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Emile Hanoul, désincarnation (La Wallonie, 17 novembre 1949)(Belgicapress)

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Emile Hanoul, désincarnation (La Wallonie, 17 novembre 1949)(Belgicapress)Nécrologie

Les familles HANOUL-HALLEUX et
leurs enfants nous prient d’annoncer la mort de

Monsieur Emile HANOUL

Desservant du Temple Antoiniste d’Angleur
Epoux de Sybilla BOVY « Sœur Madeleine ».
Décoré de la Croix du Prisonnier Politique avec étoile ;
de la Médaille Commémorative de la Guerre 1940/45 ;
de la Médaille de gratitude américaine pour services aux prisonniers alliés,

survenue à Angleur, à l’âge de 80 ans, des suites de mauvais traitement subis en captivité.

L’enterrement suivi de l’inhumation au cimetière des Sarts, aura lieu le vendredi 18 novembre, à 10 h. Réunion à la mortuaire, 84, r. de Tilff, Angleur.
    Cet avis tient lieu de faire-part.

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POMPES FUNEBRES ANGLEUROISES
DECUYPERE ET FILS.

La Wallonie, 17 novembre 1949 (source : Belgicapress)

 

    Remarquons que l’on retrouve les noms Bovy (nom d'un membre de Crotteux guéri par le Père, ainsi que comme un membre de la salle de lecture de Velroux) et de Halleux (nom de la femme d’Armand Gohy, initiateur du temple de Stembert).

Emile Hanoul, désincarnation (La Wallonie, 17 novembre 1949)(Belgicapress)

La Wallonie, 22 novembre 1949 (source : Belgicapress)

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Culte antoiniste - Bierset (La Meuse, 26 septembre 1912)(Belgicapress)

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Culte antoiniste - Bierset (La Meuse, 26 septembre 1912)(Belgicapress)

                               CULTE ANTOINISTE
    On inaugure, à Bierset dimanche 29 septembre, à 10 heures, un nouveau Temple Antoiniste et la mère Antoine, qui continue l’œuvre d'Antoine le Guérisseur, ira le consacrer. A cette occasion, elle y recevra les malades, comme elle le fait à Jemeppe.

La Meuse, 26 septembre 1912 (source : Belgicapress)

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Un temple antoiniste dans les montagnes de la Savoie (Le Soir, 7 septembre 1912)(Belgicapress)

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Un temple antoiniste dans les montagnes de la Savoie (Le Soir, 7 septembre 1912)(Belgicapress)

Cet article reprend en substance les mêmes propos que celui d'Excelsior

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Maurice des Ombiaux - Rebouteurs (La Meuse, 11 février 1910)(Belgicapress)

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Maurice des Ombiaux - Rebouteurs (La Meuse, 11 février 1910)(Belgicapress)

REBOUTEURS

(Chronique inédite)

