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tergnier

Quessy (1988) - salle de lecture désaffectée

Publié le par antoiniste

Adresse : 1, rue Arthur Rimbaud - 02700 Quessy (rattaché à la commune de Tergnier en 1992)



Style : Néo-Roman - fonctionnel

Panneau : Lecture de l'Enseignement du Père, le dimanche à 10 heures et tous les jours à 19 heures, excepté le samedi.

Opération au nom du Père, les cinq premiers jours de la semaine à 10 heures. Le temple est ouvert du matin au soir aux personnes souffrantes. Tout le monde est reçu gratuitement

Temple désaffecté en 2000

Date de mise en service : 1988

Anecdote : Salle de lecture, ce temple est connu dans la région comme le temple Antoiniste des Mariniers, en effet ce temple se trouve sur le bord du canal. La dernière desservante est Mme Edmonde Cochard qui doit avoir dans les 95 ans, et qui a pris, avec son mari frère Émile, la suite de son père, premier desservant Antoiniste depuis les années 1920 (ils n'ont cependant jamais fait parti du Collège des Desservants). Le temple/salle de lecture actuel date de 1988 et état en relation avec le temple de Conflans. Le temple a été vendu en 2014 à l'église Catholique Gallicane qui en a fait une chapelle. Le temple était abandonné depuis 10 ans environ.
Source de Père Olivier, Recteur des Catholiques Gallicans de l'Aisne, propriétaire de ce temple, et de toutes les archives Antoinistes de Mme Cochard et de son père de 1910 environ à 2000.

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Culte Antoiniste de Tergnier (FaceBook Abbé Olivier)

Publié le par antoiniste

Culte Antoiniste de Tergnier (FaceBook Abbé Olivier)

Avant de devenir la chapelle catholique Gallicane Notre Dame de Liesse de Tergnier dans l'Aisne, notre Chapelle était un temple du culte Antoiniste, voici une photo de l'époque avec arrivé des fidèles Antoinistes dans le temple de Tergnier qui allait devenir des années plus tard la chapelle Catholique Gallicane de Tergnier.

source : https://www.facebook.com/photo/?fbid=945822898781321&set=a.137079446322341

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Sœur Edmonde devant la porte du Temple de Quessy (arch. du Temple de Tergnier)

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Soeur Edmonde devant la porte du Temple de Quessy (arch. du Temple de Tergnier)

Soeur Edmonde devant la porte du Temple de Quessy (arch. du Temple de Tergnier)(détail)

Sœur Edmonde devant la porte du Temple de Quessy
(archives du Temple de Tergnier mises en ligne par l'Abbé Olivier sur la page FaceBook du Temple Gallican)

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Thiérache, terre de protestants

Publié le par antoiniste

Thiérache, terre de protestantsThiérache, terre de protestants

 

 

Lemé - Temple protestant (extérieur et intérieur)

   Plus connu pour son maroilles et peut-être pour ses églises fortifiées, ou encore Parfondeval, le seul Plus Beau Village des Hauts-de-France avec Gerberoy, la Thiérache a vu le protestantisme arriver aux tout débuts de la Réforme par le biais de paysans saisonniers venus faire les moissons aux alentours de Meaux. Meaux où est dressée en France la 1ère Eglise réformée, en 1545. La tradition historique veut que la communauté de Landouzy-la-Ville ait été l'une des toutes premières en Thiérache, fondée de 1525 à 1530. L'existence de nombreux petits cimetières protestants dans les jardins ou au milieu des champs, par exemple à la Longue Rue des Boeufs, à l'Ange Gardien ou encore le Chêne Bourdon, atteste dans la topographie de la vitalité du protestantisme. Le petit cimetière protestant de Landouzy-la-Ville, situé au-delà du presbytère protestant, a été créé au cours du 19e siècle. Ses tombes, qui comportent comme unique ornementation des versets de la Bible, datent majoritairement de la fin du 19e siècle et du 20e siècle.
    En 1691, alors que la France connaît les rigueurs de la révocation de l’édit de Nantes (1685), le village, ainsi que six autres localités environnantes (Hargicourt, Templeux-le-Guérard, Nauroy, Lempire, Templeux-le-Guérard et Montbrehain), voit une partie de ses habitants se convertir au protestantisme à la suite des visites du prédicant itinérant Gardien Givry. Les prédications clandestines ont lieu au lieu-dit la Boîte à Cailloux, vallon isolé situé sur le terroir d'Hesbécourt (il y existe depuis 1934 un Monument commémoratif de l'ancienne Assemblée du Désert des Protestants, en continuation de la Rue de Herbilly, bifurcation à droite).
    A la Révocation, répression, abjurations et exils sont massifs. Un savetier évangéliste de Lemé, Georges Magnier, est condamné en 1750 et meurt aux galères. La pratique clandestine dans les maisons particulières et les assemblées comme celle de la « Boite à Cailloux » perdurent autour de pasteurs itinérants. Gardien Givry, originaire de Vervins, qui visite aussi les Eglises de Picardie et de Brie est arrêté à Paris ; il meurt dans la prison de l’Ile Sainte-Marguerite. Encore en 1770, le pasteur Charmuzy qui avait essayé de réorganiser les églises est arrêté à Meaux et périt après avoir été roué de coups.
    Vervins, sous-préfecture de la Thiérache, ne possède pas de temple protestant, mais un temple antoiniste, construit dès 1923. Des salles de lectures existaient à proximité dès 1912, et comme à Sains-Richaumont (signalée en août 1913) ou à Tergnier ou un temple antoiniste informel a été mis en service en 1988.

