Eklablog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

lille

Lille (1946)

Publié le par antoiniste

Lille (1946)

Adresse : 23, Bd Montebello (au sud, près de la station de Métro Cormontaigne) - 59000 Lille



Style : Art Déco

Panneau : Lecture de l'Enseignement du Père, le dimanche à 10 heures et tous les jours à 19 heures, excepté le samedi. Opération au nom du Père, les cinq premiers jours de la semaine à 10 heures. Le temple est ouvert du matin au soir aux personnes souffrantes. Tout le monde est reçu gratuitement

Temple avec photos

Date de consécration (par un délégué du Collège des Desservants au Nom du Père) : 10 novembre 1946

Anecdote : C'est le deuxième temple français non consacré par Mère, après celui de Croix. Dans l'Organisation Générale du Culte Antoiniste en France, après Mère, il est précisé que c'est toujours "un délégué du Collège des Desservants qui va consacrer le nouveau Temple au Nom du Père". Celui de Tourcoing le fut encore par les soins de Mère en 1937. 
    "C’était frère Galliez qui était desservant puis après sa fille Sœur Jeanne qui s’est mariée avec frère Jean Lovinfosse puis Sœur Francine Lemesre qui était desservante et son époux Frère Marcel Lemesre qui l’aidait car il travaillait encore quand ils ont été au temple de Lille !" (Souvenir de Sœur Buchet Auque) 

   Frère et Sœur Jeannin, aidés de frère Lovinfosse, sont à l'origine des cahiers (les Tomes) rassemblant les pensées de Père et de Mère et mis à disposition dans les Temples français. Frère et Sœur Laho y ont longtemps fait du service.

Voir les commentaires

Consécration du Temple de Saulnes (Archives du Temple de Retinne)

Publié le par antoiniste

Consécration du Temple de Saulnes - Venus en car de Retinne en attendant l'opération (Archives du Temple de Retinne)

Venus en car de Retinne en attendant l'opération (Archives du Temple de Retinne)

Frère Pierre Dock y reconnaît notamment le Frère Marcel (desservant de Tourcoing), la desservante de Lille, la Sœur Mimi (auxiliaire de Retinne), et un autre desservant français.

Consécration du Temple de Saulnes - Dernière opération à l'extérieur (Archives du Temple de Retinne)

Dernière opération à l'extérieur (Archives du Temple de Retinne)

Voir les commentaires

Temple de Conflans-Ste-Honorine - consécration (Archives du Temple de Retinne)

Publié le par antoiniste

Temple de Conflans-Ste-Honorine - consécration (Archives du Temple de Retinne)

Temple de Conflans-Ste-Honorine - consécration (Archives du Temple de Retinne)

Temple de Conflans-Ste-Honorine - consécration (Archives du Temple de Retinne)

Temple de Conflans-Ste-Honorine - consécration (Archives du Temple de Retinne)

Ci-dessus, de dos le Frère Lemesre de Lille

Voir les commentaires

Spirites à Lille-Roubaix-Tourcoing (Bulletin de l'Union spirite française, v9, 1929)

Publié le par antoiniste

Spirites à Lille-Roubaix-Tourcoing (Bulletin de l'Union spirite française, v9, 1929)

    LILLE. – La Société d'Etudes Psychiques et de Philosophie Spiritualiste que préside M. Lelong, constituée officiellement en janvier 1928, a fixé ses réunions d'études au jeudi soir entre 20 et 22 heures et au dernier dimanche de chaque mois. Si, depuis sa fondation, il y a eu des démissions, on a plaisir à constater que les départs ont toujours été compensés par de nouvelles inscriptions. La société a pu, il y a quelques mois, acquérir une cinquantaine de chaises et louer une salle pour ses assemblées et réunions. D'intéressants messages au oui-ja sont obtenus et des études sont faites sur l'hypnotisme, le magnétisme, etc.

