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La belle pierre à Seraing (Le Télégraphe, 29 janvier 1917)(Belgicapress)

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La belle pierre à Seraing (Le Télégraphe, 29 janvier 1917)(Belgicapress)

    « La belle pierre ». – Ce monument, qui est situé au carrefour des rues de la Colline et de Plainevaux, fut élevé en 1881, en mémoire des 69 victimes du coup de grisou des charbonnages « Marie », dépendance de Cockerill.
    Par suite de l'érection du temple antoiniste, à ce carrefour, ce monument devra être déplacé.
    L'administration communale vient de sa mettre d'accord avec le propriétaire du terrain pour l'enlèvement de la « belle pierre », la commune et le propriétaire du temple antoiniste, M. Nihoul, de Jemeppe, paieront chacun la moitié des frais.
    Les autorités supérieures auront à donner leur avis sur cette question.
    Le Conseil devra prochainement statuer sur le nouvel emplacement du monument ; on croit que le choix se portera généralement sur la place de l'école ou sur la place du Pairay, au quartier de Lize.

Le Télégraphe, 29 janvier 1917 (source : Belgicapress)

    Finalement, la Belle Pierre a juste été déplacé de quelques mètres par rapport à son emplacement initial, car elle est toujours face au temple de Seraing.

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Jour de la Toussaint (Gazette de Charleroi, 2 novembre 1912)(Belgicapress)

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Jour de la Toussaint (Gazette de Charleroi, 2 novembre 1912)(Belgicapress)

ROUX
    Le Temple de la Vertu.
Le va-et-vient du jour de la Toussaint s'est augmenté d'un mouvement de foule, composée en grande partie d'étrangers, se portant vers le « Temple de la Vertu », conception nouvelle du Père Dor et couronnement de son œuvre connue sous le nom d'Ecole Morale.
    C'était hier, en effet, le jour fixé pour l'inauguration de ce temple nouveau et qui consiste en une imposante construction érigée le long de la route de Marchienne à Courcelles, voisinant avec la Gendarmerie ayant elle-même extérieurement l'aspect d'un temple : le temple du Vice. Comme situation, cette coïncidence est à noter : le remède à côté du mal.
    La grande salle de réunion mesure environ 25 mètres sur 15. Trois gros calorifères donnent une chaleur douce, mais qui bientôt ne tardera pas à devenir suffocante.
    Le local manque de dégagement. Deux portes relativement étroites, dont l'une réservée à l'accès d'autres pièces du bâtiment, devront servir à évacuer une assistance de plus de deux mille personnes. Aspect très sobre, murs blancs dans l'épaisseur desquels sont ménagés des panneaux rompant l'uniformité. Pas de fenêtre, le jour arrive à profusion d'une verrière servant de couverture à l'édifice.
    A l'un des bouts de la salle est établie une chaire d'où le Père Dor parlera. Cette chaire est surmontée d'un abat-son conforme aux prescriptions d'une acoustique bien étudiée.
    En dessous de la chaire, un bureau où prendront place les secrétaires chargés du service sténographique.
    Bien avant deux heures, la salle est comble, quelques instants après, elle regorge.
    Le Père avait émis le désir de voir respecter l'espace laissé libre entre la première rangée de bancs et le bureau. Cette surface ne tarde pas à être envahie et, si la chaire n'était en élévation, les occupants du premier rang n'auraient guère à se réjouir de leur avantage.
    Des trains arrivant aux stations de Roux et de Wilbeauroux, vers 2 h. 1/2, descendent encore bon nombre de personnes qui ne pourront trouver place. Mieux avisés sont ceux qui se sont fait conduire en voitures, charrettes, chars-à-bancs, l'un de ceux-ci portant une firme de Chapelle-lez-Herlaimont.
    Un silence de cathédrale plane sur la foule, et les petits accès de toux cessent subitement lorsqu'à 2 h. 30 sonnant, le Père Dor monte en chaire.
    Après s'être recueilli pendant quelques instants, Père Dor annonce qu'il va procéder à une opération générale en faveur des gens qui souffre physiquement et moralement.
    Cette opération a lien selon les rites bien connus des adeptes. Père Dor donne ensuite la parole aux personnes qui ont manifesté l'intention de lire leurs impressions à l'occasion de l'inauguration.
    La séance se continue selon la coutume, des assistants font des actes de foi, d'autres posent des questions auxquelles le Père s'efforce de répondre à la satisfaction générale !
    Il est 4 heures lorsque la cérémonie prend fin. La foule s'écoule lentement pendant qu'à son tour opère un photographe prenant des instantanés de la sortie.
                            P. H.

