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la louviere

La Louvière (1933)(vendu)

Publié le par antoiniste

La Louvière (1933)

Adresse : Rue de l'Olive, 33 (sur la N536, vers Haine-Saint-Pierre) - 7100  La Louvière



Style : néo-roman

Date de consécration (par Mère) : 1933 (3 décembre d'après un article du Centre du 29 mars 1943)

Temple vendu en 2018

Anecdote : Le temple fait partie des temples sans photo, mais le panneau était presque identique aux panneaux français :
LECTURE DE L'ENSEIGNEMENT DU PÈRE
le dimanche à 10 heures
et en semaine les lundi, mardi,
mercredi et jeudi à 19 heures
OPERATION GENERALE
le dimanche à 10 heures
et les quatre premiers jours
de la semaine à 10 heures.
Le temple et ouvert du
matin au soir aux personnes
souffrantes.
Tout le monde est reçu gratuitement.

Dans Antoine le Guérisseur et l'Antoinisme de Pierre Debouxhtay (p.313), on apprend les dépenses pour la construction de ce temple : 135 880, 70 francs.

En 1930, il y avait 27 adeptes costumés dans ce temple (Pierre Debouxhtay, p.288). Un premier temple semblable à celui de Spa a existé avant celui-ci.
Le temple proposait un service réduit. Il est maintenant vendu à une communauté musulmane pour en faire une mosquée et un centre culturel, la Mosquée Eden.

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Temple de Bierset, octobre 1992. Voyage moral (Archives du Temple de Retinne)

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Temple de Bierset, octobre 1992. Voyage moral #1 (Archives du Temple de Retinne)

Temple de Bierset, octobre 1992. Voyage moral #2 (Archives du Temple de Retinne)

Temple de Bierset, octobre 1992. Voyage moral (Archives du Temple de Retinne)

Temple de Bierset, octobre 1992. Voyage moral organisé par les adeptes français en vue d'entretenir les liens de solidarité et de fraternité entre Temples
Orig.: Archives du Temple de Retinne

Temple de Bierset, octobre 1992. Voyage moral #3 (Archives du Temple de Retinne)
Frère Pierre Dock a identifié quelques personnes :
1/ Frère Bruno, desservant de La Louvière
2/ Frère Antoine Guertens, adepte de Visé
3/ Frère Pierre, adepte de Huy et actuellement responsable du Temple de Vottem
4/ Frère Marcelle, desservant de Tourcoing

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Temple de La Louvière (ancien et nouveau)(Archives du Temple de Retinne)

Publié le par antoiniste

Temple de La Louvière (ancien)(Archives du Temple de Retinne)

Temple de La Louvière (ancien)

Temple de La Louvière (nouveau)(Archives du Temple de Retinne)

Temple de La Louvière (nouveau)(Archives du Temple de Retinne)

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Salle de lecture antoiniste de Lille ou Houplines

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Salle de lecture antoiniste de Lille (archive Jean-Luc Passerel)

Salle de lecture antoiniste de Lille ou Houplines dont l'adresse n'est pas connue (archive Jean-Luc Passerel)

Souvenirs de Sœur Sylviane Hélène Buchet Auque et Sœur Betty Lux

beaucoup d’adeptes venaient [au temple d'Hellemmes] de Roubaix-Tourcoing par le tramway F et de Lille aussi, c’est toujours ma mère qui me l’a raconté. Maintenant il y a trois temples qui sont à proximité les uns des autres Lille Croix et Tourcoing.


Sœur Betty Lux
Dans les tomes en France, nous lisons des témoignages de Sr Lovinfosse et son mari desservants du temple d'Hellemes en 1939 et dans d'autres pages il est question "d'un desservant et sa fille" quelques années plus tôt. Ce desservant était-il le père de Sr Lovinfosse ?


Sœur Sylviane Hélène Buchet Auque
Je pense qu’elle a pris la suite de son père à Hellemmes elle a porté la robe très jeune. Sœur Nelly, desservante de Tourcoing, doit avoir plus de souvenirs que moi, car elle a 90 ans.

Pour moi qui ai connu le temple du ventre de ma mère j’ai connu Sœur et Frère Lovinfosse toute petite. Mais c’est ma mère qui m’a raconté beaucoup de choses. Et aussi Sœur Francine Lemesre qui a pris la suite de Sœur Jeanne Lovinfosse . Sr Lemesre m’a permis de lire les tomes (je ne l’ai pas tous lus) lorsque j’ai pris la robe.