    ROUBAIX. – M. Taelman, Président du Cercle d'Etudes Psychiques et Spirites de Roubaix, nous écrit que 1928 a été pour sa société une année de réels progrès. Les statuts ont été déposés à la Préfecture et les réunions mensuelles sont suivies régulièrement par 150 personnes. La bibliothèque se monte graduellement grâce au concours généreux des adhérents. Tous les lundis ont lieu des séances expérimentales au cours desquelles se poursuit le développement de la médiumnité. Des médiums guérisseurs se dévouent au profit des affligés qui viennent leur demander assistance.
    Pour l'année en cours, le Cercle d'Etudes Psychiques et Spirites de Roubaix suivra le même programme.

Bulletin de l'Union spirite française (v9, 1929)

Voir les commentaires

BONNES FEUILLES - Sans âme (L’Ère nouvelle, 19 janvier 1928)

Publié le par antoiniste

BONNES FEUILLES - Sans âme (L’Ère nouvelle, 19 janvier 1928)

BONNES FEUILLES
Sans âme

    ... Sans âme, par André Therive (Grasset, éditeur). Est-ce Huysmans, est-ce Tolstoï qu'il faut rappeler à propos de l'histoire de Julien Lepers, de l'ouvrière Lucette, de la danseuses Lydia ? et de tant d'autres personnages inoubliables ?

