Léon Tolstoï - La foi
Une foi dont ne découlent pas des actes n'est pas la foi.
issu de Pensées de Tolstoï
d'après les textes russes par Ossip-Lourié (1898)
Une foi dont ne découlent pas des actes n'est pas la foi.
issu de Pensées de Tolstoï
d'après les textes russes par Ossip-Lourié (1898)
L'homme est un animal métaphysique et orgueilleux. Comme tel il continuera longtemps à échafauder des systèmes et à y croire ensuite, simplement parce qu'il les a construits.
Claude Bernard
in Eugène Gascoin, Les Religions inconnues, p.90
Gallimard, Les documents bleus N°41, Paris, 1928
On lit sur la couverture du livre : La Constitution Religieuse du Caodaisme par Pháp Chánh Truyền :
Vigne et Raisin : Matière
Jus de Raisin : Essence
Vin : Esprit
Sous ce nom, des articles ou de petites annonces proposent leur aide à tous les inquiets. Le nom officiel du mouvement est Unité Métaphysique Chrétienne.
Centre mondial à Kansas-City, Etats-Unis. Centre français, 22, rue de Douai, Paris 9°. De ce siège sort une revue de métaphysique et psychologie qui porte le titre : "Unité Universelle".
Le culte de la secte se réduit à des prières silencieuses. Le ministère du service silencieux est donné gratuitement aux malades comme aux médecins.
L'Unité s'efforce d'aider les hommes à comprendre et vivre les vérités profondes enseignées par le Christ Jésus. L'esprit de vérité nous délivre de tout mal physique ou moral. Le but est l'union de la créature à son créateur et l'unité entre les hommes.
Gérard Dagon, Petites églises et grandes sectes en France aujourd'hui
Les petites sectes en France, p.110
S.C.E., Paris, 1961
cf. le site internet : www.unite-universelle.com
Mais je divague, car le ciel n'existe pas ; il n'y a pas de communion des saints, ni quatre fleuves au paradis et Dieu n'existe pas indépendamment de ses vicaires ! Vingt siècles de christianisme prouvent que l'Eglise est solide, voilà tout. Ce ne sera pas la première fois dans l'histoire qu'un mythe traverse les siècles et enfante des temples plus durables que lui. Il faudrait établir, quelque part, dans un site bien choisi, un cimetière de dieux. On disposerait leurs tombes en rangée comme dans les cimetière de mortels, et ils auraient droit eux aussi à des stèles dorées ou à des statues de marbre. Dieu n'existe pas ; je le sais de tout mon corps et de toute mon âme. Les hommes l'ont créé à leur image et à leur ressemblance...
Hubert Aquin, L'Invention de la mort
Bibliothèque québécoise, 2001, p.136
In grappling with the question "If God is not a Being, to whom does one pray ? - in other words, "How can one pray to a process or power ?" - Lichtenstein attempted to separate the God of belief from the God of faith. While the God in whom he believed was a naturalistic power, the God to whom he prayed, and, he suspected, the God to whom most people prayed, was indeed a providential and transendent being. Belief, he asserted, is dependent on intellectual assent; faith is dependent on feeling. Unlike belief, faith rests on something that can neither be seen nor experienced through one's senses. We cannot perceive God's presence, he maintained, because God is "too closely intertwined with the very essence of our life", yet we can and do experience or intuit God's presence. Faith, he maintained, is more than belief. While belief is usually established "either as a sequence to logical deductions or as the outcome of trust in authority", faith rests neither on authority nor logic. Thus, the man of faith does not rationalize, he feels that there is an owerwhelming Presence filling the universe and interested in the destiny of each of His beings, also in him who is one of His creations. In a sense, faith is like love which, when it surges in the heart, has no interest in agument or in proof, but strives only to identity itself with its object.
Unlike the man of philosophy, then, who may believe in God either a a philosophical necessity or as a "remote First cause", the man of faith, he insisted, "knows God as a living reality; he 'feels' His presence and turns to Him for aid knowing that [God] will never fail him."