Sœur Lemesre est la 1 Sr à gauche Fr Lemesre le 2 fr sur la ligne derrière elle. Je suis la première à droite, à côté de moi il y a fr Gery (ancien desservant de Croix). Il y a aussi le Frère Marcel le plus grand tout en haut.

Je connais les autres mais je ne me souviens pas de tous les noms et beaucoup sont désincarnés. Sur la photo, je dois avoir 22 ou 23 ans ça date.

 

    Frère Pierre Dock se rappelle également du Frère Bruno desservant de La Louviere est à droite (de Sœur Sylviane)

Salle de lecture dans le Nord (Lille ou Houplines)(Archives Temple de Retinne) #1

Salle de lecture dans le Nord (Lille ou Houplines)(Archives Temple de Retinne) #1

Salle de lecture dans le Nord (Lille ou Houplines)(Archives Temple de Retinne) #2

Salle de lecture dans le Nord (Lille ou Houplines) (Archives Temple de Retinne) #2

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Mosquée Eden - مسجد عدن - Rue de l'Olive, juillet 2021 (GoogleMaps)

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Mosquée Eden - مسجد عدن - Rue de l'Olive, juillet 2021 (GoogleMaps)

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Temple antoiniste de La Louvière (Le Centre, 29 mars & 5 avril 1943)(Belgicapress)

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Temple antoiniste de La Louvière (Le Centre, 5 avril 1943)(Belgicapress)Temple antoiniste de La Louvière (Le Centre, 29 mars 1943)(Belgicapress)

 

 

 

 

 
 

La vie religieuse dans le Centre

Le Temple antoiniste de La Louvière
a été fondé en 1933 (I)

    La Louvière possède, depuis le 3 décembre 1933, un Temple Antoiniste, qui est érigé rue de l'Olive, n° 33.
    Le culte antoiniste a été créé en 1906 ; il a été fondé par M. Louis Antoine, dit « Antoine le Guérisseur ».
    Le premier Temple de Jemeppe-sur-Meuse, a été construit en 1906, rue Alfred Smeets, n° 2. Il a été consacré le 15 août 1910. Le culte possède vingt-neuf Temples en Belgique ; outre Jemeppe et La Louvière, on les rencontre à Stembert (1911) ; Bierset (1912) ; Souvret (1913) ; Villers-le-Bouillet (1914) ; Ecaussinnes-Carrières (1914) ; Verviers (1914) ; Seraing (1915) ; Momalle (1915) ; Visé (1916) ; Forest (1916) ; Liége (1917) ; Herstal (1917) ; Jupille (1918) ; Jumet-Gohissart (1919) ; Montegnée (1919) ; Vottem (1923) ; Huy (1923) ; Waremme (1924) ; Schaerbeek (1925) ; Evelette-Ohey (1926) ; Quatre-Bras-Nandrin (1927) ; Schooten-Anvers (1929) ; Sprimont (1929) ; Spa (1931) ; Moha (1931) ; Liége (1935) ; Tournai (1938).
    En France, on en compte dix-huit : Paris, XIIIe (1913) ; Monaco (1913) ; Vichy (1920) ; Tours (1921) ; Lyon-Villeurbanne (1922) ; Caudry (1922) ; Vervins (1923) ; Aix-les-Bains (1924) ; Hellemmes-Lille (1915) ; Orange (1926) ; Paris, XIXe (1928) ; Nantes (1929) ; Reims (1930) ; Nice (1931) ; Valenciennes (1932) ; Saint-Etienne (1935) ; Tourcoing (1937) ; Croix (1941).
    Les adeptes au Culte Antoiniste sont nombreux ; en 1910, notamment, la Direction Générale a soumis 160.000 signatures au Parlement belge pour obtenir la reconnaissance légale du culte. Aujourd'hui, nous assure le Conseil d'administration, un très grand nombre de personnes pourraient attester les bienfaits de l'œuvre.
          Qu'est-ce que l'antoinisme
    Cette œuvre est basée sur l'amour, la foi et le désintéressement.
    La religion, dit le Père Antoine, est l'expression de l'amour pur puisé au sein de Dieu qui nous fait aimer tout le monde indistinctement, croyants et non croyants, à quelque degré social que l'on appartienne. La religion est une comme l'amour est un ; il ne peut en découler deux croyances qui diffèrent l'une de l'autre ; la preuve qu'elles s'y opposent, c'est qu'elles se basent sur les lois que doivent respecter les adeptes. Notre enseignement, poursuit-il, démontre la religion. Mais ne confondons pas celle-ci avec la croyance. Nous le répétons, elle a pour base la foi sans laquelle il nous est impossible de nous unir les uns aux autres dans une seule et même pensée ; toutes les croyances appelées religion lui sont opposées, puisque c'est par elle que nous nous divisons. L'enseignement révélé par le Père est basé sur la foi et le désintéressement ; il est toute morale et ne s'allie qu'avec la plus grande simplicité de forme, il exclut tout calcul et surmonte le doute ; il sensibilise la conscience, ce qui tend à rendre l'homme meilleur, plus fraternel et, de progrès en progrès, le conduira à l'unité de l'ensemble : Dieu.
    Le but que poursuit le Culte antoiniste est purement humanitaire et ne vise que la consolation de l'humanité souffrante, les guérisons par la Foi et l'amélioration morale des êtres. L'œuvre se base sur la foi qui s'adresse librement à tous, croyants et non croyants. La dénomination : « Etablissement d'utilité publique » qui a été conférée au culte antoiniste par la loi, correspond bien à sa mission. En outre, tout y est entièrement désintéressé : aucun ministre de cette secte ne reçoit de subsides, ni de l'Etat, ni du Culte, ni des particuliers : chacun vit de son travail extérieur au culte.
    Les ressources proviennent des dons anonymes.
    Les temples sont construits par le Culte au moyen de legs faits par de généreux donateurs.