III

    Le train avait passé Thieulecques ; avant d'arriver à la station de Saint-Achille, Julien aperçut, fort près de la voie, la sucrerie rouge de M. Drémoncourt, son oncle. Les bâtiments, la haute cheminée, la villa, tout flambait neuf, au milieu des champs pâles et sur un fond de bois dépouillés. Tout cela avait été dévasté par la guerre, reconstruit magnifiquement sur les toits éclatants, un jeu de tuiles faisait lire le nom de Ghislain Drémoncourt beaucoup plus fièrement qu'un drapeau.
    Le maître de ces lieux vint chercher son neveu à la gare. Il avait notablement vieilli depuis un an ; enflé, tassé, les yeux sanglants, mais la parole gaillarde. Sous des dehors si grossiers, c'était un esprit vif et curieux. Ancien pharmacien à Saint-Omer, où la société bien pensante lui rendit autrefois la vie intenable, on le disait prospère dans l'industrie, et sa vieillesse semblait son apogée. Mais il ne parlait pas de ses affaires. Deux passions fortes l'animaient encore : l'une politique et qui se devine ; l'autre d'exceller à la tapisserie. Il s'était brodé lui-même des pantoufles historiées, tantôt à ses initiales gothiques, tantôt au caducée ou au mortier de son ancienne confrérie. Il avait été marié, veuf de très bonne heure, coureur assez longtemps. A présent, il se contentait de son industrie et d'intrigues politiques, qui lui faisaient trouver dans les journaux une pâture savoureuse et variée. Il n'était même pas conseiller général ; il était faiseur de députés comme on fut faiseur de rois, en dédaignant un peu ses créatures. Bien moins riche d'ailleurs que son renom ne le voulait ; satisfait de faire peur à ses ennemis, envie à ses amis, et en cela de duper tout le monde à moitié. Gourmet à la mode d'aujourd'hui, gourmand aussi à la mode d'hier. Casanier depuis deux ou trois ans, il avouait avec amertume, au moins dans ses lettres, qu'il est sage de se détacher de la vie quand elle se détache de vous. Mais, en paroles, une pudeur le gardait de cette forfanterie plaintive.
    – Alors, il y a eu un drame demanda Julien, copieusement embrassé.
    – Oui, oui, je te raconterai. Mais, d'abord, que je te prévienne : il va nous arriver de Wazemmes les de Gouin pour déjeuner, après la messe. Deux parents, trois filles. Je me suis réconcilié par lettre avec eux ; ou eux avec moi. Enfin, mettons tous ensemble. Il n'y a pas tant d'occasions de faire la fête en famille. Autant ceux-là que d'autres ; ils habitent si près ! Vois-tu, il n'y a rien de si terrible que la solitude. Il me semble que je la sens plus lourde de mois en mois. J'ai bien le temps, que diable, d'être enterré pour de bon !
    Ces paroles, dites avec gaité, rendaient un son funèbre. L'air était aigre, glacé par moments. La boue de novembre ne séchait plus sur les routes où les camions marquaient leurs ornières pour six mois. Au bord des champs, des silos à betteraves, voutés comme des tombeaux, exhalaient, malgré le froid, une puanteur acide.
    – Ah ! Dieu de Dieu ! s'écria encore M. Drémoncourt, que j'aime à te voir, Julien, froncer le nez devant l'odeur de la campagne maternelle ! Les de Gouin, au moins, sont des rustiques : ils ont fait de la terre, de la vie aux champs, un article de foi ; cela en ajoute un à ceux qu'ils croient déjà. On n'en saurait trop mettre. J'espère bien que tu les feras enrager là-dessus. Car il est inutile de parader devant ces demoiselles : tu as surement horreur de la campagne et de ton oncle campagnard.
    Il frappa amicalement sur l'épaule du neveu, qui lui prit le bras et avoua :
    – Ce qui doit être affreux dans la campagne, c'est de pouvoir penser à soi trop nettement, et de voir toute simple, toute fatale devant soi, sa destinée.
    – Tu me dis ça, fit observer M. Drémoncourt, souriant, à moi qui la verrais n'importe où aussi simple et aussi courte, parce que je suis vieux ! Tu gardes l'illusion des jeunes : que la vie reste libre tant qu'elle cache de l'imprévu. Je ne t'en veux pas, égoïste. Tu as les défauts de ton âge, et un autre encore : car au fond tu es un bohème.
    Oui, un bohème..., Ha ! Ha ! j'ai trouvé le mot. Il y a des êtres qui poussent ainsi, même dans les plantations bourgeoises, comme le chiendent dans les betteraves. Ce n'est pas moi qui les appellerai des maudits... Ils choisissent la meilleure part. Si j'avais su, peut-être, en mon temps... mais il ne faut pas recommencer toujours sa vie en songe. Il ne faut jamais détester ce qu'on est. Ça, c'est la vraie malédiction.
    – Ah ! oui, reconnut Julien.
    – Mon neveu a le cafard, dit le distillateur. Voilà le paysage de Saint-Achille qui agit déjà. Ou bien est-ce qu'il aurait des peines de cœur. Oui ? non dans le sacré Paris pourtant, avec mille francs que je t'envoie par mois, et tes honoraires ! Combien gagnes-tu avec M. Comte ?
    – Neuf cent six francs.
    – Cela fait bien des cigares. Et tu vends bien quelques petites gravures ? A ta place, je serais heureux. Veux-tu changer ta peau avec moi ? Ah ! vingt milliards de dieux ! qu'est-ce qu'elle cherche donc, la science, si ce n'est de faire rajeunir les vieilles bêtes ? à quoi sert-elle, je te demande un peu ? Allons, Julien, c'est toi qui fais la tête, et moi qui te remonte ! Et malgré mes drames domestiques ! Et malgré l'arrivée de la sainte famille de Gouin !
