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Comment nos sens nous trompent - Vie et mort du chat de Schrödinger

Publié le par antoiniste



 Le chat de Schröedinger est une expérience de pensée présentée par E. Schröedinger pour mettre en évidence ce qu’il pensait être un paradoxe de la mécanique quantique.

Schröedinger imagine un chat enfermé dans une boite fermée ; dans cette boite, une ampoule de cyanure peut être brisée par un dispositif déclenché par un élément radiocatif ayant 50% de chance de se désintégré durant l’expérience. L’expérimentateur ne peut pas observer dans la boite (où se trouve le chat). A la fin de l’expérience, le chat a donc 50% de chance d’être mort (ou pas)... Mais il est impossible de déterminer exactement si le chat est mort ou vivant sans ouvrir la boite.

En général, on dit que le chat est mort et vivant tant que l’observation n’a pas été faite ; c’est le paradoxe que Schrodinger a soulevé : un chat ne peut être à la fois vivant et mort. Ce paradoxe a été initialement présenté par Schrodinger pour montrer que la mécanique quantique devait encore être complétée, mais depuis il est repris comme un exemple classique des résultats étonnants que peut donner la mécanique quantique.

source : http://www.paris-philo.com/article-3785132.html

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Baisse du nombre d'antoinistes

Publié le par antoiniste

graphique : Proportion de temple par rapport à la superficie du pays.

 

    Selon le sociologue Rodney Stark, la Science chrétienne atteint son apogée en 1936 avec 2 048 adhérents par million d’Américains d’après ses estimations. Ensuite, le nombre d’adeptes de la Science chrétienne ne cesse de baisser aux États-Unis pour atteindre, toujours selon lui, 427 adhérents par million d’Américains en 1990. Pour le sociologue, il faut y voir la conséquence « d’une fertilité inadéquate, d’une socialisation sans effet (...), d’un déclin de l’efficacité relative de son effet placebo [par rapport aux progrès de la médecine moderne] et des opportunités bien plus grandes d’occupation pour les femmes [dans la société d’aujourd’hui] ».

    Ce qui est vrai pour la Science Chrétienne, peut aussi l'être dans l'antoinisme. Je passe sur la "fertilité inadéquate et la socialisation sans effet" qui sont des notions incompréhensibles pour qui n'a pas le livre du sociologue en main. J'en comprends que la population ne peut en général pas comprendre et continuer l’œuvre de Baker-Eddy, et que sa doctrine n'est pas assez puissante pour faire front pour s'intégrer dans le paysage de la société, face aux autres églises. Mais il faudrait lire Rodney Stark pour comprendre plus loin.
    Comme le dit Anne-Cécile Bégot "La science chrétienne et l’antoinisme ont, à leur création, fait de la guérison une pratique centrale de leur culte. Or, en dépit de la place importante accordée à la santé dans les sociétés contemporaines, ces groupes, qui font toujours partie du paysage religieux français, sont actuellement sur le déclin. Leur histoire interne, examinée sous l’angle du prophétisme, et leurs rapport à la société globale constituent les principaux éléments permettant de comprendre ce phénomène." (source : http://www.gilles-arnaud-sphere.com/?p=2070)
    Par contre, le fait que la médecine est plus efficace peut faire penser que beaucoup d'antoinistes voulait d'abords soulager leur douleur, et quand cela réussissait, adhéraient au mouvement. La pratique d'un culte baisse de jours en jours, "la démarche est aujourd’hui davantage personnalisée, basée sur les relations. L’investissement est souvent plus humain qu’à proprement parler religieux" (source : http://www.uclouvain.be/10038.html).
    Quant aux "opportunités bien plus grandes d’occupation pour les femmes", cela peut expliquer aussi la baisse du nombre de personne.

    J'ajouterai également que le fait d'avoir cataloguée l'antoinisme comme secte (ce que l'on retrouve toujours dans une liste copié et recopié sur le web) a fait beaucoup perdre de nouvelle personne qui préfèrent se tourner vers autres choses, et perdre ainsi l'occasion de vivre un "mode de vie autre" comme le disait la desservante de Jemeppe interrogeaient pour la nouvelle édition de Délivrez-nous du Mal, de Robert Vivier. Ce "mode de vie autre" étant en total inadéquation avec la société de consommation que l'on prône à longueur de publicité partout où nous nous trouvons a d'autant plus de mal à se faire une place, que la spiritualité autre que catholique est combattue de façon virulente.