          Les Temples
    Les Temples antoinistes revêtent partout la plus grande simplicité ; ils comprennent généralement un logement modeste pour le desservant, une salle aux dimensions plus ou moins grandes suivant l'importance du nombre d'adeptes de l'endroit, un ou plusieurs cabinets de consultation où reçoivent les ministres du Culte. La salle garnie de bancs ou de chaises, peinte habituellement en vert, sert aux cérémonies.
    Sur la porte d'entrée, on lit l'inscription ci-après : Lecture de l'Enseignement du Père, tous les dimanches, à 10 heures, et en semaine, les lundi, mardi, mercredi et jeudi, à 19 h. 30. Opération générale, les quatre premiers jours de la semaine, à 10 heures. Consultations tous les jours, excepté le samedi et l'avant-midi du dimanche. Pour les cas graves ou urgents, les temples sont ouverts jour et nuit. Tout le monde est reçu gratuitement.
    Certains temples sont coiffés d'un clocheton, sans cloche, recouvert de zinc et qui se termine souvent par une sorte de vrille.
    Contre le mur du fond de la salle, peinte en noir, est adossée une grande tribune ; on y accède par un escalier. L'emblème du Culte (Arbre de la Science de la vue du Mal), est appendu à la tribune. En dessous se trouve une petite tribune (sorte de pupitre) où se font les lectures de l'enseignement. Sur le mur du fond, on peut lire dans la partie supérieure les mots : « Culte Antoiniste ». Plus bas, les inscriptions relatives aux heures pour l'enseignement du Père. Ensuite, l'auréole de la Conscience : « Un seul remède peut guérir l'humanité : la Foi : c'est de la fol que naît l'amour : l'amour qui nous montre dans nos ennemis Dieu lui-même ; ne pas aimer ses ennemis, c'est ne pas aimer Dieu : car c'est l'amour que nous avons pour nos ennemis qui nous rend dignes de Le Servir ; c'est le seul amour qui nous fait vraiment aimer parce qu'il est pur et de vérité ».
    Le Premier représentant du Père est M. J. Nihoul ; le Président du Conseil d'administration est M. D. Dumont, et le Secrétaire, M. L. Goffin.
    La Direction Générale est établie à Liége.
    Les statuts ont été publiés au « Moniteur » des 13 octobre 1922, 13 février 1932, 22-23 Juillet 1939 et 22 février 1941.
    Le Culte dispose d'un journal tiré dans l'imprimerie qui lui est propre ; cet organe est intitulé : « L'Unitif » et porte en manchette : « Nous sommes arrivés à nous améliorer ».