 

Thiérache, terre de protestants
Sains Richaumont - Le Temple

    Les temples protestants de la Thiérache sont :
Lemé (1820) - 1 Rue du Temple, 02140 Lemé (reconstruit en 1853, désaffecté en 1976, musée historique du protestantisme depuis 2006 http://www.musee-leme02.fr/)
Landouzy-la-Ville (1834) - 29 Hameau de la Cense-des-Nobles 02140 Landouzy-la-Ville (reconstruit en 1861 par l'architecte Alexandre-Joseph de Valcourt en style néo-classique)
Parfondeval (1858) - 2 Rue du Temple 02360 Parfondeval (célébration dans le fournil du boulanger, puis premier temple au même emplacement en torchi)
Hirson (XIXe s.) - Avenue du Maréchal Joffre/Route de la Capelle 02510 Hirson (ancienne brasserie du XIXe siècle donnée aux protestants), autre communauté protestante baptiste, 52bis, rue de Lorraine 02510 Hirson
Leuze (1842) - 7 Rue du Moulin 02500 Leuze
Esquéhéries (1823) - 4 Rue Neuve/Ruelle des Maréchaux 02170 Esquéhéries (temple calviniste agrandi avec sacristie en 1893, détruite entre 1967 et 1981, désaffecté en 1960)
Hannapes (1854) - Rue du Chemin de Guise 02510 Hannapes (remplace un ancien détruit en 1851, désaffecté en 1909 puis vendu à des particuliers peu avant 1914, aujourd'hui employé comme atelier de menuiserie)
Jeancourt (1929) - Rue de Fervaques 02490 Jeancourt (à côté de la mairie, et ancien temple dynamités en 1917, nouveau temple aujourd'hui désaffecté)
Serain (????) - 02110 Serain (désaffecté, aujourd'hui en ruines)
Lempire (1821) - Grande Rue 02420 Lempire (à l'entrée de Le Ronssoy, en face de l'église, proche de la mairie, reconstruit en 1851, désaffecté, vendu en 1960)
Montbrehain (1926) - Rue du Temple 02110 Montbrehain (remplace le temple de 1820 détruit pendant 14-18, désaffecté, sert de lieu d'exposition, de foyer des jeunes, ou pour des réunions pour la municipalité, des cours d’arts martiaux et les répétitions de la société de musique, rénové en novembre 2019)
Sains Richaumont (1842) - Rue du Temple 02530 Sains Richaumont (désaffecté vers 1970 et vendu, actuellement le local des pompiers)
Vendelles (????) - Rue des Tilleuls 02490 Vendelles (à côté de l'église, désaffecté, entretenu par la municipalité, comme le cimetière avec quelques tombes protestantes)
Neuve-Maison (????) - 02500 Neuve-Maison (détruit)
Fresnoy (????) - 02230 Fresnoy-le-grand (détruit en septembre 1980)
Levergies (1843) - Rue des galopins 02420 Levergies (inauguré en 1863 seulement, probablement détruit lors des bombardements de la guerre 14-18)
source : http://huguenotsinfo.free.fr/temples/departements/dep02.htm

