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Seraing (1915)(fermé)

Publié le par antoiniste

Seraing (1915)

Adresse : 2, rue de Tavier (coin rue de la Colline, au bout de la rue du Pairay) - 4100 Seraing

Style : Art Nouveau, Néo-Roman

Panneau : LECTURE DE L'ENSEIGNEMENT DU PÈRE
tous les dimanches à 10 heures
et les 4 premiers jours de la
semaine à 19 heures
OPERATION GENERALE
les mardis, jeudis de la
semaine à 10 heures
Tout le monde est reçu
gratuitement

Temple sans photo au sercice réduit (Lecture dimanche à 10 heures ; Recueillement le mardi à 10 heures)

Date de consécration (par Mère) : le 10 octobre 1915

Anecdote : la Belle Pierre se trouvait aux coins des rues Colline et Tavier avant le Temple et n'a rien à voir avec le Temple, celle-ci symbolise le travail des mineurs. Voir le Temple sous la neige, sur le site http://antoinisme-documentation.skynetblogs.be/post/6606417/seraing-le-temple-antoiniste
En 1930, il y avait une demi-douzaine d'adeptes costumés fréquentant le temple (Pierre Debouxhtay, p.288)

Un article de la ville de Seraing indique qu'une colombe surmontait autrefois le clocheton du temple. Les antoinistes les mieux renseignés n'ont pas de souvenir de cette colombe girouette.

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Jemeppe-sur-Meuse (1910) - Centre mondial (ouvert)

Publié le par antoiniste

Jemeppe-sur-Meuse (1910) - Centre mondial

Adresse : 2, rue Rousseau (coin de la rue Hullos et des Tomballes) - 4101 Jemeppe-sur-Meuse



Style : Art Nouveau

Panneau : LECTURE DE L'ENSEIGNEMENT DU PÈRE
tous les dimanches à 10 heures
et les 4 premiers jours de la
semaine à 19 heures
OPERATION GENERALE
les 4 premiers jours de la
semaine à 10 heures

Temple sans photo

Date de consécration (par Père) : 15 août 1910 (en même temps que la sanctification du culte)

Anecdote : Le temple a dû être réparé après la Deuxième Guerre mondiale.
    Voir les billet de la rubrique pour le détail de son histoire, notamment une description et son historique.

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Mouvement de Jeunesse antoiniste (Huy)(Souvenir de frère Pierre Dock)

Publié le par antoiniste

    Il a existé deux groupes de jeunes antoiniste, aux Temples de Seraing et Huy, peut être à Jemeppe (à confirmer), tentative d'initier un mouvement de jeunesse du type scouts, fin des années 70 début 80. A Huy, dont je faisais partie, nous fumes au plus fort une trentaine, réunion deux samedis par mois : balades, jeux dans les bois, visites culturelles, etc.
    Ensuite, la sœur a fait transformer la véranda a coté du Temple en structure en dure et nous avions notre local.
    Deux ou trois voyages récréatifs étaient organisés par an : la mer, Phantasialand, Paris, etc. et deux ou trois voyages moraux : visite des Temples français...
    Nous participions à l'Opération générale et la lecture du dimanche, toujours au deuxième banc à gauche, quelques fous rire et facéties, nous valurent les réprimandes de la desservante, mais avec beaucoup de patience et d'amour.
    Merci pour la publication de cette chanson qui éveille beaucoup de souvenirs et était notre chanson.
Souvenirs de frère Pierre Dock

cf. le billet suivant

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Importante réunion d'A.C.J.B. à Seraing (Journal de Bruxelles, 20 avril 1925)(Belgicapress)

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Importante réunion d'A.C.J.B. à Seraing (Journal de Bruxelles, 20 avril 1925)(Belgicapress)Importante réunion d'A. C. J, B. à Seraing