Le Centre, 29 mars 1943 (source : Belgicapress)

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La vie religieuse dans le Centre

Le Temple antoiniste de La Louvière
a été fondé en 1933 (II)

          Qui est le Père dit « Le Guérisseur » ?
    Le Père, dit « Le Guérisseur », était un ouvrier, né à Mons-Crotteux (province de Liége), en 1846, de parents pauvres, simples et foncièrement honnêtes, était le cadet de sa famille, qui comptait onze enfants. Il débuta à 12 ans dans la mine, accompagnant son père et un frère, qui étaient également mineurs. Ne voulant plus descendre dans la fosse, il devint ouvrier métallurgiste. A 24 ans, il quitta la Belgique pour aller travailler en Allemagne, où il séjourna pendant cinq ans. Deux ans plus tard, il va à Pragua, près de Varsovie et y accomplit un nouveau terme de cinq années, puis il s'installe définitivement en Belgique à Jemeppe-sur-Meuse.
    Dans l'intervalle de son séjour en Allemagne, il revient au pays, épouser une femme dont il avait fait la connaissance avant son départ. De leur union, naquit un enfant, un garçon que la mort leur ravit à l'âge de 20 ans. Mais, grâce à leur grande foi, aucun des doux époux n'en fut découragé ; au contraire, ils se dévouèrent davantage. Leur séjour à l'étranger leur avait permis d'amasser une petite fortune ; ils la sacrifièrent pour venir en aide aux malheureux, éprouvant plus de bonheur à la dispenser à tous qu'ils n'en avaient trouvé en l'acquérant par leur labeur.
    Le Père vivait très simplement et très sobrement ; il était végétarien dans toute l'acception du terme ; il ne prenait ni viande, ni œufs, ni beurre, ni lait, en un mot, rien qui provienne de l'animal. Il s'appliquait à rester en tout dans le naturel, faisait lui-même tous les menus travaux que nécessitait son entretien. Son travail du jour et de la nuit pour ceux qui font appel à son concours, exigeait un recueillement constant ; c'est pourquoi il vivait absolument seul. Sa femme, une âme d'élite, simple et modeste, habitait, avec deux orphelines, qu'ils avaient élevées, car elle partageait en tout sa mission ; elle remplaçait son époux et opérait en son nom quand Il devait s'abstenir.
    Le Père professa la religion catholique jusqu'à l'âge de 42 ans, puis il s'appliqua à la pratique du spiritisme, sans s'attarder toutefois dans le domaine expérimental. Sachant à peine lire et écrire, il se trouvait incompétent pour résoudre ce problème scientifique. Il lui préféra la morale et s'y adonna de tout cœur. Il continua jusqu'en 1906, date à laquelle il a créé le Nouveau Spiritualisme ; c'est là que commence sa mission de Révélateur.
    On dit plus haut que le Père n'était pas instruit ; en effet, le peu de connaissances qu'il possède, il les a acquises en dehors de l'école par son travail personnel. Mais au point de vue de la morale, il fut de tout temps supérieur à son milieu et à son époque, car il s'appliqua sans cesse à son amélioration. La mère du « Guérisseur » était une femme pieuse et charitable qui, souvent, priva les siens pour rassasier des plus malheureux. C'est dire que le fils fit ses premiers pas dans la voie de la charité qu'il a toujours suivie par la suite.
          La cérémonie des funérailles
   
Comme dans les autres cérémonies, l'enterrement par les soins du Culte antoiniste revêt un caractère de pure simplicité.
    A la levée du corps, pendant la lecture des dix principes révélés par le Père, l'Emblème est haut porté. Il prend ensuite la tête du cortège jusqu'à la tombe. Pendant le cortège, le lecteur accompagne le porteur d'Emblème. Tous deux sont revêtus de la robe. Sur la tombe, il est fait lecture du chapitre « Réincarnation ». Après cette lecture, avant de quitter les lieux, le lecteur remercie les assistants au nom du Père, puis au nom de la famille du défunt.
    L'emblème peut figurer aux obsèques de tous ceux qui le réclament avant de se désincarner, mais si le défunt n'est pas antoiniste et que sa famille désire le faire enterrer par les soins du Cercle, l'Emblème ne doit pas y figurer. Saut sur ce point, on fera tout comme pour un adepte.
    Notre région comptant beaucoup d'Antoinistes, ceux-ci liront cet article avec plaisir ; les autres apprendront ce qu'est ce culte. Son enseignement, est-il dit, aide à la paix sociale dont le monde a si grand besoin à l'heure actuelle pour se rassurer et se reconstituer.
    (D'après des notes et documents communiqués aimablement par M. L. Goffin, secrétaire du Conseil d'administration du Culte Antoiniste).
                                                                                      CEFRA.