    On s'étonne de ce que dans notre siècle vingtième il se trouve encore au fond des campagnes des gens qui, lorsqu'ils sont malades, s'adressent au rebouteur, tandis qu'ils sont remplis de méfiance envers le médecin.
    Les sermons et les raisonnements n'y font rien : le médecin reste dépourvu de mystère, tandis que le charlatan paraît toujours investi d'un pouvoir surnaturel ; c'est pourquoi le paysan reste fidèle à ses superstitions plusieurs fois séculaires.
    Ne rions pas trop du rustre. Si nous ne croyons plus à la thérapeutique du barbier, au savoir du guérisseur populaire, ni aux remèdes de bonnes femmes, nous sommes toujours une proie facile pour le charlatan muni d'un diplôme ; au nom de la science, il nous fait souvent avaler toutes les couleuvres qu'il lui plaît. Les pilules et les drogues annoncées à grand renfort de certificats et de brevets à la quatrième page des journaux par des médicastres pourvus de beaucoup de titres, n'ont pas de vertus spécifiques plus grandes que la poudre de perlimpinpin et les recettes cabalistiques. Plus la bourde aura de dimensions, plus nous serons disposés à l'avaler. Combien d'entre nous, tourmentés par un mal, conservent le bon sens de se dire que le médecin ne peut donner plus que la plus belle fille du monde ? Nous n'admettons chez le médecin ni doute ni hésitation ; il faut qu'il caractérise aussitôt l'affection dont nous souffrons et qu'il nous donne la certitude que nous serons bientôt guéris. Dans la plupart des cas, notre guérison dépend presque uniquement de cette certitude. Dès que nous avons perdu la confiance en l'esculape qui nous soigne, il nous faut nous adresser ailleurs ou nous restons malades comme par plaisir. Au fond, c'est nous-mêmes qui réclamons sans cesse le charlatan et qui le créons lorsqu'il n'existe pas.
    Il y avait, il y a encore dans chaque village, un homme ou une femme qui possèdent les remèdes contre toutes les maladies. Ils les tiennent de vieux guérisseurs un peu sorciers qui, en mourant, leur ont légué leurs secrets. Les ingrédients qu'ils prescrivent vont, en général, aucun rapport avec la maladie en cause. N'en est-il pas de même pour les drogues auxquelles nous croyons, parce qu'elles sont recommandées par une vaste publicité ? C'est la manière d'administrer ces remèdes qui opère plus que leur qualité intrinsèque. Il faut les prendre après avoir, par exemple, fait trois ou sept fois le signe de la croix et récité une prière souvent fort drôle.
    Je me rappelle d'un remède contre le mal de ventre qu'un cul-de-jatte vendait à des pèlerinages du pays wallon. La prière était d'une bêtise fort commune, mais la recette en elle-même vaut d'être citée : « Après avoir dit cette prière trois fois et s'être dévotement signé, il faut se frotter le ventre avec une peau de taupe séchée ou avec de la confiture de groseilles. Le mal s'en ira si on a la foi. »
    J'ignore l'effet que peut avoir en de telles conjonctures la confiture de groseilles et je ne me chargerai pas de renseigner les lecteurs à ce sujet.
    On se trouve peut-être en présence de ce que les savants appellent une interpolation, c'est-à-dire une ajoute due à la fantaisie de quelque scribe facétieux ou malhonnête. La peau de taupe étonne moins, non que l'on soit renseigné sur ses bienfaits, mais elle est réputée comme un des plus puissants agents thérapeutiques de la médecine populaire.
    Les recueils de traditions populaires nous apprennent qu'elle est fréquemment employée contre le mal de dents. Le mal disparaîtra si vous coupez les pattes d'une taupe de sexe masculin et si vous vous les appliquez sur la tête. Une seule patte suffit à la rigueur, mais laquelle ? Nous n'en savons rien.
    Pour être sûr d'avoir la bonne, il vaut mieux se les coller toutes sur l'occiput. Le doigt qui a passé entre la peau et la chair d'une taupe guérit le mal de dents par simple contact. La bête est encore utilisée contre les convulsions et les maux de tête des enfants.
    En Normandie, la taupe disputait aux rois de France sacrés à Reims par l'attouchement de la sainte Ampoule, le privilège de guérir les écrouelles. On prend trois taupes vivantes ; on les tue, on les fait sécher au four dans un pot ferme, puis on les réduit en poussière.
    On mélange la poudre avec de la graisse d'oison que l'on applique sur les scrofules. On guérit si l'on a la foi.
    La foi, tout est là, dans la médecine des médecins comme dans celle des rebouteurs ; seulement, on l'appelle du nom plus moderne de suggestion, ce qui lui a donné un aspect scientifique que nous jugeons tout à fait acceptable.
    Je n'irai toutefois pas jusqu'à prétendre que nos superstitions nouvelles soient d'un calibre aussi fort que celles des paysans inspirés par les rebouteurs, car il y a des degrés dans la crédulité. Mais si l'on nous trompe avec des apparences de logique, nous sommes tout de même trompés en fin de compte. Certes, l'incantation à l'entorse, en usage dans certaines contrées françaises, nous fait sourire :

    « Entorse, entorse, entorse, si tu es dans le sang, saute dans la moelle ; si tu es dans la moelle, saute dans l'os ; si tu es dans l'os, saute dans la chair ; si tu es dans la chair, saute dans la peau ; si tu es dans la peau, saute dans le poil, et si tu es dans le poil, saute dans le vent. »

