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medecine

Complément d'Enquête - Devins, guérisseurs, gourous... (France 2)

Publié le par antoiniste

    Lundi 29 novembre à 22h05
    Devins, guérisseurs, gourous, le retour des charlatans ?

    Que s’est-il passé le 23 octobre dernier à La Verrière ? Pourquoi un enfant est-t-il mort quand douze membres de sa famille se sont jetés par la fenêtre ? Ont-ils eu peur du diable, comme l’affirme l’un des suspects ? Ou étaient-ils sous l’emprise d’un gourou obsédé par le démon ?
    Des gourous qui prétendent soigner, combattre les mauvais esprits, ou prédire l’avenir… Qui sont ces imposteurs et ceux qui tombent sous leur charme ?
    Pourquoi le besoin d’irrationnel semble-t-il plus fort que jamais ? Alors que le Feng Shui cartonne et que les médecines alternatives sont à la mode, comment opèrent ces magnétiseurs et autre « géobiologistes » qui disent chasser les énergies négatives ?
     Pourquoi fascinent-ils jusqu’aux plus puissants, stars du showbiz, grands patrons ou hommes politiques ?
    Entre manipulation et abus de faiblesse, Complément d’enquête sur le pouvoir de
ces nouveaux gourous.

A voir en ligne sur le cite : http://info.france2.fr/complement-denquete/?page=accueil&id_rubrique=83

    A ne pas manquer, l'intervention de Michel Onfray (philosophe qui évoque son dernier livre : Le Crépuscule d’une idole. L'Affabulation freudienne, chez Grasset) qui rappelle qu'une Eglise n'est qu'un secte qui a réussi ! Il intervient en effet après le reportage sur l'Eglise de la Montagne de feu, d'orientation pentecôtiste, mais non rattaché à la Fédération Protestante de France.
    Il est également l'auteur du très discuté Traité d'athéologie (Grasset, Paris, 2005).
source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Onfray

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Le Père était-il fou ?

Publié le par antoiniste

    La paraphrénie est un état délirant faisant partie des psychoses chroniques non dissociatives et est une condition nettement distincte de la psychose hallucinatoire chronique et de la paranoïa de par la coexistence d'une intense activité délirante limitée à certains domaines de la vie intellectuelle, et une vie par ailleurs normale dans d'autres domaines. Ainsi, le paraphrène agit et pense comme si le délire n'avait pas envahi tous les domaines de sa vie psychique : il existe une bonne adaptation au réel.
    La maladie débute habituellement autour de 40 ans, parfois brutalement, mais le plus souvent insidieusement. Il n'existe pas de trouble de la personnalité prémorbide caractéristique.
    L'article en anglais précise, sans plus de précision, que les cas les plus fréquents seraient enregistrés en Espagne et en Allemagne.
    La paraphrénie fantastique se démarque par la riche production d'idées étranges, décousues, mobiles, extraordinaires. Des idées mégalomaniaques apparaissent. La thématique est particulièrement floride, riche en idées démesurées de grandeurs, de mondes merveilleux, de science-fiction. Malgré le fait que ce délire est entièrement illogique, le comportement est presque normal. Lorsqu'on pose à ces malades des questions éloignées de ses délires, leurs réponses sont claires et logiques.
source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Paraphrénie

    Voyons si les différentes étapes de l'avancée de la maladie peut coïncider avec les événements de la vie de Louis Antoine :
• une première période dite d’incubation et d’inquiétude quand apparaissent méfiance, interprétation, signification personnelle attribuée aux faits et hallucination de l’ouïe (donc vers 40 ans, dans les années 1880, Louis Antoine est inquiet et ne trouve pas de solution à ses questions, alors qu'il a une famille et un travail valorisé) ;
• une deuxième période, dite de persécution et de systématisation, caractérisée par des hallucinations, illusions auditives, écho de la pensée, stéréotypie du délire et apparition de néologismes (Louis Antoine est condamné pour coups sur la personne de Denis Collon le 10 octobre 1885).
• une troisième période dite de grandeur, quand justement les idées de grandeur apparaissent soit par déduction logique ou hallucination, soit spontanément. On note alors une atténuation du délire de persécution tandis que la mégalomanie
s’accroît (Louis Antoine découvre le spiritisme, veut devenir médium, puis prophète).
• une quatrième période, dite de démence, quand l’activité intellectuelle s’affaiblit notablement, que le malade devient indifférent alors que son discours, incohérent, est semé de néologismes. Cette quatrième période ne constitue pourtant pas la règle et paraît être fortement corrélée avec la vie asilaire de l’époque (Louis Antoine ne connaîtra pas cette période, n'étant pas interné, cependant on peut corréler ces symptômes, notamment le discours incohérent, semé de néologismes, avec l'apparition de la Révélation, qu'on juge parfois de décousue et vague. La glossolalie est un bon exemple en tout cas de ces symptômes).
source : F.Hulak - Les paraphrenies (psychologie-m-fouchey.psyblogs.net)