Gazette de Charleroi, 2 novembre 1912 (source : Belgicapress)

 

    Il est fort probable que ce soit le Père Dor lui-même qui commanda les photographes puisqu’on retrouvera un de ces clichés dans sa prochaine publication, Christ parle à nouveau.
    On voit là encore le désir du Père Dor de copier son oncle le Père Antoine, qu’il en soit de l’architecture du temple comme de la cérémonie.

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Funérailles spirites d'Anne-Joseph Collon (Le Messager, 1er nov. 1903)

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Funérailles spirites d'Anne-Joseph Collon (Le Messager, 1er nov. 1903)

    Enregistrons encore :

    Au cimetière de Jemeppe, le 20 octobre, les funérailles spirites de Mme Anne-Joseph Collon, belle-sœur de M. L. Antoine. La défunte est décédée victime d'un accident, à l'âge de 64 ans.

Le Messager, 1er novembre 1903

 

    Anne-Joseph était la sœur aînée de la Mère Antoine. Elle était mariée à un certain Nicolas Bailly, houilleur à Jemeppe. On apprend par cette annonce nécrologique qu’elle était également spirite.

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Éric Vuillard - L'Ordre du jour - La littérature peut tout

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Éric Vuillard - L'Ordre du jour - La littérature peut tout

    La littérature permet tout, dit-on. Je pourrais donc les faire tourner à l'infini dans l'escalier de Penrose, jamais ils ne pourraient plus descendre ni monter, ils feraient toujours en même temps l'un et l'autre. Et en réalité, c'est un peu l'effet que nous font les livres. Le temps des mots, compact ou liquide, impénétrable ou touffu, dense, étiré, granuleux, pétrifie les mouvements, méduse. Nos personnages sont dans le palais pour toujours, comme dans un château ensorcelé. Les voici foudroyés dès l'entrée, lapidifiés, transis. Les portes sont en même temps ouvertes et fermées, les impostes usées, arrachées, détruites ou repeintes. La cage d'escalier brille, mais elle est vide, le lustre scintille, mais il est mort. Nous sommes à la fois partout dans le temps.

Éric Vuillard, L'Ordre du jour, p.12

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Édouard Saby - La véracité de l'homme (p.110)

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Édouard Saby - La véracité de l'homme (p.110)

    Autant l'homme est véridique, autant il est divin : l'invincibilité, l'immortalité, la grandeur de la divinité entrent en l'homme avec sa véracité.

Édouard Saby, Fin et résurrection d'un monde, p.110


    À rapprocher de ce que le Père nous convient à agir naturellement.

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NICE - Culte Antoiniste - Tympan du temple

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NICE - Culte Antoiniste - Tympan du temple

 Tympan néo-gothique du temple portant la date de sa consécration : (15 octobre) 1931

 

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L'Antoinisme (Journal de Charleroi, 7 décembre 1910)(Belgicapress)

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L'Antoinisme (Journal de Charleroi, 7 décembre 1910)(Belgicapress)L'Actualité

L'ANTOINISME

    – Cent soixante mille signatures ! Pas vrai ?
    – C'est comme je vous le dis. Les sectateurs de la religion « antoiniste » ont apporté à la Chambre un ballot de papier inondé de paraphes. Plus de cent mille ouvriers de la région industrielle, hommes, femmes, enfants majeurs, ont signé la pétition.
    – Et qu'est cet Antoine-le-Guérisseur, dont le culte s'inaugure ?
    – Voici :
    Antoine est un ancien ouvrier mineur. A la suite d'un héritage, il quitta la mine et put se livrer entièrement à sa passion pour les recherches spirites.
    Depuis son enfance, le spiritisme le tourmentait. Il organisait des réunions avec ses camarades, et il s'y révéla bientôt comme médium à incarnations. Les esprits, dit-on, guidaient sa main sur le papier et communiquaient au groupe de longs messages sur l'au-delà.
    Le groupe d'Antoine prospéra. Antoine lui-même vit ses « facultés » se développer progressivement. Des révélations lui furent départies par les esprits. Un jour ceux-ci lui ordonnèrent de cesser ses séances spirites, et de se consacrer à l'exercice d'un don nouveau dont ils lui faisaient cadeau en considération de ses vertus : le don de guérir.
    C'est du moins ce que racontent les disciples du maître.
    Voilà Antoine proclamé guérisseur. Il se met à soigner les malades. Il va les trouver, leur impose les mains, et obtient, paraît-il, des guérisons.
    Sa renommée grandit. Inutile bientôt de sortir de chez lui. Les malades se pressent à sa porte. Sa maison est connue de toute la population de Jemeppe et des communes voisines. Le nom d'Antoine devient populaire le long de la Meuse et de l'Ourthe.
    Les esprits donnent ensuite au guérisseur une mission supplémentaire il doit enseigner. Qu'enseignera-t-il ? La doctrine des esprits, doctrine physique, doctrine morale. Antoine devient chef de religion !
    A cette religion il faut un temple. Les disciples sont nombreux. Les fonds sont réunis, et à Jemeppe-sur-Meuse un local de style moderne, voire même art nouveau, s'élève à proximité des houillères et des terrils.
    La petite maison d'Antoine est située contre le temple. La foule des malades – des centaines chaque jour – remplit ce dernier. Un à un, les gens qui souffrent et qui attendent passent dans le cabinet du guérisseur. Pas d'argent à donner. Le guérisseur leur pose main sur le corps, et leur dit : « Pensez à moi »
    Et l'on pense à Antoine.