Le Centre, 5 avril 1943 (source : Belgicapress)

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Mosquée Eden - مسجد عدن - Rue de l'Olive, juillet 2019 (GoogleMaps)

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Mosquée Eden -  مسجد عدن - Rue de l'Olive, juillet 2019 (GoogleMaps)

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Synagogues de la campagne alsacienne

Publié le par antoiniste

    Jusqu'à maintenant les temples antoinistes belges vendus sont ceux de grandes ville éloignées de la "maison-mère", Jemeppe : Tournai (sert de hangar), Schoten (transformé en maison), Bruxelles Forest (Temple Of Tolerance, galerie d'art) et Schaerbeek (transformé en maison), La Louvière (transformé en mosquée). Tout dernièrement, celui d'Evelette, perdu dans la campagne namuroise, a également été vendu et transformé en maison particulière.
    Cela n'est pas sans faire penser à d'autres temples protestants et israélites qui ont également du fermés, vendus et transformés.
    La plupart des temples antoinistes ont jusqu'à maintenant conservés leur architecture. C'est également le cas pour les temples protestants. Certaines synagogues de campagne en Alsace n'ont pas eu le même privilège et certaines sont devenues bien tristes. Seules les fenêtres en ogive indiquent encore leur ancienne fonction. Quelques exemples de mes pérégrinations.

Synagogues de la campagne alsacienneSynagogues de la campagne alsacienne

Foussemagne (1864) - rue d'Alsace, 90150 Foussemagne (le seul village en France où il y a une synagogue et pas d'église (un autre exemple se trouve en Suisse à Endingen). Sert d'entrepôt. En 2007, un projet pour l'ouverture d'un musée sur l'histoire des juifs de Foussemagne et dans le Territoire de Belfort est lancé, une souscription est ouverte pour les frais de rénovation)

Synagogues de la campagne alsacienneSynagogues de la campagne alsacienne


Duppigheim (1877) - rue des Prés, 67120 Duppigheim (sur l'emplacement d'une ancienne de 1780, cédée à la commune par le consistoire après la disparition de la communauté, sert de hangar pour les pompiers)

Synagogues de la campagne alsacienne

Scherwiller (1863) - 6, rue du Giessen, 67750 Scherwiller (à côté de celle de 1760 agrandie en 1790 qui servit de Maison de rabbin, sert de lieu d'asile pour les prisonniers polonais, l'intérieur est saccagé, vendu en 1963 à la commune qui la transforme en hangar pour les pompiers)

Synagogues de la campagne alsacienneSynagogues de la campagne alsacienne

Muttersholtz (1838) - 4, rue des Tilleuls, 67600 Muttersholtz (désaffectation en 1954, sert de salle des sports et salle des fêtes, depuis 2008 on parle d'une rénovation)

Synagogues de la campagne alsacienne
Ribeauvillé (1835) - 17, rue de la Synagogue, 68150 Ribeauvillé (sur l'emplacement d'une plus ancienne, vendu fin des années 1950, transformé en 1958 en cinéma, rénovation du cinéma en 1996)

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Protestantisme, terreau de l'antoiniste

Publié le par antoiniste

    Dès 1911, Louis Piérard, indique que le peuple liégois créa un groupe d'« adventistes du septième jour », qui rendit célèbre Antoine le guérisseur, le brave thaumaturge de Jemeppe-sur-Meuse.
   L'Abbé R.-G. VAN DEN HOUT disait dans la Revue Catholique du 23 juillet 1926 que "C'est évidemment dans les pays protestants où l'idée chrétienne est en pleine décomposition, que le théosophisme fleurit. Le libre examen, l'absence de toute autorité qui définit, décide et condamne, devaient, de toute nécessité, conduire le protestantisme à toutes les déformations et même à toutes les aberrations."
    Dans un article d'André Arnyvelde du 6 novembre 1922 dans le Petit Parisien, l'auteur utilise le vocabulaire protestant pour critiquer l'antoinisme : "La Belgique, patrie terrestre de l'ouvrier mineur Antoine, miraculeux guérisseur, d'abord, puis évangéliste, puis dieu, ou quasi, la Belgique compte seize églises siennes." ; "lecture hebdomadaire publique de l'Evangile du Père" ; "salle de lecture évangélique"...
    On sait par le C.Ch. Chéry o.p. (L'Offensive des sectes, 1954, p.262-63) qu'à Vimoutiers, "les Antoinistes qui existaient avant l'arrivée des Pentecôtistes se sont ralliés à ces derniers".
    Dans La Croix du 7 mai 1930, Jean Revel écrit également "Par la voie du protestantisme, nous sommes amenés au satanisme. Et c'est ce qu'on nous appelle... le nouveau spiritualisme ?"
    "Au cours de l'« Erreur spirite », M. Guénon parle maintes fois du protestantisme. Un chapitre spécial du « Théosophisme » nous l'avait montré très peu sympathique à l'esprit protestant, symbole de toutes les dégénérescences occidentales. Dans l'« Erreur spirite », M. Guénon maintient sa thèse : l'esprit protestant se montre apparenté au spiritisme." nous dit, dans une recension du livre de Guenon, Paul Arbousse-Bastide dans Foi et vie du 2er février 1924.
    "Les Mystères de l'inconnu, L'invocation des esprits" (Collectif, 1989 aux éditions Time Life, p.23) déclare qu'"en un sens, le spiritisme prolongeait la réforme."