Ellen M. Umansky, From Christian Science to Jewish Science
Spiritual Healing and American Jews, p.102
Oxford University Press, Oxford, New York, 2005
Le pourcentage des messalisants (s’applique aux catholiques pratiquants allant à la messe chaque dimanche) subit une nette érosion (4,5 % aujourd’hui, contre 20 % en 1972), et l’auteur de souligner que le pontificat de JP II, malgré les apparences, n’aurait en fait pas enrayé cette désaffection.
Ajoutons que ces 4,5 % sont en majorité des messalisantes. Les femmes sont partout le noyau dur ! Cela ne peut guère nous surprendre : Rabelais, ce messéant, ne disait-il pas que “les femmes sont folles de la messe” ?
source : http://correcteurs.blog.lemonde.fr/2009/08/19/atheisme-la-france-sur-le-podium/
Régis Dericquebourg conclut son Croire et guérir par ces mots :
" Nos enquêtes ont montré qu'une grande partie [des] fidèles [des religions de guérison] ne doivent pas leur adhésion à une maladie ou à un héritage religieux familial. Pourquoi des personnes nons socialisées dans une de ces religions, ayat confiance en la médecine allopathique et n'ayant pas besoin de soins empruntent-elles des voies de salut dont l'enseignement est fortement orienté sur la guérison ? En tout cas, cette question nous invite à réfléchir sur la complexité de l'adhésion à une croyance et à l'appropriation de celle-ci par les individus dans un contexte donné. L'étude des religions de guérison peut être un révélateur des manières dont les hommes construisent et recherchent des voies de salut. "
Régis Dericquebourg, Croire et guérir, Dervy, 2001, p.161
Il est possible de croire que Régis Dericquebourg nous proposera bientôt un nouvel ouvrage essayant de répondre à cette question. Jean-Yves Roy dans son Syndrôme du berger a plutôt cherché à expliquer pourquoi certaines personnes ressente un moment dans leur vie le besoin d'intégrer un groupe totalitaire. Des éléments de réponse peuvent s'y trouver.
Le philosophe de la contre-culture américaine, Alan Watts, évoque également une solution : " issu du christianisme, notre civilisation occidentale a développé des oppositions arbitraires entre l'homme et la nature, l'amour et la connaissance, le bien et le mal, le « Moi » et l'autre. Pour lutter contre l'horrible dessèchement de l'âme qui nous guette, il faut effectuer une sorte de retour au sources ; c'est ce que Watts explique, entre autres, dans l'un de ses textes fondamentaux, « Amour et connaissance » ".
Patrick Ravignant & Pierre Mariel, Les maîtres spirituels, 1972, p.166
Un dessèchement de l'âme. Il s'agit bien de cela. Beaucoup d'auteurs s'intéressant aux sectes ont également avancer l'idée que la défection à l'Eglise officielle pouvait s'expliquer par l'ennuie des chrétiens dans ces Eglises froides : " Aucune communication entre ceux qui sont là, assis épars sur leurs chaises ou à genoux sur leur prie-Dieu. Et pas davantage entre le clergé et les fidèles. Aucun souffle ne passe, qui soulève l'asemblée. « Le souffle du Seigneur » est bien là, quelque part, dans ces psaumes, dans ces textes de l'Evangile et de saint Paul, dans cette Préface à la gloire de la Trinité, sur cet autel où le Prêtre éternel présente sa Passion, sa Résurrection et son Ascencion au bénéfice de ceux qui sont rpésents et du monde entier. Mais combien sont à même de s'en rendre compte, dans la plupart des paroisses ? Le souffle du Seigneur est là, mais dans trop d'églises encore il est comme comprimé en formules que personnes n'entend (à tous les sens du verbe), en gestes qu'on ne voit guère et dont la signification échappe, en « antiennes » qui furent des refrains, qui devraient en être, mais que personne ne chante. "
H.-Ch. Chéry, o.p., L’Offensive des sectes, Les Editions du Cerf, Rencontres 44, Paris, 1954, p.432-433
Dans beaucoup des obédiences installées, on remarque ce fait. Catholicisme, protestantisme, judaïsme (aux Etats-Unis, du moins).