LA DOCTRINE DE L'EGLISE

    La nouvelle église a donc une doctrine, fort rapprochée des théories spirites. Le bien doit gouverner le monde. Le mal a été produit par la chute d'Adam et Eve qui, de purs esprits qu'ils étaient, ont été précipités dans la matière et revêtus d'un corps physique. Dès lors, ils ont souffert. Pour échapper au mal, il faut aimer son prochain. Le bien c'est l'amour. Les esprits épris de Dieu vont évoluer dans des mondes supérieurs. Voilà la doctrine morale.
    Passons à la doctrine physique. Le chef de l'école prétend à des connaissances particulières, et spécialement à celle des fluides.
    Pour lui, tout est fluide. Dans l'espace, ces fluides s'entre-croisent. Tous les objets émettent des fluides. Le corps humain est régi par les fluides. Il y a de bons et de mauvais fluides. Voulez-vous du fluide ? Antoine en a.
    Le fluide d'Antoine n'est pas le même que celui du commun des mortels. Ce sont les esprits qui le lui fournissent, qui le chargent comme une pile électrique. Ce bon fluide, Antoine le dispense aux malades par le phénomène de la Foi.
    La foi provoque, en effet, la communication de pensée entre Antoine et le malade. Ainsi les fluides se communiquent à tout moment du jour et de la nuit. Pensez à Antoine, répète l'apôtre. Plus vous y pensez, et plus mon fluide entre en vous !
    C'est là la partie essentielle de la doctrine physique de l'Eglise. Antoine a bien d'autres enseignements sur les végétaux, sur les animaux, sur les astres, sur tout. Il est parfois nébuleux, mais il croit ce qu'il dit : ceci ne fait pas l'ombre d'un doute.

LE CULTE « ANTOINISTE »

    La pétition présentée à la Chambre demande la reconnaissance du nouveau culte non pour recevoir des subsides de l'Etat, mais pour pouvoir posséder d'autres temples que celui de Jemeppe, qui est la propriété d'Antoine. Dans ces temples le culte sera organisé.
    En quoi consiste-t-il ?
    En réunions hebdomadaires. Tous les dimanches, et plus souvent si c'est nécessaire, Antoine monte dans sa chaire, située au fond du temple. Il invite l'assemblée à se recueillir par la concentration de la pensée. Lui-même se concentre et paraît souffrir. Il se met en communication avec l'assemblée, il en examine les fluides, puis il fait savoir si ceux-ci sont bons ou mauvais.
    S'ils sont mauvais, une plus profonde concentration s'impose et le prophète ne sera pas en possession de tous ses moyens. Il prie les esprits présents qui l'assistent et qui veillent sur l'assemblée de purifier l'atmosphère, en union avec les auditeurs qui formulent mentalement le même désir.
    Puis l'inspiration vient, Antoine parle, il enseigne. Nous avons eu des aperçus de sa doctrine. Il insiste surtout sur l'enseignement moral, prétexte à d'interminables développements sur l'amour, la bonté et leur rôle pour la libération des mortels.
    Puis les auditeurs posent des questions. Antoine répond. Enfin, il demande à nouveau le recueillement. Les âmes doivent être joyeuses, avoir des sentiments d'amour et d'abandon, de confiance et de foi. Et puis l'on part, en emportant un petit peu de fluide.