    Par contre, dans De Tijd du 6 juillet 1923, on lisait : "Bien sûr, pour le catholicisme, le danger ne vient pas du protestantisme, mais du matérialisme ou de la superstition."


    Pour l'Église catholique, cela ne fait donc, pour beaucoup de critiques de l'Antoinisme, aucun doute que la Réforme protestante n'a été en sorte qu'un terreau pour la secte belge. On a en effet pu remarquer que les protestants n'étaient souvent pas éloignés des antoinistes, autant dans la pensée que dans les lieux occupés par les temples : Seraing, Herstal, Verviers, Spa, La LouvièreSprimont et même dans la grande ville de Liège, où les temples des deux obédiences sont souvent proches l'un de l'autre.
    L'architecture intérieure comme extérieure des temples protestants se rapproche de celle des temples antoinistes. Louis Antoine, petit, a peut-être eu l'occasion de rentrer dans le temple protestant de Flémalle, c'est pourquoi on peut penser que les citations de la Bible sur le mur du fond des temples protestants ont pu l'inspirer pour faire écrire son Auréole de la Conscience sur le mur du fond du Temple de Jemeppe, et que l'on retrouve maintenant dans tous les temples antoinistes sans exception. Peut-être le contact avec ses patrons et collègues d'obédience protestante lui donnèrent l'occasion de constater à quel point la lecture de la Bible pouvait apporter un contact autre avec Dieu que par l'intermédiaire d'un prêtre.
    Sur ce site, dans chaque page d'un temple antoiniste, on retrouva un petit historique de la présence protestante dans les environs géographiques.

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La Louvière et ses temples protestants

Publié le par antoiniste

La Louvière et ses temples protestants
La Louvière - Rue du Temple

    Cet édifice servant au culte évangélique protestant fut le premier bâtiment religieux de La Louvière-Saint-Vaast (La Louvière était le nom d'une ferme (La Grande Louvière, dont la Chapelle est encore visible) construite sur le territoire de Saint-Vaast, qui allait donner naissance, par la suite, à la ville actuelle de La Louvière). Il est construit en 1862.
    Un autre temple fut élevé, par la suite, dans la Rue Anatole France n°3 (1928) pour l'EPE (Église Protestant Évangélique).

La Louvière et ses temples protestants
La Louvière - Rue Anatole France

La Louvière et ses temples protestants
Jolimont - Le Temple Protestant (1890-1913)

    Le Temple protestant de Haine-Saint-Paul-Jolimont (qui appartient maintenant à La Louvière), rue Henri Aubry, dessiné par l'architecte Henri van Dievoet, a été dédicacé le 1er novembre 1890 en présence de 350 personnes. Ce temple par Henri van Dievoet a dû être abattu vers 1913 à la suite de graves dégâts miniers apparus deux ans à peine après son inauguration en 1890. Le second et actuel temple protestant de Jolimont est inauguré le 1er novembre 1915. Sa construction au même emplacement débuta en 1913 par l'architecte français Charles Bamban, originaire de Versailles.

La Louvière et ses temples protestants
Jolimont - Le Temple et la rue du Temple

    Il faudra toutefois attendre 1913 pour qu’un compromis soit trouvé avec les sociétés de mines : elles acceptent d’indemniser les dégâts, à condition que l’ancien temple soit démoli, et un nouveau reconstruit.  Pour financer ce second temple, d’aspect plus solennel que son prédécesseur, des souscriptions seront lancées à travers la Belgique protestante.Un aspect fut négligé : le terrain sur lequel est bâti ce nouveau temple est le même, toujours menacé par les galeries de mines.  C’est pourquoi il dut être fermé au public de 1995 à 1997 afin d’être consolidé et remis à neuf à l’intérieur, grâce à l’intervention de la commune de La Louvière.

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