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Protestants de Bordeaux

Publié le par antoiniste

    Le Réveil protestant prend son essor à Bordeaux notamment sous la conduite du pasteur Antoine Vermeil, de 1824 à 1840, avec notamment la création d’un « bureau de charité protestante », d'une « société de bienfaisance » permettant aux dames protestantes de la ville de soutenir le « bureau de charité », d'une école du dimanche, d'une école primaire protestante, d'une salle d'asile, d'un deuxième temple (le temple des Chartrons) et d'un cimetière protestant.
Gustave Lagny, Le réveil de 1830 à Paris et les origines des diaconesses de Reuilly: une page d'histoire protestante, Lyon, Éditions Olivetan, 1958 (p. 48)
source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Réveil_protestant_francophone#À_Bordeaux

Protestants de Bordeaux
Bordeaux - Temple Protestant (des Chartrons)

        Au XVIIème siècle, le temple protestant était dans le faubourg de Bègles et fut détruit en 1685.
    Désaffectés :
        Temple des Chartrons : 10 Rue Notre Dame 33000 Bordeaux (1835, construit par l'architecte bordellais Armand Corcelles en style néo-classique, désaffecté dans les années 1970, inscrit aux monuments historiques en 1975, accueille des expositions depuis 2019)

Protestants de Bordeaux
Bordeaux - Temple Protestant, Rue du Hâ

    En service :
        Temple du Hâ : 32 Rue du Commandant Arnould (anciennement Rue du Hâ) 33000 Bordeaux (ancienne chapelle de 1625 pour la congrégation catholique de Marie-Notre-Dame, désaffecté pendant la Révolution, attribuée aux Protestants en 1805)
source : http://temples.free.fr/bordeaux/

    Il y a eu, pour les sud-ouest de la France, des salles de lectures antoinistes à Villeneuve-sur-Lot et Saint-Denis-du-Pin, celle de Buxerolles existe d'ailleurs toujours. Celle d'Arcachon, avec une vingtaine d'adeptes dirigés par un ancien officier de marine, de milieu social assez élevé, aboutira à la construction du temple de la rue Goya en 1964.

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Billet d'annonce de consécration du temple (in L'Écho du merveilleux, 1er novembre 1913)

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Billet d'annonce de consécration du temple (in L'Écho du merveilleux, 1er novembre 1913)

source : L'Écho du merveilleux, 1er novembre 1913

Voir le billet pour la consécration du Temple d'Écaussinnes et de Toulouse. Cf. le billet sur les consécrations des temples antoinistes.

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Société Théosophique de France - Adyar

Publié le par antoiniste

Société Théosophique de France - Adyar

Immeuble de la Société théosophique, 4, Square Rapp, 75007 Paris

Lire l'article wikipedia

L'immeuble pour la Société théosophique à Liège est visible à l'article suivant.

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Elena Cassin - San Nicandro, Histoire d'une conversion (1957)(recension)

Publié le par antoiniste

Elena Cassin - San Nicandro, Histoire d'une conversion (1957)(recension)

Auteur : Elena Cassin
Titre : San Nicandro, Histoire d'une conversion 
Édition : Quai Voltaire, Édima, Paris, 1993

Recension :
   