    Ainsi Louis Antoine aurait pu souffrir de paraphrénie fantastique. Pour l'abbé Hubert Bourguet, cela ne fait aucun doute : « une maladie d'estomac [...] a pu avoir certains retentissements fâcheux sur la vie du cerveau » (p.5). Cet auteur conclut dans Antoine de Jemeppe et l'Antoinisme :
    « Les pages qu'il a laissées contiennent un charabia extravagant, à la fois si soutenu et si fortement condensé qu'elles ne laissent aucun doute sur le trouble des facultés mentales de leur auteur. Une conviction douce et sereine les anime. On la retrouve dans toute la vie d'Antoine. C'est elle qui l'a isolé du monde des choses sensibles qui se pèsent et se mesurent et qui l'a muré dans un monde imaginaire, un monde de fictions avec lesquelles il aimait converser. Avec un sérieux imperturbable, il traitait les choses tangibles de vaines apparences, et il prenait le monde fictif qu'il se forgeait pour la réalité même : c'est un signe non équivoque de dérangement cérébral. La maladie opiniâtre d'estomac dont il souffrit toute sa vie, avait affaibli l'organisme et atteint lentement mais profondément le cerveau.
    « La folie chez Antoine n'eut jamais de transports redoutables ; jamais non plus, elle ne fut complète et, en tout cas, elle ne l'empêcha pas d'être un habile homme et un madré directeur d'entreprises. Il multipliait les déclarations de désintéressement et, en même temps, il parvenait à accumuler des ressources qui lui permirent de donner une organisation matérielle assez forte à son oeuvre et d'en assurer le maintien et le développement pour un avenir qui ne sera pas long, mais qui est de l'avenir tout de même. — Il prodiguait les conseils les plus recommandables sur la sincérité et en même temps laissait soigneusement croire qu'il possédait une puissance extraordinaire de guérir toutes les maladies alors qu'il n'en était rien ... il laissait écrire qu'il continuait les enseignements du Christ quand il les contredisait et qu'il ne pensait pas établir une religion nouvelle au moment même où il l'organisait. — Enfin, Antoine vantait l'humilité et l'oubli de soi et, un instant après, il félicitait ses admirateurs des louanges qu'ils lui décernaient, il acceptait tous leurs éloges, toutes leurs vénérations et tous leurs encensements. Il attirait l'attention de la foule et ses sympathies, se laissait décerner des honneurs divins. Cela fait bien un peu penser au père du mensonge, au démon de l'orgueil et cela rappelle la parole du blasphème qu'il proféra contre Dieu, le jour de sa révolte : « Je serai semblable au Très-Haut ». » (p.48).
    Signalons qu'Hubert Bourguet ne dit pas s'il a fréquenté des Antoinistes, au contraire de Pierre Debouxhtay, qui est plus circonspect dans sa conclusion sur l'Antoinisme en 1945 :
    « Mais l'exactitude minutieuse à reconstituer la physionomie des personnages contribue parfois à faire de ceux-ci des énigmes. Plus on fouille les replis et les recoins de leur vie, plus leur figure morale s'enveloppe de brumes, d'incertitudes ; bref, plus on sait, moins on connaît ! Qu'y faire ? Ne vaut-il pas mieux tenir compte de la complexité des âmes et conserver le mystère ?» (p.30).