" The modern Synagogue had lost this spiritual art, and that, under the influence of radical thought which minimized Emotion and Sentiment, and exalted Reason and Logic, the average Jew of to-day was losing his prayerful sense. "
Alfred Geiger Moses, Divine healing in Judaism, with special reference to the Jewish scriptures and prayer book, 1916, p.11.
Morris Lichtenstein pensait que " through prayer, everyone could arrive at the same realization. This was because one attained a knowledge of God not through study, a path long emphasized by rabbinic Judaism, but rather through feeling and inspiration."
Ellen M. Umansky, From Christian Science to Jewish Science, Oxford University Press, 2005, p.83.
Lisont plus loin ce que dit cet auteur : " Armed with these critiques, Morris Lichtenstein thus set out to form a new movement that would offer the Jew that which he felt neither Reform nor Orthodoxy provided, namely, à real concern for the individual's own spiritual needs. To satisfy there needs, he sought to bring Jews to an awareness of the reality of God. By emphasizing the centrality of private prayer, and by creating a brief liturgy highlighted by personal affirmations and silent meditations, he sought to hemp individuals recognize their own hopes and aspirations. By suggesting specific material that one read each day, he hoped to inspired greater religious feeling. Through healing sessions that he conducted and thrgough the ministrations of spiritual practitioners whom he himself trained, he hoped to demonstrate the power of faith. Finally, through his lectures and writings, he sought to provide American Jews with what he felt they not only needed but wanted, namely, a satisfying concept of God and practical advice on how to make that concept, and spirituality in general, a central part of one's daily existence. The organizational base that he established was meant to support and help spread his teachings. Lichtenstein's expressed intent was not just to lead Jews away from Christian Science, but also to lead them toward an understanding of Judaism as a personal and practical religion concerned with the physical and spiritual well-being of American Jews.
Ellen M. Umansky, From Christian Science to Jewish Science, Oxford University Press, 2005, p.84-85.
25.07.10 - 14:27
Un bracelet en caoutchouc à la cote chez les sportifs. Il est censé améliorer les performances, donner plus de force, de souplesse et d'équilibre. Une promesse qui ne repose sur aucune preuve, et pourtant même des professionnels y croient et le portent.
Un bracelet en caoutchouc fait actuellement furreur dans le monde du sport. Benoît Swaeles, gérant d'un magasin de sport, en vend 50 par jour. Et il est convaincu de ses vertus. "On gagne en flexibilité, en stabilité et en force également" déclare-t-il.
Pour prouver ces vertus, le fabricant n'apporte aucun élément scientifique. Les vendeurs persuadent juste les clients avec des tests.
Nous avons assisté au test de Walter Baseggio. footballeur professionnel. Walter s'est laisser convaincre, comme des millions de sportifs. "Au début, j'étais un peu sceptique, je ne pensais pas à ces choses-là. Mais j'ai fait le test et c'est assez impressionnant." nous dit-il.
Mais qu'est-ce qui rend ce bracelet si magique? Selon le fabricant, le bracelet contient "des fréquences qui rééquilibrent nos énergies". En l'ouvrant, nous voyons qu'il contient du plastique légèrement magnétique. Marc Francaux, docteur en éducation physique à l'UCL pense que les effets bénéfiques de ce bracelet sont essentiellement dûs à l'effet placebo. "Il faut bien se rendre compte que l'effet placebo est extrêmement puissant et c'est quelque chose qui est bien connu en pharmacologie et en médecine. C'est assez risible qu'un tout petit objet comme cela puisse à la fois modifier la force d'un individu, modifier la souplesse et l'équilibre. Ce sont des processus relativement complexes qui ne pourraient pas être modifiés par un objet aussi simple ."
À l'heure actuelle, aucune étude sérieuse n'a démontré les effets de ce bracelet.
Le seul élément tangible qui est aujourd'hui connu, c'est son prix: ce bracelet en caoutchouc coûte 40 euros.
avec Alex Mitea
Crédit photo : RTBF
source : http://www.rtbf.be/info/societe/sport/un-bracelet-en-caoutchouc-donnerait-force-et-souplesse-239715
Nota bene : la FOI, elle, est gratuite !