    Ils parvenaient à la distillerie. Le pavillon de M. Drémoncourt donnait sur un jardin dessiné, mais tout nu, qui rejoignait les prés et les bois. A l'horizon, deux cônes noirâtres indiquaient le pays des mines, les terrils de charbon, Le ciel était bas : des corbeaux erraient déjà comme une fumée sous les nuages, en criant, et soudain se taisaient, laissant le paysage à sa nudité, à son silence.
    – A propos, demanda Julien. Et le drame ! et votre fidèle Irène ?
    M. Drémoncourt se rembrunit :
    – C'est vrai ; je ne pouvais te raconter par lettre toute cette histoire incroyable. La pauvre vieille a passé juste le lendemain du 14 juillet, tandis qu'il y avait encore dans la cour des lanternes et un accordéon pour le bal des ouvriers. Elle avait eu déjà deux ou trois crises d'étouffement, mais elle ne voulait pas se reposer, encore moins se faire suppléer par une jeunesse. On peut dire qu'elle est morte avec son tablier bleu ! Je l'ai relevée moi-même, je lui ai scarifié moi-même des ventouses ; et Dieu sait si je n'aime plus ce métier-là ! Elle disait juste : « Ça me fourmille, monsieur, ça me fourmille partout », avec sa langue pâteuse. Et puis : « Il faudra avertir à Caudry M. Meulemester. – Quoi donc ? c'est un parent ? – Non, non. – Un médecin ? non ? un notaire ? – Un « adepte » ! a-t-elle dit enfin.
    « Je n'y comprenais rien du tout. Depuis vingt-cinq ans qu'elle me servait, elle ne m'a jamais parlé d'« adeptes ». Elle ne quittait non plus jamais la baraque. Tu sais qu'elle n'allait pas même à la messe, que je lui plaçais ses gages, et qu'elle me demandait vingt francs de temps en temps, sur son magot, pour s'acheter de la laine à tricot. Quand elle a été morte, j'ai fait chercher à Caudry le sieur Meulemester.
    « Il est arrivé le soir même, avec deux femmes bizarres, des espèces de nonnes, ou d'infirmières en noir. Ils ont passé la nuit à l'auberge, sans vouloir veiller la pauvre Irène. C'est moi qui suis resté auprès de son lit, à boire le café sans chicorée, qui était bon pour la première fois : car enfin elle avait de sacrés goûts en cuisine ! Tu me vois devant les bougies, luttant contre le sommeil, farfouillant un peu dans ses nippes pour rassembler son héritage, avant de dénicher les héritiers, belle corvée mon ami ! J'étais attaché à cette bonne vieille, après tout : Vieille ? elle avait trois ans de plus que moi. Mais éreintée et un peu hébétée aussi. Qu'est-ce que je trouve dans ses paquets de linge : des brochures bleues ou vertes qu'elle recevait, écrites en un charabia impossible, et intitulée l'« Unitif ». Cela lui venait de Belgique, et cela m'avait l'air de prêcher l'Antoinisme, une espèce de nouvelle religion, oh ! une religion pour les pauvres bougres... Naturellement, j'ai jeté les papiers au feu : cela pourrait faire beaucoup de mal. Je n'ai su que le fin mot que le lendemain.
    « Le sieur Meulemester arrive donc avec ses acolytes : vêtu d'une lévite jusqu'aux talons, il apportait un drap vert-chou dont il a fait couvrir le cercueil, au grand épatement des gens d'ici ; et il s'est prélassé devant la charrette en promenant une espèce d'écriteau carré où il y avait un arbre peint et ces mots : « La science de la vue du mal ». Il m'a montré un papier signé (si on peut dire) de la pauvre Irène, qui exigeait des funérailles « antoinistes », c'est-à-dire ce carnaval, et en fin de compte, la fosse commune (tu entends, Julien !) le trou au bout du cimetière, le silo où l'on ne jette ici que les os déterrés et les vieilles couronnes, avec défense de jamais avoir son nom sur ce misérable tombeau. Tu penses si j'étais furieux ! J'avais d'abord l'air d'un pingre, d'un abominable dégoûtant, devant tous les gens de l'usine qui regardaient le cortège, et qui n'en croyaient pas leurs yeux. Heureusement que le sieur Meulemester, avec son attirail, éveillait l'attention, me sauvait la mise. Il a récité au cimetière des phrases ridicules, en langage d'école du soir : la conscience, la matière, le développement intellectuel, que sais-je ? Le bruit s'est répandu vite que ce gibier représentait des Antoinistes ; et il y a eu des gens pour trouver que des funérailles pareilles, c'était crâne, c'était grand... et que la vieille Irène avait été une sainte à sa façon. Le nommé Meulemester, a replié son drap vert ; ses donzelles ont distribué des papiers. Le curé, m'a-t-on dit, contemplait l'affaire derrière ses rideaux, d'où il voit la porte du cimetière. Les crétins qui se disent ici bolchevistes ont raconté le soir, à l'estaminet, que la fosse commune devrait être rendue obligatoire. Et puis tout cela s'est oublié ; le notaire s'occupe de trouver des ayants-droits au petit magot de la pauvre Irène. Rendons cette justice au sieur Meulemester et à sa nouvelle religion : c'est qu'ils n'ont pas capté le testament ni réclamé de casuel... Mais faut-il qu'il existe des abrutis en ce monde !
    A ce moment, la nouvelle servante se montra sur le perron. C'était une grosse Flamande, veuve d'un marin disparu, et qui avait été cordon-bleu à Dunkerque.
    – Celle-là au moins, dit M. Drémoncourt, elle n'a rien de la prophétesse. Tu verras sa cuisine ! Il faut avouer qu'elle se boissonne tous les samedis, et le chauffeur la console de ses malheurs quand il l'emmène faire son marché. J'aime mieux cela. Mais je pense à la pauvre Irène qui soufflait en se traînant de pièce en pièce, et qui maintenant dort comme un chien à l'endroit des pots cassés et des grilles en morceaux... Ah ! pouah ! c'est joli, ce qui nous attend tous !
                                                                                                          André THERIVE.