    Mais alors comme le dit Yvonne Castellan (p.105) : « Si tout est supercherie, nous avons vu de fort grands esprits s'y être laissé prendre », dont Arthur Conan Doyle, Victor Hugo et même Léon Hippolyte Rivail, dit Allan Kardec. La question est donc : est-ce que tous les spirites auraient souffert de paraphrénie ? Cela est-il probable ? Je ne crois pas. Sans nier qu'« il ne faut pas oublier en effet que la faculté médianimique va de pair avec un certain état hystérique » (p.97-98), comme le démontre bien Théodore Flournoy, celui-ci rappelle toujours que cela peut très bien être à l'insu du sujet lui-même, qui restera de bonne foi. Le plupart des spirites avaient plutôt des tendances à vouloir croire. Celà est également bien étudié par Jean-Yves Roy dans Le Syndrome Du Berger - Essai Sur Les Dogmatismes Contemporains. Mais de là à conclure, comme le fait Yvonne Castellan que (p.117-118) : « Le métier de spectateur n'est pas non plus sans risque. Les débiles mentaux adhèrent au spiritisme par crédulité puérile et risquent le délire à caractère démonopathique. Les déséquilibrés, souvent intelligents, mais instables de volonté et faibles de jugement, risquent l'exaltation et le délire d'imagination. Les schizoïdes enfin, dissociés de la vie pratique et repliés sur eux-mêmes, trouvent dans l'occulte l'aliment de leur vie solitaire. En somme, le pratique du spiritisme flatte les prédispositions aux troubles mentaux. Et le Dr Marcel Viollet de décrire excellemment la composition psychiatrique du salon spirite : les débiles, accablés par l'existence, qui s'abandonnent au spiritisme comme à la consolation suprême, sans frein, sans discernement, croyant tout, prêts à toutes les obsessions. Les paranoïaques, susceptibles, orgueilleux, odieux dans la vie sociale, sont attirés comme par un spectacle « dans les salons sombres où les Esprits s'évoquent et où l'on garde, avec l'incognito, intacts son orgueil intimé et sa susceptibilité à laquelle les Esprits n'insultent pas. » Les scrupuleux, les tristes, les timides « viennent dans l'obscurité, silencieux, tranquilles seulement si on ne les regarde pas » : la mélancolie les guette. Les névropathiques enfin, eclins à des crises larvées d'hystérie, de somnambulisme spontané ou aisément provocable, volontiers simulateurs, se sentent au milieu des séances un centre possible d'intérêt. Ils peuvent devenir « sujets », auxiliaires du médium ou médiums eux-mêmes. Quantité de femmes s'agitent ainsi, actives importantes, militantes, brouillant toutes les idées. » Yvonne Castellan ne remet guère dans son contexte historique cette citation, qui date d'un livre édité en 1908, on y lit surtout cette propension du médecin, ayant tout compris, à vouloir tout classer, sûr de lui et de ses jugements, condescendant et misogyne. Les médecins souffraient beaucoup aussi à l'époque du 'vouloir croire' que tout était psychologique.
    L'auteure du Spiritisme continue pourtant (p.119) : « Le spiritisme à ses débuts semble avoir payé un très lourd tribut aux asiles d'aliénés. En 1855, à Zurich, sur deux cents aliénés, un quart étaient spirites. A Gand, on en comptait quatre-vingt-quinze sur deux cent cinquante. Ces chiffres correspondent à l'époque frénétique de sa grande propagation. De nos jours, les aliénés spirites viennent bien après les aliénés alcooliques et syphilitiques, en concours avec les délirants mystiques et démonopathiques de caractère religieux. » Cela ne viendrait-il pas aussi de l'intérêt grandissant à l'époque pour les maladies mentales ? Je le pense. A la lire, tous les spirites étaient des malades mentaux. Mais la théorie actuelle de Manfred Lütz, dans "Irre! - Wir behandeln die Falschen: Unser Problem sind die Normalen" (Erreur ! - Nous soignons les mauvais sujets. Notre problème sont les normaux) est qu'il faut tous nous considérer comme des anormaux. Et le problème est la terreur de la normalité.
    En tous cas, cette présentation des faits contredit ce qu'on peut lire dans la nosographie des paraphrénies : « C’est à propos de ce cas exceptionnel, qui aboutit à une construction délirante achevée, autour d’une érotomanie divine, que Freud [Remarques psychanalytiques sur l’autobiographie d’un cas de paranoïa (Dementia paranoides (1911)] forge l’hypothèse du délire comme tentative de guérison, quand « le paranoïaque rebâtit l’univers, non pas à la vérité plus splendide, mais du moins tel qu’il puisse de nouveau y vivre », et qu’il « le rebâtit au moyen de son travail délirant. Ce que nous prenons pour une production morbide, la formation du délire, est en réalité une tentative de guérison, une reconstruction. Le succès, après la catastrophe, est plus ou moins grand, il n’est jamais total ; pour parler comme Schreber, l'univers a subi “une profonde modification interne”» ».
source : F.Hulak - Les paraphrenies (psychologie-m-fouchey.psyblogs.net)
    Rappelons que Régis Dericquebourg signale dans Les Antoinistes (p.39) : « Cette version de la chute qui met en jeu la matière, le regard de l'autre, le symbole phallique, la jouissance féminine et la promesse de savoir inaugurant les oppositions bien-mal, vérité-erreur pourrait être proposée à la réflexion du psychanalyste. » On peut donc penser que le spiritisme à plutôt sauver ces gens de la folie, même si cela n'a pas réussi pour tous.

   Concernant l'origine du spiritisme, on peut y voir un conflit entre, d'une part,  la science souveraine de la fin du XIXe-début XXe siècle, qui devait amener l'homme à tout savoir, à tout comprendre, associé à une déchristianisation fulgurante lors de la Révolution industrielle (pensons au Positivisme d'Auguste Comte, instaurant la science comme nouvelle religion), et d'autre part, cette volonté de croire, donc le besoin pour l'homme d'une pensée qui le rassure. Devant l'échec de la science, incapable de tout expliquer, reste la pseudo-science (et ses prolongements religieux dont l'ufologie et les sciences occultes sont les plus grandes pourvoyeuses), peut-être moins objective et rationnelle, mais plus réconfortante.

    Cela n'enlève donc rien à la portée de la Révélation : un rapport entre la folie et le prophétisme est encore à établir. En tout cas, si tous les spirites ne sont pas devenue fous, il y a certainement des fous qui sont devenus prophètes de leur cause : Abraham, Moïse, Jérémie, Isaïe, Jésus, Mahomet, Edward Irving, Auguste Comte, Phineas Quimby, H.P.Blavastky, Louis Antoine, Mary Baker Eddy, Joseph Smith, Donato Manduzio, Johannes Greber, Ludwik Lejzer Zamenhof (Doktoro Esperanto), Huỳnh Phú Sổ, Joseph Weissenberg, Jean Jaurès, Morris Lichtenstein, Jules Berthelin, Ron Hubbard, Claude Vorilhon...