ANTOINE EST UN DIEU

    Le prestige d'Antoine est complet sur ses disciples. Ils se feraient tuer pour lui. Leur dévouement est sans bornes, et c'est ce qui leur a permis de réunir ce nombre énorme de signatures.
    Les plus exaltés font d'Antoine leur dieu. Ils pensent tout le temps à Antoine et le prient.
    – Jésus-Christ c'était bien, disait un jour un des principaux signataires de la pétition, mais M. Antoine c'est bien mieux !
    – M. Antoine est dieu, s'écriait un autre, en sollicitant une signature. Je ne connais que lui ; c'est lui que je prie et que j'adore.
    Pour les moins convaincus, si Antoine n'est pas dieu, il est tout au moins un être extraordinaire, le plus grand de ceux qui ont paru sur terre.
    Au physique, le dieu nouveau est un homme de taille assez haute, mais au dos voûté. Il a les cheveux gris coupés ras. Il porte une redingote fermée jusqu'au cou par une seule rangée de boutons. Il mâche continuellement de la gomme.
    Son attitude est simple et franche. Pas de pose, pas de bluff. Il est modeste et convaincu.
                 JEAN DE BRUXELLES.

Journal de Charleroi, 7 décembre 1910 (source : Belgicapress)

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Henry Soumagne - Madame Marie (Les Nouvelles littéraires, artistiques et scientifiques, 28 avril 1928)

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Henry Soumagne - Madame Marie (Les Nouvelles littéraires, artistiques et scientifiques, 28 avril 1928)

    Les trois actes de Madame Marie ne sont religieux que par leur sujet, mais assez peu par leur facture d'ailleurs intéressante. Stylisation dans le sens contemporain. La Vierge est représentée comme une mère et le Christ comme un fils, rien de plus, et l'apôtre Matthieu comme l'inventeur d'une religion nouvelle, une figure dans le genre du fondateur des Antoinistes dont André Thérive nous parle dans son curieux roman Sans Ame, conçu à la manière de Huysmans avec une note de parisianisme et de religiosité étrangement confondus. Quant à Judas, c'est un intellectuel rongé, martyr de lui-même. L'apôtre Matthieu veut précipiter le Christ vers la prodigieuse aventure de son apostolat. Matthieu a tout inventé : la salutation angélique, l'immaculée conception, la suggestion des miracles, les paraboles qu'il souffle au Christ, etc..., et Marie, épouvantée par les dangers que court son cher fils à se transformer ainsi, en précurseur, cherche à le retenir auprès d'elle où il doit rester ce qu'il est, un brave charpentier. Et Matthieu et Marie, jusqu'à l'heure du Golgotha, se disputent la destinée du Sauveur.

Les Nouvelles littéraires, artistiques et scientifiques, 28 avril 1928

 

    Dans le Dictionnaire mondial des littératures, on lit : Henri Wagener, dit Henry Soumagne, « Son théâtre, hanté par la mort (Terminus, 1927), interroge la religion d'un point de vue hétérodoxe : l'Autre Messie, monté à Paris en 1923, fit scandale dans toute l'Europe par son évocation du problème de l'existence de Dieu, débattu par des ivrognes dans un bouge de Varsovie ; Madame Marie (1928) met en scène un Jésus-Christ à qui l'on fait croire qu'il est un prophète. Dans la préface à son œuvre, il écrit : « Il s’est fait que dans son impiété fondamentale, mon œuvre est toute pleine de respect mystique. Et la rencontre fortuite de ces deux sentiments contradictoires me fut un bonheur. » (source aesm)

    Henry Soumagne est né à Liège en 1891 et mort en 1951 des suites d’un accident. Son théâtre est influencé par l'expressionnisme et les questions existentielles. Il connait la célébrité à la suite de l'écriture d'une de ses œuvres majeures, L'Autre Messie en 1923, qui sera mise en scène au Théâtre de l'Œuvre par Lugné-Poe. Il épouse en 1929 Georgette Ciselet, femme politique belge libérale, associée à « la lutte féministe pour l’égalité professionnelle et intellectuelle. »

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Un guérisseur à Jemeppe (Le journal de Bruxelles, 3 août 1901)(Belgicapress)