    Le fait que les temples belges soient "vides" comparé à ceux de France est du au nombre de temple par rapport à la superficie du pays.

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Pearl Bailey - It takes two to tango

Publié le par antoiniste

    La rancune est remontée lentement, très lentement ; inexorable ; un degré après l'autre à chaque peine, à chaque échec ; je ne savais pas encore qu'il y a pas de coupable et qu'il faut être d'eux pour réussir un crime.

Frédéric Mitterrand, La mauvaise vie, p.87-88
Robert Laffont, Paris, 2005

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It Takes Two To Tango ( when two people have a conflict, both people are at fault ... )

Pearl Bailey chante...

Takes two to tango two to tango
Two to really get the feeling of romance
Let's do the tango do the tango do the dance of love

You can sail on a ship by yourself
Take a nap or nip by yourself
You can get into debt on your own
There are lots of things that you can do alone

But it takes two to tango two to tango
Two to really get the feeling of romance
Let's do the tango do the tango do the dance of love


I mean to tell takes two to tango two to tango
Two to really get the feeling of romance
Let's do the tango do the tango do the dance of love

You can croon to the moon by yourself
Well you can laugh like a loon by yourself
Spend a lot go to pot on your own
There are a lot of things that you can do alone

But takes two to tango two to tango
Two to really get the feeling of romance
Let's do the tango do the tango do the dance of love

One more times
It takes two to tango two to tango
Two to really get the feeling of romance
Let's do the tango do the tango do the dance of love
It takes two takes two
Darling it always takes two
When I'm with you

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Cult members participating in faith healing (November 1948 - phot.Tony Linck)

Publié le par antoiniste

source : LIFE

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a sine totem

Publié le par antoiniste

A chacun son totem

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la mise en abîme - extrait du Jeu des dictionnaires du 02/03/2009

Publié le par antoiniste

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E.M. Cioran - Ebauches de vertige - p.59

Publié le par antoiniste

   L'état de santé est un état de non-sensation, voire de non-réalité. Dès qu'on cesse de souffrir, on cesse d'exister.

        E.M. Cioran, Ebauches de vertige
        Folio - 2E, p.59

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Guillermin - Consolatrices. Scènes actuelles (1917)

Publié le par antoiniste

R. P. J. GUILLERMIN. – Consolatrices. Scènes actuelles. Paris, Lethielleux, 1917. In-12. Prix 2 fr. 25.

    Mme Solange Landey, professeur brevetée ès sciences, libre penseuse, engouée de théosophie et de spiritisme, écrit ses Cahiers de Vacances : 1913, 1914, 1915. C'est la confession de ses déboires progressifs. Au fur et à mesure de la marche des événements, qui vont à rebours de ses pronostics humanitaires et pacifistes, elle se rend compte, son orgueil de plus en plus dépité, que les consolations appuyées sur la seule raison ne donnent aucun repos aux esprits. L'âme de son élève, Jeanne, comtesse de Vertavonne, moulée à son image, ne trouve pas une compensation à la perte de son mari, disparu à la guerre, dans le rêve des métempsychoses et des réincarnations. Petit à petit, au contraire, la prière et le spectacle de la foi sincère attirent son cœur à une doctrine faite de promesses de revoir dans l'au-delà, à la doctrine chrétienne.
    Ce roman, où le sens de la nature est vif et charmant, a des richesses d'analyse psychologique qui lui donnent une valeur d'art très appréciable. Il vaut encore par l'opportunité de la thèse, beaucoup d'esprits distingués se réfugiant volontiers dans l' « amusette » spirite, par besoin d'une croyance, mais pour échapper aussi aux obligations du dogme et de la morale évangéliques. (Henry COURBE.)


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En nos jours d'angoisse et de deuil, combien d'âmes et de mains se firent consolatrices! Consolations de formes diverses, de diverses valeurs aussi. Elles se rencontrent mêlées, et néanmoins discernables, en ces pages d'angoisse intime et presque de confession, mais qu'on a voulu livrer telles qu'elles sortirent des âmes et des choses, dans l'espoir que d'autres âmes peut-être en seraient aidées et consolées.

