Dieu parle :
Huitième principe. Ne vous laissez pas maîtriser par votre intelligence qui ne cherche qu'à s'élever toujours de plus en plus ; elle foule aux pieds la conscience, soutenant que c'est la matière qui donne les vertus, tandis qu'elle ne renferme que la misère des âmes que vous dites « abandonnées », qui ont agi seulement pour plaire à leur intelligence qui les a égarées.
Neuvième principe. Tout ce qui vous est utile, pour le présent comme pour l'avenir, si vous ne doutez en rien, vous sera donné par surcroît. Cultivez-vous, vous vous rappellerez le passé ; vous aurez le souvenir qu'il vous a été dit « Frappez, je vous ouvrirai ; Je suis dans le connais-toi. »
Tout ce qui existe est éternel, rien n'a commencé ni rien de finira, la création l'est également. On pourrait se demander où est la justice, puisque d'autres êtres ont pu jouir du véritable bonheur des milliards d'années avant nous. Mais nous ne devons pas ignorer que le temps et la distance n'existent que matériellement, tout ce qui est réel, est éternel, c'est-à-dire que le passé et l'avenir sont le présent. Rien ne tient de place dans l'univers ; l'amour n'y diminue pas, la vie qui en est la conséquence, pas davantage, rien ne s'agrandit ni ne s'amoindrit.
Le Développement de l'Œuvre Révélée, Nous sommes tous des Dieux, p.93
Nous voyons dans cette histoire que Adam pose la première pierre à la science qui a la vue du mal, vue de la matière, qui raisonne tous les phénomènes de la pensée par le nombre, la qualité, la disposition des cellules cérébrales. Il n'y a rien d'étonnant à ce qu'elle en vienne à nier l'âme, le principe spirituel, puisqu'elle ne se base que sur cette matière il lui serait impossible d'admettre sérieusement rien qui soit en dehors d'elle.
L'intelligence est le siège de toutes nos sensations, nos sens lui servent d'intermédiaire, c'est par eux qu'elle nous dirige matériellement, qu'elle fait ses découvertes scientifiques. Disons qu'ils sont les attributs de l'intelligence, de notre âme imparfaite, âme de la matière, opposée à la réalité. Cependant le progrès démontre que nous devons surmonter la matière pour atteindre au bonheur. Lorsque nous sommes arrivés à ce point, celle-ci n'existe plus pour nous et les sens n'ont plus de raison d'être. A quoi pourrait alors servir l'intelligence, si ce n'est à nous diriger matériellement ? Par conséquent, dire que nous devons surmonter la matière, c'est dire que nous devons surmonter les sens et par suite la faculté par laquelle nous y correspondons, l'intelligence.
Le Développement de l'Œuvre Révélée, L'arbre de la science de la vue du bien, p.351
Comment convaincre quelqu'un de la non-existence de la matière quoique nous la palpions et voyions si clairement ? Je suppose un arbre, par exemple, un chêne. Avant de naître, il était recélé dans le gland. Mais ce gland à son tour d'où vient-ils ? Spirituellement il ne peut venir de rien et cependant, matériellement, il en est ainsi, puisque celui qui ne croit qu'à la matière, ne croit qu'au néant. Si pour notre intelligence la matière est palpable, n'est-ce pas par les sens qui ne sont que matière ? Pourrions-nous voir rouge avec des lunettes dont les verres seraient bleus ? D'où vient alors cette matière, puisque rien ne vient de rien ? Disons qu'elle est comme le chêne qui, il n'y a qu'un temps relativement court, n'était rien ; elle nous est apparue de la même façon, elle résulte à notre insu de notre imperfection, au fur et à mesure que nous nous en pénétrons.
Le Développement de l'Œuvre Révélée, L'arbre de la science de la vue du bien, p.357
Le siège de toutes nos sensations est l'intelligence : Le cerveau, nos sens lui servent d'intermédiaire ; c'est par eux qu'elle nous dirige matériellement, qu'elle fait ses découvertes scientifiques. Disons donc que nos cinq sens sont les attributs de l'intelligence, de notre âme imparfaite, âme de la matière, opposée à la réalité.
La Révélation, L'Arbre de la science de la vue du bien, p.185