    Les jeunes catholiques du Bassin de Seraing n'étaient pas organisés on vient de mettre sur pied une fédération qui promet par ses débuts.
    Vendredi soir, au Cercle Catholique de Seraing, eut lieu la première réunion. L'avocat Helbig préside, assisté de M. le doyen Kerkofs et du secrétaire, M. Hubert. Une bonne centaine de jeunes gens sont présents.
    L'abbé Kerkofs commente l'Evangile et le secrétaire donne un aperçu de la vie des sections nouvellement fondées. Pour le Bassin de Seraing, il y a environ 200 membres inscrits, et ce n'est qu'un débat.
    La question de l'ordre du jour la plus importante traitait de la religion antoiniste, qui est une hérésie locale. Le cercle de Seraing N. D. fait l'historique de cette religion, fondée à Jemeppe, par Louis Antoine, surnommé « Le Père Antoine » ; il parle de ses « méthodes de guérison ». Le Cercle de Jemeppe examine ensuite les guérisons qu'Antoine opéra par suggestion, sur des maladies d'origine nerveuse. Cette méthode fut employée depuis longtemps par d'autres qu'Antoine et celui-ci n'est jamais parvenu à guérir des maladies organiques, comme le fait se produit à Lourdes. Le Cercle de Seraing Centre parle des succès de l'Antoinisme qui, s'offrant à guérir directement les souffrances, a beaucoup de prise sur l'ignorance des foules ; à nous de rechristianiser la masse populaire.
    Le président de l'A C. J. B., Giovanni Hoyois étant retenu à Tournai, c'est M. Jurdant, de Bois-de-Breux, qui lance un appel aux camarades présents pour une campagne d'apostolat par le journal A. C. J. Biste, l'insigne et l'esprit A. C. J. Biste. Il cite en exemple la petite Maggy, que la plume d'un moine vient d'illustrer, dans un livre émouvant.
    C'est ensuite le président Helbig, qui fait appel au prosélytisme chrétien des jeunes et son bref discours suscite l'enthousiasme des auditeurs. Le mouvement est lancé et il vivra ! (Corr.)

Journal de Bruxelles, 20 avril 1925 (Belgicapress)

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Statuts du Culte Antoiniste (Moniteur belge)(1922)

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Statuts du Culte Antoiniste (Moniteur belge)(1922)

MINISTERE DE LA JUSTICE.

Fondation d'établissement d'utilité publique.
« Culte Antoiniste ». – Statuts. – Approbation.

(1re direction générale, 3e section, n° 10042s.)

 

        ALBERT, Roi des Belges,

      A tous, présents et à venir, SALUT.

    Vu les expéditions des actes passés les 15 janvier et 10 juin 1922, devant le notaire Lapierre, de résidence à Jemeppe-sur-Meuse, par lesquels Mme Collon (Jeanne Catherine) veuve de M. Antoine (Louis Joseph), sans profession, demeurant en la dite commune, déclare fonder un établissement d'utilité publique, sous la dénomination : « Culte Antoiniste », et en soumettre les statuts à Notre approbation ;
    Vu les statuts de cet établissement insérés dans les actes susvisés ;

    Vu le procès-verbal d'expertise, en date du 10 juin 1922, et les pièces de l'instruction d'où il résulte que les temples avec leurs dépendances affectés à la fondation comprennent :

    1e Les immeubles inscrits au cadastre, commune de Jemeppe-sur-Meuse, section A, nos 29212, 29243, 292n3, 292q3, 292r3, 292s3, 29243, 292l3, 292m3, 292s, 292a3, 292j3, 292r3, 292p3 ; commune de Jupille, section A, n° 454t2 ; commune de Jumet, section D, n° 293v53 ; commune de Seraing, section B, n° 507s ; ville de Visé, section A, n° 335t ; commune de Momalle, section A, n 301c et 504k ; commune de Villers-le-Bouillet, section B, n° 1203k ; commune de Forest-lez-Bruxelles, section A, 400k ; commune de Souvret, section B, n° 753n ; ville de Liége, section C, n° 300h ; commune de Herstal, section G, n° 905k ; commune d'Ecaussinnes-d'Enghien, section A, nos 562f, 562g, 562e (ces deux derniers biens en nue propriété) ; commune de Montegnée, section A, partie des nos 55w et 55x ; commune de Bierset, section A, n° 398; ville de Verviers, section A, n° 22v4, et commune de Stembert, section B, n° 164k, d'une contenance totale de 88 ares 77 centiares et d'une valeur globale de de 508,900 francs et les biens meubles évalués à 19.900 francs ;
    2e Deux temples situés en France, l'un à Vichy, rue Bargoin, d'une contenance de 3 ares 60 centiares, l'autre à Tours, rue d'Ambroise, d'une contenance de 3 ares 96 centiares.