Judaïsme rural de conversion : dans l'Italie fasciste. — L'histoire est curieuse et, assurément, unique en son genre. Sur cette terre de Pouilles, là où « le Christ s'est arrêté », d'après la formule de Carlo Levi, un groupe de paysans catholiques de la bourgade de San Nicandro embrassent vers 1930 le judaïsme ; le pratiquent, dans une espèce de semi-clandestinité, malgré le fascisme et ses persécutions ; s'expatrient enfin, en 1949, en Israël, où, en Galilée, ils créent (mêlés à des Juifs italophones de Tunisie), une collectivité agricole, qui, paraît-il, continue à prospérer. 
    Cette histoire devient encore plus belle lorsqu'elle se trouve évoquée par la plume vivante de Mme Elena Сassin (1), qui a traité son sujet exactement comme il le fallait en tant que prudente historienne « comparatiste », mais aussi en tant que femme sensible qui s'est attachée à ses humbles et pittoresques héros. Un voyage d'études à San Nicandro, l'utilisation du journal tenu par Manduzio (le fondateur de la secte) lui ont permis d'explorer son sujet à fond.
    Nous apprenons ainsi que le cas est effectivement unique. Car la conversion au judaïsme de ceux de San Nicandro s'est faite en dehors de tout contact avec des Juifs vivants ou avec des écrits juifs (si ce n'est l’Ancien Testament) : qui plus est, pendant quelques années les convertis ignorèrent qu'il existât encore des Juifs sur terre !
    C'est donc à bon droit que Donato Manduzio pouvait se réclamer d'une révélation, et c'est ce qui fait tout l'intérêt du cas. Ce Manduzio était un invalide de la guerre de 1914-1918, autodidacte, conteur et boute-en-train de son village, un peu organisateur de spectacles dramatiques, un peu guérisseur. « Magnétisme » humain, par conséquent. Un jour, une Bible offerte par un pasteur protestant (les missions protestantes, les Pentecôtistes en particulier, se livrent à un prosélytisme assez actif, dans cette région) lui tomba entre les mains. Il lut l’Ancien Testament et fut conquis. Dans la nuit du 10 au 11 août 1930, très exactement, il eut une vision et « un homme qui tenait une lanterne éteinte dans la main » lui commanda de diriger son prochain dans la bonne voie. Ce qu'il entreprit aussitôt, non sans succès. C'est ainsi que l'histoire commence.
    Elle se complique lorsqu'un colporteur de passage apprend à Manduzio qu'il existe encore des Juifs, dans les villes. La petite secte se met en rapport avec la communauté juive de Rome, mais ces relations restèrent assez tièdes. En particulier, Manduzio semble avoir ressenti « un dégoût insurmontable » pour le Talmud. C'est avec raison, je crois que Mme Cassin commente : « Le Talmud est le produit d'une société complètement sédentaire et citadine et de ce fait étrangère et incompréhensible à un homme comme Manduzio » ; « De même, écrit-elle, la prédication du Christ qui s'adressait aux gens des villes, n'intéresse, ni ne touche Donato, qui reste un paganus ; un païen, dont le chemin s'est croisé un jour avec celui de Yahwé, dieu des bergers transhumants. »
    Notre histoire se corse lorsqu'en 1943, après le débarquement allié, la « brigade juive » de Palestine défile dans le pays, drapeaux ornés de l'écusson de David en tête. Ces soldats avaient la possibilité de dispenser de très nombreux biens terrestres ; ce fut peut-être l'une des raisons de dissensions et de jalousies parmi les convertis ; à un moment le groupe fut menacé d'une scission. Mais Manduzio réussit à maintenir son emprise. En été 1946, son vœu le plus cher est réalisé : un ministre officiant vient de Rome, et les hommes se font circoncire. En mars 1948, le prophète meurt. Au début de 1949, une trentaine de prosélytes émigrent en Israël.
    Toute cette partie « narrative » est de tout premier ordre. J'avoue avoir moins goûté la suite (« l'histoire et le milieu ») dans laquelle Mme Cassin expose avec beaucoup de pertinence les conditions sociales et économiques particulières à cette partie du Mezzogiorno. En effet, l'esprit ne saisit que très imparfaitement le lien entre ces conditions et la fascinante histoire dont traite la première partie. Je ne crois pas que cela soit la faute de l’auteur. Regrettons d'autre part que Mme Cassin ne nous apprenne presque rien sur la manière dont les convertis de San Nicandro se sont installés et acclimatés en Israël. Car on aimerait en savoir davantage. — Léon Poliakov.

1. Elena Cassin, San Nicandro, Histoire d'une conversion, Pion, 1957.

In: Annales. Economies, sociétés, civilisations. 13e année, N. 1, 1958. pp. 199-201;
https://www.persee.fr/doc/ahess_0395-2649_1958_num_13_1_2725_t1_0199_0000_2 

 

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Culte Antoiniste - rue Wurtz, vers 1970

Publié le par antoiniste

Culte Antoiniste - rue Wurtz, vers 1970 (Le PARIS la nuit de Michel Cabaud)(Focale 4, hiver 1997)

 

source : Le PARIS la nuit de Michel Cabaud (in Focale 4, hiver 1997)

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Thiérache, terre de protestants

Publié le par antoiniste

Thiérache, terre de protestantsThiérache, terre de protestants

 

 

Lemé - Temple protestant (extérieur et intérieur)

   Plus connu pour son maroilles et peut-être pour ses églises fortifiées, ou encore Parfondeval, le seul Plus Beau Village des Hauts-de-France avec Gerberoy, la Thiérache a vu le protestantisme arriver aux tout débuts de la Réforme par le biais de paysans saisonniers venus faire les moissons aux alentours de Meaux. Meaux où est dressée en France la 1ère Eglise réformée, en 1545. La tradition historique veut que la communauté de Landouzy-la-Ville ait été l'une des toutes premières en Thiérache, fondée de 1525 à 1530. L'existence de nombreux petits cimetières protestants dans les jardins ou au milieu des champs, par exemple à la Longue Rue des Boeufs, à l'Ange Gardien ou encore le Chêne Bourdon, atteste dans la topographie de la vitalité du protestantisme. Le petit cimetière protestant de Landouzy-la-Ville, situé au-delà du presbytère protestant, a été créé au cours du 19e siècle. Ses tombes, qui comportent comme unique ornementation des versets de la Bible, datent majoritairement de la fin du 19e siècle et du 20e siècle.
    En 1691, alors que la France connaît les rigueurs de la révocation de l’édit de Nantes (1685), le village, ainsi que six autres localités environnantes (Hargicourt, Templeux-le-Guérard, Nauroy, Lempire, Templeux-le-Guérard et Montbrehain), voit une partie de ses habitants se convertir au protestantisme à la suite des visites du prédicant itinérant Gardien Givry. Les prédications clandestines ont lieu au lieu-dit la Boîte à Cailloux, vallon isolé situé sur le terroir d'Hesbécourt (il y existe depuis 1934 un Monument commémoratif de l'ancienne Assemblée du Désert des Protestants, en continuation de la Rue de Herbilly, bifurcation à droite).
    A la Révocation, répression, abjurations et exils sont massifs. Un savetier évangéliste de Lemé, Georges Magnier, est condamné en 1750 et meurt aux galères. La pratique clandestine dans les maisons particulières et les assemblées comme celle de la « Boite à Cailloux » perdurent autour de pasteurs itinérants. Gardien Givry, originaire de Vervins, qui visite aussi les Eglises de Picardie et de Brie est arrêté à Paris ; il meurt dans la prison de l’Ile Sainte-Marguerite. Encore en 1770, le pasteur Charmuzy qui avait essayé de réorganiser les églises est arrêté à Meaux et périt après avoir été roué de coups.
    Vervins, sous-préfecture de la Thiérache, ne possède pas de temple protestant, mais un temple antoiniste, construit dès 1923. Des salles de lectures existaient à proximité dès 1912, et comme à Sains-Richaumont (signalée en août 1913) ou à Tergnier ou un temple antoiniste informel a été mis en service en 1988.

