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Dissidence à Tours des Antoinistes Traditionalistes

Publié le par antoiniste

Contexte Historique
Lorsque Mère a accordé l'autonomie matérielle à la France, chaque association cultuelle des temples antoinistes devait, selon ses statuts, faire partie de l'Union des Associations Cultuelles Antoinistes. Sous l'occupation allemande, les associations cultuelles françaises de toutes obédiences ont été contraintes de se constituer en "Union des associations cultuelles antoinistes de France", un organisme qui existe encore et qui est propriétaire des temples (siège au 34, rue de Vaugirard, Paris).

Dissensions et Réorganisation
À la désincarnation de Mère, une minorité a formé un Conseil général pour reprendre le travail moral tel que le Fondateur du Culte l'avait pratiqué, provoquant des troubles au sein de certains temples. Trois temples (Tours, Nantes, et Reims) ont fait dissidence et formé une deuxième Union "traditionaliste".

Situation à Tours
En septembre 1943, une Association Cultuelle Antoiniste Traditionaliste a été créée à Tours, revendiquant la possession du Temple au 75 rue d’Amboise. Cependant, une cultuelle libre et une cultuelle régulière coexistaient, dirigées respectivement par frère Jean Dumas et frère Louis Aubry. Le frère Jeannin, président du Collège des Desservants des Temples Antoinistes de France, a tenté de résoudre le conflit sans recourir à la justice.

Résolution du Conflit
Le Temple de Tours est resté fermé à partir du 25 octobre 1943 pour régler le conflit juridiquement. En février 1944, frère Jean Dumas a remis les registres et les fonds de l'Association Cultuelle Antoiniste de Tours à frère Jeannin, permettant la réintégration des dissidents dans la cultuelle régulière. Le 21 juillet 1945, le Conseil d’Administration a décidé de transférer la propriété du temple à l'Union des Associations Cultuelles Antoinistes.

Dissolution et Réorganisation
En 1944, frères Maurice Lecourbe, Jean Dumas, et Sœur Davoine ont constitué un culte selon le rite belge, non reconnu par la France. Une Union des Associations Cultuelles Antoinistes Traditionalistes a été créée le 11 octobre 1943, regroupant les desservants de Tours, Reims, et Nantes. En août 1945, il a été décidé de constituer une Union des Cultuelles Antoinistes de France pour chaque association cultuelle.

Dissolution des Associations
L'Association Cultuelle Antoiniste Traditionaliste de Tours a été dissoute en 1991, transférant son patrimoine au Culte Antoiniste de Paris. L'Association Cultuelle Antoiniste régulière de Tours a également été dissoute le 23 juillet 1961. Une nouvelle Association Cultuelle Antoiniste du Collège des Desservants de France a été créée le 29 septembre 1961.

cf. le texte avec notes de références aux archives de la ville de Tours.

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Tours (1921)

Publié le par antoiniste

Tours (1921)

Adresse : 75, rue d'Amboise - 37000 Tours



Style : Néo-Roman

Panneau : Lecture de l'Enseignement du Père, le dimanche à 10 heures et tous les jours à 19 heures, excepté le samedi. Opération au nom du Père, les cinq premiers jours de la semaine à 10 heures. Le temple est ouvert du matin au soir aux personnes souffrantes. Tout le monde est reçu gratuitement

Temple avec photos

Date de consécration (par Mère) : 21 août 1921

Anecdote : Son architecture est très proche de celle du temple de Lyon-Villeurbanne. On connaît le nom de son architecte, puisqu'il sera président du Conseil d'Administration de la Cultuelle Antoiniste régulière de Tours, frère Louis Aubry, veuf en 1943. La construction du temple s'est élevé à 46,123 Frs.
On peut se demander si c'est Narcisse Nihoul qui joint les mains lors de la consécration du Temple de Tours par Mère. En effet celui-ci devint en 1930 coadjuteur de Mère à Jemeppe et faisait l'Opération Générale à la grande tribune.
L'arrivée du chemin de fer en 1854 assure définitivement l'hégémonie de la ville chef-lieu sur son département. Tours est un carrefour ferroviaire crucial, nœud de triage pour le Grand Ouest et ses inévitables ateliers sont placés à la gare de Tours-Saint-Pierre-des-Corps. L'essor économique favorise ses imprimeries de livres comme de presse quotidienne, ses négoces variés.