L’Ère nouvelle, 19 janvier 1928

Voir les commentaires

Salle de lecture antoiniste de Lille ou Houplines

Publié le par antoiniste

Salle de lecture antoiniste de Lille (archive Jean-Luc Passerel)

Salle de lecture antoiniste de Lille ou Houplines dont l'adresse n'est pas connue (archive Jean-Luc Passerel)

Souvenirs de Sœur Sylviane Hélène Buchet Auque et Sœur Betty Lux

beaucoup d’adeptes venaient [au temple d'Hellemmes] de Roubaix-Tourcoing par le tramway F et de Lille aussi, c’est toujours ma mère qui me l’a raconté. Maintenant il y a trois temples qui sont à proximité les uns des autres Lille Croix et Tourcoing.


Sœur Betty Lux
Dans les tomes en France, nous lisons des témoignages de Sr Lovinfosse et son mari desservants du temple d'Hellemes en 1939 et dans d'autres pages il est question "d'un desservant et sa fille" quelques années plus tôt. Ce desservant était-il le père de Sr Lovinfosse ?


Sœur Sylviane Hélène Buchet Auque
Je pense qu’elle a pris la suite de son père à Hellemmes elle a porté la robe très jeune. Sœur Nelly, desservante de Tourcoing, doit avoir plus de souvenirs que moi, car elle a 90 ans.

Pour moi qui ai connu le temple du ventre de ma mère j’ai connu Sœur et Frère Lovinfosse toute petite. Mais c’est ma mère qui m’a raconté beaucoup de choses. Et aussi Sœur Francine Lemesre qui a pris la suite de Sœur Jeanne Lovinfosse . Sr Lemesre m’a permis de lire les tomes (je ne l’ai pas tous lus) lorsque j’ai pris la robe.

Sœur Lemesre est la 1 Sr à gauche Fr Lemesre le 2 fr sur la ligne derrière elle. Je suis la première à droite, à côté de moi il y a fr Gery (ancien desservant de Croix). Il y a aussi le Frère Marcel le plus grand tout en haut.

Je connais les autres mais je ne me souviens pas de tous les noms et beaucoup sont désincarnés. Sur la photo, je dois avoir 22 ou 23 ans ça date.

 

    Frère Pierre Dock se rappelle également du Frère Bruno desservant de La Louviere est à droite (de Sœur Sylviane)

Salle de lecture dans le Nord (Lille ou Houplines)(Archives Temple de Retinne) #1

Salle de lecture dans le Nord (Lille ou Houplines)(Archives Temple de Retinne) #1

Salle de lecture dans le Nord (Lille ou Houplines)(Archives Temple de Retinne) #2

Salle de lecture dans le Nord (Lille ou Houplines) (Archives Temple de Retinne) #2

Voir les commentaires

Temple de Lille sous le soleil de la Toussaint (2021)

Publié le par antoiniste

Temple de Lille sous le soleil de la Toussaint (2021)

Voir les commentaires

Temple antoiniste de Lille (FaceBook Lille d antan et d aujourd hui)

Publié le par antoiniste

Voir les commentaires

Jacques Valdour - Les mineurs (1919)

Publié le par antoiniste

Jacques Valdour - Les mineurs (1919)