Thiérache, terre de protestants
Hargicourt - Le Temple - sortie de célébration

    Les autres temples protestants des Hauts-de-France sont :
dans l'Aisnes :
Hargicourt (1928) - 10 Rue Caron 02420 Hargicourt (premier temple de 1792 avec portail monumental, clocher dominant les environs et inscription : « Je suis le Rédempteur » détruit en 1917. Une Rue du Temple existait, une Rue du Cimetière Protestant existe toujours)
Saint-Quentin (1923) - 1 Rue Claude Mairesse 02100 Saint Quentin
Nauroy (1867) - 7 Rue Bernard Palissy 02420 Nauroy (en 1967 devient église Saint-Louis de culte catholique gallican jusqu'en juin 2015 ; restauré, il abrite des expositions temporaires d'art contemporain et un atelier de céramique permanent)
Soissons (1897) - 4 Boulevard Gambetta, 02200 Soissons
Laon (1887) - 4 Rue de l'Arquebuse 02000 Laon
Bohain en Vermandois (1933) - 58 Rue Quimcampoix 02110 Bohain en Vermandois (par l'architecte Charles Kohler et l'entrepreneur Alfred Taine, dans une ancienne salle de classe de 1877. Restauré en 2007)
Château-Thierry (1924) - 8 Place de l'Hôtel de Ville 02400 Château-Thierry (Église réformée américaine, par les architectes H. Chauquet de Paris et P. Cret, américain, dans le style néogothique)
La Fère (1873) - 12 ‎Rue du Général de Gaulle 02304 La Fère (église baptiste, sur la Place d'Armes)
Monneaux (1792) - Place du Temple 02400 Essômes-sur-Marne (construction d'un clocher en 1862, détruit en grande partie en 1918, restauré en 1919, devient alors une annexe de Église réformée américaine de Château-Thierry, inauguré en 1924, restauré dans les années 1990)
Tergnier (1877) - 10 Rue Sérurier 02700 Tergnier (dès 1610 environ, un temple est élevé à Vouël, celui de 1877 est détruit pendant 14-18, reconstruit en 1930, désaffecté entre 2002 et 2007)
Flavy-le-Martel (1821) - Ruelle du Temple 02520 Flavy-le-Martel (détruit)
Chauny (1927) - 24 Rue du Général-Leclerc 02300 Chauny (remplace un temple de 1850 détruit pendant 14-18)
Caulaincourt (1850) - Rue du Dôme 02490 Caulaincourt (ancienne chapelle funéraire de la famille de Caulaincourt-Vicence)
source : http://huguenotsinfo.free.fr/temples/departements/dep02.htm

Thiérache, terre de protestants
Toutencourt - Rue du chemin vert - Le Temple

dans la Somme :
Contay (1829) - 24 Grande Rue Contay 80560 Contay (restauré et modifié en 1870 par l'architecte amiénois Louis Leullier, cédé en 2003 à la commune qui le restaure)
Harponville (1821) - 2 Rue de Warloy 80560 Harponville (alors en torchis, incendié en 1859, reconstruit en 1863, cédé en 1991 à la commune qui le restaure pour le mettre à disposition du culte et une petit musée)
Franvillers (1854) - 58 Rue du Bourgville 80 Franvillers (opposition de la commune qui le laisse fermé juqu'en août 1860, vendu en 1905)
Doullens (1876) - 4 Place Thelu 80600 Doullens (cédé en 1964 à la commune qui le revend à un particulier qui y installe un laboratoire d'analyses)
Le Ronssoy (cf. Lempire)
Templeux-le-Guérard (1853) - 37-1 Rue du Faubourg 80240 Templeux-le-Guérard (un premier temple construit en 1787 est revendu à un particulier le 27 mai 1852, celui de 1853 est détruit en 1917, reconstruit en 1925, désaffecté, laissé à l'abandon pour cause de litige sur la propriété du lieu entre la commune et la paroisse)
Flixecourt (1890) - 2 Chemin Catiche (Rue Dubuquet), 80420 Flixecourt (ancienne maison du pasteur, désaffecté avant 1979 et vendu en ? au coiffeur voisin, rénové avant 2008)
Vraignes-les-Hornoy (1836) - 80640 Vraignes-les-Hornoy (désaffecté et en 1979 à un particulier, rénové en 2015 en maison de vacances)
Inval-Boiron (1848) - 11 Camps du Platel (Rue de Sénarpont)/Rue de l'Eglise (vendu en 1897 et utilisé comme conciergerie du chateau Sanglier et du cimetière ensuite)
Feuquières-en-Vimeu (1882) - 80308 Feuquières-en-Vimeu (vendu en 1921 à un particulier qui s'en sert d'entrepôt et le rénove)
Amiens (1952) -  24 Rue Jean Catelas 80000 Amiens (remplace celui de 1845 dans un immeuble de la Rue de Metz détruit lors du bombardement d'Amiens du 19 mai 1940, construit par l'architecte amiénois Benjamin Maneval)
Roye (????) - 80700 Roye
Saint-Valéry (????) - 80230 Saint-Valéry-sur-Somme
Allery (1903) - (Académie de l'Institut populaire de France, car construit grâce à la générosité de M. Ernest Sinoquet, compositeur de musique)
Onival (1915 environ) - 367 Rue de Saint-Valery 80460 Woignarue (vendu et transformé en maison particulière, avec inscription en fer forgé Le Temple)
Heucourt-Croquoison (1828) (détruit en 1949)
Toutencourt (1833) - Rue du chemin vert (en face du n°3) (détruit en 1924)
Warloy-Baillon (1836) - (détruit en 1924)
source : http://huguenotsinfo.free.fr/temples/departements/dep80.htm