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Les enfants mal soignés avec les médicaments en vente libre

Publié le par antoiniste

Les enfants mal soignés avec les médicaments en vente libre
30.08.10 - 07:13

La santé de nombreux enfants est mise en danger par le mauvais usage que font leurs parents des médicaments vendus sans ordonnance, a indiqué lundi une équipe de chercheurs de l'univerité de Sydney.

"De nombreux enfants sont mis en danger par un usage excessif de la part de leurs parents de médicaments pour la fièvre, la toux et les rhumes, disponibles sans ordonnance", conclut l'étude présentée à Lisbonne lors d'une conférence de la Fédération internationale pharmaceutique. "Nous avons été surpris et inquiets de découvrir que certains pensaient que les médicaments étaient sans danger car ils peuvent être achetés sans ordonnance", a déclaré dans un communiqué Rebekah Moles, en charge de l'enquête réalisée auprès de 97 parents et employés de garderies en Australie.

Placés devant plusieurs scénarios, "44% des participants auraient donné une dose incorrecte, et seulement 64% auraient été capables de mesurer avec précision la dose qu'ils avaient l'intention d'administrer". "Seulement 14% des participants ont su réagir correctement face à un cas de de fièvre", ont établi les chercheurs.

Selon le rapport annuel 2008 du Centre d'information sur les poisons de la région australienne de la Nouvelle-Galles du Sud, 48% des 119.000 appels reçus concernaient un "surdosage accidentel d'enfants", dont 15% ont dû être hospitalisés, soulignent les auteurs de cette étude. "L'Australie n'est probablement pas un cas isolé", estiment les enquêteurs, convaincus que "l'usage inapproprié de médicaments chez les enfants est répandu dans le monde".

Belga

source : http://www.rtbf.be/info/articles/les-enfants-victimes-du-mauvais-usage-de-medicaments-sans-ordonnance

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Soigner au XIXe siècle, médecine et thérapeutique des ''simples''

Publié le par antoiniste

    Faute de pouvoir soigner les maladies, la médecine du XIXe siècle s'est employée à les prévenir. D'où le rôle central qu'y joue l'hygiène publique. Se donnant pour mission de supprimer les foyers d'infection qui minent la société, elle s'étend à tous les domaines : égouts et voiries, orientation et hauteur des bâtiments, alimentation et travail, pollution industrielle et urbaine, prisons, casernes, hôpitaux, mais aussi prostitution, alcoolisme, crimes, suicides, etc.
Les préconisations des hygiénistes sont toujours les mêmes : faire circuler l'air et l'eau, désinfecter, vacciner. Mais ces avis ne sont pas toujours suivis d'effets. Dans nombre de pays européens, la vaccination et la revaccination sont obligatoires.
Quatrième de couverture de : Gérard Jorland, Une Société à soigner, Hygiène et salubrité publiques en France au XIXe siècle, 368 pages, Collection Bibliothèque des Histoires, Gallimard, 2010
source :  http://www.gallimard.fr/Vient_de_paraitre/gallimard-cgi/appliv1/ind_ouvrage?ouvrage=0010066784006407303300000

    « Au demeurant, les méthodes médicatrises des gens de l’art de ce pays ne sont guères plus compliquées que celle des bergers de la montagne ; elle consistent dans ces trois choses, purger, saigner, et diète absolue : la saignée est surtout en si grande vogue, que, comme les médecins ne savent que l’ordonner et ne la pratiquent pas, ce sont les chirurgiens qui, en concurrence avec les rebouteurs pour les cas chirurgicaux, extrêmement rares, qui se présentent, sont presque les seuls en possession de la médecine interne » (François-Emmanuel FODERE, Voyage aux Alpes-Maritimes, Tome Second, op. cit., p. 293-294.).
source : http://halshs.archives-ouvertes.fr/docs/00/45/52/43/PDF/La_pratique_medicale_dans_les_Alpes-Maritimes_au_XIXe_siecle_ou_l_idee_d_une_medecine_a_plusieurs_visages.pdf.

    Tandis que la médecine se détache définitivement de la philosophie pour entrer dans l'ère moderne, la somme des connaissances et des découvertes médicales acquises entre 1800 et 1895 dépasse celle qui a été accumulée pendant les millénaires antérieurs. La clinique, la chirurgie et la physiologie progressent à pas de géant, laissant toujours à la traîne la thérapeutique, qui devra attendre le XX e  siècle pour devenir crédible. Pourtant, en moins d'un siècle, l'examen clinique, l'anesthésie, l'antisepsie, la bactériologie et, enfin, la radiologie bouleversent le pronostic médical et permettent d'allonger l'espérance de vie. [...] 
    Le chemin parcouru par la médecine au cours du XIX e  siècle est immense, surtout en physiologie et en clinique. En un siècle, les nosographies confuses et les systèmes auront disparu au profit d'une médecine objective, à laquelle manque encore la réussite thérapeutique, car de grands fléaux - tuberculose, fièvre typhoïde, grippe, choléra, peste - ravagent encore le monde.
source : http://www.memo.fr/article.asp?ID=THE_SCI_007#Som5

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L'animal guérisseur et la pensée magique