    Vu le titre II de la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif et les établissements d'utilité publique ;

    Sur la proposition de Notre Ministre de la Justice, Nous avons arrêté et arrêtons :

    Article 1er. La fondation susvisée de l'établissement d'utilité publique dénommé : « Culte Antoiniste » est approuvée.

    Art. 2. Les statuts de cet établissement, annexés au présent arrêté, sont approuvés.
    Notre Ministre de la Justice est chargé de l'exécution du présent arrêté.

    Donné à Bruxelles, le 3 octobre 1922.

ALBERT.

Par le Roi :
Le Ministre de la Justice
F. Masson

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Cas de réincarnation par Pierre Engel (Le Progrès Spirite, 20 mars 1898)

Publié le par antoiniste

    Nous recevons la lettre suivante :

                              Lize-Seraing, le 14 mars 1898.

        Bien cher Monsieur et Frère,
    J'ai l'honneur de vous transmettre quelques détails sur une réincarnation, annoncée par l'esprit même, avec circonstances précédant l'incarnation et la réincarnation. En un laps de quatre années, tout cela s'est accompli, avec les moindres détails prédits, d'abord par mon fils aîné, décédé en 1874, et ensuite par ma fille, défunte en 1878, après quatre années de souffrances se graduant et se terminant par un véritable martyre. Les motifs qui ont motivé cette réincarnation, les voici : de son vivant, elle eut une haine implacable contre un frère qui l'avait offensée par son langage, et elle décéda avec cette rancune noire au cœur ; malgré ses efforts, elle ne parvint à la chasser. Voyant l'erreur profonde de ses ressentiments et voulant progresser à tout prix, elle sollicita une réincarnation dans le corps d'un enfant qui devait naître chez ce frère, père de famille. Dieu le lui permit, pour laisser atteindre à l'esprit repentant son progrès, et l'enfant eut pour père le frère haï, en 1879, vers la fin de cette année.
    Etant un jour réunis, mon épouse et moi, nous causions de l'annonce à nous faite par mon fils décédé quatre années auparavant, que sa sœur Marie devait renaître sous peu et que nous connaîtrions cette réincarnation par ce fait qu'un tel jour, à telle heure (5 heures du soir), la nouvelle mère de Marie viendrait, sans saluer, chez nous, et que ses premières paroles seraient : « Marraine, voilà votre filleul (un garçon) et que l'enfant jetterait un haut cri, lorsqu'il se trouverait sur le giron de sa première mère. »
    Ce qui fut dit arriva : il était prédit de même, par mon fils défunt, que son âme sœur, Marie, ne vivrait que quatre années (un peu plus) et qu'à ses derniers moments elle éprouverait de terribles souffrances ; que mon épouse seule pourrait la calmer en la magnétisant et priant. Chose extraordinaire : mon épouse fut souvent chez l'enfant pour calmer ses souffrances, et dès que ma femme paraissait sur le seuil de la porte, tous cris cessaient et un sourire filial accompagnait les bras étendus de l'enfant qui désirait être tenu par elle. Pendant plusieurs heures consécutives, l'enfant ne pleurait plus et, sitôt ma femme sortie de la maison ses cris recommençaient.
    Le père, un bon et puissant magnétiseur spirite, et qui a fait merveille en maintes circonstances parvenait pas à calmer ses souffrances. Moi, je produisis les mêmes effets que ma femme sur ce chérubin. Nous fûmes à nouveau, prévenus de sa désincarnation par mon fils, et elle, sa sœur, deux à trois jours plus tard, vint elle-même dire Pierre Verly, celle qui fut votre fille Marie, est à nouveau libre, mais libérée d'une haine terrible contre son dernier père. La suite de sa communication nous engageait à ne nourrir aucune haine, car, disait-elle, la haine est le plus grand malheur d'une âme ; avec elle, point de pardon, etc., etc.
    Mon fils Pierre et ma fille Marie étaient deux adeptes profonds et sincères du spiritisme.
    D'autres faits non moins concluants, sur l'existence des vies antérieures à cette dernière incarnation, me sont connus.
    Mon fils et ma fille défunts étaient tellement liés d'amitié que l'un ne pouvait se passer de l'autre. Quand mon fils étudiait, il fallait que sa sœur fût à ses côtés. Aucun fruit ni autres douceurs ne furent consommés, sans que la part de l'absent fût mise de côté. Nous sûmes par de puissants médiums, après leur décès, qu'un nombre incalculable d'années les avait unis comme âmes sœurs, et qu'étant initiés à la doctrine nous devions comprendre la raison majeure de cette étroite amitié, etc... Enfin, comme conclusion, je puis affirmer bien des prédictions réalisées de point en point, ce qui est aussi une preuve que les esprits veillent sur nous et que Dieu ne désunit pas ce que l'amour a uni (les cœurs aimants) et que le père universel n'abandonne jamais ceux qui se confient en lui !
    Veuillez agréer, etc...                     Pierre Engel,
                              Président de l'Union spirite de Liège.