 

Thiérache, terre de protestants
Sains Richaumont - Le Temple

    Les temples protestants de la Thiérache sont :
Lemé (1820) - 1 Rue du Temple, 02140 Lemé (reconstruit en 1853, désaffecté en 1976, musée historique du protestantisme depuis 2006 http://www.musee-leme02.fr/)
Landouzy-la-Ville (1834) - 29 Hameau de la Cense-des-Nobles 02140 Landouzy-la-Ville (reconstruit en 1861 par l'architecte Alexandre-Joseph de Valcourt en style néo-classique)
Parfondeval (1858) - 2 Rue du Temple 02360 Parfondeval (célébration dans le fournil du boulanger, puis premier temple au même emplacement en torchi)
Hirson (XIXe s.) - Avenue du Maréchal Joffre/Route de la Capelle 02510 Hirson (ancienne brasserie du XIXe siècle donnée aux protestants), autre communauté protestante baptiste, 52bis, rue de Lorraine 02510 Hirson
Leuze (1842) - 7 Rue du Moulin 02500 Leuze
Esquéhéries (1823) - 4 Rue Neuve/Ruelle des Maréchaux 02170 Esquéhéries (temple calviniste agrandi avec sacristie en 1893, détruite entre 1967 et 1981, désaffecté en 1960)
Hannapes (1854) - Rue du Chemin de Guise 02510 Hannapes (remplace un ancien détruit en 1851, désaffecté en 1909 puis vendu à des particuliers peu avant 1914, aujourd'hui employé comme atelier de menuiserie)
Jeancourt (1929) - Rue de Fervaques 02490 Jeancourt (à côté de la mairie, et ancien temple dynamités en 1917, nouveau temple aujourd'hui désaffecté)
Serain (????) - 02110 Serain (désaffecté, aujourd'hui en ruines)
Lempire (1821) - Grande Rue 02420 Lempire (à l'entrée de Le Ronssoy, en face de l'église, proche de la mairie, reconstruit en 1851, désaffecté, vendu en 1960)
Montbrehain (1926) - Rue du Temple 02110 Montbrehain (remplace le temple de 1820 détruit pendant 14-18, désaffecté, sert de lieu d'exposition, de foyer des jeunes, ou pour des réunions pour la municipalité, des cours d’arts martiaux et les répétitions de la société de musique, rénové en novembre 2019)
Sains Richaumont (1842) - Rue du Temple 02530 Sains Richaumont (désaffecté vers 1970 et vendu, actuellement le local des pompiers)
Vendelles (????) - Rue des Tilleuls 02490 Vendelles (à côté de l'église, désaffecté, entretenu par la municipalité, comme le cimetière avec quelques tombes protestantes)
Neuve-Maison (????) - 02500 Neuve-Maison (détruit)
Fresnoy (????) - 02230 Fresnoy-le-grand (détruit en septembre 1980)
Levergies (1843) - Rue des galopins 02420 Levergies (inauguré en 1863 seulement, probablement détruit lors des bombardements de la guerre 14-18)
source : http://huguenotsinfo.free.fr/temples/departements/dep02.htm