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Un guérisseur à Jemeppe (Le journal de Bruxelles, 3 août 1901)(Belgicapress)    ~~~ Un guérisseur à Jemeppe. – On ne parle à Liége que d'une descente du parquet faite chez un empirique dont le nom est très répandu non seulement dans la localité, mais encore dans les villages voisins et peut-être même, pourrions-nous dire à plusieurs centaines de kilomètres à la ronde. Ce citoyen exerce l'art de guérir, mais il diffère des charlatans connus par sa façon de procéder pour lui, pas de drogues, ni de produits quelconques. Il prétend posséder un pouvoir magnétique qu'il exerce efficacement, selon lui, sur tous ceux qui viennent le consulter.
    Que l'on souffre d'une maladie quelconque, que l'on soit boiteux ou scrofuleux, ce charlatan, émule d'un autre genre de Séquah, de joyeuse mémoire, prétend tout guérir. Tout Jemeppe et les environs sont, paraît-il, en révolution à la suite des succès obtenus par cet empirique.
    Le parquet, ayant eu vent de l'affaire, s'est rendu à Jemeppe et a assisté aux expériences du susdit guérisseur. Nos graves et austères magistrats, qui étaient accompagnés de deux médecins-légistes, ont vu défiler 67 clients, auxquels l'empirique a fait des centaines de « passes ».
    Après avoir assisté pendant trois heures aux exercices du citoyen, qui fait l'étonnement de toute la population jemeppienne, les représentants du parquet se sont retirés. A ce moment, 130 personnes devaient encore passer à la visite. Il se trouvait parmi celles-ci un habitant de Gand. C'est dire que la renommée du guérisseur s'étendra bientôt aux quatre coins de la Belgique et passera même la frontière.
    Il paraît, d'ailleurs, qu'il y a chaque jour affluence. Des gens arrivent la nuit, dès 1 ou 2 heures du matin, pour être certains d'être reçus. Le traitement est gratuit, mais il y a évidemment l'obole obligée.
    Hier, une dame a laissé tomber un louis dans la cassette où chacun verse ce que bon lui semble.

Le journal de Bruxelles, 3 août 1901 (source : Belgicapress)

    Séquah était un guérisseur spirite de la ville de Groningue aux Pays-Bas qui se fit connaître fin du siècle précédent.

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www.bordeaux-da-scoprire.it

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www.bordeaux-da-scoprire.it

Escursione a Bordeaux : l'Antoinismo.
Ecco un argomento che si situa realmente tra il metafisico e lo spiritico.
Louis Antoine nasce in una famiglia modesta nel 1846 in Belgio. Diventa minatore, ma legge Allan Kardec e si interessa allo spiritismo.
Con gli anni, avrà un grande successo popolare quale guaritore e taumaturgo. Fonda quindi il suo movimento spirituale. I suoi seguaci lo chiamano il Padre. Movimento che crede alla reincarnazione, agli spiriti, al karma alla fratellanza, l'Antoinismo é anche pacifico ed ecumenico.
Secondo alcuni, Antoine, Guru strampalato, in realtà fu una persona molto vicina ai poveri. Vegetariano, predicava una fratellanza universale ed aveva un grande rispetto per tutte le religioni.
Oggi l'Antoinismo é una delle rare sette "non pericolose" secondo la Miviludes, l'attentissima autorità francese di studio delle sette. Infatti gli Antoinisti non chiedono soldi o servizi e non praticano alcun indottrinamento. Senza Bordeaux da scoprire e le nostre visite di Bordeaux avreste mai conosciuto gli Antoinistes?

Traduction :
Excursion à Bordeaux : Antoinisme.
Voici un sujet qui se situe vraiment entre le métaphysique et le spirituel.
Louis Antoine est né dans une famille modeste en Belgique en 1846. Il devient mineur, mais lit Allan Kardec et s'intéresse au spiritisme.
Au fil des ans, il est devenu très populaire en tant que guérisseur et thaumaturge. Il a ensuite fondé son propre mouvement spirituel. Ses disciples l'appelaient le Père. Mouvement qui croit à la réincarnation, aux esprits, au karma et à la fraternité, l'antoinisme est également pacifique et œcuménique.
Selon certains, Antoine, gourou farfelu, était en fait une personne très proche des pauvres. Végétarien, il prêchait la fraternité universelle et avait un grand respect pour toutes les religions.
Aujourd'hui, l'antoinisme est l'une des rares sectes "non dangereuses" selon la Miviludes, l'autorité française très attentive à l'étude des sectes. En fait, les antoinistes ne demandent ni argent ni services et ne pratiquent aucun endoctrinement. Sans Bordeaux à découvrir et nos visites à Bordeaux, auriez-vous jamais fait la connaissance des Antoinistes ?

source : www.bordeaux-da-scoprire.it/insolite.php

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