Publié le par antoiniste

    Pour bien comprendre ce phénomène (de la guérison par les animaux), qui a perduré jusqu'à notre époque, il faut savoir que la médecine traditionnelle, celle qui nous vient du Moyen Age et même de l'Antiquité : "(...) attribuait une vertu curative aux multiples produits des trois règnes de la nature" (Jean Haust, Médicinaire liégeois du XIIIe siècle et médicinaire namurois du XVe). En outre, l'esprit et la méthode scientifiques, même s'ils ont fait leurs premiers pas dès la fin de la Renaissance, n'ont conquis que très lentement les esprits pour n'atteindre ceux des campagnes qu'au début du XXe siècle. C'est donc la pensée magique qui s'impose aux consciences et justifie la médecine populaire. Dans ce contexte de croyances, la maladie est une entité maléfique qu'il faut vaincre ou éloigner en lui opposant une puissance supérieure, qui peut être un animal bien spécifique.

     La pensée magique, fondement véritable de l'ancienne thérapeutique, a pour règle de rendre la santé à un être affaibli par l'accaparement de la force d'autres êtres en pleine santé. Aussi cherchera-t-on un animal qui offre un signe, "une signature", en rapport direct avec la maladie. Par exemple, puisque le lièvre est muni comme le lapin de dents en perpétuelle croissance, les gencives de l'enfant seront donc frottées avec la cervelle du rongeur afin de hâter la venue de la dentition.

    Si tant de remèdes apparemment absurdes sont parvenus jusqu'à nous, ce n'est pas seulement à cause de l'ignorance et de la naïveté du peuple, mais aussi souvent à cause du manque d'efficacité de la médecine officielle ou de son coût, prohibitif pour les petites gens des campagnes. Ceux-ci n'avaient parfois d'autre choix que de s'en remettre à des guérisseurs, souvent plus désintéressés que les "docteurs".

    Il est légitime de penser que l'emploi de drogues issues du règne animal n'était en somme rien d'autre qu'un effort désespéré, face aux médiocres possibilités thérapeutiques des siècles passés, d'enrichir malgré tout l'arsenal thérapeutique de substances pouvant contribuer à calmer la douleur et à vaincre la maladie. Jeter de nos jours un regard moqueur sur ces tentatives de nos ancêtres pour atténuer les maux d'ici-bas sans restituer celles-ci dans leur contexte social et économique, témoigne de bien peu de compréhension des faits historiques.

Marc Lamboray, L'animal guérisseur, p.242 §3, p.234 et p.242 §7
Georges Theves, Les animaux utilisés en médecine et en chirurgie, jadis et aujourd'hui, p.223
in Guérisseurs d'hier et d'aujourd'hui, Musée en Piconrue, Bastogne

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La médecine au XVIIIe siècle - L'animisme de Georges-Ernest Stahl (1660-1734)

Publié le par antoiniste

Animisme.
La doctrine de l'animisme a eu pour fondateur Georges-Ernest Stahl (1660-1734), professeur à Halle, l'un des plus grands chimistes de son époque. Elle prit naissance comme une réaction contre les applications exagérées des sciences physiques, mais à son tour dépassa le but. Stahl fut frappé tout d'abord de la différence qui sépare les organismes ou la matière vivante des corps bruts; il admira ce consensus, cette harmonie de toutes les fonctions, se coordonnant vers un même but, et à côté des facteurs physico-chimiques qui interviennent chercha le facteur d'ordre supérieur qui régit les fonctions et pensa le trouver dans l'âme chez l'humain et également dans un principe immatériel chez les animaux. Mais comment l'âme peut-elle présider à des phénomènes plastiques et à des mouvements dont elle n'a pas conscience? C'est que l'âme, selon Stahl, possède à la fois des facultés supérieures, avec conscience et raisonnement (logismos) et des facultés inférieures, où il y a intuition sourde, instinct, sagesse sans raisonnement (logos). Ainsi, c'est par sa force végétative que l'âme préside aux fonctions nutritives; c'est là en réalité de l'animo-vitalisme. Stahl flotte plus ou moins entre l'animisme et l'animo-vitalisme : l'âme agirait parfois avec réflexion dans les actes vitaux; mais le plus souvent, pour lui, son activité n'est là qu'une sagesse instinctive. En somme, pour Stahl, l'âme raisonnable est en même temps le principe de la vie; ainsi formulée, la doctrine de Stahl devient l'animisme pur, tel qu'il a été professé au XIXe siècle par Tissot, Bouillies, Franck, Ravaisson, de Rémusat, etc. Mais on peut dire que le vitalisme émane également de Stahl, nous verrons plus loin pourquoi. La doctrine médicale de Stahl peut se résumer en quelques lignes. L'âme veille sur l'organisme dont elle a la charge, lui envoie des armes telles que la fièvre, les hémorragies spontanées, etc., pour combattre la maladie; c'est l'équivalent de la nature médicatrice des Anciens, d'où une thérapeutique exclusivement expectante; cependant son expectation est active; le médecin suit la marche de la nature, l'aide, la redresse, etc. L'ouvrage fondamental de Stahl est son Theoria medica vera..., publié pour la première fois en 1707.