   On y ajoute des invocations aux saints et à la Vierge, ainsi que des signes de croix. Mais il y a parfois des rebouteurs qui ajoutent aux paroles et aux gestes rituels un massage habile, grâce auquel l'entorse est rapidement réduite.
    Je ne crois pas que celle qu'on appelait, il y a trente ou quarante ans, la sorcière de Tellin, récitait une formule aussi baroque, mais il est certain qu'elle guérissait les entorses mieux que n'importe quel médecin de son temps.
    Selon la théorie populaire, la maladie est un principe qui peut passer d'un objet dans un autre, du malade dans une matière reconnue propre à l'absorption.
    Ainsi, l'on fait passer la méningite de la tête du patient dans le corps d'un pigeon mâle fendu vivant en deux et appliqué tout chaud sur le crâne du malade. Le bec du pigeon doit être tourné vers le front.
    Sur un cancer, on met une tranche de viande fraîche. Le cancer mange son bifteck et, ainsi rassasié, laisse tranquille sa victime. Le guérisseur populaire n'opère pas toujours au hasard. Souvent, il a sa doctrine et il base sa thérapeutique sur l'idée qu'il se fait du corps humain. Cette idée est parfois cocasse. Pour certains, le tronc de l'homme contient deux sortes d'organes ; il y a les foies qui sont dans l'abdomen, et l'estomac qui est dans le thorax. Au travers du tout, les nerfs circulent et s'avisent quelquefois d'être plus forts que le sang, ou de se « ramousseler » gros comme le poing, ou de s'enchevêtrer.
    D'autres parlent d'une grande veine qui se trouve un peu partout et qui a souvent besoin d'être remise. D'autres encore parlent du crochet de l'estomac qui s'est déplacé ; il s'agit de lui faire reprendre sa place pour que disparaissent les mauvaises digestions et les douleurs épigastriques.
    Mais nos derniers thaumaturges opèrent plutôt par la persuasion. Antoine le Guérisseur et le bon Dieu de Ressaix dit Baguete n'usaient que de leur magnétisme personnel. Ils disaient au paralytique : « Levez-vous et marchez ! », et le paralytique, pour peu qu'il eût la foi, abandonnait ses béquilles.
    La justice n'est pas tendre pour les illuminés, les rebouteurs, produits de la crédulité populaire, qui ne demande qu'à être exploitée ; je ne dis pas qu'elle a tort, mais ce qui étonne, c'est qu'elle donne carte blanche à n'importe quel charlatan dès l'instant qu'il est pourvu d'un diplôme.

                                                                   Maurice DES OMBIAUX.

La Meuse, 11 février 1910 (source : Belgicapress)

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Les tribulations d'un prophète (Le Vingtième Siècle, 14 juin 1917)(Belgicapress)

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Les tribulations d'un prophète (Le Vingtième Siècle, 14 juin 1917)(Belgicapress)

Les tribulations d'un prophète

LE « PÈRE DOR » EN COUR D'APPEL

    La Cour d'appel de Bruxelles vient de rendre son arrêt dans l'affaire du P. Dor, après d'interminables plaidoiries et plusieurs remises à huitaine. Car le prophète ne s'est pas enlevé au ciel ; (il n'avait pas de « Passier-schein » il ne s'est pas enveloppé d'un nuage ; (les Allemands les envoient au front, chargés de gaz asphyxiants). Il est venu, – non sans majesté – s'asseoir au banc des prévenus : il s'est, avec la même égalité d'âme, entendu tour à tour, porter aux nues des plaidoiries, trainer dans la boue des réquisitoires ou des réclamations de la partie civile.

LES ANTI-DORISTES

    Me Bonnehill plaide pour Mme Delisée, qui se prétend victime de sa confiance en le « Père Dor ». Il s'obstine à considérer le « Messie » comme un paresseux, le dorisme comme une profitable industrie ; il n'hésite pas à comparer au mauvais larron celui qui se proclame le Christ.
    L'honorable organe de la Loi – M. le substitut Simons – fait bon marché des doctrines. Le dorisme n'étant pas un culte n'est pas couvert par la Constitution ; le Père Dor est un homme de génie – de ce génie qui, dans la fertile sottise humaine, découvre, exploite un filon nouveau. En vain, pris d'une soudaine humilité, il dénie à ses gestes toute majesté, toute vertu ; en vain, il rabaisse au modeste emploi de robe de chambre, la toge qui le drapait de ses plis. Il a voulu en imposer aux simples ; il leur a « soutiré » de l'argent, vendu des brochures ; le chauffage central et le parquet de Mme Delisée sont – si j'ose ainsi m'exprimer – les chevaux de bataille de l'accusation.