Thiérache, terre de protestants
Hargicourt - Le Temple - sortie de célébration

    Les autres temples protestants des Hauts-de-France sont :
dans l'Aisnes :
Hargicourt (1928) - 10 Rue Caron 02420 Hargicourt (premier temple de 1792 avec portail monumental, clocher dominant les environs et inscription : « Je suis le Rédempteur » détruit en 1917. Une Rue du Temple existait, une Rue du Cimetière Protestant existe toujours)
Saint-Quentin (1923) - 1 Rue Claude Mairesse 02100 Saint Quentin
Nauroy (1867) - 7 Rue Bernard Palissy 02420 Nauroy (en 1967 devient église Saint-Louis de culte catholique gallican jusqu'en juin 2015 ; restauré, il abrite des expositions temporaires d'art contemporain et un atelier de céramique permanent)
Soissons (1897) - 4 Boulevard Gambetta, 02200 Soissons
Laon (1887) - 4 Rue de l'Arquebuse 02000 Laon
Bohain en Vermandois (1933) - 58 Rue Quimcampoix 02110 Bohain en Vermandois (par l'architecte Charles Kohler et l'entrepreneur Alfred Taine, dans une ancienne salle de classe de 1877. Restauré en 2007)
Château-Thierry (1924) - 8 Place de l'Hôtel de Ville 02400 Château-Thierry (Église réformée américaine, par les architectes H. Chauquet de Paris et P. Cret, américain, dans le style néogothique)
La Fère (1873) - 12 ‎Rue du Général de Gaulle 02304 La Fère (église baptiste, sur la Place d'Armes)
Monneaux (1792) - Place du Temple 02400 Essômes-sur-Marne (construction d'un clocher en 1862, détruit en grande partie en 1918, restauré en 1919, devient alors une annexe de Église réformée américaine de Château-Thierry, inauguré en 1924, restauré dans les années 1990)
Tergnier (1877) - 10 Rue Sérurier 02700 Tergnier (dès 1610 environ, un temple est élevé à Vouël, celui de 1877 est détruit pendant 14-18, reconstruit en 1930, désaffecté entre 2002 et 2007)
Flavy-le-Martel (1821) - Ruelle du Temple 02520 Flavy-le-Martel (détruit)
Chauny (1927) - 24 Rue du Général-Leclerc 02300 Chauny (remplace un temple de 1850 détruit pendant 14-18)
Caulaincourt (1850) - Rue du Dôme 02490 Caulaincourt (ancienne chapelle funéraire de la famille de Caulaincourt-Vicence)
source : http://huguenotsinfo.free.fr/temples/departements/dep02.htm

Thiérache, terre de protestants
Toutencourt - Rue du chemin vert - Le Temple

dans la Somme :
Contay (1829) - 24 Grande Rue Contay 80560 Contay (restauré et modifié en 1870 par l'architecte amiénois Louis Leullier, cédé en 2003 à la commune qui le restaure)
Harponville (1821) - 2 Rue de Warloy 80560 Harponville (alors en torchis, incendié en 1859, reconstruit en 1863, cédé en 1991 à la commune qui le restaure pour le mettre à disposition du culte et une petit musée)
Franvillers (1854) - 58 Rue du Bourgville 80 Franvillers (opposition de la commune qui le laisse fermé juqu'en août 1860, vendu en 1905)
Doullens (1876) - 4 Place Thelu 80600 Doullens (cédé en 1964 à la commune qui le revend à un particulier qui y installe un laboratoire d'analyses)
Le Ronssoy (cf. Lempire)
Templeux-le-Guérard (1853) - 37-1 Rue du Faubourg 80240 Templeux-le-Guérard (un premier temple construit en 1787 est revendu à un particulier le 27 mai 1852, celui de 1853 est détruit en 1917, reconstruit en 1925, désaffecté, laissé à l'abandon pour cause de litige sur la propriété du lieu entre la commune et la paroisse)
Flixecourt (1890) - 2 Chemin Catiche (Rue Dubuquet), 80420 Flixecourt (ancienne maison du pasteur, désaffecté avant 1979 et vendu en ? au coiffeur voisin, rénové avant 2008)
Vraignes-les-Hornoy (1836) - 80640 Vraignes-les-Hornoy (désaffecté et en 1979 à un particulier, rénové en 2015 en maison de vacances)
Inval-Boiron (1848) - 11 Camps du Platel (Rue de Sénarpont)/Rue de l'Eglise (vendu en 1897 et utilisé comme conciergerie du chateau Sanglier et du cimetière ensuite)
Feuquières-en-Vimeu (1882) - 80308 Feuquières-en-Vimeu (vendu en 1921 à un particulier qui s'en sert d'entrepôt et le rénove)
Amiens (1952) -  24 Rue Jean Catelas 80000 Amiens (remplace celui de 1845 dans un immeuble de la Rue de Metz détruit lors du bombardement d'Amiens du 19 mai 1940, construit par l'architecte amiénois Benjamin Maneval)
Roye (????) - 80700 Roye
Saint-Valéry (????) - 80230 Saint-Valéry-sur-Somme
Allery (1903) - (Académie de l'Institut populaire de France, car construit grâce à la générosité de M. Ernest Sinoquet, compositeur de musique)
Onival (1915 environ) - 367 Rue de Saint-Valery 80460 Woignarue (vendu et transformé en maison particulière, avec inscription en fer forgé Le Temple)
Heucourt-Croquoison (1828) (détruit en 1949)
Toutencourt (1833) - Rue du chemin vert (en face du n°3) (détruit en 1924)
Warloy-Baillon (1836) - (détruit en 1924)
source : http://huguenotsinfo.free.fr/temples/departements/dep80.htm

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Cambrésis, terre de protestants

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Cambrésis, terre de protestantsCambrésis, terre de protestants