L'influence de Stahl sur le développement des théories médicales modernes fut considérable, mais elle ne se fit pas sentir immédiatement; l'action de Boerhaave et de Hoffmann était alors prédominante. Parmi les partisans les plus connus de Stahl, mentionnons : J.-S. Carl, d'Oehringen (1675-1757), et J. Juncker (1679-1759), professeur à Halle, puis J.-A. Unzer, de Halle (1727-1799), qui cependant entama le stahlianisme par sa théorie des « mouvements réflexes »; E. Platner (1744-1818), professeur à Leipzig, un adversaire de Kant, et qui supposait l'âme liée à un « esprit nerveux » répandu dans le corps tout entier; Abraham Kaauw-Boerhaave réintroduit entre l'âme et le corps le médiateur que Stahl excluait et l'assimile à l'enormon d'Hippocrate; ce qui fait le principal mérite de ce médecin, c'est qu'il admet déjà des nerfs de la sensibilité et du mouvement. L'adepte le plus franc de Stahl fut François Boissier de Sauvages (1706-1767), professeur à Montpellier, l'auteur de la fameuse Nosologia methodica, publiée en 1760, dans laquelle il mit à exécution les idées de classification de Sydenham, en prenant pour type la classification artificielle des plantes de Linné. Les ennemis les plus déterminés de l'animisme furent Leibniz et Fr. Hoffmann.

source : http://www.cosmovisions.com/medecine18Chrono.htm

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Johannische Kirche et Joseph Weissenberg

Publié le par antoiniste

illustration : Johannische Kirche - Der Gottesdienstaltar der Gemeinde Leipzig (Foto gleip)(joseph-weissenberg.de)

    La Johannische Kirche (Eglise johannite) est une communauté religieuse fondée en 1926 par le réformateur religieux et social Joseph Weißenberg ou Weissenberg (24 août 1855 – 6 mars 1941).
    La base de leur foi sont les enseignements et les révélations de Weissenberg ainsi que de la théologie de la tradition chrétienne et formes de croyance, d'après la propre compréhension et interprétations de Weissenberg.
    L'Eglise Johannite se considère comme une église chrétienne. A Berlin et dans le Brandenbourg, elle a le statut d'un "organisme public" (Körperschaft des öffentlichen Rechts). En 1934, la communauté comptait 100.000 adeptes dans 400 communautés avec de nombreux ministres, des associations et leur propre lotissement privé à Trebbin. Actuellement, dans les pays germanophones, elle compte 3000 membres.
    En 1903, Joseph Weissenberg fonde l'Association chrétienne des sérieux chercheurs du monde et de l'Au-delà et des véritables adeptes (Christliche Vereinigung ernster Forscher von Diesseits nach Jenseits, wahrer Anhänger der Christlichen Kirchen). Il quitte son travail de maçon et se consacre à aider son prochain. Depuis 1870, il n'avait exercé son activité de guérisseur que de façon complémentaire, et devenait peu à peu connue au-delà des limites de la ville. Bien que ce groupe se voyait lui-même comme un mouvement interconfessionnel, il semblait partisans de la communauté chrétienne, notamment de l'Eglise évangélique luthérienne. Weissenberg, en raison de ses capacités prophétiques, proposait des critiques violentes envers les élises traditionnelles. Lui et ses adeptes ont tout d'abord essayaient d’entamer une Réforme au sein de l'Eglise luthérienne. Ce qui semblait, dans les années 20, se réalisait. Mais en 1925, plusieurs disciples de Weissenberg se portent candidats à l'élection pour le Conseil des Eglises. Deux Weissenbergiens ont été élus. Toutefois, ces candidats vont refuser le poste. En raison de cet évènement, Weissenberg se retira de l'Eglise évangélique et fonde le 15 avril 1926 l'Eglise Evangélique-Johannite d'après l'Apocalypse de Saint-Jean. Depuis 1975, l'Eglise porte de nom de Eglise Johannite (Johannische Kirche).

Doctrine Johannite
    La doctrine est marqué par une sens de la spiritualité en forte proximité de l'au-delà avec le monde spirituel. Dans un "discours des Esprits-amis" (Geistfreundreden), un "Ange de lumière" (Engel des Lichts) se manifeste au moyen des mediums de la communauté. Lors de ces séances, la décision est prise pour un "Troisième Testament", perçu comme un supplément et une suite de l'Ancien et du Nouveau Testament. Les Discours des Esprits-amis se déroulent tous les quinze jours en présence du dirigeant (actuellement Josephine Müller, petite-fille de Joseph Weissenberg), à Berlin et seront principalement publiés régulièrement dans le journal hebdomadaire accessible à tous "Weg und Ziel" (Chemin et But).
    La doctrine de Joseph Weissenberg comprend son propre enseignement de la réincarnation ("Les âmes peuvent avoir vécues déjà plusieurs fois dans les hommes de cette terre, afin de mûrir dans l'esprit de Dieu", citation tirée de "Wir glauben", "Nous croyons").
    A l'époque de Weissenberg, les guérisons qu'il obtint en 1903 à Berlin comme guérisseur-magnétiseur, jouèrent un rôle crucial dans la fondation de la religion. On lui a également attribué des résurrection, des exorcismes et des cardiognosies (connaissance intime du cœur, le pouvoir de lire dans les cœurs). D'après le crédo de l'Eglise Johannite, "Joseph Weissenberg est, selon notre foi, le Consolateur et l'Esprit de Vérité promis par Jésus", dans lequel Weissenberg est compris comme incarnation du Saint-Esprit.