LES DORISTES

    C'est leur faire peut-être beaucoup d'honneur que d'appeler ainsi les défenseurs du « Messie ». Me Lebeau se promène, avec aisance, parmi les plate-bandes des théologies. Il parle du boudhisme ; il évoque la figure de Jean Huss, brûlé jadis comme hérétique. Il proclame l'honnêteté, la bonne foi du P. Dor et revendique, pour sa doctrine, le respect que mérite toute croyance sincère.
    Dor a touché de l'argent : il n'en a jamais demandé ; il a le droit de vivre de l'autel qu'il dessert, l'eut-il bâti de ses mains. Somme toute, Me Lebeau dépeint le Père Dor comme un illuminé, convaincu de l'excellence des doctrines qu'il enseigne et tout dévoué au bonheur de l'humanité. Ces assertions ne vont pas sans soulever les protestations des avocats de la partie civile ; l'on parle, tour à tour, de la femme à barbe, de Mahomet, de l'ange Gabriel et d'un commerce de margarine où le Père Dor eût pu faire fortune. Il ne l'a pas voulu, ce qui prouve son désintéressement : il est prêt d'ailleurs, à rembourser à Mme Delisée et aux plaignants leurs offrandes, toutes volontaires.

ETRE LE CHRIST OU NE PAS L'ETRE

    Maître Lebeau plaide avec une conviction qui émeut les Doristes de l'auditoire ; ils ne sont pas loin de le prendre pour un adepte. Me Lebeau ne s'offusque pas de ce que Dor se dise le Christ ; tout au plus, y aurait-il lieu de le soumettre à un examen mental. Après tout, les adeptes du Père Dor ont été moralement améliorés, sinon guéris de leurs maux physiques. Ce sont de braves gens, respectueux des lois et de ceux qui les appliquent. S'il y avait plus de Doristes, il faudrait moins de gendarmes et moins de magistrats.

LE TOUR DE LA PARTIE CIVILE

    Maître Lebeau n'est pas tendre pour les ennemies du Père Dor. Elles, l'avoir aimé ? Manières ! elles ont voulu jouer un rôle dans la religion nouvelle, vivre auprès du Père, capter sa confiance, s'imposer à lui. Il n'admet pas davantage que le Messie les ait aimées ; il lui eût fallu, assure-t-il, « un rude courage ». Lui ! aimer ces vieilles femmes, ces véritables monstres de laideur.... J'en passe, et des meilleurs. Car la plaidoirie de Maître Lelong – c'est Maitre Lebeau, que je veux dire – rendrait, pour l'élasticité, des points à la ligne Hindenburg. Le président, le substitut, les avocats de la partie civile le conjurent de passer au déluge ; Maître Lebeau s'en tient à la genèse.... de l'affaire, et ne cesse de peindre le Paradis terrestre que Mme Delisée dota du chauffage central et d'un parquet flambant neuf.
    Il se résigne pourtant à en finir : il tresse des couronnes au front inspiré du Messie de Roux. Il exécute une dernière fanfare à la gloire du prophète. Pour un peu, il menacerait le tribunal et les plaignants des foudres vengeresses. Mais il se modère ; il n'exige même pas leur conversion au culte du « Perfectionnement moral ». Il lui suffit que justice soit rendue à son client.

OU IL EST QUESTION DE....

    De quoi ne parle pas Maître Morichar, second défenseur du Messie ? De l'article 14 de la Constitution – monument invoqué dans le temple de Thémis comme en une forteresse ; des principes du dorisme ; de l'origine des cultes ; de Marconi ; d'Edison et d'aviation – le P. Dor étant accusé de vol – enfin, de la laideur – physique et morale – des plaignantes : elles accusent le P. Dor de les avoir trop aimées ; elles semblent plutôt regretter qu'il les ait dédaignées

LE MESSIE A PARLE

    Et peut-être eût-il mieux fait de se taire. Le prudent silence qu'il gardait devant ses juges, tels gestes adroits, l'outrance même de son affirmation : « Je suis le Christ », lui conféraient quelque prestige. L'intimité le dépouille de son auréole. Un journaliste bruxellois a interrogé le Messie ; et le Messie fait figure de pauvre homme. Il a reçu quelques dons ; ne faut-il pas boire et manger ? Il est végétarien sans nul doute, il se contente d'œufs, de lard et de saindoux. Il glisse rapidement, et non sans embarras paraît-il, sur les effusions de ses fidèles suivantes Et il résume sa doctrine en ces mots : « Je recommande la pratique du bien. Je ne me permets de rien imposer ; je laisse chacun, même dans mon entourage immédiat, libre de vivre et d'agir à sa guise... »