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Temple de Tours à différentes dates (Archives du Temple de Retinne)

Publié le par antoiniste

Temple de Tours #1 (Archives du Temple de Retinne)

Temple de Tours à date ancienne (Archives du Temple de Retinne)

Voir une photo de la consécration de ce temple

Temple de Tours #2 (Archives du Temple de Retinne)

Temple de Tours à date plus récente (Archives du Temple de Retinne)

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Temple antoiniste de Tours (wikipedia)

Publié le par antoiniste

Temple antoiniste de Tours (wikipedia)

Temple antoiniste de Tours
(source : wikipedia)

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Statuts du Culte Antoiniste (Moniteur belge)(1922)

Publié le par antoiniste

Statuts du Culte Antoiniste (Moniteur belge)(1922)

MINISTERE DE LA JUSTICE.

Fondation d'établissement d'utilité publique.
« Culte Antoiniste ». – Statuts. – Approbation.

(1re direction générale, 3e section, n° 10042s.)

 

        ALBERT, Roi des Belges,

      A tous, présents et à venir, SALUT.

    Vu les expéditions des actes passés les 15 janvier et 10 juin 1922, devant le notaire Lapierre, de résidence à Jemeppe-sur-Meuse, par lesquels Mme Collon (Jeanne Catherine) veuve de M. Antoine (Louis Joseph), sans profession, demeurant en la dite commune, déclare fonder un établissement d'utilité publique, sous la dénomination : « Culte Antoiniste », et en soumettre les statuts à Notre approbation ;
    Vu les statuts de cet établissement insérés dans les actes susvisés ;

    Vu le procès-verbal d'expertise, en date du 10 juin 1922, et les pièces de l'instruction d'où il résulte que les temples avec leurs dépendances affectés à la fondation comprennent :

    1e Les immeubles inscrits au cadastre, commune de Jemeppe-sur-Meuse, section A, nos 29212, 29243, 292n3, 292q3, 292r3, 292s3, 29243, 292l3, 292m3, 292s, 292a3, 292j3, 292r3, 292p3 ; commune de Jupille, section A, n° 454t2 ; commune de Jumet, section D, n° 293v53 ; commune de Seraing, section B, n° 507s ; ville de Visé, section A, n° 335t ; commune de Momalle, section A, n 301c et 504k ; commune de Villers-le-Bouillet, section B, n° 1203k ; commune de Forest-lez-Bruxelles, section A, 400k ; commune de Souvret, section B, n° 753n ; ville de Liége, section C, n° 300h ; commune de Herstal, section G, n° 905k ; commune d'Ecaussinnes-d'Enghien, section A, nos 562f, 562g, 562e (ces deux derniers biens en nue propriété) ; commune de Montegnée, section A, partie des nos 55w et 55x ; commune de Bierset, section A, n° 398; ville de Verviers, section A, n° 22v4, et commune de Stembert, section B, n° 164k, d'une contenance totale de 88 ares 77 centiares et d'une valeur globale de de 508,900 francs et les biens meubles évalués à 19.900 francs ;
    2e Deux temples situés en France, l'un à Vichy, rue Bargoin, d'une contenance de 3 ares 60 centiares, l'autre à Tours, rue d'Ambroise, d'une contenance de 3 ares 96 centiares.

    Vu le titre II de la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif et les établissements d'utilité publique ;

    Sur la proposition de Notre Ministre de la Justice, Nous avons arrêté et arrêtons :

    Article 1er. La fondation susvisée de l'établissement d'utilité publique dénommé : « Culte Antoiniste » est approuvée.