Quiévy - Le Temple (Protestant)

    Le Cambrésis avant de connaître l'arrivée de l'Antoiniste, dans la petite ville de Caudry dès 1914, a connu la prospection de protestants qui a fait découvrir le texte de la Bible aux habitants et commençait à faire vassiler l'église de son piédestal. La communauté protestante du Cambrésis s'agrandit à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe, en pleine période du Réveil et de l'expansion de la région due au métiers du textile dans lesquels les protestants étaient très actifs.
    Bien qu'éloigné des communautés du Nord, les protestants de Reumont visitaient fréquemment ceux de Nomain. "Le Réveil eut aussi lieu à Saulzoir et à Quiévy, à Saint-Vaast (nord de Quiévy) par les passages fréquents des pasteurs, des évangélistes et des colporteurs alland et venant de Reumont à Nomain. (Jean-Baptiste Pruvot, Journal d'un pasteur protestant au XIXe siècle, 1996).


Cambrai (1889) - 1 bis, rue du Marché aux Poissons 59400 Cambrai
Le Cateau-Cambrésis (1858) - 29 bis, rue de la République 59360 Le Cateau Cambrésis (incendie crimimel dans la nuit du 31 octobre 1982)
Quiévy (1859) - 11, rue de la Fontaine, 59214 Quiévy (le temple protestant le plus spacieux au nord de Paris)
Caudry (1893) - 70, rue de la Paix 59540 Caudry (arch. Félix Paumier)
Inchy (1810) - rues des Jésuites/du Docteur Paul Éloire (ancienne rue du Temple), abandonné pour le temple de la même rue (n°5) construit en 1857 (par l’entrepreneur Guyot Lacourte du Cateau Cambrésis sur les plans de l’architecte Devouge). Vendu en 2004
Bertry (1866) - Rue du Temple, 59980 Bertry
Elincourt (1837) - rue de Cambrai 59127 Élincourt (vendu en 1982, racheté en 1983 par une voisine protestante pour rénovation, puis détruit à cause du développement d'un champignon)
Walincourt (1823) - 11 Rue Gambetta, 59127 Walincourt-Selvigny
Caullery (1840) - occupaient principalement la rue d'en bas, aujourd'hui rue Charles Gide, et rue du temple, devenue en 1937 la rue Pasteur
Montigny-en-Cambrésis (ca. 1900) - 19 rue Voltaire 59225 Montigny-en-Cambrésis (vendu en 1996 à la commune, devenu une salle de spectacle)
Reumont (1870) - Rue du Temple 59980 Reumont (sur le modèle de Nomain, temple réformé puis baptiste et enfin irvingien, transformé en grange)
Rieux-en-Cambrésis (1878) - 2 Rue Maximilien Robespierre 59277 Rieux-en-Cambresis (désaffecté)
source : http://huguenotsinfo.free.fr/temples/departements/dep59.htm

Cambrésis, terre de protestants
Temple protestant de Caudry (tourisme-cambresis.fr)

    Temple désigne le lieu de réunions des Protestants tant pour rappeler le Temple de Jérusalem que pour se démarquer de l'église catholique.
    On relève la trace de fidèles de la religion dite "réformée" dans le Cambrésis dès le milieu du XVIème siécle.
    Au temps des persécutions, l'Eglise primitive tenait ses assemblées de prière au "désert", dans les endroits les plus reculés de la campagne. La Boîte à Cailloux, sur la commune d'Hesbécourt, près de Vermand, fut un de ces lieux de rassemblement nocturne. Le musée Calvin de Noyon possède une chaire démontable naguère entreposée au Temple d'Elincourt. Quand vint le moment de la Tolérance, les fidèles se réunissaient, sous la conduite de pasteurs itinérants, chez des particuliers.
    Ce fut le cas à Caudry dans une maison rue de Saint-Quentin. Dans la première moitié du XIXème siècle, se dressent les premiers temples de nos contrées : Quiévy (1788), Inchy (1806), Walincourt (1822), Le Cateau (1858) et Cambrai (1888).

    L'extraordinaire croissance démographique de Caudry engendrée par le développement de la dentellerie depuis 1880 avait "rendu nécessaire l'usage d'un local plus convenable à l'exercice du culte". Les fidèles au nombre de quatre-vingts s'assemblent chez des particuliers sous la conduite de pasteurs itinérants.
    Le conseil presbytéral d'Inchy, l'Eglise-mère, choisit l'architecte parisien Félix Paumier et accepte ses plans sur le modèle du temple de Raon l'Etape avec la réserve de "consentir un rabais sur ses honoraires et d'apporter quelques modifications eu égard aux faibles moyens de la communauté." Le style néo-gothique s'affirme ici sobrement comme dans la plupart des réalisations de Félix Paumier.
    La façade en briques de sable s'éclaire de baies en triplet inscrites dans une arcade en tiers-ponit : symbole de la Trinité dans son Unité.
La croix surmonte un modeste clocher mural.
    Dans la nuit du 21 au 22 janvier 1992, un incendie criminel ruine la chaire et l'estrade, brise les vitraux et calcine l'orgue de Holden. Les travaux de rénovation et de dégagement des abords avec la participation de la ville, mettent en valeur l'édifice. "Dans un esprit d'ouverture, la communauté a renoncé au rempart d'une grille (...) comptant sur le concours de tous pour assurer la protection de ce patrimoine".
    L'Eglise réformée de France unie en 2012 à l'Eglise Evangélique Luthérienne de France, forment l'Eglise Protestante Unie de France. Le temple est aujourd'hui encore un lieu de culte, de rencontre et de manifestations culturelles.
source : https://www.caudry.fr/fr/visiter-caudry/la-basilique.html