Le Progrès Spirite, 20 mars 1898 (p.45)

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Photographies d'Esprits désincarnés.

    M. Engel, Président de l'Union spirite de Liège, dont nous avons reproduit plus haut l'intéressante lettre relative à un cas probant de réincarnation, veut bien nous raconter aussi le fait suivant, qui ne manquera pas d'intéresser nos lecteurs :

    Un jour, quelques années avant le décès de mes deux enfants, ils allèrent à la foire de Liège et se rendirent chez un photographe forain. Dès leur première pose, il se reproduisit trois personnes au lieu des deux qui posaient. Le photographe se fâcha, en disant qu'ils avaient bougé.
    A la deuxième pose, même résultat ; seulement, l'Esprit avait changé de place : au lieu d'être distinct entre eux deux, il se plaça derrière mon fils. Nouvelle colère de l'opérateur, qui ne voulut plus photographier mes enfants. Néanmoins, sur l'insistance de mon fils (déjà spirite convaincu), l'opérateur finit par accepter, à la condition que, s'il arrivait encore pareille chose, il les chasserait. Après inspection des lieux, précautions prises, etc., une nouvelle et troisième pose eut lieu : elle donna exactement les mêmes résultats que la première. Le photographe, alors, chassa mes enfants de sa loge et ne voulut leur remettre aucun cliché développé.
    Je me rendis le lendemain à la foire de Liège, cherchant l'opérateur : il venait de partir pour une destination inconnue.
    Nous fûmes éclairés après le décès de mon fils : il était lui-même médium-photographe, et c'est par son intermédiaire que l'Esprit avait pu se manifester.
    Il est bien vrai que mon fils raffolait de cet art : quel dommage que son départ ait été si hâtif !

                    Pierre Engel,
                  59, rue de la Baume,
                à Lize-Seraing (Belgique).

Le Progrès Spirite, 20 mars 1898 (p.48)

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Société Spirite de Seraing (Le Messager, 1er nov. 1879)

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Société Spirite de Seraing (Le Messager, 1er nov. 1879)

SOCIETE SPIRITE DE SERAING

    Nos frères de Seraing nous informent qu'ils sont en possession d'un beau et vaste local où se donnent des conférences le premier dimanche de chaque mois, à quatre heures. Les conférences qui ont eu lieu jusqu'à présent ont été très-suivies et très-fructueuses ; nul doute qu'elles ne le soient davantage encore par la suite.
    En terminant, disent nos amis de Seraing, la relation du début d'une œuvre qui réalise un point de notre programme, nous faisons, par l'organe du Messager, un appel chaleureux à tous nos coreligionnaires qui peuvent nous donner quelques instructions, les priant de bien vouloir se faire inscrire au siége de la Société, rue des Mineurs, 94, Seraing, pour une ou plusieurs conférences. C'est avec la plus légitime satisfaction que nous verrions notre œuvre honorée de leur concours fraternel.

Le Messager, 1er novembre 1879

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Faits-divers - Delva, antoiniste de Seraing (La Dernière Heure, 17 octobre 1939)(Belgicapress)

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Faits-divers - Delva, antoiniste de Seraing (La Dernière Heure, 17 octobre 1939)(Belgicapress)

LES FAITS-DIVERS

    – Un nommé Delva, de Seraing, exerçait l'art de guérir prétendûment suivant les rites d'une secte antoiniste et sans but de lucre. Delva avait déjà encouru une première condamnation de 50 florins avec sursis. Cette fois, la 7e chambre correctionnelle le condamne à une peine de 100 florins sans sursis.