    Dans un estaminet voisin, je découvre que le patron est l’adepte d’une de ces petites sectes superstitieuses qui prolifèrent dans le Nord parmi les libres-penseurs de la classe populaire. A notre époque de progrès scientifique et de diffusion des pratiques médicales et des méthodes d’hygiène, c’est précisément sous le couvert d’une thérapeutique de charlatans que l’ignorance de ces populations déchristianisées s’exploite et qu’une religiosité de basse espèce, mais d’aspect scientifique et directement apparentée au scientisme des Sorbonnards, se propage. Ces religions de guérisseurs ne comptent pas que les « Antoinistes », mais aussi, comme ce cabaretier, les « Psychosistes ». Le cabaretier est abonné au journal de ces dévots et le laisse traîner sur les tables, à la disposition des consommateurs : « Le Fraterniste, organe de l'Institut général psychosique (phénomènes et résultats médianimiques), revue générale de psychosie. » Cette feuille occultiste recommande (1) les pratiques désagrégeantes de la personnalité telles que les « moyens de communiquer avec les Esprits » par « les tables parlantes » et les exercices de « médium écrivain », et aussi les procédés pour « produire le sommeil magnétique ». Une rubrique spéciale, « Nos cures », groupe les attestations des malades guéris (entendez : ceux dont la psychose atteint, grâce à l'entraînement psychosique, sa période d’état). Des groupes de partisans sont constitués, sous le nom de « Fraternelle » dans les diverses localités et il leur est donné des conférences. La « Fraternelle n° 9 de Liévin » a été fondée à la suite d’une conférence faite devant trois cents personnes (2). On recommande instamment de commencer les séances de « tables parlantes » ou d’« évocation » des esprits par « une prière à Dieu » et « la demande de protection à son ange gardien » (3). Il s’agit ici d’une tentative de perversion du sens chrétien qui subsiste vaguement encore, d’un effort en vue de provoquer la dégénérescence superstitieuse de ce qui reste d’esprit religieux ; on vise à réaliser un innommable mélange, à mêler les pistes, à brouiller les idées claires, altérer les croyances spiritualistes. A cette besogne se sont attelés, à diverses reprises, des feuilles parisiennes comme Le Matin et des journaux régionaux comme l'anticlérical Réveil du Nord. On devine sans peine les inspirateurs cachés de ce prosélytisme : Le Fraterniste cite volontiers dans ses articles Papus et, en quatrième page, renvoie à un certain nombre d’ouvrages et de revues spirites parmi lesquels ligure encore Papus. Or, on sait (4) que ce F.. M.. de haut grade n'est pas un des moindres inspirateurs de ce mouvement superstitieux que la Maçonnerie conduit secrètement dans le but d’altérer et de discréditer le surnaturel par d’impurs alliages; son action revêt ainsi deux formes, l’attaque directe par propagation du naturalisme scientiste et l’attaque indirecte par pénétration corruptrice d’un scientisme superstitieux.

1. V. numéro du 15 août 1912.
2. V. Le Fraterniste, 15 août 1912.
3. Id.
4. V. abbé Barbier, Les Infiltrations maçonniques.

Jacques Valdour, Les mineurs : la vie ouvrière, observations vécues (Lille, 1919), p.71 (auteur également de Ouvriers parisiens d'après-guerre où il évoque les Antoinistes)

Voir les commentaires

Salle de lecture de Lezennes, par M. et Mme Notteghem (1919)

Publié le par antoiniste

Salle de lecture de Lezemmes, par M. et Mme Notteghem

On apprend qu'à cette adresse se trouvait une salle de lecture par une liste d'un Unitif de 1920. Voici le texte de la carte postale :

    Cher oncle, tante et cousine,

    Maman a été ce jour chercher votre parapluie au temple et ce monsieur a été très gentil et comme convenu, papa le rapportra à Asnières.
    Je voudrais bien que Raymonde m'écrive une lettre le plut tôt possible afin de donner quelques détails sur votre retour. Etes-vous arriver à temps à la gare. Avez-vous été à votre aise dans le train, mon oncle était-il à la gare de Lille et êtes-vous ------------ bien arriver chez vous.
    Moi je me plais toujours très bien à l'atelier, ça marche à merveille.
    Recevez chère famille les bonnes amitiés de nous trois.
    Votre nièce Maria.

Voir les commentaires

1 2 3 4 5 6 7 > >>