Cambrésis, terre de protestantsCambrésis, terre de protestants

Temple Protestant d'Inchy (caue-nord.com)                     intérieur (facebook.com_Inchy.Histoire.Heritage)


    À quelques kilomètres à l'est de Caudry se trouve Inchy qui se signale par une importante communauté protestante qui, très liée aux métiers du textile, se développe particulièrement au XIXe siècle. Dès avant 1810, elle se réunit dans un bâtiment, qui existe toujours, de la rue Eloire, à l’angle de la rue des Jésuites. Comme celui-ci devient trop petit, il est décidé de construire un temple à quelques dizaines de mètres de l’ancien oratoire. Il est réalisé grâce au dynamisme du pasteur Brétegnies, et le nouveau temple est ouvert solennellement le 30 septembre 1857. Mais si ce temple de vastes dimensions, avec sa façade néo-classique, fait l’admiration de la communauté protestante, il lui coûte bien cher et occasionne beaucoup de tracas financiers jusqu’à la fin du XIXe siècle. L’argent manque et, tour à tour, la commune, l’Etat, les protestants riches, dont Auguste Seydoux, maire du Cateau-Cambrésis, sont sollicités. En 1906, une association cultuelle est créée, à qui revient la charge de l’entretien du temple. Le dernier pasteur résidant à Inchy, M. Millac, décède en 1943. Depuis, plus réduite, la section protestante d’Inchy est rattachée au Cateau-Cambrésis.
Extrait du tome 1 "Le patrimoine des communes du Nord" aux éditions Le Flohic
Source : facebook.com_Inchy.Histoire.Heritage (https://www.facebook.com/cambraitourisme/posts/624452107599680/)

 

    Les autres temples du Nord Pas-de-Calais sont :
dans le Nord (hormis ceux proches de Tournai [http://antoinisme.blogg.org/protestants-a-tournai-et-environs-a199331934])
Quiévrechain (1925) - Place Roger Salengro 59920 Quiévrechain (ancien garage doté d'un petit clocher, agrandi sur un côté en 1932)
Denain (1870) - 57 Rue Jules-Mousseron 59220 Denain (temple évangélique, le plus vieux du bassin minier, bâti par un ingénieur des mines, M. Chabaud-Latour, suivant les plans de la communauté, à l'architecture unique en France)
Valenciennes (1879) - 66 Rue de Paris, 59300 Valenciennes et 75 Rue du Chauffour, 59300 Valenciennes (Valenciennes comme Tournai fut qualifiée de Genève du Nord, Rue de Paris avec école de filles et d’un presbytère, géant de Guy de Brès, réformateur des Pays-Bas, pendu sur la grand-place de Valenciennes le 11 mai 1567)
Saint-Amand (1955) - 45-47 Rue Barbusse, 59300 Saint-Amand-les-Eaux
Maubeuge (1877) - 7 Rue Arthur Bertreau/Quai Berteau 59600 Maubeuge (premier temple par l'architecte suédois Hansen de Paris détruit en 1987, reconstruit en 1989)
Douai (1901) - 70 Rue de l'Hippodrome 59500 Douai (ancien atelier de peinture acheté en 1933, rénové en 2001)
Lille (1871) - 1 Place du Temple 59000 Lille (inscrit aux Monuments historiques en 2010, proche de la synagogue, dans un nouveau « quartier latin » lillois)
Fives-Lille (1903) - 165 rue Pierre Legrand 59800 Lille
Croix (1867) - Rue Isaac Holden ‎59163 Croix ("Temple Anglais" financé comme celui de Reims par l'Anglais Isaac Holden qui y possédait une usine de peignage, aujourd'hui détruit)
Roubaix (1871) - 29 Rue des Arts 59100 Roubaix (par les architectes Jean-Jacques Schulthers et Auguste Dupire, inscrit aux Monuments historiques en 2011, rénové en 2020, temple pour les protestants de Roubaix, Tourcoing, Croix, Hem, Wattrelos, Villeneuve-d'Ascq et d'autres communes environnantes)
Tourcoing (1907) -  21 Rue de la Malcense 59200 Tourcoing (cédé à la ville en 2002)
Dunkerque (1867) - 16 bis Quai au Bois 59640 Dunkerque (des concerts y ont lieu en plus du culte)
Illies (1877) - Chemin Louisette, Hameau de Ligny le Grand 59480 Illies (ré-inauguré en 2010)
Sin-le-Noble (avant 1924) - 280 rue Henri Lemette 59450 Sin le Noble (ancien temple de l'Église réformée de France, devenu Église protestante évangéliste baptiste du Douaisis en 1978 et rénové)
Aniche (détruit)
Fourmies (détruit vers 1960)
Le Saulzoir (vendu entre 1960 et 1970)
source : http://huguenotsinfo.free.fr/temples/departements/dep59.htm