    Art. 2. Les statuts de cet établissement, annexés au présent arrêté, sont approuvés.
    Notre Ministre de la Justice est chargé de l'exécution du présent arrêté.

    Donné à Bruxelles, le 3 octobre 1922.

ALBERT.

Par le Roi :
Le Ministre de la Justice
F. Masson

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Charité chrétienne (La Bonne guerre, 10 juin 1922)

Publié le par antoiniste

Charité chrétienne (La Bonne guerre, 10 juin 1922)A l'Hôpital Saint-Gatien
Charité chrétienne

    Le 1er mai, entre 15 et 18 heures, sur l’ordre d'un docteur de notre ville, un malade fut conduit à l'hôpital Saint-Gatien pour y subir une opération des plus [urgentes].
    Dès son arrivée le malade fut mis au lit et les personnes qui l’accompagnaient reçues avec affabilité.
    En attendant le docteur, retenu par son service, une religieuse [demande alors au] malade s'il ne désirait pas [l’assistance] d’un prêtre. Très lucide, le malade refusa, faisant connaître que la religion catholique n'était pas sienne, étant antoiniste. – N'en parlons plus, dit la religieuse.
    Mais elle se crut obligée (par conscience ou par ordre) d'en référer à la supérieure. Cette dernière vint aussitôt trouver les personnes accompagnant le malade et leur signifia qu'elle ne pouvait recevoir et garder que les catholiques ; que les antoinistes étaient des damnés, des démons que l'enfer guettait.
    Outrée de telles paroles et d'un pareil procédé à l'égard d'un malade en danger de mort, une des assistantes fit très poliment remarquer que l'hôpital recevait des catholiques, des protestants, et des juifs ; qu'elle ne comprenait pas un tel excès de langage et de rigorisme à l'égard des antoinistes ; que devant da souffrance humaine, on ne devait voir en conscience qu'un cas d'humanité.
    Sur cette simple observation, la supérieure devint furieuse (la colère est un péché, ma mère !) et répondit méchamment : « Je ne veux pas qu'il meure ici. », et réitéra ses insanités à l'égard des antoinistes.
    Malgré les promesses qu'en cas de décès le corps serait transporté au domicile du défunt, elle osa déclarer qu’elle n'avait aucune confiance en la parole de suppôts d'enfer.
    Entre temps le docteur était arrivé et, ignorant tout, se disposait à opérer le malade, mais la supérieure vint lui interdire de toucher au patient, ce dernier étant antoiniste.
    Le docteur lui fit doucement mais fermement observer qu'en toutes circonstances, il était avant tout chirurgien, et que son devoir lui imposait de faire tout ce qui était en son pouvoir pour calmer les souffrances et essayer de sauver la vie des malades.
    De telles paroles auraient dû éveiller la conscience de la supérieure ; il n'en fut rien et le docteur dut s'incliner devant le refus brutal de la supérieure directrice de l'établissement. Il ne put opérer celui qui gémissait sur son lit de douleurs et dont la vie dépendait d'une opération immédiate. Faisant son devoir jusqu'au bout, le docteur procura immédiatement les pièces nécessaires pour le transport et l'admission de toute urgence du malade au Grand-Hôpital où le malheureux, après toutes ces émotions et les secousses endurées dans les voitures expira vers 18 h. 1/2, c'est-à-dire une heure après son entrée.
    Et voici la conséquence de l’attitude abominable de cette mère supérieure dont la religion enseigne l'amour du prochain.
    La vieille tartufe se croit revenue aux beaux jours de jadis où, le Christ d'une main, la torche ou l'épée de l'autre, les nobles chevaliers faisaient la propagande catholique en brûlant, pillant, en mettant tout à feu et à sang.
    Ayant vu, pendant la guerre, l'armée de la France entre les mains des officiers, de jésuitières, et depuis la Chambre du Bloc national aux ordres de Daudet et du Vatican, elle espère bientôt revivre les époques sanglantes dont l'histoire du catholicisme est tout entière remplie : à l'étranger comme à l'intérieur de notre pays, croisade des Albigeois, dragonnades, Saint-Barthélémy, Inquisition.
    En attendant, la supérieure de Saint-Gatien se contente de laisser mourir sans soins les antoinistes, sans s'apercevoir que de tels actes soulèvent de dégoût et de colère tous les honnêtes gens.
    Continuez, ma bonne mire, votre excellente propagande anticléricale !