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Quessy - Le canal et le pont

Publié le par antoiniste

Quessy - Le canal et le pont

La salle de lecture (maintenant transformée en église gallicane)
de Quessy se trouve à proximité du pont du canal

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Quessy (Tergnier) - Le Canal

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Quessy (Tergnier) - Le Canal

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Quessy - ancien temple antoiniste

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Quessy - ancien temple antoiniste

extérieur après rénovation et entrée en fonction de l'Église Catholique Gallicane

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Inscription de la façade des temples antoinistes

Publié le par antoiniste

    Tous les temples portent la mention CULTE ANTOINISTE sur leur fronton. La plupart porte l'année de sa consécration. Ils suivent en cela l'exemple des temples de Jemeppe et de Stembert, consacré par le Père lui-même.
Certains présentent d'autres caractéristiques.

Lyon-Villeurbanne et Retinne sont les seuls temples où soit inscrit TEMPLE sur la façade. Cela a été le cas de celui de Verviers (où apparaît la date 1914 maintenant).

Le Temple de Spa porte deux fois la date, en façade et au pignon.

Le Temple de La Louvière ne porte plus la mention du culte depuis sa vente à la communauté musulmane.

Le Temple de Forest porte la date en petit suivant le nom de l’architecte. La mention Culte Antoiniste de la façade a été repeinte en blanc, comme le reste de sa façade blanche et verte, la rendant presque invisible.

Les temples suivant ne portent pas la date de consécration mais seulement "Culte Antoiniste" :
Le Temple de Liège-Hors Château (1917).
Le Temple de Schaerbeek (1925) porte le nom de l’architecte (elle devait y figurer selon les plans).
Le Temple de Montegnée (1919).
Le Temple de Seraing (1915).
Le Temple de Souvret (1913).
Le Temple de Momalle (1915).

La mention CULTE a disparu du temple (vendu) de Tournai depuis des dégâts dus à une tempête.

Le Temple de Retinne porte la date sur le pas de moineau supérieure de la porte d'entrée et la mention TEMPLE – ANTOINISTE et non CULTE ANTOINISTE. C'est certainement la conséquence du jugement de la Cour d'Appel de Liège qui, en voulant empêcher la confusion, demandait au frère Hanoul qui fonda un temple dissident en 1949 de ne pas porter la mention de Temple antoiniste.

    Tous les temples de France porte la date d’inauguration ainsi que la mention CULTE ANTOINISTE. Seul celui de Monaco ne semble pas l’indiquer. Est-ce à comprendre comme une volonté de montrer l’évolution du culte en France (le temple de Monaco sera certainement toujours le seul de ce territoire confetti) par la multiplication des temples qui, rappelons-le, est la seule forme de "prosélytisme" que se permet le culte.

    La salle de lecture de Poitiers (Buxerolles) porte déjà la mention CULTE ANTOINISTE et l'année 1963. Celle de Tergnier (Quessy) portait également cette mention et la date, jusqu'à ce qu'elle doit vendue à l'Église Catholique Gallicane (sans changer la date 1988). Depuis peu, l'inscription de l'église a disparu.