dans le Pas de Calais :
Guînes (1598) - Rue du temple (mtn Rue Joffre) 62340 Guînes (Lorsque le Calaisis redevint français au départ des Anglais, de nombreuses familles huguenotes vinrent s’y installer, sachant trouver dans le Pays Reconquis un havre de paix où ils pourraient librement exercer leur religion. Temple construit de 1598 à 1602, avant un second édifice bien plus important en 1619 ; il pouvait accueillir, dit-on, jusqu’à 3000 personnes)
Verdrel (1824) - 11 Rue Roger Salengro 62450 Fresnicourt-le-Dolmen (communauté protégé à l'époque par les Seigneurs d'Olhain Pierre de Berghes et son petit fils Jean de Berghes)
Wanquetin (1822) - 4 Rue de Wetz 62123 Wanquetin (au début du siècle, la communauté de Wanquetin comptait près de trois cents membres soit la plus importante du département, pourtant l'idée des paroissiens d'ajouter en 1822 un clocher n'est pas du gout du maire du village qui cherche à contrevenir au projet, premier temple édifié dans le Pas-de-Calais, restauré au début du XXe siècle et 1983)
Barly (1840) - 10 Rue de Sombrin 62810 Barly (proche du centre, mais à l'opposé de l'église du village)
Achicourt (1829) - Achicourt (de style gothique, une école est ouverte en 1839 pour les enfants pauvres et les orphelins, transformé en bain douche)
Arras (1863) - 15 Rue Victor-Hugo 62 Arras (par l'architecte arrageois Alcide Carré, reconstruit en 1923 inscrit aux Monuments historiques en 2010)
Berck-sur-Mer (????) - 112 Rue de l'Impératrice 62600 Berck sur Mer
Calais (1934) - 11 Rue du Temple 62100 Calais (ancien temple de 1868 Rue du Pont Lottin)
Boulogne-sur-Mer (1852) - Rue Basse des Tintellerie 62200 Boulogne (premier temple Upper Town Church ouvert en 1819)
Desvres (1903) - Rue Jean Jaurès 62240 Desvres
Hénin-Beaumont (1952) - 301 Boulevard Gabriel Péri 62110 Hénin-Beaumont (premier temple construit en 1891 Rue Parmentier, détruit en 1940, terrain pour le nouveau temple acheté dès 1922)
Lens (1898) - 82 Rue Victor Hugo 62300 Lens (détruit par deux fois pendant les deux Guerres mondiales
Bruay-la-Buissière (avant 1948) - 125 Rue Henri Hermant 62700 Bruay-la-Buissière (vendu en 2000, devient salle de spectacle, avec bureaux d'accueil et un ensemble de studios permettant des résidences de création d'artistes, récompensée par « les Rubans du Patrimoine »)
Bruay-la-Buissière (1886) - ​115 Rue Louis Dussart 62700 Bruay-la-Buissière (Temple baptiste, agrandi en 1925, rénové en 1985)
Divion (1926) - cité « résidence Croix de Grés » 62460 Divion (chapelle en bois construite par l'église baptiste de Lens, repris quelques années plus tard par les Charbonnages de France)
Liévin (1925) - 189 Rue Jean-Baptiste Defermez 62800 Liévin (par l'architecte suisse Georges Laude, premier temple de 1893 Rue du Temple, détruit pendant 14-18, cédé à la ville en 1994)
Famechon (1852) - 12 Rue Principale (Place Notre Dame de Lorette) 62760 Famechon (désaffecté, vendu après 1927, transformé par la ville en en salle des fêtes vers 1990)
Le Touquet (1964) - 163 Avenue du Général de Gaulle 62520 Le Touquet (ancien temple anglican de 1910 de la "Forêt du Touquet" devenue Avenue du Touquet, situé près de l'école hôtelière, Pavillon Witney, devenu réformé, désaffecté, actuellement salle de musculation de la ville ; premier temple de 1908 construit près de l'hôtel des Anglais)
Auchel (1891) - 64 Rue Séraphin Cordier (anc. Rue du Temple, anc. Rue Cohet)/Rue du Général de Gaulle 62260 Auchel (désaffecté pendant un temps, fête ses 130 en 2019 avec une exposition photographique Le temple d'hier à aujourd'hui)
Saint-Omer
Annay (1865)
Ohlain (????)
source : http://huguenotsinfo.free.fr/temples/departements/dep62.htm

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Seraing - Religion (article wikipedia)

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Seraing - Religion (article wikipedia)