La Bonne guerre (édité à Tours), 10 juin 1922


    Cet article peut être mis en parallèle d'une histoire qui fit bien plus de bruit, parce que cette fois-ci c'est un antoiniste qui aurait laissé mourir, en 1912, son enfant faute de soin.

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Fronton du temple de Tours

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Tours - fronton du temple

Fronton du temple portant la date de sa consécration : (21 août) 1921

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Temple antoiniste de Tours - carte du 9-11-21 (écrite par Frère Pastorelli)

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Temple antoiniste de Tours - carte du 9-11-21 (écrite par Frère Pastorelli)

Vichy 9/11/21

Madame,

au reçu de votre lettre, j'ai bien élevé ma pensée au Père. Ayez bonne confiance, tout va aller.
Le Père dans sa toute puissance, nous aide toujours et dès que nous élevons notre pensées vers Lui, Il répond à notre appel pour nous donner la bonne consolation à toutes pensées ; voilà pourquoi par la foi en Lui tout s'aplanit toujours. Nous vous envoyons nos toutes bonnes pensées.

Pastorelli

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Un nouveau messie - Salle de lecture à Tours (L'Union libérale, 30 nov. 1913)

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Un nouveau messie - Salle de lecture à Tours (L'Union libérale, 30 nov. 1913)Un nouveau Messie

    A l'instar de Paris, Tours possède un nouveau sanctuaire d'un nouveau culte. Réjouissons-nous.
    Nous lisions récemment dans le Temps les lignes suivantes qui contiennent sur ce sujet les renseignements les plus précieux.
    Depuis ce matin Paris possède une nouvelle Eglise, un nouveau culte, un nouveau Messie. Une brave femme de Jemeppe-sur-Meuse, en Belgique, est venue, suivie de six cents fidèles tout de noir habillés, propager en France le culte d'Antoine : non point du saint personnage dont Flaubert, après Teniers et Jacques Callot immortalisa les tentations, mais d'un bon vieillard qui mourut l'an dernier, entouré du respect et de la reconnaissance d'un peuple entier.
    Qu'était le père Antoine ? Un jour, un obscur ouvrier reçoit en lui la vertu qui fait les prophètes. Il s'en alla vaticinant, et comme il était convaincu, il persuada les hommes qui l'entendaient. Il y avait parmi ceux-ci des malades, des infirmes. A la voix du nouveau Messie, les paralytiques se levèrent, les aveugles virent : ils l'assurent du moins. Car des six cents fidèles qui, un petit sac à la main, vêtus, les hommes, d'une lévite noire et coiffés d'un chapeau mat à bords plats, les femmes d'une robe noire et couvertes d'un voile, débarquaient hier à Paris, au grand émoi des badauds, il n'en est guère qui ne soient prêts à témoigner du miraculeux pouvoir du père Antoine.
    Miraculeux en effet, le culte antoiniste dédaigne les formes extérieures qui sollicitent l'admiration des foules. Il suffit de posséder la foi pour être guéri des maux du corps et de ceux de l'âme. Foin des drogues, des thérapeutiques grossières, des chirurgies sanglantes ! La mère Antoine, dépositaire après décès du pouvoir spirituel de son mari, étend la main sur la foule recueillie – et chacun s'en retourne guéri ou amélioré selon la ferveur de sa foi ; le mécréant seul s'en va comme il était venu, car les dieux ne prennent soin que de leurs fidèles...
    – En effet, nous expliquant hier un frère antoiniste, le Christ, venant après les prophètes, marquait une étape nouvelle dans l'évolution morale : à la rigoureuse loi du talion, il substituait le pardon des offenses. Le Père (c'est Antoine) a fait mieux ; comme nos ennemis sont les meilleurs auxiliaires et les seuls guides de notre progrès en nous révélant à nous-mêmes les défauts qui ternissent la netteté de notre conscience, ils sont les véritables instruments de notre épuration. Il ne suffit plus de leur pardonner, nous devons reconnaître en eux nos fidèles amis, et les aimer comme tels. Il faut retourner à l'essence même, au principe initial des religions : à la loi de la conscience ; il faut dégager cette loi de toutes les formes extérieures, de tous les rites, de toutes les liturgies qui en obscurcissent la notion. Puisque nous vivons entourés d'un fluide fait de tous les actes et de toutes les pensées commis ou conçus pendant nos existences antérieures – fluide que le Père maniait à sa volonté et d'où il tirait ses guérisons, – il faut l'exalter au cours de l'existence actuelle en pratiquant le désintéressement le plus absolu. La douleur, les épreuves nous sont envoyées pour nous permettre de nous élever successivement jusqu'à la quasi-perfection morale et à l'amour universel...
    – Mais, interrompons-nous, fort inquiet, ce dogme des réincarnations n'est-il point hérétique ? Ne sentez-vous pas quelque peu le soufre ?
    – Nullement, cher monsieur, nous respectons toutes les religions : nous remontons seulement à leur principe commun.
    – Mais vous ne les pratiquez pas ?
    – Nous sommes les fidèles du Père. Il est pour nous la réincarnation du prophète qui parut plusieurs fois pour révéler au monde la loi de la conscience...
    – Et votre foi justifie vos miracles ?
    – Assurément.
    – Et vos miracles justifient votre foi ?
    – Sans doute... comme dans toutes les religions, ajoute le frère antoiniste.