[...]

    Bonne leçon en somme pour moi d'abord j'ai appris, non sans quelque amertume, combien peu l'on doit se fier à une femme, fût-elle élevée sur mes genoux, comme Jeanne, ou, comme l'autre, dans le ruisseau. Leçon aussi pour Jeanne. Dès que son esprit aura retrouvé l'équilibre, je ne doute plus qu'aux jets de fiel dont cette femme l'éclaboussait, elle ne tire quelque profit. En les filtrant un peu, elle y verra un filet de vérité. Ah! la couleuvre a du venin contre le bon Dieu, et cela va de soi!
    Si Dieu existe, il est bon, puisque infini, c'est-à-dire infiniment parfait. Mais tout de suite on voit, par tant de misères injustifiées, tolérées par ce Dieu, qu'il manquerait précisément de bonté pour nous. Donc il n'existe que dans une incohérente idée, dans l'idée d'une couleuvre, joli rêve parfois, mais fantaisie d'imagination. Le bon Dieu ! ces deux mots se tiennent, cette femme faisait bien de ne point les séparer s'il existe, il est nécessairement bon. Ah! je comprends la haine furieuse de ce reptile, assez rampant pour croire à l'existence de ce Dieu, comme d'une personne distincte de la Nature, et s'occupant d'une porteuse de pain, un Dieu infini penché sur cette couleuvre, voyez-vous ça?
    Non, la haute religion de la Science n'est point pour ces êtres grossiers. Esprits à peine évolués, ils ne sauraient aspirer à la pure et reposante clarté qui nous baigne. L'altruisme fait bien de s'occuper d'eux, mais sans espoir ni effort pour les élever au-dessus des vieilles religions, et je comprendrais presque le chapelet de Jeanne, dans un moment d'oubli, trop altruiste néanmoins. Notre dignité ne permet pas tous les abaissements. Récemment, on fit
effort pour éclairer ce bas peuple : l'Antoinisme, une vulgarisation de notre sublime doctrine, incohérente sans doute, mal étayée par cet Antoine qui se dit guérisseur, qui fut catholique, spirite et n'importe quiste, je pense, avant de tomber, ébloui, dans nos bras. Il a fait un bon travail cependant, par son effort à débarrasser le populaire des vieilleries chrétiennes, en l'initiant aux dogmes des réincarnations. Il y va carrément, ce guérisseur-là, il ne ménage point comme nous les susceptibilités, les langages catholiques; l'Antoinisme, à coups de boutoir assez adroits, démolit prières, charités, croyances, morales, tout l'échafaudage des curés et des sacristains. La haute théosophie suit avec intérêt ce progrès de la lumière parmi les humbles, et la consolatrice clarté va grandissant, surtout auprès de nos villes d'eaux Royat, Aix-les-Bains; Monte-Carlo. Peut-être, au contact de la haute société et de la grande vie, les âmes frustes s'éveillent-elles mieux; je préfère cette explication à celle qui prétend constater, autour de nos villes d'eaux et de jeux, une floraison particulière de pratiques superstitieuses.
    Cette femme que Jeanne visitait en son taudis n'est assurément point touchée encore de cette lumière; elle imagine un Dieu personnel! Alors la méchanceté de ce Dieu est incompréhensible. Problème si clair aujourd'hui : naître, c'est renaître, commencer sa vie, c'est la continuer. Mon âme existe et circule depuis les toujours éternels en route, elle a fait des chutes, elle doit donc se relever, sinon l'équilibre final serait violé; grande loi de la conservation de l'énergie! Aussi bien, les tout petits enfants souffrent déjà, ils ont des tendances, des vices, des qualités aussi, du génie parfois. On s'en étonne, mais que l'on regarde donc au-dessus et au delà des berceaux; cet enfant vient d'ailleurs, ce génie est le fruit de lentes et magnifiques évolutions, je ne sais où, je ne sais quand, mais je sais... ou bientôt l'on saura... comment. Travail des incarnations successives. Cette malechance acharnée sur celui-ci, est-ce donc un Dieu jaloux, une malveillante providence ? Ces mots jurent. Tout simplement ses propres fautes, ses faiblesses d'une vie antérieure et qui fatalement se doivent réparer. O splendeur de l'immanente justice !