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Temple antoiniste de Quessy (aisnenouvelle.fr)

Publié le par antoiniste

Temple antoiniste de Quessy (aisnenouvelle.fr)

Temple antoiniste de Quessy (aisnenouvelle.fr)

Quessy - Aisne Nouvelle 6 déc 2014 (missionnotredamedeliesse.over-blog.com)
Cf. l'article en ligne ou dans le billet suivant.

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Temple antoiniste de Quessy (aisnenouvelle.fr)

Publié le par antoiniste

Région > Aisne > Pays chaunois > Tergnier
Tergnier : première messe à l’église gallicane

Publié le 05/12/2014

Par Thibaut Verrier


Abandonné depuis 10 ans, l’ancien temple antoiniste va s’animer à nouveau ce dimanche.
Le temple antoiniste de Quessy est devenue une chapelle gallicane.



De la rue, après les parterres défrichés, la grande façade blanche attire l’œil. Pour autant, l’endroit est discret et ressemble à une simple maison, à laquelle est accolé un hangar. On pourrait passer devant sans se douter qu’il y a là un lieu de culte. Si ce n’est peut-être l’inscription au-dessus de la porte datant de 1988 et surtout les trois panneaux sur la clôture et sur le portail, indiquant : « Ici bientôt après travaux, ouverture de la chapelle Notre-Dame de Liesse ». Une renaissance pour la bâtisse, appelée par le passé « le temple des mariniers », à cause de ses chaînes de bateau, de chaque côté du passage de l’entrée. Mais surtout, à l’intérieur, en raison de son plafond en lambris qui rappelle le toit d’une péniche.

Découverte sur une brocante

Il y a 10 ans que la petite bâtisse de la rue Arthur-Rimbaud, dédiée au culte antoiniste, est fermée. « C’est un culte qui a une centaine d’années. Il est né en Belgique, fondé par Louis-Joseph Antoine, et qui est basé sur la guérison. Il avance que l’on peut être catholique, protestant et venir au culte antoiniste à Tergnier et à Vervins. Il y a toujours un temple à Vervins », explique le père Olivier, curé de la paroisse gallicane Saint-Rémi (Notre-Dame de Liesse).

Jusqu’à il y a encore un an, les lieux étaient à l’abandon. Personne pour reprendre la succession des servantes antoinistes de la cité des Cheminots. Et puis, un jour sur une brocante, « j’ai trouvé un portrait d’un père devant le temple antoiniste. Avec notre église nous ne sommes pas proches, mais on se fréquente. J’ai demandé à la personne qui vendait où c’était. Elle m’a dit que c’était le temple à côté de chez elle, en vente. C’est comme ça que j’ai pris contact. »

L’été dernier, les travaux ont commencé. Débroussaillage à l’extérieur, lessivage des plafonds, des murs, du sol des trois pièces à l’intérieur. La peinture verte, couleur des antoinistes, et les dix bancs (trentaine de places) sont restés, mais l’atmosphère semble plus chaleureuse avec des statues colorées de saints, de la vierge et d’autres objets de culte qui étaient dans la chapelle de Barisis, un site transitoire.

Désormais, la chapelle de Quessy accueillera un dimanche sur deux (en alternance avec l’église de Nauroy, acquise également depuis peu) la vingtaine de fidèles du Pays chaunois et d’autres de Saint-Quentin. En France, entre 20 000 et 40 000 catholiques suivent le culte gallican (église des Gaules). L’église française a toujours suivi ces rituels jusqu’en 1870 et le consul œcuménique Vatican 1, où « le pape s’est autoproclamé infaillible. » S’en est suivie une plus grande indépendance vis-à-vis de l’église romaine. L’église gallicane se distingue de cette dernière en acceptant le mariage des prêtres et des évêques, le diaconat féminin, le bannissement des excommunications, les élections des évêques par le clergé et les fidèles, la possibilité d’exercer un métier (comme fonctionnaire pour le père Olivier) et pour une particularité souvent médiatisée, la prise en compte des animaux, notamment par la bénédiction. « Une église qui existe depuis très longtemps, libérale, ouverte à la société d’aujourd’hui tout en gardant la tradition. » Tel sera le message adressé ce dimanche à partir de 10 h 30 par le nouveau curé de la petite chapelle de Quessy.

Cet article vous a intéressé ? Poursuivez votre lecture sur ce(s) sujet(s) :
Religion et croyance - Tergnier (Aisne)

http://www.aisnenouvelle.fr/region/tergnier-premiere-messe-a-l-eglise-gallicane-ia16b110n149417

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