côté du cimetière du Père-Lachaise ; à Rambouillet ; à Bourges ; à Bourg-en-Bresse ; en Bourgogne, à Tournus ; en Beaujolais, à Villefranche-sur-Saône et même à Oingt lors d'un festival international d'orgues de barbarie ; jusqu'en Italie, à Aoste dans la rue Trottechien.
    Qui donc est le maître chanteur ? On apprend qu'il a un tic, une paupière convulsive, rien de plus. La fin du roman est bien sûr inattendue, à la fois rassurante et assez affligeante pour le héros, avec une pointe d'humour macabre. Comme souvent dans mes romans, cette intrigue s'accompagne d'évocations historiques, culturelles, économiques.
source : http://laplumedelecourt.canalblog.com/

    La page wikipedia sur l'Antoinisme indique que ce roman policier "comporte un passage relatant l'historique du culte pour évoquer les courants ésotériques". Google Books ne permet pas d'en lire beaucoup, en voici un extrait :
    "- As-tu visité le temple antoiniste, ici, à la Butte-aux-Cailles ? 
   - Je le connais seulement de vue. Je n'en sais rien de plus. 
   - C'est un culte fondé par Louis Antoine, un Belge né en 1846. Spirite un temps et surtout guérisseur. Il considérait que l'épreuve est purificatrice et la clé de la spiritualité en dissociant la matière et l'esprit. Lui-même et son épouse, Jeanne Collon, Mère Antoine, ont subi bien des duretés et vicissitudes de la vie. Il a été mineur et ouvrier métallurgiste ; elle fut cantinière. Des labeurs éprouvants, en Belgique, en Allemagne, en Pologne russe. Mais surtout, la pire épreuve a été la perte de leur fils unique en 1893. Louis Antoine a créé la Société Spirite des Vignerons du Seigneur. Aujourd'hui, son culte laisse une large place à la prière. Les desservants sont bénévoles. J'en suis. Les fidèles peuvent appartenir à une autre Eglise. Toutes les croyances sont bonnes..."

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André Thérive - Querelles de langage, Jemeppes vs. Jemmapes (Les Nouvelles littéraires, artistiques et scientifiques, 4 avril 1936)

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André Thérive - Querelles de langage (Les Nouvelles littéraires, artistiques et scientifiques, 4 avril 1936)

QUERELLES DE LANGAGE

    J'ai encouru récemment les foudres de Cassandre, l'hebdomadaire bruxellois, pour avoir, à peu près, écrit que la vie privée du Père Antoine, fondateur de la religion antoiniste, aurait pu être celle de n'importe quel ouvrier du Borinage. Or, le Père Antoine était de Jemeppes-sur-Meuse, dans la banlieue de Liége, et le Borinage, c'est une région du Hainaut qui contient Jemmapes (où eut lieu la bataille), et délimitée à peu près entre Maubeuge et Mons, entre Valenciennes et Fleurus...
    Sur quoi on m'accuse d'observer « la tradition des chroniqueurs français pour qui la géographie de la Belgique est une chose essentiellement approximative ». Je ressens vivement ce reproche, mais je n'ai jamais confondu Jemeppe et Jemmapes. Borinage doit s'écrire en français comme nom commun, avec une minuscule. Le Larousse du xxe siècle donne au mot le sens général d'exploitation des houillères dans la région du Nord, et même d' « ensemble des ouvriers qui travaillent dans les houillères ». Le même dictionnaire comporte aussi borin, borine, pour désigner un ouvrier ou une ouvrière de cette profession. Le Littré, vieux de soixante ans, offrait déjà les mêmes mots dans le même sens. Et le Père Antoine, ayant commencé par travailler à la mine (à la fosse, comme on dit là-bas), a tous les droits d'être nommé en français un ouvrier du borinage.
    L'histoire des mots figurés offre mille exemples analogues, où le vocable propre tantôt prend une acception locale, particulière, sans cesser d'avoir sa signification générale, tantôt s'élargit, en dehors de ses frontières primitives, Est-il besoin de rappeler damas, rouennerie, cordonnerie (cuir de Cordoue) et tous les mots qui ont donné lieu, comme champagne, par exemple, à des procès commerciaux ? Dans le cas de borinage, on peut penser qu'une restriction géographique du sens a été pratiquée en Belgique, bref que le nom propre est postérieur au nom commun. Si je me trompe, si les borins ne sont à l'origine que les ouvriers ou habitants du pays Borinage, je serai heureux qu'on me le démontre.
    En attendant, rappelons que la France elle-même a usurpé le nom de la Francie des Francs, comme l'Angleterre recouvre peu à peu l'idée de Grande-Bretagne, voire d'Empire britannique. Amérique a une fortune analogue. Les Canadiens, Américains à nos yeux, disent l'Amérique en parlant des Etats-Unis.
                                                                          
