Wilhelm, qu'est-ce que le monde à nos coeurs, sans l'amour ? C'est une lanterne magique sans lumière. Mais dès que la flamme commence à briller, le mur se peint de figures de toutes formes, de toutes couleurs. Ah ! quand tout cequi frappe alors nox yeux ne serait pas autre chose ; quand ce ne seraient que des fantômes passagers, n'est-ce pas cependant être heureux, que de pouvoir goûter à ce spectacle, d'illusions la joie la plus pure, les transports de la naïve jeunesse ?
Goethe, Werther, p.82 Librairie Gründ, Paris Préface de Sainte-Beuve
Toute révélation émane de Dieu, sa base est donc toujours la même ; les mots ni les phrases n'y sont rien ; seule la morale qui en découle, qui est amour divin, est tout.
La Révélation, L'arbre de la Science de la vue du bien, p.193
Vaudrait-il mieux ne rien dissimuler de ses défauts ? Je ne le pense pas. Tout a son bien et son mal. Nous sommes encore si imparfaits qu'une complète sincérité exciterait tout autour de nous l'antipathie et le mépris. Le voile qui nous couvre est donc plutôt heureux. Seulement il peut n'être que transparent et comme je l'ai déjà dit, en voulant nous montrer ce que nous ne sommes pas, nous montrons ce que nous sommes réellement. C'est encore une faiblesse qui nous pousse à vouloir paraître honnêtes, polis, afin d'éviter un plus grand fardeau par la haine et la vengeance de nos semblables ; nous croyons toujours être plus heureux par l'amour des autres que par le nôtre. Cependant nous sommes grandement dans l'erreur, c'est plutôt le moyen de se décourager car la moindre indifférence de l'un ou de l'autre de nos semblables nous le fait haïr. C'est ainsi que se développent l'orgueil et les mauvais sentiments.
La Révélation, Le Devoir impose la pratique des lois morales, p.114
Ah ! maudite vue, tu nous fais bien souffrir, combien souvent tu nous prives de l'amour qui ferait de nous un vrai Dieu tandis que toi tu nous contrains d'être un démon ! ! ! Voyons le bien en tout et nous résoudrons le problème de l'existence ; c'est le seul moyen d'accomplir tout progrès.
Le Couronnement de l'Œuvre Révélée, C'est Adam & Eve qui forment la base des termes de comparaison, p.XVII
La différence entre l'amour et l'argent, c'est que si on partage son argent, il diminue, tandis que si on partage son amour, il augmente. L'idéal étant d'arriver à partager son amour avec quelqu'un qui a du pognon.
Les Dialogues avec l'ange semblent appeler leurs lecteurs à un accomplissement individuel - corps, âme et esprit - invitant pour progresser à s’orienter vers le bien (« n’aie soif que du bon et du nouveau » (p. 96)) plutôt que vouloir combattre le mal qui « est le bien en formation, mais pas encore prêt » (p. 173), tandis que « le monde nouveau ne peut être bâti que de beauté » (p. 138).