Foi Johannite
    Pour une majorité, la soirée de Fêtes de l'Esprit (Feierstunde des Geistes) durant l'office religieux se déroulant le dimanche a une place importante. A ce moment, les membres prient seuls ou en groupes, conformément à un règlement de Joseph Weissenberg, par deux Notre Père ("un pour soi-même, la seconde pour la famille, les connaissances et les défunts"), le Premier Psaume et par la lecture d'un hymne ainsi que d'un passage de la Bible.
    Dans toutes les communautés, le service religieux se déroule comme suit :
    - ouverture
    - Notre Père (récité ensemble)
    - chant
    - lecture et sermon ou discours de l'esprit-ami sous la direction du dirigeant de l'Eglise
    - chant
    - prière de clôture (généralement pour les malades, les disparus ou la paix)
    - bénédiction
    Tous sont les bienvenus. Il est demandé de venir une dizaine de minutes avant l'office afin que tous puissent puisse commencer par une prière silencieuse.
    Les prédicateurs et prêcheurs ne reçoivent pas de formations théologiques et occupent en majorité une activité professionnelle. Avec la plupart des aumôniers bénévoles, ils s'occupent des personnes jeunes, vieilles, malades ou en bonnes santés, ils administrent les sacrements et donnent confort et organisation.
    Les classes de religions et de confirmations, les groupes de jeunes et les rencontres entre adultes sont une partie importante du travail de la communauté. En outre, il existe de nombreux groupes d'intérêts et d'évènements culturels.
    La possibilité de participer à l'oeuvre sociale Johannite et la construction de la Friedensstadt Joseph Weissenberg (Ville de la Paix Joseph Weissenberg, à Trebbin plus précisément à Glau, fondée en 1920, puis propriété de la République Démocratique d'Allemagne abritant une garnison soviétique, puis rétrocédée à la communauté en 1994) est destiné à servir l'individu et la collectivité.

Profession de foi

    Ich glaube an Gott den Vater, ich glaube an Gott den Sohn, ich glaube an Gott den Heiligen Geist und an Gottes Offenbarungen durch Moses, Jesus Christus und Joseph Weißenberg.
    Je crois en Dieu le Père, je crois en Dieu le Fils, je crois en Dieu le Saint-Esprit et en la révélation de Dieu par Moïse, Jésus-Christ et Joseph Weissenberg.
   
Sacrements
    L'Eglise Johannite donne quatre sacrements : sacrement du baptême (généralement pour les enfants), sacrement de l'eucharistie (compris comme la plus grande source de force spirituelle et se déroulant une fois l'an), sacrement de la guérison spirituelle (avec imposition des mains, donné comme une source de force pour le corps et l'esprit, basé sur les enseignements de Jésus-Christ) et sacrement funéraire. Selon la compréhension de la foi, l'Eglise Johannite doit transmettre, au moyen du sacrement, les flux de puissance dans l'autre monde.

    Bete so, dass es Gott gefällt, und arbeite so, dass du deinem Nächsten nutzen kannst.
    Priez de façon à ce que cela plaise à Dieu, et travaillez de façon à ce que cela puisse être utile à autrui.

source : http://de.wikipedia.org/wiki/Johannische_Kirche
http://de.wikipedia.org/wiki/Joseph_Weißenberg
http://de.wikipedia.org/wiki/Friedensstadt_(Glau)

site de la communauté : www.johannische-kirche.org
sur le sacrement de la guérison spirituelle :
http://www.johannische-kirche.org/de/03_lebenshilfe/02_sakramente/sakrament_geistiges_heilen.php

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Gabriel von Max - Jesus heilt die Kranken

Publié le par antoiniste

source : wikipedia

    Pour en savoir plus sur cette image, voir le billet suivant.

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Espoir aux Philippines (Les Nouveaux Prophètes, Spiritisme)

Publié le par antoiniste

    Nous reproduisons ici le texte rapporté des Philippines en 1976 par Edouard Lipinsky. Il montre bien que ces guérisseurs aujourd'hui contestés en Europe pour leurs "opérations à mains nues" se comportent parfois, comme dans le cas de Placido Palitayan en maîtres spirituels. Ces guérisseurs appartiennent à diverses organisations spirites...