CONCLUSION QUI NE CONCLUT PAS

    La Cour d'Appel a statué. Elle ne retient contre le P. Dor que l'accusation d'exercice illégale de la médecine, et confirme, sur ce point, l'arrêt du tribunal de Charleroi. Le Messie est donc libre ; il peut continuer de travailler, en paix, au « perfectionnement moral de l'humanité ». Pourvu qu'il s'abstienne de prescrire du thé Chambard, des ingurgitations sucrées, des clystères salés, il peut prêcher la foi en sa personne et chanter les louanges du dorisme. Peut-être – car cette folle histoire ne va pas sans quelque mélancolie – peut-être est-il de bonne foi, et verra-t-il se presser, sous son geste emphatique, les pauvres gens en quête d'une croyance ou d'une consolation Je m'incline devant ces douleurs qui cherchent une espérance, et marchent vers la plus faible lueur entrevue dans la nuit. Mais le P. Dor n'enlève rien à mon scepticisme. Je me vois mal à ses pieds, dans la chambre banale où le dépeint son interviewer, parmi un bureau américain, un poêle émaillé, une plante d'ornement. Je me croirais égaré dans un décor de vaudeville...

                                                        Julien FLAMENT.

Le Vingtième Siècle, 14 juin 1917 (source : Belgicapress)

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Les sectes religieuses en Belgique : L'Église catholique libérale / Les sectes protestantes (La Lanterne, 3 mai 1950)(Belgicapress)

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Les sectes religieuses en Belgique (La Lanterne, 3 mai 1950)(Belgicapress)

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Les sectes religieuses en Belgique : Les Adventistes / Les Darbystes / Le Dorisme (La Lanterne, 4 mai 1950)(Belgicapress)

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Les sectes religieuses en Belgique (La Lanterne, 4 mai 1950)(Belgicapress)

Les sectes religieuses en Belgique

Le Dorisme

    Après la première guerre mondiale, une secte puissante s'était formée à Roux, dans le pays de Charleroi. Un illuminé nommé Pierre Dor, avait amalgamé des bribes d'antoinisme et des Evangiles, pour en former une doctrine très simple, à la portée des masses de cette terre laborieuse. Pratiquement, le dorisme recommandait le jeune perpétuel et n'autorisait comma boisson, que l'eau. Le père Dor, comme on l'appelait, prétendait éviter à ses adeptes toutes les maladies. Si malgré la stricte observation de ses principes le mal s'abattait sur l'un ou l'autre « frère » ou « sœur », le « père » se muait en thaumaturge. Il pratiquait l'imposition des mains. Après quoi le souffrant se trouvait guéri.
    Le père Dor ne réussissait pas toujours à conserver à la vie celui qui réclamait ses services. Ne nous faut-il pas tous mourir ? Le fait est qu'il mena jusqu'à près de 90 ans une vie d'ascète. Après quoi sa secte disparut avec lui.
    Le père Dor, on l'a compris, ne fut ni un hérétique, ni un sectateur chrétien. Il appartenait à ces illuminés de petite envergure qui comprennent d'autant mieux les petites et grandes misères quotidiennes des populations au milieu desquelles ils vivent.
    Le pays de la houille et du fer. Terre du rude travail a vu s'éclore de nombreuses sectes religieuses et, si on permet un terme profane, para-religieuses. Il faut voir une manifestation d'un esprit d'indépendance que l'on retrouve là où les conditions économiques réunissent de grandes masses dans leur travail. Le phénomène apparaît moins dans les campagnes, où la tâche quotidienne a conservé son caractère individuel.
    D'autres sectes naîtront et disparaîtront encore dans ces creusets où bouillonnent les idées les plus contradictoires, image de l'humanité en perpétuel devenir.

La Lanterne, 4 mai 1950 (source : Belgicapress)

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Les sectes religieuses en Belgique : La Watch Tower (La Lanterne, 5 mai 1950)(Belgicapress)

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Les sectes religieuses en Belgique (La Lanterne, 5 mai 1950)(Belgicapress)

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Les sectes religieuses en Belgique : Le culte israélite (La Lanterne, 6 mai 1950)(Belgicapress)

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Les sectes religieuses en Belgique (La Lanterne, 6 mai 1950)(Belgicapress)

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Les sectes religieuses en Belgique : Les Russes (La Lanterne, 9 mai 1950)(Belgicapress)

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Les sectes religieuses en Belgique (La Lanterne, 9 mai 1950)(Belgicapress)

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