    Seraing ayant, comme l'Europe, un passé chrétien, on trouve aujourd'hui plusieurs édifices dédié à l'Église catholique mais on trouve également un temple pour l'Église protestante et une Église orthodoxe. Il existe et une maison de la laïcité.
    La commune de Seraing est le lieu de fondation du culte antoiniste à Jemeppe-Sur-Meuse par le flémallois Louis-Joseph Antoine en 1910. Principalement actif en Belgique et en France, le mouvement religieux se caractérise par une structure décentralisée, des rites simples, une discrétion et une tolérance vis-à-vis des autres croyances, autant d'éléments qui ont amené le sociologue Régis Dericquebourg à estimer que, tant dans sa forme que dans son style, l'antoinisme apparaît « très original ». Avec un total de 64 temples, plus de quarante salles de lecture à travers le monde et des milliers de membres, il reste la seule religion née en Belgique dont la renommée et le succès ont dépassé les frontières du pays.

source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Seraing#Religion (consulté en août 2020)

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Temple de Verviers - Mur du fond (Lavenir.net)

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Temple de Verviers - Mur du fond (Lavenir.net)source : Lavenir.net

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Sin-le-Noble - Rue Saint-Joseph (avec emplacement de l'institut)

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Sin-le-Noble - Rue  Saint-Joseph (avec emplacement de l'institut)

    L'église Saint-Joseph, érigée au faubourg ouvrier Notre-Dame de Sin-le-Noble, a été bâtie sur les fonds propres de l'abbé Joseph Masure, appartenant à une famille tourquennoise d'industriels textiles, et alors vicaire de l'église paroissiale Saint-Martin de Sin-le-Noble. La première pierre fut posée le 19 mars 1901, jour de la fête de saint Joseph. La construction avait été confiée à l'architecte lillois Louis Meurillon, sans doute choisi par l'abbé Masure. L'entreprise Leblan frères fut chargée des travaux. Le montant de la construction s'éleva à 100 000 F. L'ouverture au culte se fit le 19 mars 1906. En septembre 1914, l'église fut touchée par un bombardement qui brisa les vitraux et lézarda les murs. Il semble que la tour ne reçut jamais de flèche.
A la mort de l'abbé Masure, en 1919, la propriété de l'église passa à son frère, François Masure, par ailleurs adjoint au maire de Tourcoing, qui prit en charge le coût des réparations nécessitées par les dégradations dues au conflit, après avoir perçu les indemnités de dommages de guerre. La propriété de l'édifice fut ensuite transmise à l'association diocésaine de Cambrai (en 1927 ?).
L'église a été fermée en 2007 pour cause de dangerosité. Le principe de la fondation, qui serait constituée de six piliers [...] simplement retenus entre eux par des poutrelles métalliques, leur dilatation et leur oxydation, est mis en cause (article de la Voix du Nord, édition Douai, 21-12-2009). D'autre part, la toiture fuit et le mérule a infesté la charpente. Renonçant à restaurer l'église, le diocèse de Cambrai l'a cédée au bailleur social Norévie, à charge pour celui-ci de la démolir. Cette démolition doit intervenir en 2011 et des logements sociaux succéder à l'édifice.
source : https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA59004481

    Grâce à une vidéo de la démolition en 2007 de l'Église Saint-Joseph [https://www.dailymotion.com/video/xmlfq7], on se rend compte de l'emplacement de l'église, aujourd'hui détruite donc, et ainsi de l'Institut des forces psychosiques, dont le bâtiment avait déjà disparu depuis longtemps (sur une carte des années 2000 du site remonterletemps.ign.fr, le bâtiment semble encore visible).

Sin-le-Noble - Rue Saint-Joseph (avec emplacement de l'institut)Sin-le-Noble - Rue Saint-Joseph (avec emplacement de l'institut)

Gauche : Rue Saint Joseph, photo aérienne du 05-07-1959 (remonterletemps.ign.fr)
Droite : Rue Saint Joseph, photo aérienne du 12-07-1990 (remonterletemps.ign.fr)

Sin-le-Noble - Rue  Saint-Joseph (avec emplacement de l'institut)Sin-le-Noble - Rue  Saint-Joseph (avec emplacement de l'institut)

   

www.pop.culture.gouv.fr

Comme on le voit sur une photo publiée dans le Fraterniste du 1er août 1912 pour présenter l'Institut, le bâtiment est alors sur le parvis de l'église Saint-Joseph (4 Avenue Saint-Joseph selon l'adresse indiquée par le journal), et on aperçoit ainsi un morceau de la façade.

Sin-le-Noble - Rue  Saint-Joseph (avec emplacement de l'institut)
    Sur une carte postale, on voit encore en vue aérienne le dos du bâtiment qui abritait l'Institut. Il est prévu de construire des logements sociaux à la place de l'église, faisant sombrer encore plus dans l'oubli l'histoire de l'Institut des Forces Psychosiques.

Sin-le-Noble - Rue Saint-Joseph (avec emplacement de l'institut)

Sin-le-Noble - Rue du Faubourg Notre-Dame (maintenant Avenue Roger Salengro)
à droite le rue Saint-Joseph (alors Avenue Saint-Joseph) et le dos de l'Institut (avec le toit colorisé en bleu)

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