    " C'est lorsque l"homme étudie le monde et lui-même, à la recherche de son créateur, que la flamme des aspirations humaines brûle le plus fort. Sans doute, c'est le mystère de la vie, de l'existence humaine, qui est le plus grand des mystères. Aucune vie de recherches n'offre autant de récompenses que celle promise par la recherche de soi-même. A chacun de nous arrive, à un moment ou à un autre, une illumination momentanée dans laquelle, pour un instant étincelant, nous connaissons instinctivement notre relation avec l'univers et avec Dieu. Nous pouvons marcher dans la rue, dans la cohue d'un monde frénétique, ou être enfermé dans l'isolement d'une bibliothèque. Nous pouvons être parmi des amis, dans la grandeur solitaire de la nature, dans les montagnes, dans le désert, en mer. Mais lorsque cet éclair se manifeste, nous le savons immédiatement, car à cet instant le monde entier est transformé. Nous voyons à travers le vide, nous voyons vraiment. Le temps est l'éternité sont en nous.
    Tout habite en nous-mêmes, en notre intérieur. Nous essayons de localiser cette sensation, de la pénétrer, de la comprendre, mais elle disparaît et toute notre concentration, tout notre désir puissant ne pourra le faire revenir. Elle ne vient qu'en son temps. Dans le processus de guérison, beaucoup dépend de l'attitude ou de la foi du guérisseur et de la personne traitée. Beaucoup de personnes ne répondent pas, si elles ne peuvent relâcher leurs peurs et leurs angoisses, si elles sont auto-centrées dans leur désir de guérison. Il est également très nécessaire de suivre des directives de vie saine dans la nourriture, le repos et l'exercice.
    On doit reconnaître si les patients utilisent leur maladie comme un moyen d'attirer la sympathie et l'attention. La plupart des maladies ou des difficultés ont pour cause les mauvaises pensées et les mauvaises actions. Il est nécessaire de regarder intérieurement pourquoi, dans une situation donnée, on ne distingue que le mal qui peut en découler. Un bien ressort de chaque situation, il suffit de le chercher, et peut-être nous avons là une leçon de grande valeur qui nous aide à comprendre notre prochain et nous-mêmes. Ne voyez pas que le mal, recherchez le bien, et vous verrez votre perception de la vie tout entière se transformer.
    Peut-être êtes-vous constamment en train de faire quelque chose qui est nuisible à vous-mêmes ou aux autres, sans vous en rendre compte, ou peut-être en êtes-vous conscients mais ne savez que faire pour changer. Demandez-vous si vous prenez assez de repos, si votre nourriture est adéquate et équilibrée, si vous faites suffisamment d'exercice pour maintenir en état les muscles et l'esprit. Une simple promenade peut être très efficace - ne faites pas d'exercices autrement qu'en douceur -, toutes ces choses demandent du temps. Ne forcez pas. Faites-en un jeu au début, et bientôt vous découvrirez que ce n'est plus un jeu mais que vous portez au fond du coeur une vraie gratitude qui s'élève dans votre prière.

La Méditation.
    Pensez à ce que vous êtes.
    Ne pensez pas à vous-même par votre nom, comme étant né de certains parents, avec telles expériences, tels amis, telle éducation. Pensez à vous-même seulement en tant qu'être existant, soyez-en conscient.
    Pensez aux paysages de la vie : la terre, le ciel, les arbres, les fleurs, les rivières, le mouvement et le spectacle de la vie humaine.
    Pensez ensuite à la non-existence et regardez si vous en sentez pas, d'une manière intuitive, que la scène de la vie n'existerait pas non plus.
    Insistez sur ce point.
    Si vous avez la grâce, un éclair de perception mystique se manifestera. A ce moment-là, vous savez qui vous êtes. Vous savez que Dieu existe et vous connaîtrez sa volonté.
    - Qui suis-je ? un enfant de Dieu !
    - Que suis-je ? un serviteur de Dieu !
    - Pourquoi suis-je ici ? pour faire la volonté de Dieu ! "


    Quoi qu'il en soit des procès intentés par l'Ordre des Médecins à ces "guérisseurs philippins", que leurs matérialisations soient ou non réussies, reconnaissons que nous avons là un très clair enseignement spirituel.
    Cet enseignement non dogmatique est à rapprocher des idées du Père Antoine et de la Christian Science sur l'origine du mal ; il établit les mérites de la pensée positive, à la manière de Unity ou Bonne Volonté Mondiale, et se recoupe avec les données de notre très récentes "psychosomatique"...
    Puissent les médecins occidentaux faire bon usage de ces quelques conseils, eux qui sont d'ordinaire plus préoccupés des effets que des causes !

Jean-Marie Leduc & Didier de Plaige,
Les Nouveaux Prophètes, p.310-313
Buchet/Chastel, Paris, 1978

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Yma Sumac - Babalú Ayé (divinité des maladies)

Publié le par antoiniste

Babalú Ayé,divinité des maladies, associé à Saint-Lazare, il correspond également à Asoyí (divinité "arará"), à Kobayende (divinité conga) et à Yerbe (divinité ganga-mandingue).



1er VERSET
Babalu
Babalu
Babalu aye
Babalu aye
Babalu
Ta empezando lo velorio
Que le hacemo a Babalu
Dame diez y siete velas
Pa ponerle en cruz.
Dame un cabo de tabaco mayenye
Y un jarrito de aguardiente,
Dame un poco de dinero mayenye
Pa' que me de la suerte.
Yo

CHORUS
Quiere pedi
Que mi negra me quiera
Que tenga dinero
Y que no se muera
Av! Vo le quiero pedi a Babalu
'na negra muy santa
como tu que no tenga
otro negro
Pa' que no se fuera.

2e VERSET (CONCLUSION)
[Repeated 10 times:]

Babalu a ye!

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