André THERIVE.

Les Nouvelles littéraires, artistiques et scientifiques, 4 avril 1936

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André Thérive - Querelles de langage, Jemeppes vs. Jemmapes (Les Nouvelles littéraires, artistiques et scientifiques, 4 avril 1936)

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André Thérive - Querelles de langage (Les Nouvelles littéraires, artistiques et scientifiques, 4 avril 1936)

QUERELLES DE LANGAGE

    J'ai encouru récemment les foudres de Cassandre, l'hebdomadaire bruxellois, pour avoir, à peu près, écrit que la vie privée du Père Antoine, fondateur de la religion antoiniste, aurait pu être celle de n'importe quel ouvrier du Borinage. Or, le Père Antoine était de Jemeppes-sur-Meuse, dans la banlieue de Liége, et le Borinage, c'est une région du Hainaut qui contient Jemmapes (où eut lieu la bataille), et délimitée à peu près entre Maubeuge et Mons, entre Valenciennes et Fleurus...
    Sur quoi on m'accuse d'observer « la tradition des chroniqueurs français pour qui la géographie de la Belgique est une chose essentiellement approximative ». Je ressens vivement ce reproche, mais je n'ai jamais confondu Jemeppe et Jemmapes. Borinage doit s'écrire en français comme nom commun, avec une minuscule. Le Larousse du xxe siècle donne au mot le sens général d'exploitation des houillères dans la région du Nord, et même d' « ensemble des ouvriers qui travaillent dans les houillères ». Le même dictionnaire comporte aussi borin, borine, pour désigner un ouvrier ou une ouvrière de cette profession. Le Littré, vieux de soixante ans, offrait déjà les mêmes mots dans le même sens. Et le Père Antoine, ayant commencé par travailler à la mine (à la fosse, comme on dit là-bas), a tous les droits d'être nommé en français un ouvrier du borinage.
    L'histoire des mots figurés offre mille exemples analogues, où le vocable propre tantôt prend une acception locale, particulière, sans cesser d'avoir sa signification générale, tantôt s'élargit, en dehors de ses frontières primitives, Est-il besoin de rappeler damas, rouennerie, cordonnerie (cuir de Cordoue) et tous les mots qui ont donné lieu, comme champagne, par exemple, à des procès commerciaux ? Dans le cas de borinage, on peut penser qu'une restriction géographique du sens a été pratiquée en Belgique, bref que le nom propre est postérieur au nom commun. Si je me trompe, si les borins ne sont à l'origine que les ouvriers ou habitants du pays Borinage, je serai heureux qu'on me le démontre.
    En attendant, rappelons que la France elle-même a usurpé le nom de la Francie des Francs, comme l'Angleterre recouvre peu à peu l'idée de Grande-Bretagne, voire d'Empire britannique. Amérique a une fortune analogue. Les Canadiens, Américains à nos yeux, disent l'Amérique en parlant des Etats-Unis.
                                                                          
André THERIVE.

Les Nouvelles littéraires, artistiques et scientifiques, 4 avril 1936

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