    A Tours le Culte Antoiniste est modestement installé « au fond de la cour », dans une des rues pittoresques de la vieille ville. Ne précisons pas : trop de monde y courrait !... Le Culte Antoiniste distribue à ses fidèles : images, bréviaires, etc.
    Nous avons eu la joie pieuse d'en contempler des spécimens : une lithographie représente le père Antoine, sur son lit de mort, après sa désincarnation. L'imprimeur n'a, sans doute, pas bien compris : il lui a paru plus naturel de mettre le père Antoine désencorné.
    O coquilles ! O typos !

                                           Un vieil étudiant.

L'Union libérale, 30 novembre 1913

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Musée de Folklore et des Imaginaires-10-21 aout 1921 (inventaire.proscitec.asso.fr)

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Musée de Folklore et des Imaginaires-10-21 aout 1921 (inventaire.proscitec.asso.fr)

 Description

Photo reproduisant une autre photo et un texte. Mention : « 21 aout 1921 / consécration du temple de Tours. // Pendant l’Opération, deux faisceaux de fluides sont photographiés au-dessus des mains de notre bonne Mère ».

source : https://www.inventaire.proscitec.asso.fr/objets/musee-de-folklore-et-des-imaginaires/photo-culte-antoiniste-11/


    Il existe plusieurs photos de la Consécration du Temple de Tours et notamment de ce moment.

    Tours est la 3e ville en France à voir consacrer un temple antoiniste après Paris (1913) et Vichy (1920). Le Temple de Monaco est consacré également en 1913. Plusieurs temples ont été consacrés en Belgique avant cela : Stembert (par le Père lui-même en 1911), Bierset (1912), Souvret (1913), Villers-le-Bouillet (mars 1914), Ecaussinnes (avril 1914), Verviers (juillet 1914), Seraing (octobre 1915), Momalle (décembre 1915), Visé (avril 1916), Forest (août 1916), Liège (octobre 1917), Herstal (novembre 1917), Jupille (1918), Jumet (avril 1919), Montegnée (octobre 1919).

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