Études / publiées par des Pères de la Compagnie de Jésus
Avril 1916
source : gallica

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Les antoinistes célèbrent pour la première fois à Paris l'anniversaire de la mort du ''Père'' (Le Petit Parisien, 26 juin 1924)

Publié le par antoiniste

Les antoinistes célèbrent pour la première fois à Paris l'anniversaire de la mort du ''Père''

LES ANTOINISTES CELEBRENT
POUR LA PREMIÈRE FOIS A PARIS
L'ANNIVERSAIRE DE LA MORT DU "PERE"

    Le 20 Juin 1912, la Père Antoine se désincarnait : entendez qu'il exhalait son âme simple et généreuse. Mais une religion nouvelle était née. A vrai dire, le culte antoiniste, spiritualisme nouveau, basé sur la foi pure, avait déjà de six ans. Son fondateurs alors âgé de soixante ans l'avait institué en 1906 à Jemeppe-sur-Meuse, qui est restée la Rome de cette Eglise. Depuis le 25 juin 1913, les anniversaires de la « désincarnation » ont toujours été célébrés, à Jemeppe, par des foules comparables à celle – 30 ou 40.000 personnes – qui avait suivi le cercueil du Père. Hier, pour la première fois, cette commémoration solennelle avait lieu à Paris.
    La chapelle Antoiniste se trouve en fond du treizième arrondissement, à l'angle de la rue Vergniaud et de la rue Wurz. Elle a les dimensions d'une église de village et les voisins dominent nettement du balcon de leur cinquième, le coq embroché au paratonnerre du clocher. Un petit jardin précède le porche, où est peinte cette légende : « Le Père Antoine, le grand guérisseur de l'humanité, pour celui qui a la foi. »
    Tous les jours, matin et soir, la desservante, Mme Vitard, à qui, certes, on refuserait les soixante-dix ans qu'elle avoue, récite les dix principes révélés par le Père. Avant, pendant et après cette lecture, l'assistance médite profondément, les yeux fermes et les mains jointes, les quatre doigts de la main droite fortement étreints entre le pouce et l'index de la main gauche, et les poings à la hauteur des yeux.
    Hier matin, la foule des croyants débordait sur la rue et encombrait le carrefour.
    Le Frère Musin était venu de Jemeppe, avec la sœur Deregnaucourt, grâce aux libéralités de laquelle trente temples antoinistes ont déjà pu être élevés en Belgique.
    Aucun costume n'est impose aux adeptes mais les « frères » et les « sœurs » portent la robe « révélée ». Pour les hommes, c'est une soutane étroitement boutonnée et tombant aux genoux ; la coiffure est un « tromblon » assez bas, comme en portait il y a trois quarts de siècle. Pour les femmes, la jupe noire se complète d’un corsage à manches pagode ; un ruban noir noué sous le menton, retient une capote bordée de tulle plissé et agrémentée d’un long voile retombant dans le dos.
    C'est le Frère Mersin qui présidait : pendant qu’il dardait sur la foule muette son regard magnétique, des mains jointes se mirent à trembler et beaucoup de regards se mouillèrent.
    – C'est que voyez-vous, me dit un « frère », nous sommes tous des gens renoncé par la science (sic).
    Il voulait dire que presque tous malades, abandonnés par les médecins, les fidèles du culte antoiniste ne mettaient plus que dans la foi leur dernière espérance : la leur soulèverait des montagnes.
   Il y eut, après la méditation, une procession derrière l'emblème de la religion antoiniste : un arbre d'argent avec cette inscription : « L'arbre de la science de la vue du mal. »
    L'année prochaine, on inaugurera un nouveau temple, à le porte Pouchet ; cette année, en septembre, un autre doit s'ouvrir à Aix-les-Bains, puis un encore Orange
   Sommes-nous à une ère de scepticisme ? – R. N.

Le Petit Parisien du 26 juin 1924 (Numéro 17285)
source : Gallica

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Honoré de Balzac - Louis Lambert - La Volonté - La Foi

Publié le par antoiniste

    Si l'espace existe, certaines facultés donnent de le franchir avec une telle vitesse que leurs effets équivalent à son abolition. De ton lit aux frontières du monde, il n'y a que deux pas : LA VOLONTÉ - LA FOI !

Honoré de Balzac, Louis Lambert

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