La Dernière Heure, 17 octobre 1939 (source : Belgicapress)

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La belle pierre à Seraing (Le Télégraphe, 29 janvier 1917)(Belgicapress)

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La belle pierre à Seraing (Le Télégraphe, 29 janvier 1917)(Belgicapress)

    « La belle pierre ». – Ce monument, qui est situé au carrefour des rues de la Colline et de Plainevaux, fut élevé en 1881, en mémoire des 69 victimes du coup de grisou des charbonnages « Marie », dépendance de Cockerill.
    Par suite de l'érection du temple antoiniste, à ce carrefour, ce monument devra être déplacé.
    L'administration communale vient de sa mettre d'accord avec le propriétaire du terrain pour l'enlèvement de la « belle pierre », la commune et le propriétaire du temple antoiniste, M. Nihoul, de Jemeppe, paieront chacun la moitié des frais.
    Les autorités supérieures auront à donner leur avis sur cette question.
    Le Conseil devra prochainement statuer sur le nouvel emplacement du monument ; on croit que le choix se portera généralement sur la place de l'école ou sur la place du Pairay, au quartier de Lize.

Le Télégraphe, 29 janvier 1917 (source : Belgicapress)

    Finalement, la Belle Pierre a juste été déplacé de quelques mètres par rapport à son emplacement initial, car elle est toujours face au temple de Seraing.

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Octave C. Houart, spirite à Seraing

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Octave Houart, spirite à Seraing

    0ctave Constant Houart (ca. 1845-1927) a été président de l'Union Spirite de Seraing. Il prononcera à ce titre le discours funéraire pour le fils du Père et de la Mère.
    Il faisait également partie des Vignerons du Seigneur d'après Robert Vivier. Mais à notre connaissance, il ne suivra pas le Père dans la fondation du culte antoiniste.
    Marié à Adèle Daloze (née vers 1848), une nécrologie paraît dans Le Messager du 15 avril 1876 pour leur fille, Octavie-Adèle Houart, décédée en bas âge (18 mois, née à Seraing le 29 septembre 1874), au domicile, rue des Houilleurs (à sa naissance, ils habitent rue Saint-Eloi). L'article indique simplement que les spirites de Seraing procèderont à l'enterrement (L'Union spirite de Seraing sera constituée en association deux ans plus tard). C'est Auguste Dor qui se chargea du discours lors des funérailles. On ne connaît pas son degré de parenté avec le Père Dor.
    0ctave C. Houart meurt vers le 31 mars 1927. On le dit ancien chef de bureau des Charbonnages Cockerill, à Seraing. Il est enterré au cimetière des Biens Communaux, à Lize-Seraing. Adèle Houart, née Daloze, meurt le 27 décembre 1906, à 69 ans.
 
    Ils ont un fils, Octave Adelin Houart (1872-1929), qui sera industriel.
    D'après un article de 1903, où il est mentionné comme président du Cercle d'arboriculture et de culture maraîchère de Seraing, on sait qu'il habite rue de la Baume, 146, à Lize. Il faisait également partie de l'Œuvre du vestiaire (sorte de bourse aux vêtements).
    Il possédait la Manufacture de caoutchouc Octave Houart (fondée en 1889), à Sclessin, Quai François Timmermans (quai de l'industrie avant 1886), et dont François Tinlot (architectes de plusieurs temples antoinistes) fit les plans en 1925.
    Ils ont encore un autre fils, Marcel qui reprendra la direction de l'entreprise industrielle familiale, qui est alors devenue les Etablissements Octave Houart, spécialisée dans les isolants électriques. L'entreprise existe toujours sous le nom Doedijns Fluid Industry (pneumatique et instrumentation). Marcel se marie religieusement avec Denyse Gérard, d'une famille de meuniers, brasseurs et bourgmestres de père en fils à Ocquier. Il reçoit en 1946 de la Croix Rouge la médaille de première classe avec barrette or pour sa "belle conduite pendant la guerre 1940-45". On évoque également un Jacques Houart dans un article de 1947 sur la reconstruction des locaux détruits par la guerre. Ce dernier, administrateur-directeur, meurt accidentellement le 9 août 1966 à 44 ans seulement.
    Né en 1872, Octave Adelin Houart meurt à 56 ans le 26 mars 1929. On le dit alors industriel et ancien conseiller communal.  
    Le caveau de famille dès lors est situé au cimetière d'Ocquier (commune de Clavier, entre Huy et Durbuy), mais Le Messager décrit également la sépulture de la famille O.C. Houart, au cimetière de Seraing.

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